Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 37 sur 125

Niamey : Les visas US en forte hausse en 2024

Niamey, 27 novembre 2024 – Les échanges entre le Niger et les États-Unis connaissent un essor sans précédent. C’est ce qu’atteste un communiqué publié aujourd’hui par l’ambassade américaine à Niamey. En effet, la section consulaire de l’ambassade a annoncé avoir délivré plus de 1000 visas à des citoyens nigériens en 2024, soit le double par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation significative des visas témoigne d’un renforcement des relations bilatérales entre les deux pays et d’une mobilité accrue des citoyens nigériens désireux de se rendre aux États-Unis, que ce soit pour des études, des voyages d’affaires ou des séjours touristiques.

Le communiqué souligne également que la section consulaire a joué un rôle essentiel dans ces échanges. En effet, elle a assuré le traitement des demandes de visa en examinant minutieusement chaque dossier et en facilitant les procédures administratives. De plus, elle a apporté une assistance aux citoyens américains en difficulté au Niger, leur offrant un soutien crucial. Par ailleurs, la section consulaire soutient activement les programmes d’échanges en facilitant la participation des Nigériens à divers programmes éducatifs et culturels.

« Notre travail consulaire renforce les liens interpersonnels et interculturels qui sont fondamentaux dans la relation entre les États-Unis et le Niger », souligne le communiqué.

Cette hausse des visas américains délivrés est perçue comme un signal positif pour les relations bilatérales et témoigne de l’attractivité des États-Unis pour les Nigériens. Elle ouvre également de nouvelles perspectives pour les échanges économiques, culturels et académiques entre les deux pays.

 

Niamey : Les journalistes africains en colloque

Niamey, 27 novembre 2024 Tandis que les journalistes de l’Alliance des États du Sahel (AES) se réunissent à Niamey pour discuter des moyens de contribuer à la réalisation des objectifs de la Confédération, une actualité brûlante vient rappeler les défis auxquels sont confrontés les médias en Afrique : la suspension de la chaîne de télévision malienne JolibaTV.

Le colloque des journalistes de l'AES à Niamey met en lumière les défis de la liberté de la presse en Afrique,Un colloque pour renforcer le rôle des médias

Le symposium de Niamey, qui a débuté hier, offre une plateforme d’échange unique aux professionnels des médias de la région. Les participants débattent des meilleures pratiques pour une couverture médiatique responsable et constructive au sein de L’AES, tout en soulignant l’importance de la liberté de la presse dans un contexte de défis sécuritaires et politiques complexes.

Au Mali, la liberté de la presse mise à l’épreuve

Parallèlement, un développement préoccupant a émergé au Mali. En effet, après une plainte déposée par les autorités du Burkina Faso suite à la diffusion d’une émission d’opinion jugée inappropriée, la Haute Autorité de la Communication du Mali a décidé de suspendre JolibaTV.

Cette suspension met en  lumière les tensions persistantes entre la liberté d’expression et la régulation des contenus médiatiques. Cette affaire soulève de nombreuses questions sur l’équilibre à trouver entre le droit à l’information et la protection de l’ordre public.

La suspension de JolibaTV survient au moment où les journalistes maliens et régionaux se réunissent à Niamey pour explorer des stratégies visant à consolider leur influence dans la société. Cette coïncidence est une aubaine, car elle permettra aux journalistes de débattre de ce sujet d’actualité et de trouver des solutions durables.

Le colloque des journalistes de l'AES à Niamey met en lumière les défis de la liberté de la presse en Afrique,Des défis communs

Les cas du Mali et des autres pays montrent que les médias africains font face à des défis similaires :

  • La pression politique : des pressions politiques soumettent souvent les médias, limitant ainsi leur liberté d’expression.
  • Les défis économiques : les médias africains doivent faire face à des contraintes financières importantes, ce qui peut porter atteinte à leur indépendance.
  • La désinformation : la propagation de fausses informations et de discours de haine représente une menace croissante pour la crédibilité des médias.

