Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 37 sur 141

Le Mali renforce les capacités des forces de défense et de sécurité

Bamako, 10 janvier 2025 – Dans un effort pour améliorer les capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), le ministre de la Sécurité, le Général de Division Daoud Aly Mohamedine, a officiellement remis, ce vendredi, les clés d’un important lot de nouveaux moyens roulants au Directeur Général de la Gendarmerie Nationale. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus des autorités de transition pour renforcer la sécurité et la stabilité du Mali.

Le Mali renforce les capacités de ses Forces de Défense et de Sécurité avec un important lot de nouveaux véhicules pour améliorer la mobilité et l'efficacité sur le terrain.Par ailleurs, le lot de véhicules, récemment acquis, comprend une diversité d’équipements destinés à améliorer la mobilité et l’efficacité des FDS sur le terrain. La flotte comprend 40 véhicules Toyota monocabine, 5 véhicules Toyota double cabine, trois ambulances, deux minicars, un véhicule de transport de chiens, deux camions-grues, deux camions de transport de troupes, une citerne à carburant et 56 motos.

Une nouvelle flotte de véhicules pour renforcer les capacités de la sécurité au Mali

Ces moyens supplémentaires permettront aux forces de l’ordre d’assurer une meilleure couverture territoriale et de répondre plus efficacement aux défis sécuritaires auxquels le pays fait face.

Lors de la cérémonie de remise, le Général de Division Mohamedine a souligné l’importance de ces équipements dans la lutte contre l’insécurité et les diverses menaces qui pèsent sur le Mali. Il a réaffirmé l’engagement des autorités de transition à soutenir les FDS dans leur mission de protection des citoyens et de maintien de l’ordre.

Le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale a exprimé sa gratitude pour ces dotations, soulignant qu’elles arriveraient à point nommé pour renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité. Il a également assuré que ces équipements seraient utilisés de manière optimale pour garantir la sécurité des populations et des biens.

En somme, cette initiative reflète la détermination des autorités maliennes à restaurer la confiance des citoyens en leur capacité à assurer leur sécurité. Elle s’inscrit dans une série de mesures prises pour moderniser les forces de sécurité, en leur fournissant les outils nécessaires pour répondre aux menaces grandissantes, notamment celles liées au terrorisme et aux conflits internes.

 

Burkina Faso : Alassane Bala Sakandé et cinq autres personnalités poursuivis pour corruption

Ouagadougou, 10 janvier 2024 – L’ancien Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Alassane Bala Sakandé, ainsi que cinq autres personnes font face à des poursuites judiciaires pour plusieurs chefs d’accusation graves. Parmi les charges retenues figure le détournement de deniers publics, l’octroi d’avantages injustifiés, le blanchiment de capitaux et l’enrichissement illicite.

Ces accusations surviennent alors que M. Sakandé, qui a occupé le poste de président de l’Assemblée nationale sous le régime de Roch Marc Christian Kaboré, est actuellement hors du territoire burkinabé. Selon des sources officielles, il se trouverait à l’étranger pour des raisons de santé.

Les enquêtes en cours visent à faire la lumière sur des actes présumés de corruption et de mauvaise gestion des fonds publics, des pratiques qui auraient contribué à l’enrichissement personnel de plusieurs anciens hauts responsables de l’État. Le cas de M. Sakandé attire particulièrement l’attention en raison de son statut politique et de son rôle clé dans l’ancien gouvernement.

Les autorités burkinabées n’ont pour l’instant pas fourni de détails supplémentaires sur les démarches entreprises pour le retour de l’ex-président de l’Assemblée nationale au pays, ni sur l’identité des cinq autres personnes impliquées dans cette affaire.

Cette affaire de corruption, si elle est avérée, pourrait marquer un tournant significatif dans la lutte contre l’impunité et la mauvaise gouvernance au Burkina Faso. Elle intervient dans un contexte de fortes attentes de la population quant à la transparence et à la reddition de comptes des responsables publics.

