Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 34 sur 134

Abba Ibrahim, nouveau roi des arènes, triomphe à Dosso

Dosso, 30 décembre 2024 – Dans une ambiance festive et sous le regard de hautes personnalités, notamment les Premiers ministres de l’Alliance des États du Sahel, le 45ᵉ Sabre National a connu son épilogue hier. C’est Abba Ibrahim de Niamey qui a remporté le titre suprême (le Takobi), renversant ainsi le sextuple champion Issaka Issaka de Dosso après 3 minutes et 28 secondes de combat.

Après un combat acharné, Abba Ibrahim de Niamey a remporté le 45ème Sabre National, mettant fin à la domination d'Issaka Issaka.Un combat mémorable de Abba Ibrahim

Après avoir exécuté des rituels ancestraux, Abba Ibrahim a livré un combat acharné qui a surpris plus d’un observateur. Il a réussi à terrasser le redoutable Issaka Issaka, mettant ainsi fin à sa domination sur l’arène. Abba Ibrahim a ainsi inscrit son nom au palmarès de la compétition et a remporté une cagnotte de 12 millions de FCFA, un sabre, un cheval, un véhicule 4×4 et un billet d’avion pour la Mecque. Cette victoire inattendue a suscité une grande émotion parmi les supporters de Niamey et a marqué un tournant dans l’histoire du Sabre National.

Un accueil triomphal de Abba Ibrahim à Niamey

Accueilli en héros à Niamey, Abba Ibrahim a été célébré par une foule immense. Les habitants de la capitale ont réservé un accueil triomphal au nouveau roi des arènes, témoignant ainsi de l’importance de cette victoire pour la région de Niamey.

Le Sabre national se déplace à Tahoua

La prochaine édition du Sabre National se tiendra à Tahoua. Ils ont annoncé cette décision lors de la cérémonie de clôture, marquant ainsi le début d’une nouvelle compétition qui promet d’être tout aussi passionnante.

La célébration des ministres de l’AES

En amont de cette célébration, les ministres de l’AES ont rendu une visite de courtoisie au sultan de Dosso, Amadou Sounna Seydou, avant de regagner Niamey. Ce lundi, les ministres de la Confédération des États du Sahel ont prévu des échanges sur la coopération entre leurs différentes nations. Ils auront également une audience avec le président du CNSP, le Chef d’État, le Gal Abdourahamane Tiani.

En bref, cette 45ᵉ édition du Sabre National restera dans les mémoires comme celle de la consécration d’Abba Ibrahim. Cette victoire historique marque un nouveau chapitre dans l’histoire de cette discipline sportive ancestrale, qui continue de fédérer les Nigériens autour de valeurs fortes.

Tahoua célèbre la paix à travers la musique urbaine

Tahoua, 29 décembre 2024 – Le gouverneur de la région de Tahoua a officiellement lancé vendredi  la deuxième édition du festival de musique urbaine intitulé « Colombe de la paix », une initiative financée par la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP). Cet événement, placé sous le thème évocateur « ZAMAN LAFIYA CI GABAN KASA » (La paix pour le progrès de la nation), met en lumière l’importance de la paix et de l’harmonie dans le développement socio-économique du Niger.

 

Le festival, qui réunit des artistes urbains de divers horizons, a pour objectif de sensibiliser les populations, notamment les jeunes, aux valeurs de la coexistence pacifique et de la tolérance. À travers des performances musicales, des débats et des ateliers, les organisateurs espèrent mobiliser les participants autour de cette thématique cruciale pour le pays.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le gouverneur de Tahoua a salué l’initiative de la HACP, tout en rappelant l’importance de la culture comme levier de promotion de la paix. « Ce festival n’est pas seulement un événement artistique, mais aussi un espace d’échange et de réflexion pour bâtir un avenir serein », a-t-il déclaré.

