Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 36 sur 88

Koutoukalé : Évasion spectaculaire, chasse aux fugitifs en cours

Niamey, 12 juillet 2024 – Une évasion spectaculaire s’est produite à la prison de haute sécurité de Koutoukalé, située à 50 km de la capitale nigérienne. En effet, un groupe de détenus a réussi à s’échapper, déclenchant une vaste opération de recherche menée par les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Mobilisation générale

Dès l’alerte donnée, les autorités ont mis en place un dispositif de sécurité renforcé. Les autorités ont mobilisé des unités spécialisées, intensifiant les patrouilles terrestres et aériennes dans la région. Elles ont également  érigé des barrages routiers et effectuent des contrôles stricts sur les axes empruntés par les fugitifs présumés.

Couvre-feu installé

Afin de garantir la sécurité de la population et de faciliter les recherches, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, a installé un couvre-feu à partir de 21 heures sur toute la commune de Koutoukalé. Cette mesure temporaire vise à limiter les déplacements et à permettre aux forces de sécurité de localiser et d’appréhender les évadés plus efficacement.

Appel à la collaboration

Par ailleurs, les autorités appellent la population à rester calme et vigilante, et à coopérer en fournissant toute information utile concernant les évadés. Elles soulignent que la collaboration de la population est essentielle pour le succès de l’opération de recherche.

Détermination des autorités

En somme , les autorités nigériennes assurent que tous les moyens nécessaires seront déployés pour retrouver les détenus en fuite et les ramener devant la justice. Elles affirment que la situation est sous contrôle et que les efforts se poursuivent sans relâche pour rétablir la sécurité dans la région.

HCR et Mali : Vers une nouvelle ère de coopération pour les déplacés

Bamako, le 11 juillet 2024 – Une rencontre cruciale s’est tenue ici au siège du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) à Bamako, marquant un potentiel tournant dans la réponse humanitaire au Mali. M. Moussa AG Acharatoumane, figure emblématique de l’assistance humanitaire, a eu l’honneur d’accueillir M. Raouf Mazou, Assistant Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés en charge des opérations, afin de discuter des défis et des stratégies d « intervention dans les régions touchées par le conflit.

L’urgence d’agir face aux souffrances

Par ailleurs, l’entretien a mis en lumière la situation précaire des populations dans les zones de Ménaka et Gao, où les séquelles du conflit entraînent l’accès aux besoins fondamentaux. M. Acharatoumane a plaidé avec ferveur pour une augmentation significative de l’aide humanitaire, soulignant l’urgence de fournir un soutien conséquent aux communautés les plus vulnérables.

La cité NAATA : un modèle de résilience et d’espoir

Le HCR a reçu des éloges pour son projet pilote, la construction de la cité NAATA à Gao, considéré comme un exemple concret de son engagement envers les personnes déplacées et réfugiées. Cette initiative offre en effet  un refuge et des perspectives d’avenir aux populations durement éprouvées par le conflit.

HCR et Mali : Vers une collaboration renforcée pour un retour de l’État

En plus, la nécessité d’une collaboration étroite entre le HCR et les autorités maliennes a été reconnue comme un facteur clé pour faciliter le retour de l’État dans ces régions et assurer une distribution efficace de l’aide. Cette réunion pourrait bien être le prélude à une nouvelle ère de coopération et de solidarité, alors que le Mali s’efforce de surmonter les obstacles à la paix et à la stabilité.

L’espoir d’un avenir meilleur

En somme, L’avenir attire les espoirs, portés par l’ambition de voir naître des initiatives telles que NAATA à Ménaka et au-delà. Ces projets promettent d’insuffler une nouvelle vie et espoir aux communautés qui ont enduré des années de tumulte.

Pipeline Niger-Tchad-Cameroun : un nouveau souffle pour l’intégration énergétique

Niger, 11 juillet 2024 – Dans une démarche stratégique visant à renforcer la coopération énergétique régionale, le Niger et le Tchad ont annoncé la relance du projet de pipeline transnational qui reliera le Niger au Cameroun en passant par le Tchad. Cette initiative, qui avait été mise en veilleuse, est désormais remise sur les rails, symbolisant un nouvel élan pour l’intégration économique de l’Afrique centrale.