En somme, cette affaire, dont les conséquences potentielles pourraient affecter la stabilité politique et la confiance des citoyens dans leurs institutions, sera dans le viseur des observateurs tant sur le plan national qu’international.

 

TikTok au bord du gouffre : l’interdiction menace de faire trembler le réseau social

San Francisco, 10 janvier 2025 – Le sort de TikTok aux États-Unis semble scellé, à moins d’un revirement spectaculaire de la part de la Cour suprême. La plateforme de partage de vidéos, plébiscitée par plus de 170 millions d’Américains, pourrait bien disparaître du paysage numérique américain d’ici au 19 janvier prochain.

En effet, une loi signée par le président Biden en avril dernier impose à ByteDance, la maison mère chinoise de TikTok, de céder ses opérations à une société américaine d’ici à la date limite fixée, sous peine d’interdiction pure et simple. Face à ce dilemme, TikTok a déposé une requête d’urgence auprès de la Cour suprême, arguant que cette mesure violerait le premier amendement de la Constitution américaine garantissant la liberté d’expression.

Interdiction de TikTok :Un enjeu de taille pour la liberté d’expression

L’interdiction de TikTok soulève de vives inquiétudes quant à la liberté d’expression sur Internet. De nombreux créateurs de contenu et utilisateurs réguliers voient en TikTok une plateforme incontournable pour s’exprimer, partager leur créativité et se connecter avec une communauté mondiale. La disparition de la plate-forme aux États-Unis représente une perte considérable pour ces millions d’utilisateurs.

Les enjeux économiques et géopolitiques

Au-delà des enjeux liés à la liberté d’expression, cette affaire revêt également une dimension économique et géopolitique. TikTok représente un marché américain très lucratif pour ByteDance. Une interdiction entraînerait non seulement des pertes financières considérables pour l’entreprise chinoise, mais aussi une perte d’influence sur le marché américain des réseaux sociaux.

Sur le plan géopolitique, cette affaire met en lumière les tensions entre les États-Unis et la Chine, notamment en matière de sécurité nationale et de propriété intellectuelle. Les autorités américaines craignent que TikTok puisse être utilisé par le gouvernement chinois pour espionner les utilisateurs américains ou influencer l’opinion publique.

Des propositions de rachat et un avenir incertain

Face à cette situation, plusieurs acteurs se manifestent pour tenter de sauver TikTok. Des entrepreneurs comme Kevin O’Leary, célèbre pour l’émission « Shark Tank », ont proposé de racheter la plateforme chinoise, présentant ainsi l’intérêt économique que représente TikTok. Ces initiatives pourraient offrir une solution pour maintenir l’application en vie aux États-Unis, tout en apaisant les inquiétudes des autorités américaines.

Cependant, l’avenir de TikTok reste incertain. La décision de la Cour suprême, attendue ce 10 janvier, sera déterminante pour l’avenir de la plateforme aux États-Unis. Si la Cour suprême valide l’interdiction, l’application devra trouver une solution rapide pour céder ses activités aux entreprises américaines ou disparaître du paysage numérique américain.

En attendant le verdict final, une question demeure : TikTok survivra-t-il à cette tempête ?

 

Hécatombe dans les rangs : l’armée béninoise frappée de plein fouet

Nord du Bénin, 10 janvier 2025 – Une journée de terreur a plongé le nord du Bénin dans l’effroi, laissant derrière elle un bilan tragique de 28 morts, selon les sources officielles de l’armée. En effet, l’attaque meurtrière d’hier au point triple Bénin-Burkina-Niger est la plus meurtrière depuis l’indépendance du pays, secoue la nation et suscite une onde de choc à travers tout le territoire.

Les détails de l’ attaque sanglante au nord du Bénin restent flous.

