Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 32 sur 88

Niger : Libération des ex-ministres, est-ce un tournant politique ?

Niamey , 30 juillet 2024 – Dans un revirement remarquable des événements politiques au Niger, quatre anciens ministres du gouvernement de Mohamed Bazoum, capturés à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023, ont retrouvé la liberté le 29 juillet 2024. Les citoyens et les observateurs politiques ont reçu cette nouvelle avec un mélange de soulagement et de spéculation.

Libération des Cadres du PNDS-TARRAYA: Un Tournant dans la Crise Politique Nigérienne

Hama Adamou Souley, Ahmat Djidoud, Rabiou Abdou et Yacouba Ibrahim, ministres de l’Intérieur, des Finances, du Plan et de l’Énergie respectivement, ont fait une année de détention. Leur libération a provoqué des débats intenses concernant la légitimité et la légalité de cet emprisonnement.

La libération a été confirmée par le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARRAYA), avec Moussa Harouna, un haut responsable du parti, annonçant la nouvelle. Les circonstances entourant leur libération restent floues, soulevant des questions sur la nature de leur libération – s’il s’agit d’une libération conditionnelle ou d’un abandon complet des charges.

Les autorités ont initialement arrêté ces individus dans les heures suivant le coup d’État, les accusant de complot contre l’autorité de l’État. Cette allégation a par la suite suscité de nombreuses controverses et débats juridiques.

La gendarmerie a commencé par détenir les individus dans ses locaux avant de les transférer dans diverses prisons éloignées de la capitale. Certains ont interprété cette mesure comme une tentative d’isoler les figures politiques influentes du dialogue national. La libération des anciens ministres pourrait signaler un changement dans la dynamique politique du pays, bien que plusieurs de leurs collègues restent en détention sous les mêmes accusations.

L’impact de cette libération sur le paysage politique nigérien est encore incertain. Les analystes suggèrent que cela pourrait soit apaiser les tensions politiques, soit servir de prélude à d’autres développements imprévus.

Les prochains jours seront cruciaux pour observer comment les différentes factions politiques et la population en général réagiront à cette nouvelle donne. L’histoire politique du Niger s’écrit certainement avec des rebondissements inattendus, ce qui reflète la complexité de la gouvernance dans cette région.

L’Ukraine accusée de soutenir des groupes rebelles au Mali

Mali, 29 juillet 2024- De nouvelles révélations mettent en lumière une possible coopération entre l’Ukraine et des groupes rebelles au Mali. Selon des déclarations du porte-parole de la direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, Kiev aurait fourni des informations et des soutien logistique à la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), un groupe armé séparatiste actif dans le nord. du Mali.

Ces allégations ont été corroborées par des images publiées sur les réseaux sociaux, montrant des combattants touaregs posant avec des drapeaux ukrainiens. Par ailleurs, des journalistes ont rapporté la présence de militaires ukrainiens sur le théâtre des opérations au Mali.

Cette coopération entre l’Ukraine et les groupes terroristes au Mali  soulève de nombreuses interrogations. Quelles sont les motivations de Kiev à s’engager dans un conflit aussi lointain ? Cherche-t-elle à déstabiliser les intérêts russes en Afrique, ou à obtenir un soutien militaire en échange de son aide ? Les réponses à ces questions restent pour l’instant floues.

Ukraine  : Des implications géopolitiques majeures

Cette affaire a des implications géopolitiques majeures. Elle tend à complexifier encore davantage les relations entre la Russie et l’Ukraine, déjà tendues par le conflit en cours. Elle met également en lumière le rôle de plus en plus important des acteurs non étatiques dans les conflits contemporains, et les difficultés à réguler leurs actions.

En soutenant des groupes rebelles au Mali, l’Ukraine risque de se mettre à dos une partie de la communauté internationale et de fragiliser davantage la stabilité de la région du Sahel. Cette affaire pourrait également avoir des répercussions sur les relations entre l’Ukraine et ses partenaires occidentaux, qui pourraient remettre en question le soutien apporté à Kiev dans le cadre de la guerre contre la Russie.

Des questions demeurent 

De nombreuses questions restent en suspens. Les informations fournies par les différentes parties sont-elles fiables ? Quels sont les risques encourus par l’Ukraine en s’engageant dans de telles opérations ? Quelles seront les conséquences à long terme de cette coopération pour le Mali et la région du Sahel ?