Relance du Pipeline Niger : Un projet porteur d’espoir

La relance du pipeline Niger-Tchad-Cameroun est une étape majeure pour le développement de la région. Ce projet, estimé à plusieurs milliards de dollars, permettra de faciliter l’exportation du pétrole brut nigérien vers les marchés internationaux via le port de Kribi au Cameroun. Cela devrait non seulement stimuler les économies nationales des trois pays concernés, mais aussi créer une dynamique de développement durable à travers la création d’emplois et l’attraction d’investissements directs étrangers.

Coopération et prospérité partagée

Par ailleurs, la visite officielle de la ministre du Pétrole, des Mines et de la Géologie du Tchad, Mme Ndolenodji Alixe Naïmbaye, au Niger a été l’occasion de finaliser les modalités de relance du pipeline. Cette rencontre de haut niveau témoigne de la volonté des États concernés de s’engager dans une vision commune de prospérité partagée et de développement autonome.

Un impact positif à multiples facettes

L’impact de ce pipeline ne se limitera pas uniquement à l’aspect économique. Il aura également des répercussions positives sur le plan social, en générant des milliers d’emplois directs et indirects. De plus, il ouvre la voie à une meilleure gestion des ressources naturelles et à une optimisation des infrastructures énergétiques existantes.

Un signe pour l’avenir

En somme, la relance de ce projet et la reconduction du contrat de fourniture de Gasoil entre le Niger et le Tchad sont des signes prometteurs pour l’avenir énergétique de l’Afrique centrale. Ils marquent une étape décisive vers l’autosuffisance énergétique et le développement économique durable de la région.

Le capitaine Traoré traite la Côte d’Ivoire et le Bénin de déstabilisateurs

Le capitaine Ibrahim Traoré s’est adressé, jeudi 11 juillet 2024 aux forces vives de la nation, accusant certains pays voisins de chercher à perturber la stabilité du Burkina Faso. Le dirigeant burkinabé a affirmé détenir des “preuves” démontrant l’existence d’un centre d’opérations en Côte d’Ivoire, destiné à déstabiliser le Burkina Faso. Le président de la transition burkinabé , a accusé les gouvernements ivoirien et béninois de manigancer contre son pays, alimentant ainsi les tensions diplomatiques en Afrique de l’Ouest.

Accusations de déstabilisation : Le Capitaine Traoré pointe du doigt les voisins du Burkina Faso

Lors de son discours, qui a duré plus de quatre-vingt-dix minutes, le chef de l’État du Burkina Faso a présenté les principaux axes de sa vision politique pour le prochain quinquennat. Il a exprimé des critiques envers les forces qu’il considère comme impérialistes, les accusant de vouloir abuser et déstabiliser le Burkina Faso, et a ciblé spécifiquement certains États voisins de l’Afrique de l’Ouest.

Le capitaine Traoré a affirmé que le problème ne résidait pas avec le peuple de Côte d’Ivoire, mais avec ses dirigeants, en les accusant d’orchestrer des plans de déstabilisation depuis Abidjan. Il s’est engagé à apporter des preuves concrètes pour étayer ses dires.

En outre, le capitaine Traoré, qui se positionne comme un ardent défenseur de l’autonomie nationale et un adversaire de l’influence française, a reproché à la Côte d’Ivoire de maintenir des liens étroits avec la France. Il a aussi pointé du doigt le Bénin pour avoir permis l’installation de bases françaises sur son territoire nord, qu’il qualifie de plateformes pour des opérations terroristes ciblant le Burkina Faso. Ces accusations, déjà formulées auparavant par le premier ministre du Niger, ont été réfutées par les gouvernements de Paris et de Cotonou.

Alliance des États du Sahel : Retrait de la CEDEAO par le Burkina Faso, le Niger et le Mali

Par ailleurs, Le Burkina Faso, en association avec le Niger et le Mali, a formé une confédération dénommée Alliance des États du Sahel (AES). Ces nations ont pris la décision de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au mois de janvier.

En plus , Le capitaine Traoré a abordé plusieurs thèmes lors de cette rencontre qui s’est déroulée avec succès au Palais des sports de Ouagadougou, notamment ceux liés à l’industrie minière. Selon lui, il est maintenant temps de reprendre le contrôle de nos licences d’exploitation minière et de prendre en charge l’extraction de nos ressources, y compris l’or.