Les détails restent flous, mais ce que l’on sait, c’est que l’assaut a été brutal et coordonné, laissant les forces de l’ordre prises au dépourvu. Des scènes de désolation se sont déroulées dans la région, alors que les forces de sécurité tentaient de repousser les assaillants, vraisemblablement des groupes armés liés au terrorisme international.

Le commandant du Fuseau a dirigé personnellement les opérations de ratissage, mobilisant toutes les ressources disponibles pour sécuriser la zone et retrouver les responsables de cette attaque sanglante. Pendant ce temps, les corps des forces de l’ordre tombées au champ d’honneur ont été rapatriés par hélicoptère, un triste hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour défendre leur pays.

Dans une note officielle, le colonel Faizou GOMINA, Chef d’État-Major de la Garde Nationale, a adressé ces condoléances aux officiers qui ont perdu leur coéquipier et aux familles des soldats tombés sous les balles assassines des terroristes.

Il a également profité de l’occasion pour mettre en garde les Chefs de sections, les Commandants de compagnies et les commandants SGTIA déployés dans le cadre de l’opération MIRADOR sur leur manque de poigne à diriger et à réorganiser leurs équipes, une conséquence de ce massacre.

Le Bénin en deuil : la lutte pour la sécurité continue

Le choc est palpable dans la population, qui peine à comprendre l’ampleur de la tragédie. Les familles endeuillées pleurent leurs proches, tandis que le reste de la nation attend, suspendu aux lèvres des autorités, pour en savoir plus sur les circonstances exactes de cette attaque et les mesures prises pour éviter une répétition de l’horreur.

Des questions cruciales restent sans réponse : quel groupe terroriste a mené cette attaque ? Comment ont-ils pu frapper avec une telle précision et violence ? Autant d’interrogations qui pèsent sur une nation en deuil, mais déterminée à rester debout face à cette épreuve.

Le nord du Bénin, désormais sous haute surveillance, est le théâtre d’un combat acharné pour la paix et la sécurité. Alors que les forces de l’ordre poursuivent leurs efforts pour restaurer l’ordre, le pays tout entier retient son souffle, solidaire dans la douleur, mais résolu à ne pas céder à la terreur.

 

 

Diffa : une lueur d’espoir dans le processus de réintégration des ex-combattants de Boko Haram repentis

Goudoumaria, 9 janvier 2025 – Dans une atmosphère empreinte d’émotion et d’espoir à Goudoumaria, le gouverneur de la région de Diffa, le Général de brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma, a officié lors de la cérémonie marquant la sortie officielle de la sixième cohorte de repentis de Boko Haram. En effet, cet événement marque une avancée significative dans le processus de réintégration des anciens insurgés au Niger, suscitant une vague de joie et d’optimisme au sein de la communauté.

Au total, 124 repentis, dont 81 ex-combattants et 44 enfants mineurs, ont reçu leurs certificats d’exemption de poursuites judiciaires, scellant ainsi leur engagement à tourner le dos à la violence et à s’engager dans une nouvelle vie au sein de la société. « C’est avec une grande fierté et un grand espoir que nous célébrons cette avancée vers la paix et la réconciliation », a déclaré le gouverneur Bagadoma. Il a souligné l’importance de cette initiative dans la réduction des conséquences sociales des conflits armés et la promotion d’un développement socio-économique inclusif à travers tout le pays.

Les repentis : de nouveaux ambassadeurs de la paix

Le gouverneur de Diffa a aussi rendu hommage au courage des repentis, les érigeant en nouveaux champions de la paix et de la reconstruction. Soulignant le caractère bénéfique de leur choix pour eux-mêmes et leur communauté. Il a également appelé l’ensemble de la communauté à les accueillir et à les soutenir dans leur réinsertion, en leur offrant les moyens de se reconstruire et de contribuer à l’édification d’une paix durable.

En outre, le programme de réinsertion, soutenu par un large éventail de partenaires, a permis d’accompagner les repentis dans leur retour à la vie civile. Grâce à l’implication des acteurs communautaires et religieux, qui ont fourni un soutien moral et spirituel essentiel, ainsi qu’à la mise en place de formations professionnelles et de mesures d’appui psychosocial, de nombreux repentis ont réussi à se réinsérer durablement dans leur communauté.