Le choix du thème « ZAMAN LAFIYA CI GABAN KASA » reflète les défis actuels auxquels fait face la région de Tahoua et le pays tout entier. Dans un contexte marqué par des tensions et des insécurités, cet événement offre une plateforme pour rappeler l’importance de l’unité nationale et du dialogue.

Le festival de musique urbaine Colombe de la paix se poursuivra sur plusieurs jours, avec une série d’activités culturelles et éducatives visant à promouvoir un message d’espoir et de solidarité. Une initiative qui illustre, une fois de plus, le rôle central de la culture dans la consolidation de la paix au Niger.

 

Le Sabre National de Dosso dévoile ses finalistes

Dosso, 28 décembre 2024 –L’excitation monte d’un cran à Dosso où se déroule le 45ᵉ Sabre National. Ce samedi matin, les 10 lutteurs invaincus se sont affrontés lors des huitièmes et quarts de finale, dévoilant ainsi les deux finalistes.

En effet, le suspense est désormais levé. Les deux finalistes du 45ᵉ Sabre National de Dosso sont Kadri Abdou dit Issaka Issaka de Dosso, le champion national en titre, et Abba Ibrahim de Niamey. Ils s’affronteront ce dimanche 29 décembre pour le titre suprême.

Une ambiance festive et des combats intenses

La journée a débuté par un concours de danse haut en couleurs, où les lutteurs ont rivalisé d’adresse et d’élégance. Les huitièmes de finale ont ensuite mis en scène des combats acharnés, avec notamment la victoire de Mati Soulé de Maradi face à Bello Illa de Tahoua et celle d’Abba Ibrahim de Niamey face à Ousmane Hassane dit Janvier de Tillabéry.

Les quarts de finale ont été tout aussi palpitants. Adamou Abdou d’Agadez a pris le dessus sur Mati Soulé de Maradi, tandis qu’Idi Mati Yélo de Maradi éliminait Salha Maman de Tillabéry. Le choc de cette journée a opposé Sabo Abdoulaye de Niamey à Issaka Issaka de Dosso. Le champion national en titre, porté par son public, a une nouvelle fois démontré toute sa maîtrise et s’est qualifié pour la finale.

Les lutteurs nous ont offert des spectacles époustouflants, remplis de rebondissements inattendus. Les combats acharnés ont tenu en haleine le public tout au long de la journée. Les 10 lutteurs invaincus n’ont pas manqué de prouesses lors des huitièmes et quarts de finale, offrant ainsi au public un spectacle de haut niveau. Les danses traditionnelles ont également mis en valeur la richesse culturelle du Niger.

Issaka Issaka et Abba Ibrahim, les finalistes

Issaka Issaka, porté par son public, a confirmé son statut de favori en se qualifiant pour la finale. Abba Ibrahim, de son côté, a réalisé un parcours remarquable en éliminant plusieurs adversaires redoutables.

Ce sont donc Issaka Issaka de Dosso et Abba Ibrahim de Niamey qui se disputeront le titre de champion du 45ᵉ Sabre National. Cette finale s’annonce très prometteuse et devrait offrir un spectacle inoubliable aux spectateurs. Déterminés à triompher, les deux lutteurs vont s’affronter pour écrire une nouvelle page de l’histoire du Sabre National. En plus, le public de Dosso attend avec impatience de connaître le nom du prochain champion du Sabre National

Un événement qui dépasse le cadre sportif

Au-delà de la compétition sportive, le Sabre National est un événement qui rassemble les Nigériens autour de leurs valeurs traditionnelles. Les concours de danse, de tenue vestimentaire et les récompenses attribuées aux lutteurs blessés témoignent de l’importance accordée à la culture et à la solidarité.

En bref, cette journée a été riche en émotions et en rebondissements. Les spectateurs ont pu assister à des combats de haut niveau et découvrir les talents des différents lutteurs. Demain, tout le monde aura les yeux rivés sur la finale qui s’annonce palpitante.

