Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 38 sur 88

Gaindesat-1A : Le Sénégal s’envole vers l’ère spatiale

Dakar, le 4 juillet 2024 – Le Sénégal s’apprête à vivre un moment historique en franchissant un pas décisif dans l’arène spatiale avec le lancement imminent de son premier nano-satellite, Gaindesat-1A. Ce projet ambitieux, porté par un ingénieur visionnaire sénégalais  et son équipe talentueuse, symbolise l’engagement du pays à embrasser l’innovation et à exploiter le potentiel du spatial pour relever les défis nationaux et régionaux.

Un regard inédit sur la Terre depuis l’espace

Fruit d’une étroite collaboration entre des experts sénégalais et le Centre Spatial de l’Université de Montpellier en France, Gaindesat-1A est doté de technologies de pointe, notamment une caméra haute précision. Ce bijou technologique permettra de capturer des images détaillées du territoire sénégalais à quatre reprises par jour pendant cinq ans, offrant une perspective inédite et précieuse sur l’environnement du pays.

Données vitales pour une gestion éclairée des ressources grâce à Gaindesat-1A

Par ailleurs, les données recueillies par Gaindesat-1A seront d’une importance capitale pour la gestion durable des ressources naturelles du Sénégal. Les informations sur l’agriculture, la foresterie, les ressources en eau et la surveillance des frontières permettent aux autorités de prendre des décisions éclairées et de mieux anticiper les défis environnementaux.

Un investissement stratégique pour l’avenir

En plus, le développement de Gaindesat-1A représente un investissement stratégique de 1,5 million d’euros, témoignant de la vision du ministère sénégalais de l’Enseignement supérieur de stimuler l’innovation et de créer des emplois hautement qualifiés dans le domaine spatial. Ce projet ouvre aussi la voie à la création d’un secteur spatial dynamique et compétitif au Sénégal, capable de rivaliser sur la scène internationale et de catalyser le progrès technologique dans la région.

Un symbole d’inspiration pour l’Afrique

En outre, le lancement de Gaindesat-1A positionnera le Sénégal comme un acteur émergent dans le domaine spatial africain, aux côtés d’autres nations pionnières telles que l’Éthiopie, l’Angola, le Kenya, le Ghana, l’Algérie, le Nigeria, le Le Rwanda, l’Égypte, le Maroc et le Soudan. Cet événement historique devrait inspirer une nouvelle génération d’ingénieurs et de scientifiques à travers le continent, les encourageant à poursuivre des carrières dans le domaine spatial et à contribuer à l’avancement technologique de l’Afrique.

Plus qu’un lancement, Gaindesat-1A un nouveau chapitre pour le Sénégal

Le Sénégal s’apprête à franchir un cap historique avec le lancement de Gaindesat-1A. Ce projet audacieux symbolise non seulement l’ambition du pays de se hisser parmi les nations spatiales, mais incarne également sa volonté d’exploiter le pouvoir des technologies de pointe pour relever les défis présents et futurs. Gaindesat-1 marque le début d’un nouveau chapitre pour le Sénégal, un chapitre rempli de promesses d’innovation, de progrès et d’inspiration pour les générations à venir.

Mali et ROSATOM s’associent pour une coopération énergétique

Bamako, le 4 juillet 2024 – Dans un jalon historique marquant une nouvelle ère de coopération internationale, le Mali a accueilli une délégation de haut niveau de ROSATOM, la société d’État russe spécialisée dans l’énergie nucléaire. Cette visite historique, qui s’est déroulée du 2 au 3 juillet 2024, a permis aux deux parties d’explorer des projets ambitieux susceptibles de transformer le paysage énergétique du Mali.

Le Mali et ROSATOM: Vers un avenir énergétique diversifié et durable

Menée par Nikolay Spassky, directeur général adjoint aux relations internationales, et Grigory Nazarov, directeur général de JSC NovaWind, la délégation russe a rencontré le président de la transition, Assimi Goïta, pour examiner l’état d’avancement des projets de coopération en cours . Les discussions ont porté sur le potentiel de développement d’une centrale nucléaire de faible puissance de conception russe. Ce projet pourrait non seulement répondre aux besoins énergétiques croissants du Mali, mais aussi servir de modèle pour l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire en Afrique.

