Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 37 sur 88

Niger : fin des opérations militaires allemandes d’ici fin août

Niamey, 8 juillet 2024 – Le ministère allemand de la Défense a annoncé samedi la fin prochaine des opérations militaires allemandes au Niger. Cette décision, effective dès le 31 août, a pour mandat de mener une mission de près de dix ans en soutien à la lutte contre les groupes armés djihadistes au Sahel.

Négociations infructueuses avec la junte militaire

Cette décision fait suite à l’échec des négociations avec le gouvernement de la transition nigérienne. Les autorités allemandes ont exprimé leur préoccupation croissante face à la dégradation de la situation politique et sécuritaire dans le pays, ainsi que l’absence de progrès concrets vers un retour à un régime démocratique.

Fermeture de la base aérienne de Niamey

La base aérienne de Niamey, qui servira de point d’appui logistique crucial pour les opérations militaires allemandes et internationales au Sahel, sera donc fermée. Ce retrait pose des questions sur l’avenir de la présence militaire internationale dans la région, alors que la France a également annoncé la fin de l’opération Barkhane et le redéploiement de ses forces.

Impact sur les relations diplomatiques

Le retrait allemand pourrait également avoir un impact négatif sur les relations diplomatiques entre Berlin et Niamey. Les deux pays ont entretenu des liens étroits ces dernières années, l’Allemagne étant un partenaire de sécurité et de développement important pour le Niger.

Questions sur l’avenir de la lutte contre le djihadisme

Le retrait des troupes allemandes du Niger suscite des interrogations sur l’avenir de la lutte contre les groupes armés djihadistes au Sahel. La communauté internationale devra trouver de nouvelles solutions pour faire face à cette menace persistante, tout en s’assurant que les efforts de stabilisation et de développement dans la région se poursuivent.

Niger : La base aérienne américaine 101 rétrocédée

Niamey, 8 juillet 2024 – Dans un geste historique symbolisant un tournant décisif dans les relations militaires entre les États-Unis et le Niger, la base aérienne américaine 101 de Niamey a été officiellement rétrocédée au Niger. La cérémonie de transfert, qui s’est déroulée hier soir, marque la fin d’une époque et le début d’une nouvelle collaboration entre les deux nations.

La base aérienne américaine 101 de Niamey a été officiellement remise au Niger, marquant un tournant dans les relations militaires La base aérienne américaine 101: Un transfert symbolique et stratégique

Le transfert de la base aérienne 101 représente une étape importante dans l’affirmation de la souveraineté du Niger et de son engagement dans la lutte contre le terrorisme. Le général Mamane Sani Kiaou, chef d’état-major des armées nigériennes, a reçu les clés de la base des mains de son homologue américain, le général Kenneth Ekman, soulignant la confiance mutuelle et le respect entre les deux pays.

Ce transfert illustre l’application consciencieuse des résolutions adoptées par les chefs d’État sur la diminution graduelle de la présence militaire américaine en territoire nigérien. Les responsables du Niger ont également  manifesté leur reconnaissance envers l’aide des États-Unis et leur engagement ferme pour la conservation de la paix et de la sécurité. Les soldats nigériens, témoins de ce changement, ont accueilli avec enthousiasme et espoir cette nouvelle période, conscients du rôle crucial de leur base dans les opérations militaires à venir.

Un symbole de la lutte contre les menaces mondiales

En plus, Cet événement souligne l’importance de revoir les conditions de la coopération internationale afin de lutter contre les menaces mondiales et de partager les responsabilités pour assurer le succès des actions futures. La rétrocession de la base aérienne 101 positionne le Niger comme un acteur clé dans la stratégie de sécurité régionale et démontre aussi sa capacité à prendre en main son destin sécuritaire.

en somme , ce transfert historique envoie un message fort de collaboration, de confiance et de respect mutuel entre les États-Unis et le Niger. Il ouvre un nouveau chapitre sur les relations militaires entre les deux nations, promettant une coopération plus étroite dans la lutte contre le terrorisme et la sécurisation de la région.