Un enjeu pour la démocratie

La liberté de la presse est un pilier essentiel de toute démocratie. Elle permet aux citoyens d’obtenir des informations, de participer au débat public et de contrôler les actions des pouvoirs publics. Les décisions prises à la rencontre de JolibaTV rappellent l’importance de protéger cet espace de liberté.

Le colloque de Niamey invite les participants à élaborer des solutions afin de renforcer la résistance des médias africains face à ces défis. Il s’agit notamment de :

  • Promouvoir l’autorégulation : les médias doivent développer des mécanismes d’autorégulation pour garantir la qualité de leurs contenus.
  • Renforcer la formation des journalistes : une formation continue est essentielle pour permettre aux journalistes de faire face aux défis de leur métier.
  • Soutenir la pluralité des médias : il est important de favoriser l’émergence de médias indépendants et diversifiés.

Le colloque des journalistes de l'AES à Niamey met en lumière les défis de la liberté de la presse en Afrique,En conclusion, la suspension de JolibaTV est un rappel brutal de la fragilité de la liberté de la presse en Afrique. Il est urgent de renforcer les mécanismes de protection des journalistes et de garantir un environnement propice à l’exercice de leur métier. Les États membres de l’AES doivent prendre des mesures concrètes afin de permettre aux journalistes de jouer pleinement leur rôle au sein de la société sans être inquiétés à l’issue du colloque de Niamey.

Tahoua : Une nouvelle ère s’ouvre pour l’industrie nigérienne

Tahoua, 26 novembre 2024 – Un nouveau chapitre s’écrit pour l’industrie nigérienne. Hier, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Seydou Asman, a inauguré une usine de fabrication de fer à béton, un projet ambitieux porté par la société Niger Steel Group Company Ltd. Située au cœur de la cimenterie du Département d’Illéla, dans la Région de Tahoua (600 km au nord-est du Niger), cette unité de production marque en effet un tournant décisif dans la stratégie de développement économique du Niger.

Un investissement porteur d’espoir

D’un coût de 2 milliards de francs CFA, cette usine, d’une capacité de production de 20 000 tonnes par an, est une véritable bouée de sauvetage pour l’économie locale. En créant 120 emplois, elle contribue également à réduire le chômage et à améliorer le niveau de vie des populations.

En outre, pour le Ministre Seydou Asman, cette inauguration est un symbole fort de la volonté du gouvernement de promouvoir l’industrialisation du pays. « Cette réalisation s’inscrit pleinement dans les orientations stratégiques définies par le général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP et le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine qui ont toujours soutenu l’idée d’un Niger résilient, compétitif et autosuffisant », a-t-il déclaré.

Un écosystème industriel en plein essor

La nouvelle usine de fer à béton s’intègre parfaitement dans un écosystème industriel en plein développement. Elle bénéficie de la proximité de la cimenterie de Badaguichiri, une unité de production de 3000 tonnes de ciment par jour, inaugurée en 2023. Ainsi, cette synergie permet d’optimiser les coûts de production et de garantir une supply chain efficace.

Un enjeu de souveraineté

Par ailleurs, lors de l’inauguration, le Ministre chargé de l’État a déclaré qu’en dehors des avantages accordés à la société Niger Steel Group par le code des investissements, l’État a pris un arrêté en date du 21 novembre 2024 interdisant l’exportation de la ferraille.

En interdisant l’exportation de la ferraille, le gouvernement a voulu sécuriser l’approvisionnement de cette matière première essentielle pour l’usine. Cette décision témoigne aussi de la volonté politique de soutenir les industries locales et de réduire la dépendance aux importations.

Les bénéfices de l’industrie pour l’économie nationale

Les retombées de cette nouvelle usine sont multiples :

  • Réduction des coûts de construction : la production locale de fer à béton permettra de réduire les coûts des projets de construction, tant pour les particuliers que pour les entreprises.
  • Développement des infrastructures : l’accès à des matériaux de construction de qualité à des prix compétitifs favorisera le développement des infrastructures routières, scolaires, sanitaires, etc.
  • Création d’emplois directs et indirects : l’usine et ses fournisseurs génèrent de nombreux emplois, stimulant ainsi l’activité économique locale.
  • Renforcement de la balance commerciale : la réduction des importations de fer à béton contribuera à améliorer la balance commerciale du Niger.