En fin, le capitaine Traoré a souligné l’importance de redéfinir la communication concernant le Burkina Faso. Il a exprimé clairement : « Il est possible que vous ne m’appréciez pas, mais il est essentiel d’avoir de l’affection pour la patrie. Nous ne tolérerons pas que des citoyens burkinabés diffusent des messages négatifs sur notre pays.« 

Attaque meurtrière contre une patrouille des FDS au Niger : 7 gardes nationaux tués

Le 10 juillet, une attaque meurtrière perpétrée par des terroristes affiliés à l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) a ciblé une patrouille des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans la région de Tahoua, au Niger.Les Gardes nationales du Niger (GNN), principalement avec leurs véhicules, ont subi une embuscade vers 17 heures près de la localité de Tébaram.

Le bilan provisoire de cette attaque est lourd : 7 gardes nationaux ont perdu la vie, dont le chef de la mission. Il y a eu deux véhicules détruits et un autre endommagé. Par ailleurs, Cette attaque meurtrière a mis en lumière l’intensification des activités des terroristes de l’EIGS dans la région de Tahoua, où ils étaient auparavant moins présents qu’à Tillabéri, zone d’influence partagée avec le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) et situé près de la frontière avec le Burkina Faso.

Cet événement tragique souligne une fois de plus la menace persistante que représentent les groupes terroristes dans la région du Sahel. Il a également mis en évidence la nécessité d’une vigilance accrue de la part des forces de sécurité nigériennes pour contrer cette menace grandiose et protéger les populations locales.

Cette attaque meurtrière est un drame pour le Niger et souligne la nécessité d’une action internationale concertée pour lutter contre le terrorisme dans la région du Sahel.

Tchad : pose de la première pierre du futur QG de la FMM

N’Djamena, 10 juillet 2024 –  Une étape historique a été franchie aujourd’hui dans la capitale tchadienne avec la cérémonie de pose de la première pierre du futur quartier général de la Force Multinationale Mixte (FMM). En effet, cet événement, marqué par une atmosphère solennelle et optimiste, a réuni des personnalités de haut rang, dont le Ministre d’État, Secrétaire Général de la Présidence de la République, M. Mahamat Ahmat Alhabo. Ce dernier, présidant la cérémonie, a symbolisé l’engagement du gouvernement tchadien à soutenir les efforts régionaux de sécurité et de stabilité.

N'Djamena, Tchad - La pose de la première pierre du futur quartier général de la FMM symbolise l'engagement du Tchad Un projet d’envergure pour une coopération renforcée

Le groupe United, sous la direction de M. Kodou Oumari, pilote le projet qui témoigne de la coopération internationale. Ce groupe, connu pour son expertise dans la réalisation de projets d’envergure, prend désormais en charge la mise en œuvre de l’architecture ambitieuse du quartier général. La présence de plusieurs diplomates des pays amis lors de la cérémonie souligne l’importance de ce projet pour la région et son rôle potentiel en tant que centre névralgique pour les opérations de la FMM.

Renforcer la capacité opérationnelle de la FMM

La Force Multinationale Mixte, une initiative régionale composée de troupes de plusieurs pays, joue un rôle crucial dans la lutte contre l’insécurité et le terrorisme dans la région du bassin du Lac Tchad. Le nouveau quartier général est conçu pour être un hub stratégique, facilitant la coordination et le déploiement efficace des opérations militaires. Avec cette infrastructure moderne, la FMM espère renforcer sa capacité opérationnelle et améliorer la sécurité dans la région.

N'Djamena, Tchad - La pose de la première pierre du futur quartier général de la FMM symbolise l'engagement du Tchad Un symbole de solidarité et de détermination pour la FMM

L’architecture du quartier général promet d’être à la fois fonctionnelle et symbolique, reflétant l’esprit de solidarité et de détermination qui caractérise la FMM. En plus, le groupe United s’engage à respecter les normes de construction et de durabilité les plus élevées et assure que le bâtiment aura des équipements capable de relever les défis futurs.

Un message fort à la communauté internationale

La cérémonie d’aujourd’hui marque non seulement un jalon pour le Tchad mais envoie également un message puissant à la communauté internationale : la région se déclare prête à assumer sa propre sécurité et à s’engager activement pour la paix. Alors que les fondations du quartier général commencent à prendre forme, l’espoir grandiose que ce lieu deviendra un symbole de coopération et de progrès pour le Tchad et au-delà.