Niger : Tournoi de football de l’OCHA

Niamey, 8 juillet 2024 – Sous un ciel de juillet radieux, le Centre Technique de la FENIFOOT a vibré au rythme d’un match de gala pas comme les autres. Un événement festif qui a marqué le coup d’envoi du tournoi de football du bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Niger, une initiative qui célèbre l’esprit de solidarité et de coopération entre les acteurs humanitaires et les autorités nigériennes.

Tournoi de football du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Niger, un hymne à la solidarité Un match symbolique pour une cause noble

En effet, le jeudi 4 juillet, Mme la Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes a chaussé ses crampons aux côtés d’autres figures éminentes du secteur humanitaire pour affronter une équipe composée des autorités du pays. Une rencontre amicale mais chargée de symboles, qui a donné le ton à cette compétition sportive unique dans son genre.

Plus qu’un simple tournoi, une célébration de l’engagement humanitaire

Par ailleurs, ce tournoi, qui s’étend sur plusieurs semaines, dépasse le cadre du simple jeu. Il s’agit d’une véritable célébration de l’engagement sans faille des acteurs humanitaires et des autorités nigériennes, qui œuvrent main dans la main pour venir en aide aux populations les plus vulnérables.

Un message d’espoir et de collaboration au Tournoi de football du bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Niger

Chaque match est une occasion de renforcer les liens, de tisser des relations plus étroites et de favoriser une meilleure collaboration pour une cause commune : l’aide humanitaire. La finale, prévue pour le 18 août, promet d’être un moment fort, non seulement en termes de sportivité mais aussi de reconnaissance du travail souvent invisible de ces héros de l’ombre.

Le Niger, à travers ce tournoi, démontre une nouvelle fois que le sport peut être un outil puissant au service du changement social. Un langage universel qui rassemble, prône la paix et favorise l’entente entre les peuples.

Tournoi de football: Un hymne à la solidarité et à l’espoir

Alors que le tournoi se poursuit, les regards se tournent déjà vers la finale, qui coïncidera avec la célébration de la Journée mondiale de l’aide humanitaire. Une occasion de mettre en lumière les réalisations, les défis et l’importance cruciale de l’aide humanitaire, surtout dans un contexte mondial où les crises se multiplient et les besoins s’accroissent.

Ce tournoi de football est bien plus qu’une simple compétition sportive. C’est un symbole d’espoir, un hymne à la solidarité et à l’engagement sans faille de ceux qui œuvrent pour un monde meilleur. Lorsque le sifflet final retiendra le 18 août, ce ne sera pas seulement la fin d’un tournoi, mais le début d’un nouvel élan pour l’humanité.

CEDEAO : Déception face à l’impasse avec l’AES

Abuja, 8 juillet 2024 – La 65ème session ordinaire de la CEDEAO s’est achevée sur une note d’incertitude quant à l’avenir de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest. L’impasse diplomatique avec l’Alliance des Etats du Sahel (AES), formée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, domine les discussions, suscitant des craintes de désintégration et d’insécurité croissante.

Risques et défis de l’isolement des États membres de l’AES

Le président de la Commission de la CEDEAO, Oumar Touray, a alerté sur les risques liés à l’isolement des Etats membres de l’AES, soulignant les menaces potentielles pour la stabilité régionale et la lutte contre le terrorisme. L’absence de coordination et de coopération entre les deux blocs pourrait fragiliser les efforts de sécurité et entraver le développement économique de la région.

Vers un plan d’urgence pour contrer l’isolement de l’AES

Face à cette situation préoccupante, la CEDEAO a exprimé sa déception quant à l’absence de progrès dans les pourparlers avec l’AES et a appelé à une approche plus proactive. Elle prévoit aussi  un plan d’urgence pour anticiper les différentes éventualités et nous élaborons des stratégies afin de contrer les effets négatifs de l’isolement des États membres de l’AES.