Un modèle à suivre

Le succès de ce projet est appelé à inspirer d’autres initiatives similaires. Le gouvernement nigérien entend poursuivre sa politique de soutien à l’industrialisation, en mettant l’accent sur les ressources locales et en créant un environnement favorable à l’investissement.

En conclusion, l’inauguration de l’usine de fabrication de fer à béton de Badaguichiri marque une étape importante dans le processus de transformation économique du Niger. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de diversifier l’économie, de créer des emplois et de réduire la dépendance aux importations. Ce projet est en plus un modèle à suivre pour d’autres pays africains qui souhaitent se développer de manière durable et inclusive.

Diffa : Un atelier pour bâtir l’avenir

Diffa, 26 novembre 2024 Dans la chaleureuse salle de conférence (MJC) de l’Université de Diffa, une énergie particulière régnait. Des regards se croisaient, des idées jaillissaient, et un sentiment d’unité se dégageait ce matin lors du lancement de l’atelier déterminé à tracer un nouveau chemin pour les populations déplacées de la région.

Sous l’égide du gouverneur Ibrahim Bagadoma, intellectuels, humanitaires et acteurs de la société civile se sont réunis pour un atelier stratégique visant à promouvoir l’autonomie et l’inclusion socio-économique des déplacés.

Au-delà de l’aide humanitaire

Fini le temps de la simple assistance. Désormais, les participants à cet atelier souhaitent passer à une nouvelle étape : celle de l’autonomisation. En effet, l’objectif est clair : doter les déplacés des moyens de subvenir à leurs besoins et de s’intégrer durablement dans leur communauté. Les discussions portent sur des sujets aussi variés que la création d’activités génératrices de revenus, l’accès à l’éducation et aux soins de santé, ou encore la lutte contre les discriminations.

Un élan porté par la communauté

Le gouverneur Bagadoma a souligné l’importance de cette initiative en rappelant que les défis auxquels la région est confrontée nécessitent une réponse collective. « Nous devons agir ensemble pour construire un meilleur avenir pour tous », a-t-il déclaré. En plus, les témoignages poignants des déplacés, qui ont partagé leurs expériences et leurs aspirations, ont renforcé la détermination des participants à trouver des solutions concrètes.

L’Université de Diffa, un moteur de changement

En organisant cet atelier, l’Université de Diffa confirme son engagement en faveur du développement durable de la région. Ainsi, l’établissement universitaire joue ainsi un rôle de catalyseur en favorisant le dialogue entre les différents acteurs et en soutenant la mise en œuvre de projets innovants.

Des perspectives prometteuses

Les premiers échanges ont été riches en idées et en propositions. Les participants ont formé des groupes de travail pour approfondir certaines thématiques et élaborer des plans d’action concrets. Les résultats de cet atelier, qui se clôturera le 28 novembre, seront aussi scrutés avec attention par les communautés et par l’ensemble des acteurs humanitaires et de développement.

En somme, cet événement marque un tournant dans la réponse à la crise des déplacés à Diffa au Niger . En mettant l’accent sur l’autonomisation et l’inclusion, les participants espèrent construire une société plus juste et plus durable pour tous.

Intalewane : L’eau jaillit, un nouveau chapitre s’écrit

Intalewane(Tahoua), 26 novembre 2024 Sous un soleil éclatant, le village d’Intalewane vibre d’une nouvelle joie. Aujourd’hui, l’impossible est devenu réalité : un jet d’eau pur et frais jaillit d’un forage de 700 mètres de profondeur, mettant fin à des années de quête pour cette ressource vitale.

Pendant des décennies, les habitants d’Intalewane, en particulier les femmes, ont enduré la corvée de l’eau. Parcourir jusqu’à 25 kilomètres à pied, souvent sous un soleil de plomb, pour remplir leurs bidons était une tâche quotidienne, épuisante et dangereuse. Mais grâce à un partenariat entre le PNUD, le GEF et l’UNDP Afrique, ce calvaire appartient désormais au passé.

