Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 35 sur 133

Le Sabre National 2024 à Dosso, une compétition de plus en plus serrée

Dosso, 24décembre 2024 La 45ᵉ édition du Sabre National de lutte traditionnelle à Dosso bat son plein. Après trois journées de compétition, le suspense est à son comble. Sur les 80 lutteurs engagés, seuls 13 restent invaincus, témoignant de la haute qualité des combats et de l’engagement des athlètes.

Des résultats serrés et des surprises

Les rencontres du lundi ont été marquées par une grande intensité. Tahoua a arraché une victoire serrée face à Maradi (5-4-1), tandis que Niamey s’est imposé face à Tillabéry (6-4). Ces résultats témoignent de l’équilibre des forces en présence et de la difficulté à se démarquer dans cette compétition.

La lutte contre la tricherie se poursuit

Malheureusement, la commission de lutte contre les combats truqués a de nouveau dû intervenir. Le lutteur Abdoulaye Dan Malam de Niamey a été disqualifié pour avoir enfreint les règles. Cette décision a non seulement pénalisé le lutteur, mais également son équipe qui se retrouve avec un homme de moins pour les prochaines rencontres.

Zinder domine Diffa, Issaka Issaka battu

Dans l’après-midi, Zinder a largement dominé Diffa (8-2), confirmant ainsi son statut de favori. Le retour du célèbre lutteur de Diffa, connu pour sa calebasse fétiche, n’a pas suffi à renverser la vapeur.

Le combat entre Dosso et Agadez, très attendu en raison de la présence d’Issaka Issaka, a tourné à l’avantage d’Agadez (6-4). Cette défaite surprise du champion en titre vient pimenter encore davantage la compétition.

Une ambiance festive autour de la lutte

En marge des combats, une ambiance festive règne à Dosso. Grâce à un écran géant installé par la compagnie de téléphonie Zamani, le public peut suivre les rencontres en direct et profiter de concerts gratuits. Moussa Yaro et Bombino sont notamment venus animer les soirées. Cette initiative a permis de toucher un public plus large et de renforcer l’engouement autour du Sabre National.

La suite de la compétition

Les prochaines journées s’annoncent tout aussi palpitantes. Les rencontres Zinder/Dosso et Tahoua/Tillabéry, prévues pour mardi matin, devraient nous réserver de belles surprises. Tous les regards seront tournés vers les lutteurs qui tenteront de se siffler sur le podium et de succéder à Issaka Issaka.

 

François Bayrou dévoile son gouvernement : une équipe diversifiée

Ce lundi 23 décembre, en fin d’après-midi, le Premier ministre François Bayrou a officiellement présenté son gouvernement, marquant la fin de plusieurs jours de négociations intenses entre Bayrou et le président Emmanuel Macron. Cette annonce intervient dans un contexte particulièrement chargé, alors que le pays est en deuil après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte.

Des nominations stratégiques pour un gouvernement équilibré

Élisabeth Borne, ancienne Première ministre, prend les rênes du ministère de l’Éducation nationale, tandis que Jean-Noël Barrot conserve son poste aux Affaires étrangères. Sébastien Lecornu est nommé ministre des Armées et Gérald Darmanin hérite du ministère de la Justice. Éric Lombard, quant à lui, devient ministre de l’Économie et Manuel Valls fait son grand retour au gouvernement.

Des figures de tous horizons pour une équipe solide

Catherine Vautrin siège à la tête du ministère de la Santé et du Travail, tandis que François Rebsamen, ancien ministre socialiste, prend en charge l’Aménagement du territoire. Amélie de Montchalin est la nouvelle ministre des Comptes publics et Bruno Retailleau devient ministre de l’Intérieur. Rachida Dati est reconduite au ministère de la Culture.

Un climat politique tendu

Xavier Bertrand, pressenti pour le ministère de la Justice, a refusé de rejoindre le gouvernement, dénonçant l’influence du Rassemblement National. À 73 ans, François Bayrou, quatrième Premier ministre de l’année, ambitionne de constituer une équipe diversifiée, mêlant personnalités de droite, du centre et de gauche, pour surmonter les défis politiques à venir.