L’harmonisation des politiques au sein de l’AES : un défi majeur

L’avenir de l’AES reste incertain quant à sa capacité à harmoniser ses politiques politiques, économiques et de défense. Les défis sont immenses, d’autant plus que la région est confrontée à une lutte de longue date contre les insurgés islamistes et à la nécessité de développer des économies fragiles.

Des conséquences potentiellement lourdes pour la CEDEAO

Le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO pourrait porter un coup dur à l’organisation, fragilisant son influence et menaçant la liberté de circulation et le marché commun pour ses 400 millions d’habitants.

CEDEAO : Incertitude sur l'avenir de la coopération régionale face à l'impasse avec l'AES, plan d'urgence et force antiterroriste prévus.Renouvellement du leadership et mobilisation d’une force antiterroriste

Malgré les tensions, la CEDEAO a réélu le président nigérian Bola Tinubu pour un nouveau mandat d’un an et a chargé les dirigeants du Sénégal et du Togo de mener des négociations avec les juntes militaires de l’AES. Parallèlement, l’organisation a approuvé la création d’une force régionale de réserve antiterroriste de 5 000 hommes, une mesure cruciale pour lutter contre l’insécurité grandissante.

Un tournant décisif pour la coopération régionale

La 65ème session ordinaire de la CEDEAO a mis en lumière les défis majeurs auxquels est confrontée la coopération régionale en Afrique de l’Ouest. L’impasse avec l’AES et les risques d’isolement de ses États membres exigent des réponses urgentes et concertées. Les décisions prises lors de ce sommet détermineront la trajectoire future de la région et pourraient redéfinir les alliances géopolitiques sur le continent.

Sahel : Naissance de la Confédération des États du Sahel

Niamey, Niger – 8 juillet 2024 – Un vent d’espoir souffle sur la région du Sahel avec la conclusion du premier Sommet historique de l’Alliance des États du Sahel (AES), tenu à Niamey, au Niger, 6 juillet 2024. Cette rencontre cruciale a réuni les chefs d’État du Burkina Faso, du Mali et du Niger, déterminés à unir leurs forces pour relever les défis communs et bâtir un avenir meilleur pour leurs peuples.

Sommet de l'Alliance des États du Sahel : Création d'une Confédération et engagements forts pour la paix, la sécurité et le développementNaissance d’une confédération : un cap vers la sécurité et le développement

Le sommet a marqué un tournant décisif dans l’histoire de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest, avec la création officielle de l’AES, une confédération visant à renforcer les liens politiques, économiques et sécuritaires entre les trois nations. Cette confédération, scellée par la signature de la Déclaration de Niamey, marque une volonté politique forte de s’unir face aux problèmes urgents qui affectent la région, notamment l’insécurité persistante, le développement économique fragile et les défis humanitaires complexes,  mais aussi d’une volonté commune de promouvoir le développement économique et de renforcer l’intégration régionale.

Sommet de l'Alliance des États du Sahel : Création d'une Confédération et engagements forts pour la paix, la sécurité et le développementAssimi Goïta à la tête de l’AES : un leadership pour un changement positif

Le président malien, le colonel Assimi Goïta, a été élu président de l’AES pour un mandat d’un an. Son leadership sera crucial pour mettre en œuvre des décisions audacieuses prises lors du sommet et pour jeter les bases d’un avenir plus stable et prospère pour la région. Par ailleurs , la nomination du président malien de la transition, Assimi Goïta, à la tête de l’AES  est un choix qui reflète la confiance placée en sa capacité à diriger l’Alliance vers la concrétisation de ses objectifs.