Des discussions approfondies avec la délégation ministérielle malienne, dirigées par le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, ont également porté sur des initiatives dans les domaines de la production solaire et de l’exploration géologique, soulignant l’engagement du Mali à diversifier ses sources d’énergie.

Le Mali et ROSATOM s'associent pour une coopération énergétique prometteuse : une centrale nucléaire, des énergies renouvelablesMali-ROSATOM: Renforcement des capacités et perception positive de l’énergie nucléaire

En plus, la visite a été marquée par la signature de trois mémorandums d’entente, qui jettent les bases d’une collaboration future dans le développement de l’infrastructure nucléaire et la formation du personnel. Bintou Camara, ministre de l’Énergie et des Ressources en eau, et Bourema Kansaye, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ont respectivement signé des accords qui renforcent l’engagement du Mali à développer une expertise locale et à promouvoir une perception positive de l’énergie nucléaire au sein de la population.

Un nouveau chapitre de coopération et de prospérité

Cet événement historique marque un tournant décisif dans les relations bilatérales entre le Mali et la Russie, ouvrant la voie à une ère de prospérité et de progrès technologique. En somme, les deux parties ont convenu de maintenir une communication étroite et de coordonner leurs efforts pour concrétiser les projets conjoints, signalant une ère de collaboration fructueuse et de développement mutuel.

Les opérations du Niger : plus de 100 terroristes neutralisés après l’attaque de Tassia

Niamey, 4 juillet 2024 – Les Forces de défense et de sécurité (FDS) du Niger ont annoncé une série d’opérations décisives ayant permis de neutraliser plus de 100 terroristes suite à l’attaque meurtrière de Tassia la semaine dernière. Cette contre-offensive robuste, marquée par une coordination efficace entre les opérations terrestres et aériennes, démontre la détermination du Niger à sécuriser ses frontières et à protéger ses citoyens face à la menace terroriste.

Des opérations méticuleusement coordonnées

En effet, les FDS ont lancé une vaste offensive contre les groupes terroristes responsables de l’attaque de Tassia, déployant des unités terrestres et aériennes dans une opération conjointe. Des forces de sécurité ont mené des opérations de ratissage minutieuses, neutralisant de nombreux terroristes et saisissant leurs armes et munitions.

Les opérations aériennes ont joué un rôle crucial dans le succès de la contre-offensive. Des drones ont été déployés pour traquer les mouvements des terroristes et identifier leurs bases cachées. Un drone a notamment permis de localiser un tricycle suspect jusqu’à une base terroriste dans une vallée boisée du Burkina Faso, illustrant la dimension transfrontalière de la menace et la nécessité d’une réponse régionale coordonnée.

Poursuite des opérations terrestres

Parallèlement aux opérations aériennes, les FDS éliminent sans relâche les éléments terroristes en fuite sur le terrain. Cette action combinée vise à démanteler les réseaux terroristes et à empêcher toute reconstitution de leurs forces.

Les opérations menées par les FDS ont porté un coup sévère aux groupes terroristes, neutralisant un nombre important de combattants, détruisant leurs équipements et perturbant leurs réseaux logistiques. Ces victoires démontrent la capacité des FDS à répondre efficacement aux menaces et renforcent leur détermination à lutter contre le terrorisme.

Un engagement continu face à la menace terroriste

Les FDS, en collaboration avec leurs partenaires régionaux , restent mobilisées et vigilantes face à la menace terroriste. Elles continuent à renforcer leurs capacités et à coordonner leurs actions pour assurer la sécurité du Niger et de la région du Sahel.

Sahel : un sommet historique pour une nouvelle ère ?

Niamey, 4 juillet 2024 – Un tournant majeur se dessine pour le Sahel avec la tenue d’un sommet extraordinaire des chefs d’État du Mali, du Burkina Faso et du Niger, prévu pour ce samedi 6 juillet à Niamey, capitale de l’ Alliance des États du Sahel (AES). En effet, cette rencontre inédite marque l’activation officielle de l’organisation régionale née de la volonté commune de ces trois pays de mutualiser leurs efforts face aux défis sécuritaires et de développement socio-économiques qui les assaillent.

