Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 31 sur 88

Nouvelle centrale électrique à Niamey

Niamey, le 1er août 2024 – Un événement marquant a eu lieu hier dans le paysage énergétique nigérien : la mise en service de la première tranche d’une centrale électrique de 22,5 mégawatts, un don généreux du Royaume du Maroc. Ce projet, fruit d’une coopération Sud-Sud exemplaire, vient renforcer de manière significative l’accès à l’électricité dans la région de Niamey, Dosso et Tillabéri.

Une collaboration fructueuse

Les travaux de construction et d’installation de cette infrastructure stratégique ont été réalisés dans le cadre d’une étroite collaboration entre l’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) du Maroc et la NIGELEC. Les équipes techniques des deux pays ont œuvré de concert pour garantir la qualité et la rapidité de la réalisation de ce projet. Cette coopération exemplaire témoigne de la volonté des deux nations de mettre en commun leurs expertises pour relever les défis communs en matière d’énergie.

Le Niger franchit une nouvelle étape dans son développement énergétique grâce à la mise en service d'une centrale électrique Centrale électrique : Un impact significatif sur le développement économique

Au-delà de l’amélioration de l’accès à l’électricité pour les populations, cette nouvelle centrale électrique va avoir un impact positif sur le développement économique de la région. En effet, un approvisionnement énergétique fiable et stable est un facteur clé pour attirer les investissements et créer de l’emploi. Les entreprises pourront ainsi bénéficier de conditions plus favorables pour se développer, tandis que les ménages pourront améliorer leur qualité de vie grâce à l’électrification de leurs foyers.

Un projet inscrit dans une dynamique de coopération Sud-Sud

Ce projet s’inscrit dans une dynamique de coopération Sud-Sud de plus en plus forte entre le Maroc et le Niger. Les deux pays ont noué des partenariats dans de nombreux domaines, notamment dans le secteur de l’énergie. Cette coopération permet non seulement de renforcer les liens entre les deux nations, mais aussi de contribuer à la résolution des défis communs auxquels font face les pays en développement.

Le Niger franchit une nouvelle étape dans son développement énergétique grâce à la mise en service d'une centrale électrique Centrale électrique : Un avenir énergétique prometteur

La mise en service de cette centrale électrique est une étape importante dans la réalisation des objectifs énergétiques du Niger. Le gouvernement nigérien a en effet engagé une politique ambitieuse visant à améliorer l’accès à l’électricité pour l’ensemble de la population et à développer les énergies renouvelables. Ce projet marque un tournant dans cette dynamique et ouvre la voie à de nouvelles réalisations dans le secteur énergétique.

En conclusion, l’inauguration de cette centrale électrique est un événement marquant pour le Niger. Ce projet, fruit d’une coopération fructueuse avec le Maroc, va permettre d’améliorer la qualité de vie des populations, de stimuler le développement économique et de renforcer la coopération entre les deux pays.

TIKA : un coup de pouce pour les pêcheurs nigériens

Niger, 01 août 2024- Dans un contexte où l’agriculture et l’élevage constituent des piliers de l’économie nigérienne, le secteur de la pêche, bien que porteur, souffre d’un manque d’investissements et d’infrastructures adaptées. C’est dans ce cadre que l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA) a décidé d’intervenir en soutenant la coopérative de pêche de Tcharga, située à Niamey.

Le TIKA contribue au développement durable du Niger en soutenant la modernisation de la coopérative de pêche de Tcharga et en améliorant la sécurité alimentaire. Le TIKA contribue au développement durable du Niger en soutenant la modernisation de la coopérative de pêche de Tcharga et en améliorant la sécurité alimentaire. Le TIKA contribue au développement durable du Niger en soutenant la modernisation de la coopérative de pêche de Tcharga et en améliorant la sécurité alimentaire. Le TIKA contribue au développement durable du Niger en soutenant la modernisation de la coopérative de pêche de Tcharga et en améliorant la sécurité alimentaire.            TIKA : Un projet complet pour une coopérative revitalisée

Le projet de réhabilitation de la coopérative de Tcharga, inauguré le 30 juillet 2024, a consisté en une intervention complète :