Sommet de l'Alliance des États du Sahel : Création d'une Confédération et engagements forts pour la paix, la sécurité et le développementDes engagements concrets pour un avenir prometteur

Les dirigeants de l’AES ont pris des engagements fermes pour concrétiser leur vision d’un Sahel uni et prospère. Parmi les réalisations majeures du sommet figurent :

  • L’adoption du traité instituant la Confédération AES , qui jette les bases juridiques de la coopération régionale et ouvre la voie à une intégration plus poussée.
  • La création d’un Parlement de l’AES , une institution législative régionale qui permettra aux parlementaires des trois pays de collaborer sur des questions d’intérêt commun.
  • La création d’une banque d’investissement de l’AES et d’un fonds de stabilisation , des outils financiers essentiels pour stimuler le développement économique et renforcer la résilience face aux chocs exogènes. Ces institutions financières joueront un rôle clé dans le financement de projets d’infrastructures d’envergure et dans la fourniture d’une aide aux États membres face aux chocs économiques.

Rupture avec le passé : vers une gouvernance exemplaire

Les dirigeants de l’AES ont exprimé leur engagement à rompre avec les schémas de gouvernance du passé et à instaurer des pratiques exemplaires. Ils ont mis l’accent sur la nécessité d’une gestion transparente et responsable des ressources publiques, ainsi que sur le respect des droits humains et des libertés fondamentales.

En plus, le Sommet de Niamey a envoyé un message fort d’unité et de solidarité de la part des dirigeants du Sahel. Ils ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement durable dans la région. Cette volonté commune de s’affranchir des dépendances extérieures et de prendre en main leur destin constitue ainsi un signe d’espoir pour l’avenir du Sahel.

L’AES a également réaffirmé son ambition de jouer un rôle actif sur la scène internationale. Les dirigeants ont appelé à un multilatéralisme inclusif et ont exprimé leur volonté de contribuer à la paix et à la sécurité mondiales, ainsi qu’au développement durable.

Un nouveau chapitre pour le Sahel : l’espoir d’un avenir meilleur

Le Sommet de Niamey a marqué un tournant historique pour la région du Sahel. D’autre part, la création de l’AES et les décisions audacieuses prises par ses dirigeants offrent un réel espoir d’un avenir plus stable, plus prospère et plus pacifique pour les millions de citoyens qui y vivent.

 Les déclarations clés du Sommet
  • Le colonel Assimi Goïta, président de la transition au Mali :  « L’AES sera un pilier de coopération et de développement régional, en accord avec les principes de la Charte du Liptako-Gourma. « 

  • Le Général Président Abdourahamane TIANI, président de la transition  au Niger: « Nos peuples ont définitivement rejeté la CEDEAO et s’engagent à créer l’Alliance des États du Sahel, une confédération souveraine et indépendante des influences étrangères, en tant qu’alternative crédible aux regroupements sous-régionaux existants. »

  • Capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso :  « Il est temps de rompre avec les anciennes chaînes de l’oppression. Nous devons construire un Sahel uni, prospère et souverain. « 

  • Général Abdou Assoumane, président du Niger : « La CEDEAO a détourné ses objectifs économiques initiaux pour se concentrer sur la politique. L’AES doit tracer sa propre voie. « 

Un nouveau départ pour la région du Sahel

En somme, le premier Sommet de l’AES marque un nouveau départ pour la région du Sahel. Les décisions audacieuses prises et les engagements fermes formulés par les dirigeants des trois pays offrent un cadre prometteur pour une coopération régionale renforcée et une transformation positive de la région. Alors que l’AES s’apprête à relever les défis qui l’attendent, l’espoir est grand pour un avenir plus stable, plus prospère et plus pacifique pour les peuples du Sahel.  Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour concrétiser ces promesses. La mise en œuvre efficace des décisions du sommet et la bonne gouvernance de la nouvelle confédération seront cruciales pour gagner la confiance des populations et relever les défis immenses qui attendent le Sahel.

Sommet de l’AES à Niamey : Traoré, Goïta et Tiani unis pour la paix au Sahel

Niamey, 5 juillet 2024 – Dans une atmosphère empreinte de fraternité et d’engagement, le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a été accueilli chaleureusement par son homologue du Niger, le général Abdourahamane Tiani, ce vendredi 5 juillet 2024. En effet, cette rencontre historique à Niamey marque le début d’un sommet crucial de l’Alliance des États du Sahel (AES), une organisation régionale dédiée à la promotion de la paix et du développement dans la région sahélienne.