Il est important de noter que ces allégations n’ont pour l’instant pas été confirmées de manière indépendante. Une enquête approfondie est nécessaire pour établir les faits et déterminer les responsabilités de chacun.

En conclusion, les révélations concernant la coopération entre l’Ukraine et les groupes rebelles au Mali constituent un nouveau chapitre dans un conflit complexe et multiforme. Cette affaire souligne les défis géopolitiques mondiaux et les difficultés auxquelles les communautés internationales font face en raison de la multiplication des conflits et de l’apparition de nouveaux acteurs.

sécurité routière : Le Niger passe à la vitesse supérieure

Dosso, 29 juillet 2024 – Face au lourd tribut que les accidents de la route continuent d’exiger au Niger, le gouvernement, en partenariat avec l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISER), déploie des efforts considérables pour améliorer la sécurité routière . En effet, un atelier de renforcement des capacités, organisé à Dosso, marque une étape décisive dans cette démarche en introduisant la collecte numérisée des données d’accidents.

Une révolution numérique au service de la sécurité routière

Pendant longtemps, la collecte des données d’accidents de la route au Niger s’est faite de manière manuelle, entraînant des délais importants dans le traitement de l’information et limitant la précision des analyses. Pour remédier à cette situation, l’ANISER a décidé d’adopter une approche plus moderne et efficace en misant sur le numérique.

Ainsi, avec le soutien financier de l’Union Européenne, les gendarmes et policiers disposent maintenant d’appareils qui leur permettent d’enregistrer les données des accidents directement sur le terrain. Cette innovation majeure va révolutionner la gestion des accidents de la route au Niger en offrant les avantages suivants :

  • Rapidité : Les données sont transmises en temps réel, permettant une intervention plus rapide des secours et une meilleure coordination des actions.
  • Précision : La saisie numérique réduit les risques d’erreurs et garantit une plus grande fiabilité des informations.
  • Analyse approfondie : Les données permettent de réaliser des analyses statistiques plus poussées, permettant d’identifier les principales causes des accidents et d’adapter les mesures de prévention en conséquence.

Des résultats encourageants et des perspectives prometteuses

Le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Soumana Karimou, a souligné les progrès réalisés ces dernières années en matière de sécurité routière au Niger, notamment une baisse significative du nombre d’accidents et de décès. Cependant, il a rappelé que le chemin reste encore long et que la lutte contre l’insécurité routière nécessite un engagement de tous.

Cet atelier s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du secteur des transports au Niger. Le gouvernement a adopté de nombreuses mesures pour améliorer la sécurité routière, telles que la révision du code de la route, la construction de nouvelles infrastructures et le renforcement du contrôle routier.

En somme, la digitalisation de la collecte des données d’accidents est un tournant majeur dans la lutte contre l’insécurité routière au Niger. En permettant une meilleure compréhension des phénomènes, elle contribuera à mettre en place des politiques publiques plus efficaces et à sauver des vies.

Partenariat Renforcé: Le Niger et la Banque Mondiale

Niamey , 29 juillet 2024 – Dans un élan de coopération continue, le Premier Ministre du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, a accueilli une délégation de haut niveau de la Banque Mondiale ce lundi .

La rencontre, dirigée par le Vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, M. Ousmane Diagana, a marqué un moment clé pour évaluer les progrès des initiatives financées par l’institution internationale. En effet, ces programmes, essentiels pour le développement du pays, touchent des domaines vitaux tels que l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, l’assainissement et l’infrastructure.

Le partenariat historique entre le Niger et la Banque Mondiale s’est illustré par un engagement mutuel envers l’amélioration des conditions de vie des citoyens nigériens. M. Diagana, lors d’une conférence de presse post-réunion, a souligné l’importance de cette collaboration, en particulier dans le contexte des défis mondiaux actuels. La discussion avec le Premier Ministre a permis de mettre en lumière les succès et les défis des programmes en cours, ainsi que de planifier leur future mise en œuvre.

Cette visite de trois jours du Vice-président de la Banque Mondiale est également une opportunité pour les deux parties d’approfondir leur dialogue stratégique. Ils envisagent de renforcer leur partenariat dynamique tout en adaptant leurs efforts conjoints aux crises multiples qui touchent le monde, y compris le Niger. L’objectif reste inchangé: répondre efficacement aux besoins pressants des populations.