Une révolution silencieuse à Intalewane

Ce nouveau forage, fruit d’un investissement considérable, est bien plus qu’un simple puits. C’est un symbole d’espoir, un catalyseur de changement. Il va transformer radicalement le quotidien de 3 200 personnes, leur offrant un accès durable à l’eau potable.

  • Santé : les maladies liées à l’eau insalubre, qui minaient la population, vont reculer. Les enfants pourront grandir en bonne santé et les femmes seront soulagées de cette tâche pénible qui les expose à de nombreux risques.
  • Éducation : libérées de la corvée de l’eau, les filles pourront passer plus de temps à étudier, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives.
  • Économie : L’accès à l’eau va stimuler l’agriculture et l’élevage, deux piliers de l’économie locale. Les femmes pourront également se lancer dans de nouvelles activités génératrices de revenus.

 Un nouveau forage transforme la vie des habitants d'Intalewane, au Niger, en leur offrant un accès durable à l'eau potable.Un pas de géant pour le développement durable

Lors de la cérémonie d’inauguration, les représentants du PNUD ont souligné l’importance de ce projet dans le cadre des Objectifs de développement durable. En offrant un accès équitable à l’eau, on contribue ainsi à réduire les inégalités, à améliorer la santé et à renforcer la résilience des communautés face aux changements climatiques.

Pour Aïchatou, une habitante du village, ce nouveau forage est une véritable révolution : « Avant, je passais une partie de ma journée à aller chercher de l’eau ». « Maintenant, je peux enfin m’occuper de mon jardin et apprendre à lire. » « C’est un rêve qui devient réalité. »

En somme, avec ce forage, c’est tout un village qui se transforme. Les femmes, libérées de la corvée de l’eau, pourront s’épanouir et contribuer au développement de leur communauté. Les enfants pourront grandir en bonne santé et aller à l’école. Intalewane est un exemple qui montre que l’accès à l’eau n’est pas seulement un besoin fondamental, mais un levier pour un développement durable.

Niamey salue le départ de l’ambassadeur du Pakistan

Niamey, le 22 novembre 2024 – Dans une ambiance empreinte de reconnaissance et d’amitié, la Ville de Niamey a rendu un vibrant hommage à l’ambassadeur de la République islamique du Pakistan, Dr Ahmed Ali Sirohey, en fin de mission. Cette rencontre, qui s’est tenue ce vendredi, a été l’occasion de célébrer les succès d’un partenariat bilatéral dynamique et de tracer les contours d’une nouvelle postérité.

Le colonel Boubacar Soumana Garanke, administrateur délégué de la ville de Niamey, a accueilli chaleureusement l’ambassadeur sortant, saluant son engagement sans faille au service des relations entre le Niger et le Pakistan. Durant ces dernières années, sous l’impulsion du Dr Sirohey, les liens entre les deux nations se sont considérablement renforcés dans de nombreux domaines économiques, culturels et des projets de développement d’envergure ont vu le jour. Ce partenariat fructueux témoigne de la volonté commune des deux pays de renforcer leur coopération.

Départ de l’ambassadeur de la République islamique du Pakistan : un bilan positif et des perspectives prometteuses

Au cours de cette rencontre, les deux personnalités ont passé en revue les réalisations accomplies et ont évoqué les perspectives. Le colonel Garanke a souligné l’importance de poursuivre sur cette lancée et de consolider les acquis. L’ambassadeur Sirohey, quant à lui, a exprimé sa satisfaction de voir les fruits de ses efforts et s’est dit convaincu du potentiel de cette coopération.

Les discussions ont également porté sur les défis mondiaux actuels, tels que le changement climatique et la sécurité régionale. Le Niger et le Pakistan ont convenu de renforcer leur collaboration pour faire face à ces enjeux communs et œuvrer pour un avenir plus durable.