Un sommet pour renforcer la coopération face aux défis communs

Ce sommet, premier depuis la création de l’AES en septembre 2023, est un jalon important pour les pays membres : le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Ils cherchent à renforcer leur coopération face aux défis sécuritaires et économiques communs qui frappent la région.

Sécurité, défense et lutte contre le terrorisme au cœur des discussions

En outre, les dirigeants des trois pays se réuniront demain, le 6 juillet, pour discuter des stratégies de consolidation de l’Alliance. La sécurité, la défense et la lutte contre le terrorisme figureront en tête des discussions. ils aborderont également les échanges économiques, culturels et commerciaux, mettant en évidence l’importance de la coopération transfrontalière pour le bien-être des populations du Sahel.

Vers une vision commune pour l’avenir du Sahel

Ce sommet est une occasion pour les pays de l’AES de partager leurs expériences, d’harmoniser leurs efforts et de forger une vision commune pour l’avenir du Sahel. La mutualisation des intelligences et des ressources est essentielle pour relever les défis de la région. Ce sommet est un pas vers la réalisation d’une paix durable et d’un développement inclusif pour les peuples sahéliens.

Une initiative née d’une volonté partagée de stabilité et de prospérité

L’initiative de l’AES, portée par la volonté des Présidents Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahamane Tiani, est le fruit d’une vision partagée de la stabilité et de la prospérité. En plus,  la signature de la Charte du Liptako-Gourma en septembre 2023 a concrétisé cette ambition, posant les fondements d’une alliance stratégique pour l’avenir de la région.

Un sommet attendu par tous

Alors que les délégations convergent vers Niamey, l’anticipation est palpable. Les discussions de ce sommet inaugural de l’AES pourraient définir le cours des relations régionales et internationales dans le Sahel pour les années à venir. Ces dirigeants sont l’objet d’une attention mondiale, car leurs choix auront un impact non seulement sur la trajectoire de leurs pays respectifs, mais aussi sur la région dans son ensemble.

Niamey se prépare à vibrer au rythme d’une riche semaine culturelle

Niamey, le 05 juillet 2024 – Du 26 juillet au 3 août 2024, Niamey s’apprête à vivre une semaine culturelle riche et diversifiée placée sous le signe de l’amour de la patrie, à l’occasion du 64ème anniversaire de l’indépendance du Niger. Cette manifestation d’envergure, placée sous le haut patronage du ministère de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, promet de marquer les esprits et de célébrer l’identité nationale dans toute sa splendeur.

Un programme riche en couleurs

Le programme de la semaine culturelle reflète la richesse du patrimoine culturel nigérien et stimule l’esprit patriotique. Dès le coup d’envoi, la sous-commission Grand Spectacle d’ouverture orchestrera une cérémonie inaugurale grandiose qui donnera le ton aux festivités. Un voyage dans le temps est ensuite prévu avec la sous-commission Rétro-festival, qui mettra en lumière les traditions et l’histoire du pays.

Le concours Dan Dali Son Kassa , quant à lui, mettra en compétition les talents artistiques locaux, offrant une plateforme aux artistes de tous horizons pour exprimer leur amour pour le pays. La poésie sera également à l’honneur avec la sous-commission Slam, qui permettra aux poètes de déclamer leurs textes et de partager leurs émotions.

L’animation au cœur des festivités

Les rues de Niamey ne seront plus en reste, car le périphérique d’animation viendra dynamiser la ville avec des performances en direct et des activités interactives pour tous les âges. Des baptêmes de rues et de lieux mythiques rendront hommage aux figures emblématiques de la nation, tandis que la sous-commission Lutte Traditionnelle captivera l’auditoire avec des démonstrations de force et d’adresse, mettant en avant la culture sportive nigérienne.