 

Niamey : une rencontre entre les Premiers Ministres de l’AES 

Niamey, 28 décembre 2024 – C’est dans la douceur de la soirée de ce samedi 28 décembre 2024 que les Premiers Ministres du Mali, le Général Abdoulaye Maïga, et du Burkina Faso, M. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ont foulé le sol nigérien. En effet, leur arrivée à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey marque une étape décisive dans le renforcement des liens de coopération entre les trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Accueil honorable au Niger

Le Premier Ministre, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, entouré de plusieurs membres éminents de son gouvernement, a accueilli avec honneur ces deux hôtes de marque. Parmi les personnalités présentes figuraient le Général de Corps d’armée Salifou Modi, Ministre de la Défense, M. Bakari Yaou Sangaré, Ministre des Affaires étrangères, ainsi que le Directeur du Cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Réunion de travail au salon présidentiel entre les Ministres de l’AES

Après les salutations officielles, les trois Premiers Ministres se sont retirés pour un tête-à-tête au salon présidentiel de l’aéroport. Cette réunion, tenue dans une atmosphère empreinte de solennité, a permis d’aborder les grandes lignes des échanges à venir. Par ailleurs, les discussions prévues tout au long du séjour porteront sur des sujets stratégiques pour l’avenir de l’AES, avec un accent particulier sur le renforcement des liens de coopération et la solidarité face aux défis communs.

Participation à un événement culturel

Outre ces échanges diplomatiques, les délégations malienne et burkinabè participeront ce dimanche à un événement culturel de premier plan : la finale de la 45ᵉ édition de lutte traditionnelle à Dosso. Symbole de l’héritage commun des peuples sahéliens, cette discipline met en avant les valeurs de courage, de fraternité et aussi d’endurance, des principes au cœur même de l’alliance entre ces trois nations.

Contexte sécuritaire et politique

En plus, cette visite revêt une importance capitale dans un contexte dans lequel le Mali, le Burkina Faso et le Niger, tous confrontés à des défis sécuritaires et politiques majeurs, cherchent à conjuguer leurs efforts pour bâtir un espace sahélien plus stable et résilient. À travers cette rencontre, les dirigeants entendent également tracer les contours d’une coopération plus renforcée, gage d’un avenir plus prometteur pour leurs populations respectives.

Une nouvelle impulsion pour l’Alliance des États du Sahel

En somme, L’Alliance des États du Sahel, née d’une volonté commune de répondre aux défis spécifiques de la région, trouve ici une nouvelle impulsion. Par ce déplacement à Niamey, les Premiers Ministres  du Mali et du Burkina Faso témoignent de leur engagement à œuvrer pour un partenariat durable et harmonieux, sous le signe de l’amitié et de la solidarité interétatiques.

 

Le CNPGI peaufine son rapport d’étape sur la gestion des inondations

Niamey, 27 décembre 2024 – Le Comité national de prévention et de gestion des inondations (CNPGI) s’est réuni ce vendredi pour examiner l’avancement de ses activités. Présidée par le Colonel Major Salissou Mahaman Salissou, Ministre des Transports et de l’Équipement, cette 12ᵉ réunion a été l’occasion pour les membres du comité d’apporter leurs contributions au projet de rapport d’étape.

En effet, les discussions ont porté sur les actions menées depuis la dernière réunion, les défis rencontrés et les perspectives. Les membres du comité ont attentivement analysé le document présenté et ont formulé des observations et des suggestions d’amélioration.

Forts des échanges constructifs, les participants se sont engagés à enrichir le rapport en y apportant des précisions supplémentaires. Ces modifications visent à améliorer la qualité globale du document et à le rendre plus pertinent au regard des enjeux actuels. Une fois finalisé, ce document sera ensuite transmis aux plus hautes autorités pour examen et approbation. Cette étape marque une avancée significative dans le processus de décision.