Un héritage durable

En somme, le départ de l’ambassadeur Sirohey marque la fin d’une page importante dans les relations entre le Niger et le Pakistan. Son engagement et son dévouement ont laissé une empreinte indélébile. Les deux pays sont désormais liés par des liens d’amitié et de coopération solides, qui continueront de se développer avec le nouvel ambassadeur.

Le Niger franchit une nouvelle étape dans l’agriculture grâce à la TIKA

Niamey, le 22 novembre 2024 – Une avancée majeure vient d’être réalisée dans le secteur agricole nigérien. Grâce à l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA), l’Université Abdoul Moumini s’est dotée d’un « centre de production d’engrais » ultramoderne. Ce pôle, placé au sein de l’Institut des Radio-Isotopes de la Faculté d’agriculture, a pour objectif de révolutionner les pratiques agricoles dans le pays.

Face aux défis liés à la production agricole, notamment l’accès limité aux engrais et la dépendance aux méthodes traditionnelles, le Niger a trouvé en la TIKA un partenaire stratégique. Le nouveau centre, fruit d’une collaboration étroite, répond à une nécessité vitale : améliorer la productivité agricole et garantir la sécurité alimentaire d’une population en croissance. Ce projet ambitieux vise à réduire les coûts de production et à promouvoir une agriculture durable.

La TIKA révolutionne l'agriculture nigérienne en créant un centre de production d'engrais biologique, pour améliorer les rendements agricoles Un centre d’excellence au service de l’agriculture nigérienne

Équipé d’installations de pointe, telles qu’une machine à pyrolyse, un biodigesteur, des systèmes d’irrigation californiens, des bassins de compost, un système de production de biogaz, des systèmes d’énergie solaire, des compartiments d’essai, des fournitures de laboratoire, une machine de broyage/tri, le centre est conçu pour produire des bioengrais de haute qualité. La TIKA a également offert des motos à 3 roues équipées de pulvérisateur, un kit d’arrosage et des équipements agricoles complémentaires.

Par ailleurs, ce centre permettra aux chercheurs et aux étudiants de mener des expériences et de développer de nouvelles formules d’engrais adaptées aux conditions locales. Il servira également à former les futurs agriculteurs en réalisant des études de recherche et développement pour les étudiants de master et de doctorat qui travaillent sur les bioengrais et à diffuser des formules d’engrais locaux.

Construit sur une superficie d’environ deux hectares, le centre est sous la supervision du Dr Moustapha Maman Mounirou, diplômé de Turquie après des études sur les bioengrais. En plus, ce centre permettra aux chercheurs et aux étudiants de mener des expériences et de développer de nouvelles formules d’engrais adaptées aux conditions locales.

Les principaux objectifs du Centre 

Ce centre a pour vocation de :

  • Réduire les coûts de production : en produisant des engrais localement, le Niger pourra réduire sa dépendance aux importations et offrir aux agriculteurs des solutions plus économiques.
  • Améliorer les rendements agricoles : les bioengrais produits au centre permettront d’enrichir les sols et d’augmenter les rendements des cultures, contribuant ainsi à renforcer la sécurité alimentaire.
  • Promouvoir les pratiques agricoles durables : en privilégiant les solutions naturelles, le centre s’inscrit dans une démarche de développement durable et contribue à la préservation de l’environnement.
  • Former les futurs acteurs du secteur agricole : en offrant un cadre d’apprentissage unique, le Centre permettra de former de nouveaux talents et de renforcer les capacités des acteurs locaux.

Un impact attendu sur l’ensemble du territoire

Par ailleurs, les bio-engrais produits au centre seront testés dans les jardins pédagogiques créés par la TIKA à travers le pays avant d’être diffusés plus largement. À terme, l’objectif est de couvrir l’ensemble du territoire nigérien et de permettre à tous les agriculteurs d’accéder à ces produits innovants.

En somme, la création de ce centre de production d’engrais témoigne de l’engagement de la Turquie à soutenir le développement du Niger. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une coopération bilatérale fructueuse qui porte sur de nombreux domaines tels que l’agriculture, l’éducation et la santé.