  • Rénovation des infrastructures : Le bâtiment principal de la coopérative a été entièrement rénové pour offrir un environnement de travail plus adapté aux pêcheurs.
  • Équipement de pointe : La coopérative a été équipée de matériel de production piscicole dernier cri, notamment :
    • Des systèmes d’énergie solaire pour alimenter les installations en électricité ;
    • Des bassins d’élevage modernes pour optimiser la production ;
    • Des systèmes de filtration et d’oxygénation pour assurer une qualité d’eau optimale ;
    • Du matériel de pêche professionnel pour améliorer les rendements.
  • Création d’une salle de formation : La coopérative a aménagé une salle de classe pour offrir des formations continues aux pêcheurs. Ces formations portent sur les techniques de pêche modernes, la gestion des élevages et l’adoption de bonnes pratiques d’hygiène. L’objectif est d’améliorer les compétences et les connaissances des pêcheurs dans ces domaines essentiels.

Le TIKA contribue au développement durable du Niger en soutenant la modernisation de la coopérative de pêche de Tcharga et en améliorant la sécurité alimentaire.Des retombées positives pour les pêcheurs et la population

L’initiative du TIKA va générer des impacts positifs sur plusieurs aspects. Elle va augmenter significativement les revenus des pêcheurs de la coopérative grâce à une hausse de la production et à l’amélioration de la qualité des produits.

En outre, cette initiative va renforcer la sécurité alimentaire en améliorant l’accès à des protéines animales pour les habitants du Niger, surtout en zone urbaine. Le projet contribue également au développement durable en exploitant une ressource naturelle renouvelable et en encourageant des pratiques écologiques. Enfin, il symbolise l’engagement de la Turquie et du Niger à intensifier leur collaboration dans le développement et la solidarité.

Un modèle à dupliquer

Le succès de ce projet pourrait encourager la multiplication d’initiatives similaires dans d’autres régions du Niger, contribuant ainsi à dynamiser le secteur de la pêche et à améliorer les conditions de vie des populations locales.

En conclusion, le soutien apporté par le TIKA à la coopérative de pêche de Tcharga est un exemple concret de coopération internationale au service du développement durable. Cette initiative devrait permettre au Niger de renforcer sa souveraineté alimentaire et de diversifier son économie.

Mali-Russie : Une alliance stratégique face au terrorisme

Bamako, le 1er août 2024 – Dans un contexte marqué par la dégradation de la situation sécuritaire au Sahel, le Mali et la Russie ont réaffirmé leur volonté de renforcer leur coopération. Lors d’un entretien téléphonique hautement stratégique, le jeudi 01 août 2024,  le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, ont discuté des moyens de faire face aux défis communs auxquels sont confrontés leurs pays.

Un partenariat stratégique dans un contexte incertain

En effet, la crise sécuritaire au Mali, exacerbée par la présence de groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, a poussé les autorités maliennes à diversifier leurs partenariats. La Russie, perçue comme un acteur incontournable sur la scène internationale, est apparue comme un allié de choix pour Bamako. Par ailleurs, ce partenariat stratégique s’inscrit dans une logique de souveraineté et d’autodétermination, cherchant à trouver des solutions durables aux problèmes de sécurité qui minent le pays.

Des axes de coopération diversifiés

Au-delà de la question sécuritaire, les ministres ont discuté de l’intensification de la coopération au-delà des enjeux de sécurité. Ils ont envisagé de renforcer la formation des forces armées maliennes, avec la Russie qui offrirait son expertise en formation militaire, en particulier pour combattre le terrorisme.

Ils ont également abordé la fourniture de matériel militaire adapté aux besoins du Mali et ont exploré des opportunités de développement économique dans les domaines de l’énergie, des infrastructures et de l’agriculture, cherchant des synergies entre les deux nations.

Les enjeux pour le Mali et la Russie

Pour le Mali, ce partenariat avec la Russie représente un espoir de retrouver la stabilité et de protéger sa population civile. En s’appuyant sur l’expertise russe en matière de sécurité, Bamako espère renforcer ses capacités à lutter contre le terrorisme et à assurer la protection de ses frontières.