Un gouvernement sous le signe de la résilience

L’annonce de ce nouveau gouvernement intervient alors que le pays se remet du cyclone Chido qui a frappé Mayotte, ajoutant une dimension de deuil national à cette journée déjà chargée. François Bayrou et son équipe devront faire preuve de résilience et de détermination pour répondre aux attentes des citoyens et relever les nombreux défis qui se profilent à l’horizon.

Le Président de la République réunira l’ensemble des membres du Gouvernement pour un conseil des ministres qui se tiendra le 3 janvier à 10h00.

 

 

 

 

 

Issa Kaou N’Djim jugé pour ses propos sur le Burkina Faso

Bamako, 23 décembre 2024 – L’un des procès les plus médiatisés de ces derniers mois s’est ouvert aujourd’hui à Bamako. Issa Kaou N’Djim, figure politique reconnue, est jugé pour « offense publique envers un chef d’État étranger » et « injures via des systèmes d’information ». Ses démêlés avec la justice font suite à des déclarations controversées qu’il avait tenues lors d’une émission télévisée, mettant en doute l’authenticité d’images diffusées par la télévision d’État burkinabè.

 Issa Kaou N’Djim : des propos qui ont fait polémique

Lors de son intervention sur Joliba TV, M. N’Djim avait exprimé des doutes quant à la véracité d’une supposée tentative de coup d’État au Burkina Faso, dont des images avaient été diffusées par les médias burkinabè. Ces déclarations ont suscité une vive polémique et entraîné des représailles contre la chaîne de télévision malienne. En raison de ses déclarations controversées, les autorités maliennes ont décidé de révoquer la licence de la chaîne de télévision pour une durée de six mois.

La liberté d’expression en jeu

L’avocat de l’accusé, Maître Boubacar Soumaré, a vigoureusement défendu les droits de son client. Il a notamment souligné que les propositions de M. N’Djim n’étaient pas constitutives d’une blessure et qu’elles s’inscrivaient dans le cadre de la liberté d’expression. « Mon client a simplement exprimé des doutes, ce qui est son droit le plus strict », a-t-il déclaré.

Des inquiétudes quant à la manipulation politique

De nombreux observateurs s’inquiètent de voir dans cette affaire une instrumentalisation de la justice à des fins politiques. La détention prolongée de M. N’Djim, qui dure depuis plus d’un mois, alimente ces soupçons. Amnesty International a d’ailleurs dénoncé cette procédure, y voyant un abus des autorités maliennes et burkinabè.

En somme, l’affaire Issa Kaou N’Djim met en lumière les fragilités de la liberté d’expression dans un contexte politique tendu. Ce procès soulève des questions essentielles sur la place de la critique et du débat public dans les sociétés africaines.  L’issue de ce procès sera suivie de près par l’opinion publique malienne et internationale. Elle aura des implications importantes pour la liberté d’expression et l’État de droit au Mali.

La ministre de l’Éducation fait une visite de terrain au Lycée professionnel Kalmaharo

Niamey, 23 décembre 2024 – Dans le cadre de l’initiative « Une semaine, une école », la ministre de l’Éducation nationale, Dr Elisabeth Sharif, s’est rendue ce lundi 23 décembre au Lycée professionnel Kalmaharo à Niamey. Accompagné de sa délégation, le ministre a effectué une visite approfondie des installations de cet établissement, réputé pour la qualité de sa formation technique et professionnelle.

Un engagement fort pour l’éducation technique

La visite a permis au ministre de constater de visu les progrès réalisés par l’établissement. Elle a notamment visité les jardins scolaires, les ateliers d’électricité, de mécanique, de construction métallique et la salle informatique. Ces infrastructures modernes témoignent de la volonté du gouvernement de doter les jeunes Nigériens d’une formation adaptée aux besoins du marché de l’emploi.

Lors de son discours, Dr Elisabeth Sharif a souligné l’importance de l’éducation technique et professionnelle dans le développement du Niger : « Votre formation est très importante pour nous, car le Niger prospère, souverain et uni que nous espérons et pour lequel nous prions, le Niger respecté, ne peut se construire qu’avec vous. Nous avons confiance en vos capacités, et nous. Je veux vous impliquer dans la construction du Niger de demain, qui fera la fierté de notre pays. »

Lycée Kalmaharo : Un établissement dynamique et inclusif

Le Lycée professionnel Kalmaharo propose une offre de formation variée, répondant ainsi aux besoins d’un marché de l’emploi en constante évolution. Les cinq programmes de formation proposés couvrent des domaines clés tels que l’électricité, la mécanique, la construction métallique, l’informatique et la comptabilité.