Un enjeu majeur pour le CNPGI

Les inondations constituent un véritable fléau pour le Niger, causant chaque année d’importants dégâts matériels et humains. La prévention et la gestion de ces catastrophes naturelles représentent donc un enjeu majeur pour le pays. Le CNPGI joue un rôle central dans la coordination des actions de lutte contre les inondations et dans la mise en œuvre des politiques publiques en la matière.

Cette 12ᵉ réunion du comité témoigne de la détermination des autorités à faire face à ce défi. En peaufinant son rapport d’étape, le CNPGI pose les jalons d’une stratégie de prévention et de gestion des inondations plus efficace et plus durable.

En somme, la mobilisation du Comité national de prévention et de gestion des inondations témoigne de la volonté politique de faire face à ce défi. La collaboration entre les différents acteurs impliqués, qu’ils soient étatiques ou de la société civile, est indispensable pour trouver des solutions durables.

Le Sabre National de Dosso réserve son lot de surprises

Dosso, 27 décembre 2024 – La 7ᵉ journée du 45ᵉ Sabre National de Dosso, « Labou Sani Zantchan Kassa », a tenu toutes ses promesses. Les lutteurs ont offert au public des combats palpitants, mêlant force, technique et fair-play.

Dix prétendants au titre suprême

À l’issue de cette journée, dix lutteurs se sont distingués en restant invaincus. Ils se retrouveront dès demain pour les phases finales, promettant un spectacle encore plus intense. Parmi ces derniers, on retrouve le champion national Issaka Issaka, qui a confirmé sa suprématie.

Des combats acharnés et des rebondissements au Sabre National

Les affrontements entre Dosso et Diffa, puis entre Niamey et Tahoua ont été particulièrement disputés. Si Dosso a dominé Diffa, Tahoua a réussi à prendre le dessus sur Niamey. Ces rencontres ont été marquées par la détermination des lutteurs et quelques coups d’éclat qui ont su divertir le public malgré ses défaites.

Le duel entre Dosso et Diffa a été marqué par la victoire de Dosso sur le score de 7 à 2. Cependant, le lutteur de Diffa, Mansour Issa, a livré une belle résistance face à Ali Seyni de Dosso, poussant le combat jusqu’aux avertissements. Le public a également été séduit par le spectacle offert par Nouhou Ousmane, l’homme à la calebasse, malgré ses défaites.

Tahoua l’emporte sur Niamey, mais les tricheries pointent le bout de leur nez.

La rencontre entre Niamey et Tahoua a tourné en faveur de Tahoua sur le score de 6 à 4. Malheureusement, la commission chargée de détecter les combats truqués a une nouvelle fois été active. Sahirou Maïlalé de Tahoua et Tassiou Ibrahim de Niamey ont été suspendus pour avoir « vendu » leurs combats. Cette décision démontre la volonté des organisateurs d’assurer l’équité et la transparence de la compétition. Ces incidents ternissent quelque peu l’image de la compétition.

Tillabéry et Zinder se neutralisent, Maradi domine Agadez

Les confrontations entre Tillabéry et Zinder, ainsi qu’entre Maradi et Agadez, ont été très disputées. Si Tillabéry et Zinder se sont séparés sur un score de parité cinq victoires partout, Maradi a pris le dessus sur Agadez par 7 à 2. Un nouveau cas de tricherie a été signalé lors du combat qui a opposé Adamou Abdou d’Agadez à Mourtala Ibrahim de Maradi qui a gracieusement offert la victoire au lutteur d’Agadez.

Un spectacle complet

En marge des combats, le public pourra également assister à des concours de danse, de kirari et de costumes traditionnels, ajoutant ainsi une dimension culturelle à cet événement sportif.

Les enjeux des phases finales

Les phases finales s’annoncent palpitantes. Les dix lutteurs encore en lice vont tout donner pour décrocher le titre tant convoité. Le public pourra ainsi assister à des affrontements d’une grande intensité et découvrir de nouveaux talents.

