Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 40 sur 88

Niger : grève des magistrats pour défendre l’indépendance de la justice

Niamey , 27 juin 2024 – Dans un contexte marqué par des tensions croissantes entre le pouvoir judiciaire et l’exécutif nigérien, le Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN) a décidé d’entamer une grève nationale du 1er au 3 juillet 2024. action coup de poing étau pour dénoncer les pressions « incessantes et croissantes » exercées par l’exécutif sur le système judiciaire, selon le syndicat.

Grève des magistrats pour défendre l’indépendance de la justice

Cette grève s’inscrit dans une série d’incidents récents qui illustrent les difficultés rencontrées par le système judiciaire face à l’ingérence de l’exécutif. Le SAMAN pointe notamment l’épisode du 10 juin où la hiérarchie militaire a fait libérer deux policiers accusés de violences sur un magistrat du tribunal de grande instance de Tillabéry. Le syndicat dénonce également l’intervention d’un préfet dans une enquête judiciaire sur un meurtre commis en mai 2024, sur ordre du procureur de la République.

Tout en se disant ouvert au dialogue, le SAMAN exprime sa déception face à l’échec des tentatives de résolution pacifique de la crise. A travers ce mouvement de grève, les magistrats nigériens cherchent à alerter l’opinion publique et les instances internationales sur la nécessité de préserver l’indépendance de la justice, garante des droits et libertés des citoyens. Ils espèrent que cette action mobilisatrice entraînera une prise de conscience et des changements concrets dans les relations entre l’exécutif et le pouvoir judiciaire.

Un enjeu crucial pour la démocratie

Cette grève met en lumière l’importance fondamentale de l’indépendance de la justice, non seulement comme principe mais aussi comme élément vital de la gouvernance d’un pays. Elle rappelle le principe de séparation des pouvoirs et le respect des rôles institutionnels. En ces jours de juillet, les yeux du Niger, et peut-être du monde, seront tournés vers ce pays pour observer si cette grève sera le catalyseur d’un changement durable ou un simple chapitre dans la lutte permanente pour l’équilibre des pouvoirs .

Bolivie : Tentative de coup d’État avortée, Arce reprend le contrôle

La Paz, Bolivie – Une tentative de coup d’État en Bolivie a échoué mercredi, après que les putschistes se soient retirés du palais présidentiel et du centre-ville. La police et les manifestants anti-putsch ont repris le contrôle de la zone, et le président Luis Arce a nommé un nouveau commandant en chef des forces armées.

Selon les informations, des tirs ont éclaté tôt mercredi matin aux abords du palais présidentiel à La Paz, alors que des soldats tentaient de renverser le gouvernement. Des manifestations de soutien au président Arce ont rapidement éclaté dans tout le pays, et les forces de l’ordre ont finalement repris le contrôle de la situation.

Le président Arce a condamné la tentative de coup d’État et a appelé au calme. Il a également salué le courage des Boliviens qui sont descendus dans la rue pour défendre la démocratie.

Le général Jorge Borda, le nouveau commandant en chef des forces armées, a annoncé que la justice poursuivra les putschistes.

Cette tentative de coup d’État est la dernière d’une série d’événements politiques instables en Bolivie. Le pays est aux prises avec des divisions politiques depuis les élections de 2020, qui ont été marquées par des accusations de fraude.

Malgré ces défis, le président Arce a réaffirmé son engagement envers la démocratie et l’unité nationale. Il a appelé tous les Boliviens à travailler ensemble pour construire un avenir meilleur pour leur pays.

Dosso : Lutte contre la drogue – Plus d’une tonne de stupéfiants incinérés

Dosso, 26 juin 2024 – La Région de Dosso a commémoré ce jour la Journée internationale de lutte contre le trafic et l’abus de drogue, sous le thème « La Récompense matérielle ou financière du mérite : Impact social et failles ». L’événement a été marqué par l’incinération d’une quantité importante de drogue saisie dans la région.

Plus d’une tonne de drogue incinérée

Au total, 1 073 kg d’herbe de cannabis, 114 075 comprimés de tramadol, 210 790 comprimés de diazépam, 30 757 autres comprimés et 365 boîtes de codéine, d’une valeur totale de 276 042 700 francs CFA, ont été réduits en cendres. Ces produits, saisis et déférés au tribunal de grande instance de Dosso, représentaient une menace importante pour la santé publique et la sécurité de la population.