Avec 1 344 élèves, dont 186 filles, et 56 enseignants, l’établissement joue un rôle essentiel dans la formation des jeunes Nigériens. L’internat accueille quant à lui 175 élèves, facilitant ainsi l’accès à l’éducation pour les élèves issus de zones rurales.

Une initiative gouvernementale ambitieuse

L’initiative « Une semaine, une école » lancée par le ministère de l’Éducation témoigne de l’engagement du gouvernement à améliorer la qualité de l’éducation et à rapprocher les décideurs politiques du terrain. En visitant régulièrement les établissements scolaires, les responsables du ministère peuvent identifier les besoins spécifiques de chaque école et mettre en œuvre les actions nécessaires pour y répondre.

En somme, cette visite au Lycée professionnel Kalmaharo est une nouvelle illustration de cette volonté de renforcer le système éducatif nigérien et de doter les jeunes générations des compétences nécessaires pour réussir leur insertion professionnelle.

Remise de matériel militaire au camp Naaba-Koom 2

Ouagadougou, 23 décembre 2024 Dans une cérémonie solennelle au Camp Naaba-Koom 2, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a officiellement remis un lot important de matériel logistique et de combat au ministre d’État, ministre de la Défense et des anciens Combattants, le Général de Brigade Célestin Simporé. En effet, ce geste marque une étape cruciale dans le renforcement des capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) engagées dans la lutte contre le terrorisme.

Par ailleurs, lors de la cérémonie, le Président Traoré a déclaré : « Je vous remets officiellement les clés de ces engins logistiques et de combat. » « Prenez ce matériel comme un cadeau de fin d’année du peuple à son armée et intensifiez la guerre», en remettant les clés au général Simporé. Ce lot comprend des conteneurs-jet, des camions-citernes et des blindés anti-mine, des équipements essentiels pour les opérations sur le terrain. Ce geste symbolique marque la volonté du gouvernement de renforcer les capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) engagées sur le terrain.

Des équipements de fabrication locale

Parmi les lots de matériel remis, les camions-citernes, en particulier, ont été assemblés au Burkina Faso par une entreprise nationale, soulignant l’engagement du pays à renforcer ses compétences industrielles locales tout en soutenant ses forces armées.

Ces équipements viennent s’ajouter aux précédentes dotations, augmentant ainsi les dispositions opérationnelles des forces combattantes dans leur mission de reconquête de l’intégrité territoriale.  Cette initiative s’inscrit dans une série de remises de matériel visant à améliorer l’efficacité et la sécurité des FDS dans leurs missions de reconquête de l’intégrité territoriale.

Un soutien continu aux forces combattantes

Cette remise de matériel témoigne de la détermination du gouvernement à fournir aux forces armées les moyens nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires. Le Président Traoré a réaffirmé son soutien indéfectible aux FDS, soulignant l’importance de ces équipements pour intensifier les efforts de lutte contre le terrorisme et assurer la sécurité du pays.

En somme, la cérémonie de remise de matériel au Camp Naaba-Koom 2 symbolise non seulement un renforcement des capacités militaires, mais aussi une volonté ferme de protéger le Burkina Faso contre les menaces terroristes. Grâce à ces équipements récents, les Forces de Défense et de Sécurité se trouvent en meilleure position pour accomplir leurs tâches et assurer la paix et la sécurité de tous les citoyens.

Un an après le départ des forces françaises, le Niger célèbre sa souveraineté

Niamey, le 23 décembre 2024 – Un an jour pour jour après le départ des dernières troupes françaises du sol nigérien, des milliers de personnes se sont rassemblées à la place de la Résistance pour célébrer cet événement historique. Organisée par le mouvement M62 en collaboration avec le Regroupement des Associations Islamiques et des Zawiyas du Niger, cette cérémonie a été l’occasion de rendre hommage à la résistance du peuple nigérien et d’affirmer sa détermination à construire un avenir souverain.