Le Niger donne un coup de pouce à Horizon 2023

Niamey, le 22 novembre 2024 Une reconnaissance prestigieuse vient couronner l’engagement de Dady Tshisuaka et du Mouvement Horizon 2023. Lors d’une audience accordée jeudi 21 novembre 2024 au Palais Présidentiel de Niamey, Son Excellence Abdouramane Tiani, Président de la République du Niger, a exprimé son soutien indéfectible aux projets de cette initiative panafricaine.

Par ailleurs, le Président Tiani, en acceptant effectivement de parrainer Horizon 2023, a marqué d’une pierre blanche l’engagement du Niger en faveur de la coopération africaine et du développement durable. Cette décision traduit aussi la reconnaissance des efforts déployés par Dady Tshisuaka et son équipe pour promouvoir la solidarité entre les peuples africains sur le continent.

Un dialogue fructueux autour de l’unité africaine

Au cours de cette rencontre, Dady Tshisuaka a saisi l’opportunité d’évoquer la situation politique en République Démocratique du Congo. Ce geste empreint de fraternité et de solidarité a souligné l’importance de l’unité africaine face aux défis communs. Il a également sollicité l’accompagnement du Niger dans la mise en œuvre de la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, axée sur le développement et la coopération régionale.

Horizon 2023 : un projet ambitieux au service de l’Afrique

Horizon 2023 est un mouvement panafricain qui vise à rassembler les jeunes générations autour de projets concrets pour le développement du continent. En mettant la jeunesse au cœur de ses actions, ce mouvement ambitionne de contribuer ainsi à la construction d’une Afrique unie, prospère et solidaire.

Le parrainage du Président Tiani vient renforcer la crédibilité et la visibilité d’Horizon 2023 sur la scène internationale. Il témoigne aussi de l’importance accordée par le Niger à la coopération Sud-Sud et à la promotion des valeurs panafricaines.

Perspectives

Avec le soutien du Niger, Horizon 2023 pourra intensifier ses actions et élargir son réseau de partenaires. Les projets à venir s’inscriront dans la continuité des initiatives déjà engagées, en mettant l’accent sur les domaines prioritaires tels que l’éducation, la santé, l’entrepreneuriat et la gouvernance.

En somme, ce partenariat entre le Niger et Horizon 2023 ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de l’Afrique et témoigne de la volonté commune de construire un nouveau monde pour les générations futures.

 

La Place du Liptako-Gourma : Un écrin de modernité au cœur de Niamey

Niamey, 21 novembre 2024 – Niamey se prépare à vivre une métamorphose urbaine d’envergure. Au cœur de la capitale nigérienne, la Place du Liptako-Gourma, en pleine mutation, se révèle être un véritable chantier d’art et de vie. En effet, sous l’impulsion de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger (AMV-Niger), ce lieu emblématique se pare de nouveaux tours, promettant de devenir un espace de rencontre et d’épanouissement pour tous.

Tel un phénix renaissant de ses cendres, la place se métamorphose en un havre de paix où l’eau danse au rythme de jets modernes, où la verdure s’étend à perte de vue et où l’art contemporain trouve une nouvelle expression. Les bancs élégants invitent à la rêverie tandis qu’un monument, symbole fort de la Confédération, trônera au centre de cet espace repensé.

 La Place du Liptako-Gourma renaît sous un nouveau jour à Niamey, offrant un espace moderne et artistique au cœur de la capitale nigérienne. La Place du Liptako-Gourma : une renaissance urbaine qui s’annonce stimulant

Ce projet ambitieux, fruit d’une vision avant-gardiste, ne se contente pas de moderniser un lieu. Il s’agit d’une véritable déclaration d’amour à la ville, une promesse d’un avenir plus beau et plus durable. Car au-delà de l’esthétique, c’est l’âme de Niamey qui se révèle à travers cette transformation.

La Place du Liptako-Gourma, c’est bien plus qu’un simple lieu public. C’est un espace de vie, un carrefour d’échanges, un écrin de verdure en plein cœur de la ville. C’est aussi et surtout un symbole fort de l’ambition du Niger de se hisser au rang des nations modernes et dynamiques.