Un espoir pour la stabilité et la prospérité au Sahel 

L’essor de l’AES suscite une vague d’espoir au sein des populations sahéliennes, qui aspirent à un avenir marqué par la paix, la sécurité et la prospérité. Les dirigeants des trois nations, le colonel Assimi Goïta du Mali, le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso et le général Abdrahamane Tiani du Niger, se réuniront pour la première fois sous la bannière de l’AES.

Lutte contre l’insécurité et le développement socio-économique : des défis partagés

Lors de ce sommet extraordinaire, les chefs d’État vont s’engager dans l’examen approfondi des défis sécuritaires et économiques que rencontrent leurs pays.  La lutte contre le terrorisme et les groupes armés non étatiques figurera sans aucun doute en tête des priorités, avec pour objectif de définir des stratégies concertées et de mutualiser les moyens pour endiguer ce fléau qui gangrène la région depuis de nombreuses années.

Parallèlement à la dimension sécuritaire, l’accent sera également mis sur le développement socio-économique du Sahel. Les dirigeants de l’AES devraient explorer des voies et des moyens pour stimuler la croissance économique, créer des emplois pour les jeunes et améliorer les conditions de vie des populations.

Le Sahel : Vers un changement significatif ?

Les attentes des citoyens des trois pays sont immenses face à ce sommet extraordinaire. Ils espèrent que les résolutions qui en découleront marqueront un tournant décisif dans la lutte contre l’insécurité et la pauvreté qui freinent le développement du Sahel. La réussite de l’AES dépendra également  de la capacité des États membres à concrétiser les engagements pris et à traduire les ambitions affichées en actions concrètes sur le terrain.

En résumé , le sommet de Niamey constitue une étape cruciale dans le processus de construction d’un Sahel stable, prospère et sécurisé. Les dirigeants des trois pays retiennent l’attention de l’Afrique et du monde entier, dont les choix et les actions à venir auront un impact crucial sur l’avenir de cette région vulnérable.

Zinder : Inauguration de la nouvelle Agence BIA

Zinder, 03 juillet 2024 – La nouvelle Agence BIA Zinder a été rétablie ce mardi en présence du Gouverneur de la Région, le Colonel Issoufou Labo, du Directeur Général Adjoint de BIA Niger, M. Maiga Mahamane Ismael, et de nombreux invités.

Une nouvelle agence moderne et spacieuse

Située au centre-ville de Zinder, la nouvelle Agence BIA offre un cadre spacieux et accueillant pour ses clients, avec une salle d’attente et cinq bureaux fonctionnels.

Un engagement au service des populations nigériennes

M. Maiga Mahamane Ismael, Directeur Général Adjoint de BIA Niger, a réaffirmé l’engagement de la banque à servir les populations nigériennes. « Nous sommes constamment à la recherche de solutions pour rendre nos produits et services plus accessibles », a-t-il déclaré. « C’est dans cet esprit que nous avons construit cette nouvelle agence. »

BIA Niger : une banque historique et dynamique

Créée en 1944, la BIA Niger est la plus ancienne banque du pays. Aujourd’hui, elle occupe le troisième rang des institutions bancaires en termes de part de marché sur les dépôts et dispose d’un réseau de 17 agences en développement à travers le Niger.

Un partenaire au service du développement

BIA Niger est également un acteur majeur du financement de projets structurants au Niger, notamment dans le domaine des infrastructures. La banque s’engage ainsi à accompagner les efforts de développement du pays.

Un accueil positif des autorités et des clients

L’Administrateur délégué de la Ville de Zinder, M. Issoufou Mamane, s’est félicité de l’ouverture de cette nouvelle agence, qui « apportera de nouveaux atouts aux clients et aux habitants » de la ville. Les clients ont également salué la modernité et le confort de la nouvelle agence.

Le Niger obtient un milliard de dollars de la Banque mondiale pour la sécurité alimentaire

Niamey, 3 juillet 2024 – Le Premier ministre nigérien, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, a reçu ce mercredi une délégation de la Banque mondiale conduite par M. Han Fraeters, représentant de l’institution au Niger. M. Fraeters a annoncé l’octroi d’un milliard de dollars sur 12 ans pour soutenir la sécurité alimentaire dans le pays.