M62 : Hommage patriotique et unité nationale

Sous un soleil éclatant, la foule a entonné des chants patriotiques et brandi des drapeaux nationaux. La prière d’Asr a été suivie de deux conférences qui ont abordé des thèmes majeurs tels que l’amour de la patrie et la lutte contre l’injustice. Les orateurs ont souligné l’importance de préserver les acquis de la souveraineté retrouvée et ont appelé à l’unité nationale.

Le colonel Ibro Amadou, membre du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a remercié le peuple nigérien pour son soutien indéfectible. «Nous avons franchi une étape importante dans l’histoire de notre pays», a-t-il déclaré. « Mais le chemin est encore long. » « Nous devons rester unis et déterminés pour relever les défis qui nous attendent. »

Pour Abdoulaye Seydou, président du mouvement M62, cette journée a marqué un tournant décisif. « Nous avons tourné une page de notre histoire et nous écrivons désormais un nouveau chapitre, fondé sur la souveraineté, la justice et la solidarité», a-t-il allégué.

Le président du mouvement M62 a justifié la mobilisation populaire par sept raisons principales. Il a notamment salué l’unité nationale, soutenu le CNSP, condamné l’impérialisme occidental et appelé à une meilleure gouvernance au Niger.

Les manifestants ont également exprimé leur solidarité avec le peuple palestinien et ont appelé la communauté internationale à mettre fin à l’occupation israélienne. Ils ont aussi formulé plusieurs recommandations au CNSP, particulièrement la nécessité d’intégrer l’enseignement du Coran dans le système éducatif, d’inscrire la Zakat sur les revenus miniers et pétroliers comme instrument de gestion des ressources ; construire une grande mosquée à la place de la Résistance ; réguler les coûts de loyer à travers des mesures légales ; accorder une amnistie ou une grâce présidentielle aux militaires détenus avant le 26 juillet 2023.

Un événement marquant

Cette cérémonie a été l’occasion de mesurer l’attachement des Nigériens à leur souveraineté. Le départ des forces françaises a provoqué une vague d’enthousiasme dans le pays et a renforcé le sentiment d’unité nationale. Cependant, les défis restent nombreux et le CNSP devra faire face à de nombreuses attentes.

En somme, l’euphorie de cette journée ne doit pas occulter les défis qui attendent le Niger. La transition politique, la reconstruction des institutions et le développement économique sont autant de dossiers qui nécessitent une attention particulière. Néanmoins, la mobilisation populaire lors de cette cérémonie est un signe encourageant pour l’avenir.

L’AES lance un cri d’alarme contre les ingérences impérialistes

Niamey , 22 décembre 2024 – Dans un contexte marqué par des tensions croissantes en Afrique de l’Ouest, l’Alliance des Etats du Sahel (l’AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, a lancé un cri d’alarme. Lors d’un récent sommet, les chefs d’État de ces trois pays ont décrété avec la plus grande fermeté ce qu’ils qualifient d’ingérences impérialistes et néocolonialistes de la partie de la France et de certains de leurs voisins.

Créée en 2023 et renforcée par leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en 2024, l’AES se présente comme un rempart face aux menaces qui pèsent sur leur souveraineté. Les dirigeants de l’Alliance accusent ces puissances étrangères de chercher à maintenir leurs pays dans une situation de dépendance et de soutenir des groupes terroristes afin de déstabiliser la région.

Par ailleurs, l’AES alerte sur les « actions de duperie » de la France, qui prétendrait fermer des bases militaires pour les substituer par un système moins apparent, perpétuant ainsi une « tendance néocoloniale ».
Dans son  communiqué  l’AES met aussi en garde contre des actions de restructuration et de fusion de groupes terroristes dans la zone, soutenues par des aides financières et logistiques venant de l’étranger dans le but de troubler l’AES. Ces activités se focaliseraient principalement sur le bassin du Lac Tchad, le Sahel et les régions limitrophes entre le Niger, le Nigeria, le Bénin et le Burkina Faso.

Mesures fermes de l’AES pour la sécurité et la vigilance

Face à cette situation, l’AES a décidé de prendre des mesures fermes. Les forces de sécurité des trois pays sont en état d’alerte maximale. Par ailleurs, ils ont mis en place  une coordination militaire renforcée entre les membres de l’Alliance. Enfin, les autorités ont demandé aux populations de faire preuve d’une vigilance maximale.