Les discussions prévues durant cette mission se concentreront sur des échanges concrets et orientés vers l’action, avec l’ambition de tracer une voie durable pour le développement du Niger. Ce partenariat, ancré dans une vision à long terme, témoigne de la volonté de la Banque Mondiale de soutenir le Niger dans sa quête de progrès et de stabilité.

Venezuela : Victoire de Maduro contestée par l’opposition

Venezuela , 29 juillet 2024 – Dans un climat de tension palpable, la scène politique vénézuélienne est devenue le théâtre d’une controverse électorale qui a capturé l’attention de la communauté internationale. À la suite de la proclamation des résultats des élections présidentielles, une onde de choc a traversé le pays lorsque l’opposition a rejeté la légitimité de la réélection de Nicolas Maduro. Avec une victoire revendiquée par l’opposition et soutenue par une partie de la communauté internationale, le paysage politique du Venezuela est plongé dans l’incertitude.

Avec une victoire revendiquée par l'opposition le paysage politique du Venezuela est plongé dans l'incertitude.Venezuela: L’opposition rejette les résultats électoraux et revendique la victoire

Selon les chiffres officiels publiés par le Conseil national électoral (CNE), le président sortant, Nicolas Maduro, aurait sécurisé un troisième mandat avec 51,2 % des voix, soit 5,15 millions de suffrages, après le dépouillement de 80 % des bulletins. Cependant, ces résultats sont loin de faire l’unanimité. Edmundo Gonzalez Urrutia, le candidat de l’opposition âgé de 74 ans, aurait recueilli environ 4,5 millions de voix, représentant 44,2 % des suffrages. Face à ces annonces, le président du CNE, Elvis Amoroso, a déclaré que les résultats étaient définitifs et incontestables, une affirmation qui n’a fait qu’attiser les flammes de la discorde.

L’opposition vénézuélienne, qui espérait mettre fin à plus de deux décennies de gouvernance chaviste, a immédiatement contesté les résultats proclamés. Maria Corina Machado, une figure emblématique de l’opposition, a proclamé une victoire écrasante avec 70 % des suffrages en faveur d’Edmundo Gonzalez Urrutia. Cette déclaration audacieuse révèle la profonde division qui prévaut dans la société vénézuélienne et éclaire les défis que le pays doit relever.

Malgré son exclusion de la course électorale par les autorités, Maria Corina Machado a apporté son soutien indéfectible à Gonzalez Urrutia, qui a pris le relais dans des circonstances extraordinaires. Elle a dénoncé les résultats comme étant non seulement frauduleux mais aussi comme une violation flagrante de la volonté populaire. « La vérité sur les événements d’aujourd’hui est connue de tous », a-t-elle déclaré, insistant sur le fait que la lutte pour la reconnaissance des aspirations du peuple vénézuélien se poursuivrait sans relâche.

Élections au Venezuela : Une Vague de Réactions Internationales Controversées

Dans ce contexte tumultueux, la réaction internationale a été partagée. D’un côté, des alliés traditionnels du Venezuela tels que la Chine, Cuba, le Nicaragua, le Honduras et la Bolivie ont rapidement reconnu la victoire de Maduro. De l’autre, les États-Unis, l’Union européenne et plusieurs pays d’Amérique latine et d’Europe ont exprimé des réserves quant à la légitimité des résultats officiels, semant ainsi le doute et appelant à une évaluation plus approfondie de la situation électorale. Cette divergence de réactions internationales ne fait qu’ajouter une couche supplémentaire de complexité à une situation déjà extrêmement délicate.

Avec une victoire revendiquée par l'opposition le paysage politique du Venezuela est plongé dans l'incertitude.Victoire de Maduro : Une célébration au milieu des contestations

Dans une démonstration de force et de célébration, le président Maduro a marqué sa victoire électorale à Caracas. Vêtu des couleurs de la nation, il a reçu les honneurs à travers un spectacle éblouissant de feux d’artifice et de drones, tandis que ses partisans l’acclamaient en criant « Vamos Nico! » Affirmant son engagement envers la paix, la stabilité et la justice, M. Maduro a rejeté les tensions de la campagne électorale, y compris les allégations d’intimidation et d’arrestations par l’opposition, ainsi que les restrictions imposées à l’observation électorale par les autorités.