Un message de paix et d’unité

Malan Goni Ibrahim, coordinateur national des programmes de stabilisation et de reddition des ex-combattants, a réaffirmé l’engagement du gouvernement du Niger en faveur de la réintégration des anciens insurgés. « En acceptant de déposer les armes, vous avez fait un choix courageux en faveur de la paix et de la reconstruction de notre pays », a-t-il souligné. Il a encouragé les repentis à devenir des vecteurs de paix, incitant leurs anciens compagnons de lutte à suivre le même chemin.

Par ailleurs, L’ONG Garkua a joué un rôle essentiel dans le succès de ce programme de réinsertion en apportant son expertise et son réseau. Son partenariat avec le gouvernement a facilité la mise en place des actions concrètes pour accompagner les repentis dans leur retour à la vie civile. Cet exemple démontre que la collaboration entre les acteurs étatiques et non étatiques est indispensable pour bâtir une paix durable.

Une étape cruciale vers la paix durable

En somme, le succès du programme de déradicalisation de Goudoumaria est une preuve tangible que la paix est possible, même dans les régions les plus touchées par la violence. En offrant une seconde chance à ceux qui souhaitent abandonner la lutte armée, le Niger a posé les fondements d’un avenir plus prometteur pour la région de Diffa.

De telles initiatives sont essentielles pour favoriser la cohésion sociale, la réconciliation et le développement durable. Elles témoignent d’une volonté collective, tant au niveau national qu’international, de construire un avenir plus pacifique.

En ce jour à Goudoumaria, la joie est palpable, le futur s’illumine d’un nouvel espoir, et la paix, lentement, mais sûrement, se fraye un chemin dans les cœurs et les esprits de tous.

 

Diffa : le gouverneur inaugure un nouveau bloc administratif à Goudoumaria

Diffa, 9 janvier 2025 – Lors de la cérémonie marquant la sortie officielle de la sixième vague des repentis de Boko Haram, le gouverneur de la région de Diffa, le général de brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma, a saisi l’occasion pour visiter le flambant neuf bloc administratif de la préfecture de Goudoumaria. En effet, cette infrastructure, financée par le Haut Commissariat à la Modernisation de l’État (HCME), représente une étape clé dans l’amélioration des services administratifs locaux.

Un progrès notable pour la préfecture de Goudoumaria

Évaluée à environ 70 millions de francs CFA, la construction de ce bloc administratif ne se limite pas à une simple extension des locaux existants. Elle marque une volonté claire de renforcer l’efficacité et la transparence des services publics. Par ailleurs, ce nouveau bâtiment abrite des bureaux stratégiques, incluant ceux du préfet, du secrétaire général, du secrétaire particulier et du financier. Ils y ont également aménagé une salle de réunion et plusieurs bureaux techniques, créant ainsi un environnement de travail optimal et moderne.

L’engagement des autorités pour un service public de qualité

Au cours de sa visite, le gouverneur Bagadoma a présenté l’impact positif de cette infrastructure sur la gestion administrative de la préfecture. « Ce projet facilite l’accès des citoyens aux services publics et améliore les conditions de travail des fonctionnaires », a-t-il déclaré. Il a aussi assuré que le bloc administratif sera équipé dans le cadre du budget 2025, tandis que la clôture de la cour sera bientôt finalisée, complétant ainsi l’ensemble des aménagements.

Un projet dans le cadre d’une modernisation plus large

En somme, ce projet s’inscrit dans un programme plus vaste de modernisation des infrastructures publiques dans la région de Diffa. Il reflète une détermination à offrir aux agents de l’État des conditions de travail dignes et à renforcer la capacité de l’administration à répondre aux besoins de la population.