Un appel à la participation des artistes à la semaine culturelle de Niamey

M. Issoufou Hamadan Momane dit Almeida, président de la sous-commission Dan Dali Son Kassa, a lancé un appel à tous les artistes nigériens pour participer au concours, en rappelant que « le thème principal retenu pour ce concours est l’amour de la « patrie, le patriotisme ». Les candidats peuvent soumettre leurs dossiers au Ministère de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture pour toutes les disciplines artistiques. Les inscriptions sont ouvertes.

Une semaine culturelle pour renforcer l’unité nationale

Au-delà des festivités, cette semaine culturelle est avant tout l’occasion de célébrer l’unité nationale et de rappeler l’importance de la fierté nationale. M. BIDA, Directeur National de la Culture, souligne que cet événement est une invitation à tous les citoyens à se réunir dans un esprit de fraternité et de reconnaissance pour leur patrie.

Un rendez-vous à ne pas manquer

Avec sa programmation riche et diversifiée, la semaine culturelle de Niamey de 2024 s’annonce comme un événement inoubliable qui permettra aussi aux Nigériens de se rassembler autour de leur identité commune et de célébrer leur riche héritage culturel. Un rendez-vous à ne pas manquer sous aucun prétexte !

Cap-Vert : Mission GTI réussie pour booster l’intégration à la ZLECA

Praia, 5 juillet 2024 – Une mission cruciale de l’Initiative commerciale guidée (GTI) s’est achevée aujourd’hui à Praia, au Cap-Vert. Menée dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), elle visait à renforcer l’intégration économique du pays.

Renforcement des capacités et échanges constructifs

En effet, Un atelier de deux jours a ouvert le programme, permettant aux parties prenantes nationales d’acquérir les connaissances nécessaires pour une utilisation efficace des instruments de la ZLECA. Des échanges enrichissants ont été suivis, reflétant la diversité et le dynamisme du secteur privé capverdien.

Aspirations et défis des entrepreneurs locaux

Des entrepreneurs de divers secteurs, tels que le pharmaceutique, le textile, les boissons et les services numériques, ont partagé leurs ambitions de tirer partie des opportunités offertes par la ZLECA. Les visites sur le terrain permettent de repérer les difficultés particulières auxquelles ils font face et les possibilités liées à l’intégration dans le marché élargi. Un désir commun de profiter pleinement des avantages de la ZLECA, notamment en termes d’accès aux marchés et de développement des capacités commerciales, s’est dégagé des témoignages recueillis.

Coopération régionale, innovation et digitalisation

La mission a souligné l’importance de la coopération régionale et de l’harmonisation des politiques pour faciliter le commerce transfrontalier. Elle a également mis en évidence le rôle crucial de l’innovation et de la digitalisation dans l’accélération de l’intégration économique du Cap-Vert.

Succès et perspectives

Cette mission GTI a renforcé les liens entre le Cap-Vert et la ZLECA, tout en jetant les bases de futures collaborations essentielles à la prospérité économique de la région.

En résumé, la mission GTI a été un succès et ouvre la voie à une intégration plus poussée du Cap-Vert dans la ZLECA, au profit des entreprises et des citoyens capverdiens.

Niger : Offensive contre la méningite

Niamey, 4 juillet 2024 – Le ministère de la Santé publique du Niger lance une vaste campagne de vaccination contre la méningite, ciblant deux millions de personnes âgées de 1 à 29 ans dans les régions les plus touchées par la maladie.

Cette initiative, soutenue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et menée avec les vaccins Men5CV fournis par l’International Coordinating Group (ICG), vise à protéger les populations vulnérables face à cette maladie potentiellement mortelle.

Le Niger lance une vaste campagne de vaccination contre la méningite pour protéger deux millions de personnes dans les régionsUne campagne ciblée pour une protection renforcée contre la méningite

Par ailleurs, la campagne se déroulera dans 160 centres de santé intégrés répartis dans les régions d’Agadez, Tillabéri, Maradi, Zinder et Tahoua, où une recrudescence des cas de méningite a été observée.