Pour la Russie, ce partenariat s’inscrit dans une stratégie plus large visant à étendre son influence en Afrique. En soutenant le Mali, Moscou renforce sa position sur le continent et affaiblit l’influence des pays occidentaux.

Les défis à relever

Si ce partenariat est prometteur, il n’est pas exempt de défis. La Russie fait face à des sanctions internationales qui pourraient compliquer la fourniture d’équipements militaires au Mali. De plus, la présence de mercenaires russes au Mali a suscité des inquiétudes au sein de la communauté internationale.

En conclusion, le renforcement des liens entre le Mali et la Russie marque un tournant dans les relations entre les deux pays. Ce partenariat, s’il est mené avec prudence et transparence, pourrait contribuer à stabiliser la région du Sahel et à offrir de nouvelles perspectives de développement pour le Mali.

Le Niger mobilise sa jeunesse pour la Grande Muraille Verte

Kollo, 31 juillet 2024 – Plus de 200 jeunes issus des huit régions du Niger, du Burkina Faso et du Mali se sont réunis à Kollo pour participer à la première édition du Camp international des jeunes éco-citoyens. Placé sous le haut patronage du ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, cet événement s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Fête nationale de l’arbre et vise à renforcer l’engagement des jeunes dans la lutte contre la désertification et pour la promotion d’un développement durable.

Un élan de solidarité pour l’environnement

Sous l’impulsion du thème « La Grande Muraille verte au Niger, la jeunesse passe à l’action », les jeunes campeurs se sont activement engagés dans diverses initiatives significatives. Ils ont planté 15 650 plantes d’espèces ligneuses locales dans le « Bois du 26 juillet », marquant ainsi un engagement fort pour la restauration des écosystèmes.

Par ailleurs, ils ont pris part à des conférences, ateliers et excursions qui les ont éduqués et sensibilisés aux défis environnementaux, leur apprenant des méthodes pour préserver la nature. Enfin, ils ont exploré les richesses naturelles de leur région, y compris le fleuve et la zone girafe, dans le but de mettre en valeur le patrimoine naturel et de favoriser un tourisme durable et responsable.

Un engagement fort de la jeunesse

Le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, le Colonel Major Maizama Abdoulaye, a salué l’engagement des jeunes et souligné l’importance de leur mobilisation pour relever les défis environnementaux auxquels fait face le Niger. Le Président du Conseil National de la Jeunesse du Niger, M. Sidi Mohamed, a quant à lui réitéré l’engagement de la jeunesse à œuvrer pour un développement durable et une souveraineté alimentaire.

Ce camp international est un bel exemple de la mobilisation de la jeunesse pour la protection de l’environnement. Il démontre que les jeunes peuvent être des acteurs clés de la transition écologique et jouer un rôle essentiel dans la construction d’un avenir durable pour l’Afrique.

Le Mali relance son aviation civile avec « MALI AIRLINES-SA »

Bamako, 31 juillet 2024 – Dans une volonté de renforcer sa connectivité et de redynamiser son secteur économique, le Mali s’apprête à faire voler de nouveau son pavillon national dans les airs. Le Conseil des ministres a donné son accord pour la création de « MALI AIRLINES-SA », une nouvelle compagnie aérienne nationale.

MALI AIRLINES-SA : Un retour aux sources

Cette initiative marque un tournant historique pour le Mali, qui a déjà connu deux compagnies aériennes nationales par le passé : Air Mali (1960-1985) et la Compagnie aérienne du Mali (2005-2012). Depuis la cessation d’activité de cette dernière, le ciel malien est principalement desservi par des compagnies étrangères.

La création de « MALI AIRLINES-SA » est une réponse directe aux recommandations des États généraux des transports de 2023, qui ont souligné l’importance de renforcer la mobilité des populations et de développer les infrastructures de transport.

Des ambitions élevées

« MALI AIRLINES-SA » se lance avec des objectifs ambitieux pour dynamiser le ciel malien. La compagnie s’engage à redonner vie au fleuron national, incarnant ainsi le flambeau d’Air Mali avec une tradition d’excellence, tout en renforçant l’identité nationale.

Elle s’attelle également à améliorer la connectivité du pays, en assurant des vols réguliers vers les principales destinations, tant nationales qu’internationales, pour désenclaver les régions et booster les échanges économiques.