Les dirigeants de l’AES réaffirment leur détermination à protéger leurs territoires et à poursuivre la lutte pour une souveraineté réelle et durable. Ils appellent également la communauté internationale à respecter leurs choix et à soutenir leurs efforts pour construire un avenir meilleur pour leurs peuples.

En somme, la situation en Afrique de l’Ouest est explosive. Les accusations de l’AES envers la France et certains États régionaux ont mis à nu les profondes divisions qui traversent la région. Il est urgent de désamorcer cette crise pour éviter un conflit ouvert aux désastreuses pour les populations civiles.  L’avenir de la région dépendra de la  capacité de chacun à trouver des solutions durables, fondées sur le respect de la souveraineté de chaque État.

Nigeria dément toute implication dans l’attaque de l’oléoduc au Niger

Abuja, le 21 décembre 2024 Le Nigeria a fermement rejeté les accusations l’impliquant dans l’attaque contre l’oléoduc Niger-Bénin, survenue le 13 décembre dernier dans la région de Dosso. En effet, dans un communiqué officiel, le ministère nigérian des Affaires étrangères a catégoriquement démenti toute implication des forces de sécurité nigérianes ou tout soutien au groupe terroriste Lakurawa.

Les autorités nigérianes ont exprimé leurs sincères condoléances au gouvernement et au peuple nigérien suite à cet acte de sabotage. Par ailleurs, elles ont réaffirmé leur engagement indéfectible dans la lutte contre le terrorisme et ont souligné que le Nigeria ne saurait tolérer ni soutenir les activités de groupes terroristes.

Le communiqué précise que les auteurs de cette attaque n’ont bénéficié d’aucune forme de soutien de la part des autorités nigérianes. Cette déclaration vise à dissiper les doutes et à clarifier la position du Nigeria face à cette situation.

Un contexte régional tendu

En plus, cette attaque intervient dans un contexte régional marqué par des tensions croissantes et des défis sécuritaires. Les pays de la région sahélienne sont confrontés à la menace persistante de groupes terroristes qui cherchent à déstabiliser les États et à perturber les infrastructures vitales.

Enquête en cours

Les autorités nigériennes ont ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette attaque et identifier les responsables. Les résultats de cette enquête devraient permettre de mieux comprendre les motivations des auteurs et de déterminer les éventuelles complicités.

Les enjeux de la stabilité régionale

La stabilité de la région dépend en grande partie de la coopération entre les États membres. Les attaques contre les infrastructures essentielles, telles que les oléoducs, ont des conséquences désastreuses sur les économies nationales et peuvent exacerber les tensions régionales.

En somme, les résultats de l’enquête en cours permettront d’éclairer davantage les circonstances de cette attaque et d’identifier les véritables responsables. Ils doivent faire la lumière sur cet événement pour prévenir de nouvelles actions de ce type et renforcer la sécurité dans la région. Il est donc essentiel que les pays de la région renforcent leur collaboration pour lutter contre le terrorisme et protéger leurs populations.

 

N’Djamena : Mahamat Idriss Déby Itno a reçu ses attributs de maréchal

N’Djamena, 21 décembre 2024 – Le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad, a reçu ce samedi 21 décembre lors d’une cérémonie symbolique au Palais Toumai de N’Djamena. En effet, le grand chancelier a remis les attributs présidentiels au Maréchal Deby, marquant un moment de grande importance pour le pays.

Le maréchal Mahamat Idriss Déby Itno reçoit ses attributs lors d'une cérémonie solennelle à N'Djamena ce samedi Lors de son discours, le Président Deby a exprimé sa gratitude et a souligné l’importance de cette distinction pour les Forces de défense et de sécurité du Tchad. « Au-delà de ma personne, cette élévation honore particulièrement les Forces de défense et de sécurité qui consentent des sacrifices énormes pour assurer la sécurité et la stabilité », a-t-il déclaré.

En plus, la cérémonie a rassemblé de nombreux dignitaires, membres du gouvernement et représentants des forces armées, témoignant de l’unité et de la détermination du Tchad à poursuivre ses efforts pour maintenir la paix et la sécurité dans la région.