Face aux sanctions internationales, aux critiques des pays voisins et aux menaces, M. Maduro a déclaré : « Ils n’ont pas réussi à nous vaincre ! » Il a exprimé son rejet des critiques émanant d’autres nations latino-américaines, affirmant sa position malgré les défis.

L’armée vénézuélienne, clé potentielle pour déjouer la crise politique imminente

Dans le tumulte des événements qui secouent le Venezuela, la nation se tient sur un fil du rasoir, oscillant entre l’espoir d’un changement et la crainte d’une aggravation de la crise. Les récentes déclarations de M. Maduro, évoquant un possible « bain de sang » en cas de défaite, ne font qu’accentuer la tension palpable à l’approche des élections.

C’est dans ce climat de précarité que l’armée, pilier historique du pouvoir, pourrait jouer un rôle déterminant. Son choix, entre le soutien à un régime en place ou l’ouverture vers une transition démocratique, pourrait bien façonner le destin d’un pays à la recherche de stabilité. Alors que le peuple vénézuélien, éparpillé aux quatre vents, aspire à un retour à la prospérité, le monde observe, suspendu à la décision de ceux qui détiennent les armes, si le Venezuela saura renaître de ses cendres ou s’enfoncer davantage dans l’abîme.

Niger : Tiani célèbre l’anniversaire du CNSP et réaffirme la souveraineté nationale  nationale

Dans son discours à la nation à la veille du premier anniversaire de la prise de pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le président nigérien Abdourahamane Tiani a salué les progrès réalisés en matière de souveraineté et a réaffirmé sa détermination à renforcer la défense et la sécurité du pays.

Renforcement de la défense et de la sécurité nationale

Il également  a exprimé sa gratitude et son soutien aux forces de défense et de sécurité (FDS) dans son discours à la nation . Il a souligné le sacrifice des FDS et leurs succès contre le terrorisme et le banditisme, tout en promettant de renforcer leurs capacités. Le Président a réitéré l’engagement de l’État à équiper adéquatement les FDS face aux menaces, en témoignant de la solidarité nationale envers les familles des soldats défunts.

Mesures pour la souveraineté nationale

Par ailleurs, ,  pour renforcer la souveraineté nationale, le CNSP a pris plusieurs mesures importantes, notamment la remise en question des accords de défense avec la France, l’expulsion de l’ambassadeur français, et la suspension de certains médias français. Le Niger et le Burkina Faso se sont également retirés du G5 Sahel et ont abrogé une loi sur le trafic de migrants. En outre, le retrait de plusieurs pays de la CEDEAO et la dénonciation d’accords militaires et fiscaux avec la France et les États-Unis ont été annoncés.

Lutte contre la délinquance économique et reconstruction nationale

Le Président a pareillement souligné la création de la CoLDEFF pour lutter contre la délinquance économique et a insisté sur la nécessité d’une reconstruction nationale impliquant tous les citoyens pour corriger les erreurs passées et prévenir la criminalité économique.

Le général  Tiani a souligné l’importance de la collaboration et de l’évaluation des erreurs passées pour reconstruire et prévenir la délinquance économique. Un comité technique a été formé pour synthétiser les contributions des assises régionales et préparer le Forum national inclusif.

Création de la Confédération des États du Sahel

En plus  , le chef de l’Etat a évoqué  la création de la Confédération des États du Sahel, une initiative conjointe avec le Burkina Faso et le Mali, formalisée lors d’un sommet à Niamey le 6 juillet 2024. Cette confédération vise à établir un espace de sécurité et de prospérité, malgré les défis à l’indépendance régionale.

Le traité, structuré autour de la défense, du développement et de la diplomatie, marque une évolution rapide de l’Alliance des États du Sahel vers une union plus solide. Le Président Tiani a remercié ses homologues pour leur collaboration et s’est engagé à rendre la confédération opérationnelle, soulignant l’importance de l’union pour les peuples du Liptako-Gourma.

Ambitions du CNSP pour le Niger

le Chef de l’État a exposé les ambitions du CNSP pour le Niger, articulées autour de quatre axes stratégiques : le renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale, la promotion de la bonne gouvernance, le développement économique et l’accélération des réformes sociales. Il a aussi parlé  l’élan patriotique né de l’avènement du CNSP, reflétant le désir des citoyens pour la liberté et la souveraineté nationale.