Un financement historique pour la sécurité alimentaire

Par ailleurs, ce financement, approuvé par le Conseil d’administration de la Banque mondiale, est une première pour le Niger depuis les événements du 26 juillet 2021. Il s’agit d’un signal fort de l’engagement de la Banque mondiale à soutenir le développement du Niger et à améliorer la vie de ses citoyens.

Des fonds disponibles pour une mise en œuvre rapide

Selon M. Fraeters, les fonds sont déjà disponibles et la priorité est désormais à la mise en œuvre rapide du projet. Les autorités nigériennes doivent aussi travailler en étroite collaboration avec la BM pour garantir une utilisation efficace et efficiente des ressources.

Un large éventail de projets pour le Niger

Outre le financement de la sécurité alimentaire, la Banque mondiale soutient également d’autres secteurs clés au Niger, notamment la santé, la statistique et les infrastructures de résilience.

Un partenariat solide pour le développement

En somme, la rencontre entre le Premier ministre nigérien et la délégation de la Banque mondiale a réaffirmé la solidité du partenariat entre les deux parties. Le Niger et la BM continueront à travailler ensemble pour relever les défis du développement et améliorer les conditions de vie de la population nigérienne.

Air Burkina : Vers une renaissance prometteuse avec un investissement majeur

Dans une évolution audacieuse qui pourrait marquer un tournant décisif pour l’aviation en Afrique de l’Ouest, Investment Faso New (IFN) a annoncé lundi avoir obtenu un engagement financier colossal pour la relance d’Air Burkina. En effet, la compagnie aérienne nationale du Burkina Faso, qui a connu des difficultés ces dernières années, pourrait recevoir un investissement compris entre 100 millions et plus d’un milliard de dollars américains . Cette injection de capitaux témoigne de l’engagement important des investisseurs envers la compagnie aérienne et son avenir.

L’Afrique de l’Ouest ouverte aux affaires et capable de soutenir des projets d’envergure

Cette annonce intervient à un moment crucial pour Air Burkina, qui avait cessé ses opérations, laissant un vide dans le paysage aérien du Burkina Faso. En plus, le président de l’IFN, Damo Justin Baro , ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a exprimé son enthousiasme pour cette nouvelle opportunité, soulignant l’importance stratégique de relancer Air Burkina pour le développement économique et intégration régionale. Il a réaffirmé la nécessité de rétablir la présence d’Air Burkina dans le ciel africain, non seulement pour le Burkina Faso mais pour toute la région.

Un investissement stratégique pour le développement économique et l’intégration régionale

Par ailleurs, le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla , a accueilli cette annonce avec prudence, précisant que plusieurs propositions étaient actuellement à l’étude. Il s’engage à effectuer une analyse approfondie afin de déterminer la meilleure approche, en prenant en considération les intérêts nationaux et les conséquences économiques à long terme. Cette approche prudente démontre une volonté de gouvernance transparente et de prise de décision éclairée, essentielle dans le contexte de projets d’investissement d’envergure.

Un catalyseur pour d’autres investissements dans la région

L’engagement de l’IFN et de son partenaire financier anonyme pourrait servir de catalyseur pour d’autres investissements dans la région. Il signale aux acteurs mondiaux que l’Afrique de l’Ouest est ouverte aux affaires et capable de soutenir des projets d’envergure. Cela pourrait également encourager d’autres compagnies aériennes et investisseurs à envisager des partenariats similaires, renforçant ainsi le réseau de transport aérien vital pour le commerce, le tourisme et les échanges culturels.

Des perspectives de renouveau et de prospérité pour Air Burkina

La perspective de voir Air Burkina reprendre son envol est une source d’espoir et d’optimisme pour les citoyens burkinabés et au-delà. Elle représente une affirmation de la résilience et de l’ambition du pays, et un rappel que même les entreprises confrontées à des défis importants peuvent trouver des voies de renouveau et de prospérité. Avec des investissements judicieux et une gestion stratégique, Air Burkina pourrait bien redevenir un symbole de fierté nationale et un acteur clé de l’industrie aéronautique africaine.