Le vaccin Men5CV, utilisé dans cette campagne, offre aussi une protection contre les cinq souches du méningocoque, les plus fréquentes au Niger.

Un appel à la mobilisation nationale

Les autorités sanitaires invitent l’ensemble de la population concernée à se rendre dans les centres de vaccination pour se faire vacciner gratuitement.

« La vaccination est le moyen le plus efficace de prévenir la méningite », a déclaré le ministre de la Santé publique. « Nous encourageons vivement toutes les personnes éligibles à se faire vacciner pour protéger leur santé et celle de leurs proches. »

Le Niger lance une vaste campagne de vaccination contre la méningite pour protéger deux millions de personnes dans les régions Un combat contre la méningite

Cette campagne de vaccination s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux de lutte contre la méningite, une maladie qui touche principalement les jeunes et peut entraîner de graves complications, voire la mort.

En plus de la vaccination, le ministère de la Santé publique mène également des actions de sensibilisation pour informer les populations sur les modes de transmission de la maladie et les mesures de prévention.

Vers un Niger sans méningite

Grâce à la mobilisation des autorités sanitaires et à l’engagement de la population, le Niger espère réduire significativement le nombre de cas de méningite et s’orienter vers un pays sans cette maladie redoutée.

Santé des migrants au Niger : plaidoyer pour une meilleure prise en charge

Niamey, 04 juillet 2024 – L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en collaboration avec son bureau régional AFRO, le bureau pays de l’OMS Sénégal et la coopération luxembourgeoise, organise un atelier de 3 jours sur les normes mondiales de compétence en santé et migration à Niamey, du 02 au 05 juillet 2024. En effet,  cet atelier vise à renforcer l’appropriation du programme par les parties prenantes, à favoriser le partage des connaissances et la collaboration pour améliorer la santé des populations migrantes dans la région.

Un engagement fort pour une couverture sanitaire universelle inclusive

Par ailleurs, l’objectif principal de cet atelier est de contribuer à améliorer la prise en charge des migrants et des réfugiés au Niger, en promouvant une offre de soins de santé culturellement adaptée et en s’alignant sur les normes mondiales de compétence en santé et migration. Ces normes visent à garantir un accès équitable aux services de santé de qualité pour tous, en tenant compte des besoins spécifiques des populations migrantes.

Une collaboration multisectorielle pour relever les défis

L’atelier réunit des acteurs clés du secteur de la santé, des représentants des gouvernements, des organisations internationales et de la société civile afin de :

  • Partagez des connaissances et des expériences sur la santé des migrants
  • Identifier les défis et les opportunités liés à la mise en œuvre des normes mondiales de compétence
  • Développer des stratégies communes pour améliorer la santé des migrants et des réfugiés
  • Renforcer la collaboration et la coordination entre les différentes parties prenantes

Atelier crucial sur les normes mondiales de compétence en santé et migration à Niamey : Plaidoyer pour une meilleure prise en chargeDes promesses avancées pour une meilleure santé des migrants

Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large visant à atteindre une couverture sanitaire universelle (CSU) inclusive. En adoptant les normes mondiales de compétence et en s’engageant dans une collaboration multisectorielle, les pays peuvent améliorer la santé et le bien-être des migrants et des réfugiés, contribuant ainsi à des sociétés plus saines et plus équitables.

Des résultats concrets attendus

L’atelier de Niamey devrait aboutir à des résultats concrets, notamment :

  • Un plan d’action pour la mise en œuvre des normes mondiales de compétence en matière de santé et de migration au Niger
  • Des engagements renforcés de la part des parties prenantes pour améliorer la santé des migrants et des réfugiés
  • Des réseaux et des partenariats renforcés pour la collaboration future

Un élan vers une meilleure santé pour tous

En somme, l’atelier de Niamey constitue une étape importante vers l’amélioration de la santé des migrants et des réfugiés dans la région. Les résultats de cet atelier contribueront à faire progresser les efforts vers un CSU qui ne laisse personne de côté.