Le CNSP s’engage activement à refonder le pays et à créer avec l’Alliance des États du Sahel un cadre pour répondre aux aspirations du peuple. Le gouvernement prend l’initiative de lancer un programme visant à renforcer la résilience nationale et à développer l’économie, en dépit des sanctions imposées par la CEDEAO. Les membres du gouvernement reçoivent des lettres de mission pour évaluer les avancées dans différents secteurs.

En célébrant le premier anniversaire de son accession au pouvoir, le CNSP affiche une détermination sans faille à mener à bien sa mission de refondation du Niger. Les défis sont nombreux, mais la volonté politique semble être au rendez-vous pour faire du Niger un paye souverain, stable et prospère. »

Le général Tiani promet une exploitation nationale des ressources pour l’autosuffisance

Dans son adresse à la nation de ce jeudi 25 juillet, prononcé à l’occasion du premier anniversaire du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le président du Niger, le général Abdourahamane Tiani, a réaffirmé son engagement à placer les intérêts du pays au cœur de la gestion des ressources naturelles.

« La conquête de la souveraineté passe avant tout par l’exploitation de nos ressources nationales au profit de nos populations », at-il déclaré. Pour concrétiser cette vision, le président a annoncé plusieurs mesures phares :

Il a souligné l’importance de l’exploitation des ressources naturelles locales pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et développer les industries nationales.  Il a notamment annoncé le lancement de programmes d’irrigation à grande échelle, la construction d’une raffinerie de pétrole et d’un complexe pétrochimique, ainsi que la création d’un institut spécialisé dans le secteur pétrolier et gazier. Ces initiatives visent à renforcer l’autonomie du Niger et à créer de nouvelles opportunités économiques.

Le général Tiani a mis en garde les entreprises minières et pétrolières opérant au Niger contre toute violation des lois et réglementations en vigueur. Il a annoncé que l’État nigérien ne tolérera plus l’exploitation de ses ressources au détriment des intérêts de la population. Le président a rappelé que plusieurs permis d’exploitation avaient déjà été retirés en raison de manquements graves.

Le président Tiani a ainsi souligné la détermination du CNSP à mettre en œuvre une politique économique plus juste et plus rentable pour les Nigériens. Cette annonce intervient alors que le pays célèbre le premier anniversaire de la prise de pouvoir par les militaires, le 26 juillet 2023.

Bac Niger 2024 : 32, 9% de réussite

Le Niger a célébré, le 24 juillet dernier, les résultats du Baccalauréat 2024. Avec un taux de réussite global de 32, 9%, le pays enregistre une légère progression par rapport aux années précédentes. Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, Professeur Mamadou Saidou, a annoncé ces résultats lors d’une cérémonie officielle.

Si le taux de réussite global est en hausse, des disparités persistantes. Les établissements privés affichent un taux de réussite supérieur à celui des établissements publics (39, 8% contre 31, 4%), tandis que les candidats libres enregistrent un taux de réussite de 21, 2%. Sur les 84 219 candidats inscrits, 27 719 ont obtenu leur diplôme, dont 11 512 filles et 16 207 garçons.

Le Niger célèbre une légère hausse du taux de réussite au baccalauréat 2024, avec 32,9 % de candidats admis.Au niveau régional, Niamey se distingue avec un taux de réussite de 40, 2%, tandis que Dosso et Maradi affichent les taux les plus faibles (26, 8%). Malgré ces disparités, le pays a enregistré des performances notables avec 8 mentions très bien, 236 mentions bien et 1 981 mentions assez bien.

Ces résultats sont le fruit d’efforts continus de la part des acteurs de l’éducation. Le Professeur Saidou a d’ailleurs saisi cette occasion pour les encourager à poursuivre leurs actions en faveur de l’amélioration des performances scolaires. Il a également exprimé sa gratitude envers les autorités nigérianes, notamment le Président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, et le Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, pour leur soutien indéfectible.

Ces résultats encourageants témoignent de la dynamique positive du système éducatif nigérien. Toutefois, des défis persistants, notamment en termes d’équité territoriale et de réussite des candidats libres. Le gouvernement est appelé à poursuivre ses efforts pour garantir à tous les jeunes Nigériens un accès égal à une éducation de qualité.