En visitant le nouveau bloc administratif, le gouverneur Bagadoma a réaffirmé l’engagement des autorités locales à accompagner le développement de la région et à garantir un accès équitable aux services publics pour tous les citoyens de Diffa.

 

Maradi mobilisée : une campagne de vaccination de masse pour éradiquer la fièvre jaune

Maradi, 9 janvier 2025 – Sous le haut patronage du gouverneur de la région de Maradi, le contrôleur général de police Mamane Issoufou, une campagne de vaccination préventive contre la fièvre jaune a été officiellement lancée ce jeudi, devant le Palais du Sultan de Katsina-Maradi.

Cette initiative, prévue du 10 au 16 janvier 2025, vise à immuniser plus de 95 % de la population ciblée, soit 5066497 personnes âgées de 9 mois à 60 ans, dans tous les districts sanitaires de la région, à l’exception de celui de Gazaoua, déjà couvert lors d’une campagne en 2023.

Campagne de vaccination contre la fièvre jaune à Maradi : plus de 5 millions de personnes ciblées pour une protection massive du 10 au 16 janvier 2025.La gravité de la fièvre jaune

La fièvre jaune est une maladie virale grave, transmise par les moustiques, se manifestant par une forte fièvre, une coloration jaune des yeux et des paumes des mains, ainsi que des hémorragies. Le vaccin administré offre une protection efficace contre cette maladie potentiellement mortelle.

Le gouverneur Mamane Issoufou a souligné l’engagement du gouvernement nigérien à renforcer le programme élargi de vaccination afin de réduire la morbidité et la mortalité liées aux maladies évitables par la vaccination, notamment chez les femmes et les enfants. Il a exhorté l’ensemble de la population, les professionnels de santé, les relais communautaires, les médias, ainsi que les autorités coutumières et administratives, à s’investir pleinement pour éradiquer la fièvre jaune dans la région.

Cette campagne s’inscrit dans le cadre de la stratégie mondiale d’élimination des épidémies de fièvre jaune pour la période 2017-2026, dite EYE (Eliminate Yellow Fever Epidemics), à laquelle le Niger a adhéré. Cette stratégie vise à limiter le risque de propagation en protégeant les populations dans les zones d’endémie et les voyageurs susceptibles de propager la maladie.

Les autorités sanitaires, en collaboration avec des partenaires tels que l’OMS, l’UNICEF, GAVI et l’initiative EYE, prévoient d’étendre ces campagnes préventives de masse aux autres régions du pays dans les mois à venir, avec pour objectif l’élimination de la fièvre jaune au Niger d’ici à 2026. Les autorités encouragent vivement la population à participer massivement à cette campagne de vaccination, afin qu’elle se protège individuellement et contribue à la santé publique collective.

 

Ouallam : Un pas vers une cohésion sociale durable

Ouallam, 9 janvier 2025 –Dans le cadre du projet Cohésion sociale initié par la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), une mission cruciale s’est déroulée à Ouallam, marquant une avancée significative dans la quête d’unité et de stabilité sociale.

À Ouallam, une mission cruciale du projet Cohésion sociale HACP-PAM renforce la cohésion sociale et la stabilité avec des ateliers de formation et des activités sportives pour les Personnes Déplacées Internes.Un atelier pour des solutions durables

En effet, ce matin, l’HACP a ouvert un atelier de formation portant sur la Stratégie Nationale de Solutions Durables (SNSD) pour les Personnes Déplacées Internes (PDI). Cet atelier vise à approfondir la compréhension des solutions durables nécessaires pour répondre aux besoins urgents des PDI, tout en mettant en lumière les défis à relever pour assurer leur réintégration sociale et économique, que ce soit dans leurs zones d’origine ou dans de nouvelles communautés d’accueil à travers le pays.

C’est le préfet du département qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence de figures clés telles que l’administrateur délégué, le chef de canton des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), ainsi que des représentants des services techniques, des jeunes, des femmes, des agriculteurs, des éleveurs, et des PDI. Ce large éventail de participants souligne l’engagement collectif envers la cohésion sociale et le développement local, essentiels pour construire une société harmonieuse.