En conclusion, cette 7ᵉ journée du Sabre National de Dosso a été riche en émotions. Les lutteurs ont offert un spectacle de grande qualité, démontrant ainsi la vitalité de cette discipline sportive au Niger. Les spectateurs ont pu assister à des combats de haut niveau, bien que des épisodes de tricherie aient terni certains moments. Par ailleurs, Les organisateurs devront redoubler de vigilance pour garantir l’équité et la transparence de la compétition. Les phases finales s’annoncent prometteuses et devraient réserver de belles surprises.

Burkina Faso : une déclaration de politique générale pour un tournant décisif

Ouagadougou, 27 décembre 2024 – Dans une atmosphère solennelle à l’Assemblée législative de Transition (ALT), le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a dévoilé ce vendredi sa Déclaration de Politique Générale (DPG). En effet, ce discours structurant trace les grandes orientations pour un Burkina Faso résilient, ambitieux et tourné vers l’avenir, en fixant des priorités clés pour le développement, la stabilité et la souveraineté du pays.

Un stade de 15 000 places pour accueillir les premiers Jeux de l’AES

L’une des annonces marquantes de cette déclaration de politique est la construction d’un stade moderne de 15 000 places à Bobo-Dioulasso. Cette infrastructure sportive, emblématique de l’engagement du gouvernement à promouvoir le rayonnement international du football burkinabè, accueillera les premiers Jeux de l’Alliance des États du Sahel (AES). Ce projet s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la coopération régionale, tout en offrant un levier économique et social pour la ville et ses habitants.

Une lutte renforcée contre le terrorisme et pour la réconciliation nationale

Face à la menace persistante du terrorisme, le gouvernement s’engage à renforcer la lutte contre le terrorisme. Ainsi, le Premier ministre a mis l’accent sur une montée en puissance des forces de défense et de sécurité. Cela inclut la création d’une industrie de défense autonome et une coopération accrue avec l’AES pour sécuriser durablement la région.

En parallèle, il a mentionné le processus de la réconciliation nationale comme l’une des priorités de la politique gouvernementale. En fait, le gouvernement prévoit la création d’un Conseil national des communautés, destiné à promouvoir le dialogue, avec une implication directe des autorités coutumières et religieuses. Ces initiatives visent à consolider l’unité nationale et à promouvoir des valeurs endogènes pour bâtir une paix durable.

Des infrastructures pour soutenir le développement

Le Burkina Faso amorce une transformation profonde de son réseau d’infrastructures. Le gouvernement ambitionne la construction de 1 000 km de routes dès 2025, en plus de la finalisation et de l’homologation du stade du 4 août. L’accent est également mis sur la diversification énergétique à travers des centrales thermiques, solaires et électronucléaires, afin de garantir une souveraineté énergétique et de répondre aux besoins croissants du pays.

Un secteur minier réformé et responsable

Le secteur minier, pilier de l’économie burkinabè, fait l’objet d’une attention particulière . Le gouvernement prévoit aussi une cartographie des sites artisanaux et la constitution d’une réserve nationale d’or. Ces réformes visent également à lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, des défis majeurs dans cette industrie stratégique.

Vers la souveraineté alimentaire et une révolution industrielle

Face à une crise alimentaire préoccupante, le gouvernement entend réduire la dépendance aux importations en intensifiant la production agricole locale et en promouvant les produits « Made in Burkina ». L’industrie est aussi au cœur de la stratégie, avec des projets tels que la relance de la MINOFA, la modernisation de BRAFASO et le lancement de nouvelles initiatives comme FASO RAILS.

Pour répondre aux besoins croissants en logement, un ambitieux programme prévoit la construction de 50 000 habitations d’ici à 2029, offrant ainsi des solutions durables aux défis de l’urbanisation.