AES : Vers une communication unifiée pour un Sahel uni et résilient

Bamako, Mali – 10 juillet 2024 – Dans une avancée significative pour la coopération régionale, les Ministres de la Communication de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont réunis virtuellement pour la première fois sous la présidence de M. Harouna Touré, Ministre de la Communication, de l’Économie Numérique et de la Poste du Mali. Cette réunion historique a marqué le début d’une ère nouvelle pour le bloc sahélien, avec pour objectif principal de jeter les bases d’une stratégie de communication partagée afin de mieux répondre aux défis communs de la région.

Priorités et stratégies communes

Les discussions ont été constructives et ont permis d’identifier des priorités claires, notamment la création d’un plan de communication d’urgence pour informer les populations sur les initiatives majeures prises par les autorités. Les ministres ont également convenu de la nécessité d’une rencontre d’experts à Bamako la semaine prochaine pour élaborer une stratégie de communication exhaustive, comprenant des outils pratiques et une charte graphique incarnant les valeurs de l’AES.

Les ministres de la Communication de l'Alliance des États du Sahel (AES) se réunissent virtuellement pour la première fois et jettent les bases d'une stratégie de communication commune visant à renforcer l'intégration régionale et à mieux informer les populations.Vers une communication efficace et solidaire

Cette initiative reflète une volonté politique affirmée de promouvoir une communication efficace au sein de l’organisation, un élément jugé indispensable pour sensibiliser les citoyens aux actions de l’AES et renforcer son intégration régionale. La mise en place d’une stratégie commune de communication est une reconnaissance de l’importance de la communication dans le renforcement des liens entre les États membres et dans la projection d’une image unifiée et solidaire face aux enjeux régionaux et internationaux.

L’engagement des ministres et l’espoir d’un avenir prometteur

L’engagement des ministres à travailler de concert démontre une prise de conscience collective de l’impact qui peut avoir une communication coordonnée et stratégique. Elle permettra non seulement de mieux informer les populations mais aussi de contrer les récits négatifs et de valoriser les progrès accomplis par les pays membres de l’AES. La réunion d’experts prévue à Bamako sera donc un moment clé dans la concrétisation de cette vision commune, avec l’espoir que les résultats obtenus serviront de catalyseur pour des actions concertées et efficaces pour l’avenir.

En conclusion, cette première réunion virtuelle des Ministres de la Communication de l’AES est un jalon important dans le parcours de l’organisation vers une intégration régionale plus poussée et une coopération accrue. Elle ouvre la voie à une nouvelle dynamique de travail collaboratif, où l’échange joue le rôle de pierre angulaire pour l’édification d’un Sahel uni et résilient.

Niger : Audit réclamé sur la Cominak et 50 ans d’uranium

Agadez, 9 juillet 2024 – L’ONG Aghirin’man a appelé lundi les autorités nigériennes à mener un audit sur la fermeture de la mine d’uranium de Cominak et sur les 50 ans d’exploitation de ce minerai dans le pays.

Dans un communiqué, l’ONG basée à Arlit et présidée par Almoustapha Alhacen, dresse un bilan sombre de l’exploitation minière au Niger, soulignant les impacts négatifs sur les populations locales et l’environnement.

L’ONG pointe notamment le « triste héritage » de la mine de Cominak, fermée en 2021, avec ses 20 millions de tonnes de résidus radioactifs et les risques de contamination des nappes phréatiques. Elle évoque également les 1 600 travailleurs laissés au chômage par la fermeture de la mine.

Face à ce constat, Aghirin demande aux autorités de transition de réaliser deux audits : un sur la fermeture de la Cominak et un autre sur les 50 ans d’exploitation de l’uranium au Niger. L’ONG propose également l’organisation d’un forum national ou d’états généraux sur le sujet afin de « repenser l’avenir minier du pays ».

L’ONG appelle enfin les partenaires du Niger à « s’engager sérieusement » aux côtés du pays dans le respect mutuel et à revoir les contrats miniers « inférieurs à ceux d’avant ».

Ce communiqué intervient alors que le Niger a récemment retiré deux permis d’exploitation d’uranium à des sociétés françaises. Les autorités nigériennes ont également annoncé leur intention de renégocier les contrats miniers existants.

La question de l’exploitation minière au Niger est sensible et suscite de vifs débats. Les populations locales réclament souvent une meilleure répartition des bénéfices de l’exploitation minière et une protection accrue de leur environnement.