Cet événement symbolique renforce la position du Maréchal Deby en tant que leader respecté et souligne l’engagement continu du Tchad envers la stabilité et la sécurité nationale. La reconnaissance des sacrifices des forces de défense et de sécurité met en lumière leur rôle crucial dans la protection du pays contre les menaces internes et externes.

En parallèle, le Tchad continue de développer ses infrastructures et de renforcer ses institutions pour répondre aux besoins de sa population et promouvoir un avenir prospère et sécurisé pour tous ses citoyens.

Diffa : La recherche au service du développement durable

Diffa, 21 décembre 2024 – L’Université de Diffa a accueilli ce samedi la troisième édition de ses doctorales de l’École Doctorale Sous-Régionale Paix, Sécurité, Environnement et Développement Durable (ED/PSEDD), consacrée cette année au thème du développement durable et de la gestion des ressources naturelles.

En effet, cet événement scientifique majeur, placé sous le haut patronage du gouverneur de la région de Diffa, a réuni chercheurs, universitaires et acteurs de la société civile pour réfléchir aux défis environnementaux auxquels fait face la région du lac Tchad.

l’École Doctorale : un enjeu crucial pour le Niger

Par ailleurs, le gouverneur de Diffa, Mahamadou Ibrahim Bagadoma, dans son allocution, a rappelé le bien-fondé de cette rencontre scientifique dans un contexte marqué par les défis sécuritaires et environnementaux. Il a rappelé que le Niger, comme de nombreux pays africains, est confronté à des problèmes de dégradation des terres, de changement climatique et de raréfaction des ressources en eau.

Ces enjeux, a-t-il insisté, nécessitent des solutions innovantes et durables. En plus, le changement climatique et la dégradation des ressources naturelles constituent de véritables menaces pour le développement durable du Niger.

Une école doctorale en plein essor

Créée en 2022, l’École Doctorale Sous-Régionale Paix, Sécurité, Environnement et Développement Durable (ED/PSEDD) de l’Université de Diffa ne cesse de se développer. Avec désormais 64 doctorants, elle est devenue un pôle d’excellence dans la région.

Dr Moussa Mamoudou Boubacar, le recteur de l’université, a félicité cette dynamique et souligné l’importance de la recherche scientifique pour apporter des réponses aux défis du Niger. Il a également mis en avant la qualité des travaux présentés et l’engagement des chercheurs à trouver des solutions durables aux problèmes environnementaux.

Des thématiques au cœur des enjeux actuels

Les travaux de cette édition des doctorales se sont concentrés sur cinq axes principaux : la vulnérabilité et la résilience des écosystèmes, la gestion des ressources naturelles, l’agriculture durable et la conservation de la biodiversité. Ces thématiques sont au cœur des préoccupations actuelles de la communauté scientifique internationale et des décideurs politiques.

Les chercheurs ont ainsi abordé des questions cruciales telles que l’impact du changement climatique sur l’agriculture, la gestion de l’eau, la préservation des écosystèmes fragiles et la lutte contre la désertification.

Un partenariat fructueux

L’organisation de cet événement a été rendue possible grâce au soutien du projet PROLAC, qui accompagne l’École Doctorale depuis sa création. En plus, ce partenariat a permis de renforcer les capacités de recherche des enseignants-chercheurs et de doter l’école des moyens nécessaires pour mener à bien ses missions.

Les doctorales de l’ED/PSEDD constituent un véritable espoir pour l’avenir. En formant de jeunes chercheurs compétents et engagés, le Niger se donne les moyens de relever les défis environnementaux et de se construire.

Les enjeux de demain

Les doctorales de Diffa offrent une plateforme d’échange unique pour les chercheurs, les étudiants et les acteurs de la société civile. Les travaux présentés lors de cet événement permettront de mieux comprendre les enjeux environnementaux de la région et de développer des solutions adaptées.

En conclusion, cette troisième édition des doctorales de l’Université de Diffa marque une nouvelle étape dans le développement de la recherche scientifique au Niger. En mettant l’accent sur le développement durable et la gestion des ressources naturelles, cet événement contribue à renforcer la capacité du pays à relever les défis environnementaux et à assurer un meilleur pour les générations futures.