À Ouallam, une mission cruciale du projet Cohésion sociale HACP-PAM renforce la cohésion sociale et la stabilité avec des ateliers de formation et des activités sportives pour les Personnes Déplacées Internes.Le sport comme vecteur de cohésion

En parallèle aux discussions formelles, l’HACP a planifié une activité sportive symbolique : un match de football rassemblant les FDS, les jeunes et les PDI. Prévu dans le camp des PDI en soirée, ce match représente bien plus qu’un simple jeu. C’est un terrain de dialogue et de rapprochement, incarnant aussi des valeurs fondamentales de solidarité, d’intégration et de fraternité. En plus, ces interactions sur le terrain de sport sont vraiment importantes pour tisser des liens de confiance et de compréhension mutuelle, éléments indispensables pour une coexistence pacifique.

Un engagement vers un meilleur avenir

Cette mission de la HACP à Ouallam s’inscrit dans une dynamique de construction de confiance entre les autorités et la population locale. Les activités, telles que les formations sur la SNSD et les rencontres sportives, renforcent les liens communautaires et jettent les bases d’un avenir paisible. En impliquant activement les jeunes, les forces de sécurité et les PDI, le projet Cohésion sociale HACP-PAM favorise l’émergence d’une société résiliente et unie, capable de surmonter les défis et de prospérer dans un climat de paix durable.

Ainsi, l’initiative à Ouallam se présente non seulement comme une réponse aux besoins immédiats des PDI, mais également comme un modèle d’intervention intégrée pour renforcer la cohésion sociale, en promouvant des solutions pérennes et inclusives pour l’ensemble de la communauté.

Gagnoa : Le sexe perdu, retrouvé… et broyé ?

Gagnoa (Côte d’Ivoire), 9 janvier 2025 – Un nouveau rebondissement digne d’un roman policier vient émailler l’affaire du sexe disparu à Gagnoa. Alors que l’opinion publique était en émoi face à cette étrange disparition, le maire de la ville vient de lever le voile sur cette mystérieuse affaire. Hier soir, le maire de Gagnoa, avec le sérieux d’un juge de concours de grimaces, a pris la parole pour éclairer la lanterne d’une population médusée.

« Bonsoir, chers tous », a-t-il déclaré, avec l’intonation solennelle d’un chroniqueur judiciaire, « le jeune homme qui prétendait que son sexe avait disparu a en réalité raconté des sornettes. » « Après enquête, il s’avère qu’il a été victime d’un accident de la circulation, et malheureusement, son sexe a été broyé. » « Le chirurgien a dû pratiquer une exérèse et installer une sonde urinaire. »

Ce qui semblait être une enquête médico-policière complexe s’est avéré être une affaire de bobard bien ficelé. Mais pourquoi cette histoire rocambolesque ? Le maire poursuit : « Le jeune homme, indigent, a inventé cette histoire pour obtenir une aide financière afin de changer sa sonde et de payer ses médicaments. »

Cerise sur le gâteau, le médecin, selon le rapport de police, qui a confirmé la mystérieuse « disparition » du sexe, ajoutant un nouveau chapitre à cette saga ubuesque, se serait fourvoyé, à en croire le maire.

Une affaire plus pétillante que les séries télévisées

Le maire poursuit : actuellement, le jeune est entre les mains de la police.  Mais ce n’est pas tout ! Le policier, qui aurait mal géré l’affaire en croyant dur comme fer au récit du jeune homme, a été sanctionné pour manquement à la déontologie. Quant au médecin qui a confirmé la disparition de l’organe, il se retrouve désormais au cœur d’une polémique. A-t-il été trompé par son jeune patient ou a-t-il lui-même été victime d’une hallucination médicale ?