Dans un contexte marqué par des défis complexes, le Premier ministre a conclu sa déclaration de politique en appelant à l’engagement collectif :« La souveraineté, l’intégrité et la dignité du Burkina Faso exigent l’audace d’agir vite et bien. » « C’est ensemble que nous bâtirons un pays à la hauteur de nos ambitions. »Avec cette feuille de route ambitieuse et audacieuse, le Burkina Faso trace les contours d’un avenir prometteur, ancré dans la résilience, l’unité et la transformation structurelle.

Naufrage au large du Maroc : 25 Maliens portés disparus

Bamako, 27 décembre 2024 Un drame de la migration a endeuillé le Mali. Près de 70 personnes, dont 25 jeunes Maliens, sont portées disparues après le naufrage d’un bateau de migrants au large des côtes marocaines, en direction de l’Espagne. La nouvelle, confirmée par le ministère malien des Affaires étrangères, a suscité une vive émotion à travers le pays.

Selon les premières informations, l’embarcation, qui transportait environ quatre-vingts personnes, a sombré en mer. Les causes exactes de ce naufrage restent pour l’heure inconnues, mais les conditions météorologiques difficiles et l’état vétuste des embarcations utilisées pour ces traversées clandestines en sont souvent la cause.

Un drame qui réveille les consciences

Ce nouveau drame de la migration vient rappeler la dangerosité des traversées clandestines et les risques encourus par les migrants. Malgré les risques, des milliers de personnes continuent chaque année à tenter la traversée de la Méditerranée, poussées par le désir d’une vie meilleure en Europe.

Au Mali, ce naufrage a relancé le débat sur les causes de l’émigration clandestine. Le chômage, la précarité et l’insécurité sont fréquemment les raisons majeures qui incitent les jeunes à émigrer.

Un appel à la solidarité

Les autorités maliennes ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes et ont appelé à la solidarité nationale face à cette tragédie. Ils ont mis en place des cellules de crise pour apporter une assistance psychologique et matérielle aux familles endeuillées.

Ce drame rappelle également la nécessité de renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre les traversées clandestines et de mettre en place des politiques migratoires plus humaines et plus efficaces.

 

Sénégal: Ousmane Sonko dévoile une vision de transformation

Dakar, 27 décembre 2024 – Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a prononcé une déclaration de politique générale qui marque une rupture significative avec les pratiques passées. Son discours a mis en lumière une vision ambitieuse pour le pays, centrée sur trois axes essentiels : la prospérité, la souveraineté et la justice. Ces fondations, selon lui, permettront de guider le Sénégal vers une transformation profonde et durable, tant sur le plan économique que social.

 Sénégal : Une rupture avec les pratiques antérieures

L’une des idées maîtresses de l’intervention de Sonko est la nécessité de rompre avec les anciennes pratiques économiques et sociales qui, selon lui, ont freiné le véritable développement du pays. Il a souligné que le gouvernement actuel entend s’engager dans un processus de modernisation qui passera par une gestion plus rigoureuse et plus transparente des ressources publiques. La valorisation des ressources locales, la réduction de la dépendance à l’égard de l’aide extérieure et la rationalisation des dépenses publiques sont quelques-unes des mesures phares qu’il propose pour entamer cette transformation.

Renforcer la souveraineté nationale

Au cœur du discours, Ousmane Sonko a mis un accent particulier sur la question de la souveraineté nationale. Selon lui, il est impératif pour le Sénégal de réaffirmer son indépendance face aux influences extérieures, qu’elles soient économiques ou géopolitiques. Dans cette optique, le Premier Ministre a annoncé des mesures concrètes, à commencer par la fermeture prochaine de toutes les bases militaires étrangères présentes sur le sol sénégalais. Cette décision, a-t-il précisé, s’inscrit dans une volonté de préserver la souveraineté du pays et de promouvoir une politique étrangère plus affirmée et autonome.