Enfin, « MALI AIRLINES-SA » entend stimuler le développement économique en devenant un moteur clé grâce à ses services de qualité, attirant ainsi de nouveaux investissements et favorisant la création d’emplois. Ces initiatives marquent le début d’une ère nouvelle pour le transport aérien au Mali, avec l’espoir de voir « MALI AIRLINES-SA » s’élever comme un symbole de progrès et de fierté nationale.

Des défis à relever

Pour assurer le succès de son projet, « MALI AIRLINES-SA » doit relever plusieurs défis. Face à un marché aérien africain hautement compétitif, la compagnie s’efforce de se distinguer en offrant des services innovants et attractifs pour capter l’attention des voyageurs.

En outre, la nécessité d’investissements conséquents pour créer et développer une compagnie aérienne impose au gouvernement malien l’élaboration d’un plan de financement robuste. De plus, la société doit se conformer à des normes réglementaires rigoureuses en matière de sécurité et de sûreté, ce qui implique une conformité rigoureuse à tous les règlements du secteur aérien.

Le succès de « MALI AIRLINES-SA » dépendra de la capacité des autorités maliennes à mettre en œuvre une stratégie ambitieuse et à mobiliser les ressources nécessaires. Les attentes élevées convergent vers cette nouvelle entreprise, perçue comme le potentiel symbole de la renaissance malienne. L’anticipation grandit alors que les yeux se tournent vers elle, suggérant un avenir prometteur. Cette compagnie émerge dans un contexte d’espoir et de renouveau, portant avec elle les aspirations d’une nation.

Police et Gendarmerie : Des missions désormais bien définies

Ouagadougou, le 31 juillet 2024 – Le gouvernement burkinabè vient de franchir une étape décisive dans la réforme de son dispositif sécuritaire. Un nouveau décret, adopté en Conseil des ministres le mercredi 31 juillet 2024 , redéfinit de manière claire les zones d’intervention de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale.

Police et Gendarmerie : Une répartition des tâches pour une meilleure efficacité

Cette réforme, longtemps attendue, vise à optimiser la gestion des missions de sécurité en attribuant à chaque corps de sécurité des compétences spécifiques. Selon le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA, ministre délégué chargé de la sécurité, « la Police nationale exerce désormais sa juridiction sur les communes urbaines ainsi que sur les autres communes de la province du Kadiogo, tandis que la Gendarmerie nationale se concentrera sur les communes. rurales ».

La nouvelle répartition des tâches optimise les compétences spécifiques de chaque force de l’ordre. La Police nationale prend désormais l’initiative de sécuriser les zones urbaines densément peuplées, où la nécessité de maintenir l’ordre et de prévenir la criminalité est primordiale.

Parallèlement, la Gendarmerie nationale se consacre à la protection des zones rurales, qui, de par leur vaste étendue et leur faible densité de population, requièrent des stratégies de surveillance et d’intervention adaptées à leur contexte particulier.

Une flexibilité adaptée aux enjeux sécuritaires

En plus, ce nouveau cadre ne fige pas les compétences de chaque corps. Un mécanisme de basculement est prévu, permettant d’ajuster les zones d’intervention en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire. Cette flexibilité est essentielle pour faire face aux défis complexes et changeants auxquels sont confrontés les forces de sécurité.

Les bénéfices attendus de cette réforme

La récente clarification des compétences entre les corps de sécurité marque un progrès significatif. Elle promet une coordination améliorée en supprimant les ambiguïtés qui entravaient auparavant la collaboration. Désormais, chaque corps se spécialise dans ses missions propres, ce qui renforce leur efficacité opérationnelle.

En outre, cette réforme garantit une réactivité accrue lors des incidents, grâce à des responsabilités préalablement établies qui assurent des interventions rapides et ciblées. Cette avancée constitue donc un tournant décisif pour l’efficience et la synergie des forces de sécurité.

Cette réforme est le fruit d’un long processus de concertation et témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer la sécurité du pays. Les acteurs de la société civile et les spécialistes de la sécurité l’apprécient, considérant qu’elle représente une étape cruciale vers une meilleure protection des citoyens.