Inauguration du Complexe Agro-Industriel Seydou Diogo Awa au Mali

Bamako, Mali – Dans une avancée significative pour le développement industriel du Mali, l’inauguration du Complexe Agro-Industriel Seydou Diogo Awa (SDA) a marqué un jour historique ce mardi 2 juillet. Fondé par l’ancien footballeur international Seydou KEITA, le complexe SDA, situé à Sanankoroba dans la région de Koulikoro, représente un investissement majeur dans l’économie malienne avec un coût de 14 milliards de F CFA.

Le chef de l’État, SE le colonel Assimi GOITA, le Premier Ministre Choguel Kokalla Maiga, ainsi que de nombreux dignitaires, dont des présidents d’institutions, des membres du gouvernement et des diplomates accrédités, ont honoré la cérémonie d’ouverture de leur présence auprès de la République du Mali.

Impact économique : création de 400 emplois permanents et 10 000 emplois indirects après cette Inauguration

Sur une superficie de sept hectares, le complexe intègre six unités industrielles qui se spécialisent dans la production d’huile végétale alimentaire, de tourteau, d’aliments pour bétail, de beurre de karité, de savon et de bidons en plastique. Cette diversité de production témoigne de l’ambition du complexe à devenir un acteur clé dans plusieurs secteurs de l’industrie agro-alimentaire et manufacturière. L’impact économique du SDA est considérable, avec la création de plus de 400 emplois permanents et plus de 10 000 emplois indirects, promettant ainsi de stimuler l’emploi et de dynamiser la croissance économique régionale.

Le colonel GOITA a marqué l’inauguration en coupant le ruban symbolique, puis il a visité les installations, observant les processus de production et discutant avec les employés. Les images de sa visite, diffusées largement, ont montré un leader activement engagé dans le progrès économique de son pays. Les réactions à cet événement ont été majoritairement positives, avec des attentes élevées quant à l’impact du complexe sur l’autosuffisance alimentaire et l’industrialisation du Mali.

Diversité de production : du beurre de karité à l’huile végétale alimentaire

Le complexe SDA est le fruit d’une vision ambitieuse, celle de transformer les ressources locales en produits finis de qualité, tout en créant de la valeur ajoutée pour l’économie nationale. L’accent mis sur la production d’aliments pour bétail et d’huile végétale alimentaire est particulièrement pertinent pour le Mali, un pays où l’agriculture joue un rôle central dans la subsistance de sa population. De plus, l’unité de production de beurre de karité est un clin d’œil à l’un des produits les plus emblématiques de l’Afrique de l’Ouest, connu pour ses propriétés bénéfiques et son potentiel sur le marché international.

En conclusion, l’ouverture du Complexe Agro-Industriel Seydou Diogo Awa est une étape prometteuse vers l’indépendance économique et le développement durable du Mali. Avec ses installations modernes et son approche intégrée de la production, le SDA est prêt à jouer un rôle de premier plan dans l’essor économique du pays. Les yeux sont désormais tournés vers l’avenir, avec l’espoir que ce complexe soit le premier de nombreux projets similaires qui viendront renforcer l‘infrastructure industrielle du Mali.

Tchadoua : TIKA transforme l’agriculture arachidière et l’avenir des femmes

Dans la région de Maradi au Niger, l’agriculture de l’arachide est un pilier économique crucial. Cependant, la précarité des équipements et le manque de savoir-faire contraignent 91% des agriculteurs à vendre leurs récoltes sur-le-champ, sans pouvoir les transformer en produits dérivés plus rentables. Cette situation est particulièrement préjudiciable aux femmes de Tchadoua, qui luttent pour valoriser et commercialiser leurs produits face à une concurrence accrue.

TIKA booste l’agriculture arachidière avec une nouvelle usine de transformation

En effet, l’intervention de l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA) marque un tournant décisif dans ce contexte. Avec la création d’une usine de transformation d’arachide et d’un centre de formation à Tchadoua, TIKA offre à environ 50 productrices de la Coopérative Darül Mar’a une opportunité inédite de développement.