Le Burkina Faso renforce l’accès aux soins avec des cliniques mobiles

Burkina Faso, 25 juillet 2024- Le président de la République du Burkina Faso, dans un engagement ferme pour améliorer l’accès aux soins de santé pour tous les citoyens, a annoncé ce matin une initiative importante. Il a remis au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique quinze unités mobiles de soins équipées, qui sont de véritables cliniques ambulantes, ainsi que des équipements essentiels pour maintenir la chaîne de froid.

Le président du Burkina Faso lance 15 cliniques mobiles pour améliorer l'accès aux soins de santé dans les zones reculées, Cette action s’inscrit dans la vision du président qui aspire à garantir l’accès aux soins de santé spécialisés pour les populations courageuses du Burkina Faso, même dans les zones les plus reculées. La qualité des vaccins, un enjeu crucial pour la santé publique, est désormais une priorité à tous les niveaux du système de santé, assurée par une meilleure conservation.

Le président exprime sa satisfaction quant à ces acquisitions qui visent à renforcer l’offre de soins de santé dans le pays. Il souligne l’importance de cette avancée et invite les bénéficiaires à optimiser l’utilisation de ces ressources.

Le président du Burkina Faso lance 15 cliniques mobiles pour améliorer l'accès aux soins de santé dans les zones reculées, Cet investissement dans les infrastructures de santé mobiles est une étape significative pour le Burkina Faso, qui cherche à surmonter les défis géographiques et économiques pour offrir des soins équitables à sa population. Avec ces cliniques mobiles, les services de santé peuvent désormais atteindre les communautés isolées, offrant des examens, des traitements et des vaccinations sur place.

Cela représente un progrès notable dans la lutte contre les inégalités en matière de santé et témoigne de l’engagement du gouvernement à poursuivre des initiatives qui favorisent le bien-être de ses citoyens.

Niger : Le gouvernement s’engage à réorienter les projets financés par la Banque mondiale

Niamey, 23 juillet 2024 – Le chef du gouvernement du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, a dirigé une évaluation stratégique des initiatives soutenues financièrement par la Banque mondiale. Lors de cette session organisée à Niamey ce mercredi, les participants ont examiné la progression des projets et discuté des ajustements nécessaires pour répondre aux défis présents du pays.

D’un montant total de plus de 2500 milliards de francs CFA, ce portefeuille est l’un des plus importants d’Afrique, couvrant des secteurs aussi variés que l’eau, l’énergie, l’agriculture, la santé et les infrastructures. . Si les trois quarts des fonds restent disponibles, le Premier ministre a souligné la nécessité d’accélérer leur utilisation pour répondre aux besoins urgents des populations.

Une adaptation nécessaire de la la Banque mondiale 

Dans son discours, le Premier ministre Zeine a évoqué le contexte particulier marqué par les récents événements politiques et les sanctions internationales. Par ailleurs,  il regrette la position de la Banque mondiale, tout en appelant à une nouvelle dynamique de coopération. « Nous allons au cours de cet exercice regarder comment réorienter les projets pour ainsi les adapter à ce que vous-mêmes avez dit », at-il déclaré, soulignant la nécessité d’un partage des responsabilités entre le Niger et l’institution financière internationale.

Les enjeux de la revue

En fait, cette revue conjointe à pour objectif de :

  • Faire le point sur l’état d’avancement des projets
  • Identifier les obstacles à leur mise en œuvre
  • définir de nouvelles priorités
  • Accélérer l’exécution des projets
  • Renforcer la coopération entre le Niger et la Banque mondiale

Un engagement fort

En outre, le Premier ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à travailler en étroite collaboration avec la Banque mondiale pour le développement du Niger. Il a également souligné l’importance de mobiliser rapidement les fonds disponibles pour répondre aux besoins urgents des populations en matière d’infrastructures, de services sociaux et de développement économique.

la Banque mondiale : Une coopération réaffirmée

De son côté, le représentant de la Banque mondiale au Niger a salué la qualité de la relation entre les deux institutions et s’est aussi engagé à travailler en toute transparence et humilité pour garantir l’efficacité et l’impact des projets.

À l’issue de cette revue, les participants devront définir un plan d’action précis pour la mise en œuvre des projets, en tenant compte des nouvelles priorités définies. En somme, cette revue marque une nouvelle étape dans la coopération entre le Niger et la Banque mondiale, et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement du pays.