En confiant à l’AMV-Niger la mission de métamorphoser ce lieu, les autorités ont fait le choix d’une vision à long terme, où l’urbanisme se met au service de l’homme. Par ailleurs, cette rénovation est un appel à la responsabilité collective. Chacun d’entre nous est invité à faire de ce lieu un lieu de vie, un espace à préserver et à valoriser.

En somme, avec la Place du Liptako-Gourma, Niamey s’offre un nouveau visage, plus moderne, plus ouvert sur le monde. C’est une invitation à célébrer le présent et à construire un monde meilleur. Car c’est bien là, au cœur de nos villes, que se joue l’avenir de nos nations.

Révolution des télécommunications au Sahel : Le roaming gratuit devient une réalité

Ouagadougou, le 21 novembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour les communications au sein de l’Alliance des États du Sahel. Ce jeudi à 10 h 37 heure locale, les autorités de régulation des télécommunications du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont signé un protocole d’accord historique visant à mettre en place un système de roaming sans frontières et à des tarifs abordables pour les populations de la région. Cette action marque une étape décisive dans la réduction des coûts des communications et la facilitation des échanges au sein de l’AES.

Ce protocole, dénommé « 𝐏𝐫𝐨𝐭𝐨𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐝’𝐀𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐢𝐭𝐢𝐧é𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐫é𝐬𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐞𝐬 𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐬 𝐚𝐮 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐜𝐢𝐥𝐢𝐭é𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐨m𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐄𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐧𝐟é𝐝é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐄𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐮 𝐒𝐚𝐡𝐞𝐥 »entrera en vigueur le 1er janvier 2025.

Il prévoit notamment la gratuité de la réception des appels et des SMS pour les abonnés en itinérance dans l’un des trois pays, et ce, pendant les 30 premiers jours de leur séjour. Au-delà de cette limite de 30 jours consécutifs, les opérateurs appliqueront les tarifs habituels d’itinérance en vigueur. La réception des SMS pour les usagers en itinérance est gratuite, sans aucune limitation.

Les opérateurs mobilisés pour révolutionner les  télécommunications au Sahel

Par ailleurs, les opérateurs de téléphonie mobile des trois pays, étroitement associés à l’élaboration de ce protocole, s’engagent à en assurer la mise en œuvre effective. Ils vont développer des offres spécifiques pour les clients en itinérance afin de répondre au mieux à leurs besoins.

Par conséquent, ils devront plafonner les tarifs des appels vers les réseaux locaux et le pays d’origine, rendant ainsi les communications plus accessibles aux populations. Ils introduiront également des tarifs plafonnés pour les services de données mobiles. Ces initiatives permettront de diminuer significativement les coûts des communications pour les voyageurs et d’encourager les échanges entre les communautés.

Un protocole de free roaming signé par les régulateurs des télécommunications du Mali, du Burkina Faso et du NigerUne étape importante dans la mise en œuvre de la Déclaration de Ouagadougou

En paraphant cet accord historique, les régulateurs des télécommunications du Mali (Saidou Pona Sankaré), du Burkina Faso (Wenlassida Patrice Compaoré) et du Niger (le colonel major Idrissa Chaibou) répondent à une demande croissante des populations, qui aspire à des communications plus fluides et moins coûteuses au sein de l’espace sahélien.

Cette initiative s’inscrit pleinement dans le cadre de la déclaration de Ouagadougou, qui avait appelé à prendre toutes les mesures nécessaires pour favoriser la libre circulation des personnes dans l’espace de l’Alliance des États du Sahel.

Si cet accord est une avancée majeure, sa mise en œuvre effective représente un défi de taille. Les opérateurs de télécommunications devront adapter leurs systèmes et leurs offres commerciales pour répondre aux nouvelles exigences du marché. Les autorités de régulation devront également veiller à ce que les dispositions du Protocole soient respectées.

En somme, la signature de ce Protocole ouvre de nouvelles perspectives pour les communications au Sahel. Il est à espérer que d’autres pays de la région rejoignent rapidement cette initiative afin de créer un véritable espace de libre circulation des personnes et des idées.