L’UEFA révolutionne la Ligue des Champions : place à l’algorithme !

Fin d’une époque. Le tirage au sort de la Ligue des Champions 2024/25 ne ressemblera à aucun autre. Pour la première fois dans l’histoire de la compétition, l’UEFA a décidé de confier cette tâche cruciale à un algorithme. Adieu les boules tirées au sort à la main, place à un logiciel ultra-sophistiqué !

Pourquoi ce changement ?

Avec le nouveau format de la compétition, les tirages au tri sont devenus bien plus complexes. Pour garantir une répartition équitable des équipes dans les groupes et éviter toute erreur humaine, l’UEFA a opté pour une solution entièrement automatisée. Un logiciel a été spécialement conçu pour attribuer aléatoirement huit adversaires à chaque équipe, en tenant compte de toutes les contraintes.

Un tirage au sort en deux temps

Si le logiciel déterminera les groupes le jeudi 29 août, il faudra patienter jusqu’au samedi 31 août pour connaître le calendrier détaillé des matchs. L’UEFA maintient ainsi une part de mystère et laisse les fans sur le qui-vive.

Vers une nouvelle ère

Cette décision marque un tournant pour la Ligue des Champions. En s’appuyant sur la technologie, l’UEFA vise à rendre la compétition plus équitable, plus transparente et plus efficace. Bien que certains puristes regrettent la disparition des tirages au sort traditionnels, il est indéniable que cette innovation ouvre de nouvelles perspectives pour le football européen.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Ce changement est-il une bonne nouvelle pour le football ? Partagez votre avis dans les commentaires !

Niger : L’alimentation scolaire, un atout pour l’éducation et la nutrition

Niamey, 30 juillet 2024 – Le Niger a organisé un atelier de bilan pour évaluer l’efficacité de son programme d’alimentation scolaire. Cet événement, présidé par la ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Shérif, a rassemblé les acteurs clés du secteur pour discuter des améliorations à apporter à ce programme essentiel.

En effet, Le programme d’alimentation scolaire, soutenu par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), vise à améliorer l’accès à l’éducation, à réduire le taux d’abandon scolaire et à améliorer la nutrition des élèves. Les participants à l’atelier ont analysé les résultats de l’année scolaire écoulée, identifié les défis rencontrés et formulé des recommandations pour optimiser l’impact de ce programme.

Des résultats encourageants et des défis à relever

Les données présentées lors de l’atelier ont montré des résultats encourageants. Grâce au programme d’alimentation scolaire, le taux de scolarisation a augmenté de manière significative, en particulier chez les filles. Cependant, les participants ont également souligné la nécessité de renforcer certains aspects du programme, tels que la qualité des repas et la logistique de distribution.

programme d’alimentation : Un partenariat fructueux

La ministre Elisabeth Shérif a salué le partenariat avec le PAM et a souligné l’importance de cette collaboration pour garantir la réussite du programme d’alimentation scolaire. Elle a également réaffirmé l’engagement du gouvernement à améliorer la qualité de l’éducation et à lutter contre la malnutrition.

La directrice pays du PAM au Niger, Mme. Kinday Samba, a rappelé les nombreux avantages du programme d’alimentation scolaire, notamment la réduction du taux d’abandon scolaire et l’amélioration de la concentration des élèves. Elle a souligné l’importance de continuer à investir dans ce programme pour garantir un avenir meilleur aux enfants nigériens.

Les prochaines étapes

À l’issue de cet atelier, les participants ont élaboré un plan d’action pour améliorer l’efficacité du programme d’alimentation scolaire. Ce plan d’action comprendra des mesures concrètes pour renforcer la coordination entre les différents acteurs, améliorer la qualité des repas et élargir la couverture du programme.

En conclusion, cet atelier a permis de faire le point sur les avancées du programme d’alimentation scolaire au Niger et de définir les orientations futures. Grâce à cet engagement collectif, le Niger pourra continuer à améliorer l’accès à l’éducation et à la nutrition pour tous les enfants.