Une histoire qui en dit long sur la société

Au-delà de l’aspect cocasse de cette affaire, cette histoire soulève de nombreuses questions. Pourquoi ce jeune garçon a-t-il eu recours à un mensonge aussi extravagant ? Quelle est la responsabilité du médecin dans cette affaire ? Et surtout, comment expliquer que cette histoire ait pu faire autant de bruit ?

Et en prime, le Directeur Général de la Police Nationale a demandé aux citoyens de ne pas propager cette histoire. Comme si cela allait calmer les ardeurs d’une population avide de potins aussi juteux !

Qui dit vrai ?

La vraie question reste posée : qui croire dans cette affaire ? Le maire, qui semble avoir troqué son costume de gestionnaire pour celui de détective ? Le policier, qui semble avoir fait preuve d’un zèle… maladroit ? Ou l’adolescent, qui, dans un geste désespéré, a tenté de survivre en inventant l’histoire la plus incroyable de Gagnoa ?

Une chose est sûre et certaine : dans les rues de Gagnoa, on ne parle que de cela. Entre moqueries, indignation et théories du complot, l’affaire du « sexe disparu » promet encore de nombreuses nuits blanches aux amateurs de drames municipaux.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Croyez-vous à la version officielle des faits ? Où pensez-vous que cette histoire cache encore bien des secrets ?

N’Djamena : Attaque audacieuse au Palais Toumai

N’Djamena, 9 janvier 2025 – Un vent de panique a soufflé hier sur la capitale tchadienne. En effet, un commando armé de 24 personnes a mené une attaque audacieuse contre le Palais Toumai, résidence officielle du Président de la République. Le bilan est lourd : 19 morts, dont 18 parmi les assaillants, et 6 blessés.

L’assaut, survenu en plein cœur de la soirée, a plongé la ville dans une atmosphère de tension extrême. Les habitants de N’Djamena, sidérés par l’audace des assaillants, ont suivi avec anxiété les informations relayées par les médias locaux. Le bruit des armes à feu a déchiré le calme habituel de la capitale, transformant les rues environnantes en scène de guerre.

Attaque audacieuse au Palais Toumai à Ndjamena : un commando armé plonge la capitale tchadienne dans la terreur, bilan de 19 mortsUne riposte fulgurante des forces loyalistes à N’Djamena

Selon les premières déclarations officielles du gouvernement, le commando  lourdement armé et semblait déterminé à semer le chaos. Cependant, la réaction rapide et efficace des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) a permis de maîtriser la situation en quelques heures. Le ministre d’État, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, s’est exprimé en direct depuis la cour du palais présidentiel, entouré de militaires de la garde présidentielle et armé . Il a affirmé que la situation était sous contrôle et a qualifié l’incident de « petit événement » rapidement maîtrisé.

« Toutes ces tentatives de déstabilisation de notre pays ont été éradiquées. » « Nous sommes mobilisés, et les FDS sont prêtes à défendre notre pays », a-t-il déclaré avec fermeté.

La riposte des forces loyalistes a été fulgurante. Parmi elles, on déplore un mort et trois blessés. Le ministre Koulamallah a tenu à rassurer la population en affirmant que « la situation est sous contrôle ». « C’est un petit incident qui s’est passé. »

Cette attaque, bien que maîtrisée, pose de nombreuses questions sur la sécurité nationale et la capacité des services de renseignement à anticiper de telles menaces. Qui étaient ces assaillants ? Quelles étaient leurs motivations ? Autant d’interrogations qui restent pour l’instant sans réponse.

Dans un contexte régional marqué par des tensions persistantes, cet événement rappelle la fragilité de la paix et la nécessité d’une vigilance constante. Les autorités tchadiennes ont promis de renforcer les mesures de sécurité pour prévenir toute récidive. Les Tchadiens, eux, espèrent retrouver rapidement la quiétude qui caractérisait leur quotidien avant ce jour sombre. En somme, le peuple tchadien reste debout, solidaire face à l’adversité, prêt à surmonter cette épreuve avec courage et détermination.