L’appel d’Aghirin’man à un audit et à une réflexion approfondie sur l’avenir du secteur minier au Niger est susceptible de contribuer à apaiser ces tensions et à trouver des solutions durables.

Niger : Retrait des troupes américaines acté, Agadez d’ici le 15 septembre

Niamey, 9 juillet 2024 – Le départ des soldats américains de la base aérienne 101 de Niamey au Niger est désormais achevé, ont annoncé dimanche soir les autorités nigériennes et américaines dans un communiqué conjoint. Ce retrait s’inscrit dans le cadre d’une révision de la politique étrangère du Niger, qui a également conduit au départ des troupes françaises fin 2023.

Un retrait progressif et ordonné

Le retrait des forces américaines de Niamey s’est déroulé sans encombre, grâce à « une coopération et une communication efficaces » entre les armées des deux pays. Au total, 766 militaires américains ont quitté la base de Niamey, comptant eux six aéronefs et 1 593 tonnes de matériel.

Agadez : prochaine étape

La prochaine étape du retrait américain concernera la base aérienne 201 d’Agadez, dans le nord du pays. Les forces américaines présentes à Agadez, qui comptaient environ 200 soldats, devraient quitter les lieux d’ici le 15 septembre 2024.

Un nouveau cap pour la politique étrangère nigérienne

Le retrait des troupes américaines du Niger marque un tournant dans la politique étrangère du pays. Depuis son arrivée au pouvoir en février 2021, la junte militaire au pouvoir a affiché sa volonté de « revoir en profondeur » les partenariats du pays et de faire de sa souveraineté une priorité.

Cette nouvelle orientation s’est traduite par le départ des troupes françaises, mais aussi par un rapprochement avec la Russie, qui a fourni au Niger des instructeurs et du matériel militaire. Niamey a également renforcé ses liens avec ses voisins du Burkina Faso et du Mali, également dirigés par des juntes militaires.

Vers une lutte antijihadiste reconfigurée

Le retrait des troupes occidentales du Niger soulève des questions quant à l’avenir de la lutte antidjihadiste dans la région. Les groupes armés islamistes confrontent le pays à une menace croissante et multiplient les attaques meurtrières.

Niamey compte sur ses propres forces armées et sur ses nouveaux partenaires pour faire face à ce défi. La gouvernement de transition  au pouvoir a promis de « continuer à lutter contre le terrorisme » et de « garantir la sécurité du peuple nigérien ».

Djibo : Attaque terroriste déjouée, plusieurs assaillants neutralisés

Djibo, 9 juillet 2024 – Les forces de sécurité burkinabè ont fait preuve d’une vigilance remarquable et d’une action aérienne décisive pour déjouer une attaque terroriste d’envergure qui visait la ville de Djibo, dans la région du Sahel, le 6 juillet 2024.

Grâce à des renseignements précis et à une surveillance accrue, les autorités ont découvert le plan des terroristes de lancer un assaut contre Djibo. Le 14e Régiment interarmes (RIA) a déployé des patrouilles et des vecteurs aériens dans les environs de la ville pour surveiller de près les mouvements suspects

Sous la pression, les terroristes ont dû abandonner leur attaque et battre en retraite. Le 5 juillet, vers 17 heures, on a repéré plusieurs fuyards quittant les forêts vers Nassoumbou. L’armée a effectué des frappes aériennes ciblées sur eux, neutralisant ainsi de nombreux assaillants.

Simultanément , un autre groupe de terroristes s’apprêtait à attaquer une position des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) à Namsiguia, dans la zone de Ouahigouya. Mais là encore, l’intervention rapide des vecteurs aériens a permis de repousser l’attaque et de neutraliser plusieurs terroristes.

Les opérations de recherche menées par les forces de sécurité visent à traquer les terroristes en fuite et à prévenir d’éventuelles attaques. Le 8 juillet, les forces de sécurité ont découvert une importante base terroriste à Zanzaka, dans la Boucle du Mouhoun. Elles ont mené des frappes aériennes contre le site, neutralisant de nombreux terroristes et détruisant leurs caches d’armes et de munitions.

Les forces de sécurité burkinabè restent déterminées à neutraliser toute menace terroriste et à protéger la population civile. Les opérations de sécurisation se poursuivent dans tout le pays afin de garantir la paix et la stabilité.