Niger : 1 milliard de dollars pour l’agriculture

Niamey, 30 juillet 2024 – Le Niger a franchi une étape majeure dans sa quête d’autonomie alimentaire. Le Premier ministre, Ali Mahamane Lamine Zeine, a présidé le lancement officiel d’un programme de modernisation du secteur agricole et de l’élevage, doté d’un financement de 1 milliard de dollars américains.

En effet, ce projet, inédit par son ampleur, vise à améliorer la productivité agricole, renforcer la résilience face au changement climatique et garantir la sécurité alimentaire du pays. Le Premier ministre a souligné l’importance de ce défi pour le Niger, rappelant l’engagement du chef de l’État à faire de l’agriculture un moteur de développement.

Un panel d’experts pour un avenir agricole durable

Par ailleurs, un panel de haut niveau a réuni des experts pour discuter des enjeux du financement de la sécurité alimentaire au Niger. Les participants ont aussi souligné l’impact des sanctions régionales sur la nécessité d’une autonomie alimentaire et ont mis en avant les défis liés au changement climatique et à la faible productivité agricole.

Le ministre de l’Agriculture, le colonel Mahaman Elhadj Ousman, a insisté sur la nécessité de valoriser la production locale, notamment à travers la grande irrigation et le développement de l’élevage. Le Secrétaire exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mahamadou, a quant à lui souligné les défis spécifiques du Sahel, tels que la sécheresse et les inondations.

La Banque mondiale aux côtés du Niger avec 1 milliard de dollars

Le vice-président de la Banque mondiale, Ousman Diagana, a réaffirmé l’engagement de son institution à soutenir le Niger dans sa transformation agricole. Il a souligné l’importance d’investir dans l’agriculture pour améliorer le bien-être des populations et stimuler la croissance économique.

Un financement sur trois ans

Le projet de modernisation de l’agriculture, qui s’étalera sur plusieurs phases, bénéficiera d’un financement initial de 350 millions de dollars US. Ce financement permettra de mettre en œuvre des actions concrètes pour améliorer la productivité, renforcer les infrastructures agricoles et soutenir les producteurs.

En résumé, le lancement de ce programme marque une étape décisive dans la stratégie de développement du Niger. En investissant massivement dans l’agriculture, le pays vise à renforcer sa résilience alimentaire, à réduire sa dépendance aux importations et à améliorer les conditions de vie de ses populations rurales.

La France réaffirme son soutien indéfectible à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental

Rabat, 30 juillet 2024 – Dans une déclaration historique, le président français Emmanuel Macron a réaffirmé, ce mardi, le soutien inconditionnel de la France à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Dans un message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le chef de l’État français a clairement indiqué que la France considère « le présent et l’avenir du Sahara occidental (Sahara marocain) dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Cette annonce intervient alors que le Maroc célèbre le 25ème anniversaire de la Fête du Trône.

Un soutien ferme et constant

Le président Macron a souligné l’intangibilité de la position française sur cette question, le qualificatif d' »enjeu de sécurité nationale pour le Royaume ». Il a réaffirmé l’engagement de la France à agir en cohérence avec cette position, tant au niveau national qu’international.

Pour la France, le plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 reste la seule solution viable et durable pour résoudre ce conflit. En outre,  le président français a souligné que ce plan bénéficie désormais d’un consensus international de plus en plus large et qu’il est temps d’avancer vers une solution politique négociée.

Un partenariat stratégique renforcé

Au-delà du soutien politique, la France s’engage à accompagner le Maroc dans le développement économique et social du Sahara marocain. Cette coopération renforcée témoigne également  de la profondeur des relations bilatérales entre les deux pays et de leur volonté de construire un partenariat stratégique à long terme.

Les implications de cette annonce

En plus , cette déclaration de la France marque un tournant majeur dans le dossier du Sahara occidental. Elle vient renforcer la position du Maroc sur la scène internationale et affaiblir les thèses séparatistes. De plus, elle témoigne de la convergence de vues entre les deux pays sur de nombreux sujets régionaux et internationaux.

En somme, le soutien ferme et renouvelé de la France au Maroc constitue un événement majeur dans l’histoire des relations entre les deux pays. Cette nouvelle dynamique des perspectives prometteuses pour le renforcement de leur coopération et pour une résolution définitive du conflit du Sahara occidental.