Cette initiative apporte aux femmes une formation continue, leur permet d’adopter des méthodes de production plus efficaces et qualifiées, et surtout, de stocker leurs récoltes dans des conditions optimales pour une conservation prolongée. L’usine, en leur permettant de produire de l’huile, de la pâte d’arachide et d’autres dérivés, promet une valorisation accrue de leurs récoltes.

Ce projet s’inscrit dans une démarche de renforcement de l’autonomie des femmes et de dynamisation du commerce agricole local. Il fait de Tchadoua un modèle de transformation économique et sociale grâce à l’innovation dans le secteur agricole.

Tchadoua, Niger : Une usine de transformation d'arachide de TIKA booste l'autonomisation des femmes et la transformation économique locale.Tchadoua : l’usine TIKA, un modèle de transformation économique et sociale inclusive

L’atelier est constitué d’une unité de stockage, d’une salle de formation et d’un hangar de production, avec des machines de fabrication et d’autres équipements pour les procédés de concassage, de casse des coquilles, d’extraction d’huile, de tri, de broyage, de collage et d’emballage. Le projet a également enseigné à 25 jeunes producteurs les techniques avancées de culture de l’arachide, la transformation des aliments, l’entrepreneuriat, le partenariat et les coopératives.

Le projet vise à :

  • Permettre aux productrices de conserver durablement leurs récoltes
  • Les transformer en de nouveaux produits
  • Leur donner accès à des méthodes de production qualifiées

En somme, ce projet de TIKA a le potentiel de transformer la vie des femmes de Tchadoua et de contribuer au développement économique de la région. En leur offrant des opportunités d’autonomisation et d’amélioration de leurs revenus, le projet contribue à la création d‘un avenir plus prometteur pour ces femmes et leurs communautés.

Niamey : la souveraineté au cœur des discussions pour un Sahel uni et prospère

Niamey, Niger (2 juillet 2024) – Un événement d’envergure s’est tenu au Radisson Bleue Hôtel de Niamey, capitale du Niger, réunissant des acteurs clés de la région du Sahel pour une réflexion approfondie sur la question cruciale de la souveraineté.

Organisée conjointement par l’ONG Ensemble Main dans la Main Niger-Russie et le Front Patriotique pour la Souveraineté, la Table ronde sur la souveraineté dans l’Alliance des États du Sahel a rassemblé des personnalités influentes issues de divers domaines, notamment des responsables gouvernementaux, des experts, des représentants de la société civile et des leaders d’opinion.

Des défis communs et des opportunités à saisir pour la souveraineté 

Lors de cette réunion, les participants ont discuté ouvertement des défis auxquels la région du Sahel est confrontée, notamment en matière de sécurité, de développement économique, de gestion des ressources naturelles et de coopération internationale. Ils ont souligné l’importance de la souveraineté nationale et régionale comme élément clé pour relever ces défis et bâtir un avenir stable et prospère pour les populations du Sahel.

L’idée d’une collaboration renforcée entre les États membres de l’Alliance du Sahel a reçu un large soutien. Les discussions ont aussi permis de souligner les opportunités qui peuvent découler d’une synergie des efforts et d’une mutualisation des ressources, favorisant ainsi l’autodétermination et la résilience des nations du Sahel.

Un appel à l’unité et à l’action collective

Les participants ont unanimement reconnu que la stabilité et le développement du Sahel passent nécessairement par une approche collective et solidaire. Ils ont appelé à l’unité et à l’action concertée des États membres de l’Alliance pour faire face aux défis communs et saisir les opportunités qui se présentent.

En plus, les organisations non gouvernementales et la société civile ont également joué un rôle essentiel dans la création d’un Sahel uni et prospère. Les participants ont salué leur contribution essentielle à la sensibilisation, à la mobilisation et à l’accompagnement des populations locales.

Un succès retentissant et des perspectives prometteuses

En somme, la Table ronde de Niamey a été  un succès retentissant, marquant une étape importante dans le renforcement des liens entre les États du Sahel et leurs partenaires internationaux. Les résolutions adoptées lors de cet événement témoignent de la volonté des participants de poursuivre le dialogue et de collaborer étroitement pour bâtir un avenir prometteur pour la région du Sahel.