Une réforme du système monétaire et financier

En plus de cette initiative, Ousmane Sonko a révélé que le gouvernement engageait des discussions avec la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour une réforme en profondeur du franc CFA. Cette réforme, selon Sonko, vise à doter le Sénégal d’une plus grande autonomie monétaire et à renforcer sa souveraineté économique. Une telle démarche pourrait avoir des implications importantes pour la stabilité économique de la région et pour la relation entre les pays africains et les anciennes puissances coloniales.

Vers un Sénégal compétitif et inclusif

Par ailleurs, le Premier Ministre n’a pas omis de rappeler la nécessité de créer un environnement économique compétitif, fondé sur le développement du capital humain et l’innovation. Pour ce faire, Sonko a insisté sur la mise en place d’un plan stratégique à long terme visant à booster la productivité nationale et aussi à renforcer la compétitivité de l’économie sénégalaise sur la scène internationale. Ce projet ambitionne d’encourager la création d’emplois, d’améliorer la formation des jeunes et de garantir une croissance inclusive et durable.

Un appel à la participation citoyenne au Sénégal

Au-delà des mesures économiques et géopolitiques, Ousmane Sonko a lancé un appel solennel à la participation citoyenne. Il a insisté sur la nécessité d’une mobilisation générale de la société civile et des acteurs sociaux pour réussir la transformation du Sénégal. Un plan de développement rigoureux et transparent sera mis en place pour garantir que les projets de réforme profitent à l’ensemble des Sénégalais, et en particulier aux plus vulnérables.

Un projet de transformation radicale

En somme, la déclaration de politique générale du Premier Ministre Ousmane Sonko marque donc un tournant dans la vision politique du Sénégal. Entre réformes économiques audacieuses, réaffirmation de la souveraineté nationale et engagement vers une croissance inclusive, ce projet propose une rupture radicale avec le passé. Si les mesures proposées sont mises en œuvre de manière efficace, elles pourraient bien ouvrir la voie à une nouvelle ère pour le Sénégal, plus autonome, plus prospère et plus juste pour tous ses citoyens.

 

Faso: Jean-Emmanuel Ouédraogo présente sa vision devant l’ALT

Ouagadougou, 27 décembre 2024 – Jean-Emmanuel Ouédraogo, fraîchement nommé Premier ministre le 7 décembre 2024, se prépare à un moment clé ce vendredi 27 décembre. Il va présenter sa Déclaration de politique générale (DPG) devant l’Assemblée législative de Transition (ALT).

Ce discours est crucial pour Ouédraogo, car il y exposera les grandes lignes de son programme et les priorités de son gouvernement. C’est aussi l’occasion pour lui de gagner la confiance de l’ALT et de consolider sa position au sein de l’exécutif.

Cette présentation est super importante pour gagner la confiance de tous les Burkinabè et asseoir sa légitimité en tant que chef du gouvernement. Ouédraogo succède à Appollinaire Kyelem de Tambèla, après la dissolution de son gouvernement juste avant sa nomination.

Cette nomination a fait couler beaucoup d’encre, car nombreux jugent que le nouveau chef du gouvernement n’a pas les épaules assez larges pour gérer la tâche qui lui a été assignée. La présentation de son programme d’activité aujourd’hui donne au Premier ministre l’opportunité de confirmer que le président de la République, le capitaine Ibrahim Traoré, a vu juste en lui confiant cette mission.

Le nouveau Premier ministre se montre déterminé à lancer des projets majeurs pour le Burkina Faso, ouvrant ainsi un nouveau chapitre dans la gouvernance du pays. Dans un contexte dans lequel la confiance et la légitimité sont cruciales, cette nouvelle génération de leaders est prête à relever les défis politiques et socio-économiques actuels avec détermination et vision.

En conclusion, Jean-Emmanuel Ouédraogo se trouve à un tournant décisif de sa carrière politique avec la présentation de sa Déclaration de politique générale devant l’Assemblée législative de Transition. Ce moment crucial lui permettra de gagner la confiance des Burkinabè et de prouver qu’il est à la hauteur des attentes du chef de l’État.