Un fléau grandiose

Dans son discours, le représentant du Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, président par intérim de la Commission nationale de coordination de la lutte contre la drogue, M. Abdoulaye Salatikoye Souleymane, a souligné que la lutte contre le trafic de drogue est un défi majeur pour la communauté internationale, la région du Sahel et le Niger. Il a tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences néfastes de ce fléau sur l’état de droit, les droits humains, la protection des couches vulnérables, le développement et la paix.

Statistiques alarmantes

Selon les chiffres présentés par M. Souleymane, les saisies de drogue ont enregistré une hausse inquiétante en 2023 par rapport à 2022. A titre d’exemple, les saisies d’herbe de cannabis ont bondi de 151% et celles de résine de cannabis de 610%. Plus alarmant encore, la tranche d’âge la plus touchée par la consommation de drogue se situe entre 18 et 29 ans, représentant plus de 60% des cas.

Nécessité d’une action concertée

Face à cette situation alarmante, M. Souleymane a plaidé pour une solution concertée et une stratégie de prévention réfléchie. Il a également salué les efforts consentis par les autorités de la transition dans la lutte contre la drogue.

Pour sa part, le procureur général près le tribunal de grande instance de Dosso, M. Moussa Tinaou, a réaffirmé l’engagement du Niger dans la lutte contre le trafic de stupéfiants depuis 1999. Il a révélé qu’à ce jour, 2, 528 kg d’herbe de cannabis, 12, 5 kg de cocaïne, 0, 62 kg de crack, 410 577 comprimés d’exol, 1 477 023 comprimés de diazépam, 110 321 comprimés de tramadol et 32, 04 litres de sirop de codéine ont été saisis dans la région de Dosso.

Mobilisation collective

M. Tinaou a exhorté tous les acteurs concernés et la population à unir leurs forces et leurs ressources pour assécher les sources d’approvisionnement, démanteler les réseaux de trafiquants et offrir un avenir meilleur aux personnes tombées dans la spirale de la drogue.

Sensibilisation et incinération

La cérémonie a débuté par les discours des autorités locales, qui ont appelé à une prise de conscience collective et à un combat sans relâche contre la drogue. Le public a ensuite eu l’occasion de visiter le stand du laboratoire d’analyse de la drogue avant d’assister à l’incinération de tous les stupéfiants saisis dans la région de Dosso.

Une journée de mobilisation et de sensibilisation

En résumé , cette journée a été l’occasion de mobiliser et de sensibiliser la population sur les dangers du trafic et de la consommation de drogue. Elle a également permis de réaffirmer l’engagement des autorités nigériennes à lutter contre ce fléau qui gangrène la société.

Burkina : « Le Faso, ma patrie » maintient ultimatum pour déménagement ambassade France

Ouagadougou, 26 juin 2024 – Le mouvement « Le Faso, ma patrie » maintient son ultimatum lancé à la France le 5 juin dernier, exigeant le déménagement de l’ambassade de France à Ouagadougou dans un délai d’un mois. Le mouvement estime que la présence de l’ambassade de France à proximité du palais présidentiel constitue une menace pour la sécurité du chef de l’État burkinabè.

Le porte-parole du mouvement, Moussa Ouédraogo, a déclaré : « J’invite le représentant de l’ambassade de France au strict respect du délai. Il suffit qu’il ne soit pas dans notre zone. Le premier des Burkinabè n’est pas en sécurité s’il est à proximité de l’ambassade de France. »

Face à l’imminence de l’expiration du délai, les militants du mouvement se préparent à maintenir la pression. « Nous sommes prêts à tenir des sit-in devant la représentation diplomatique », a ajouté Moussa Ouédraogo.

Cet ultimatum intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la France et le Burkina Faso. Depuis le coup d’État militaire du 30 septembre 2022, les relations entre les deux pays se sont refroidies. La France a condamné le coup d’État et suspendu son aide financière au Burkina Faso.

Le mouvement « Le Faso, ma patrie » est un mouvement patriotique qui soutient les autorités de la transition. Le mouvement accuse la France de néocolonialisme et d’ingérence dans les affaires intérieures du Burkina Faso.

Il reste à voir si la France accédera aux exigences du mouvement « Le Faso, ma patrie ». Le déménagement de l’ambassade de France serait un symbole fort et pourrait encore aggraver les tensions entre les deux pays.

Médiation : Soglo et Yayi à Niamey pour désamorcer la crise

Niamey, 26 juin 2024 – Dans une démarche diplomatique cruciale visant à apaiser les tensions croissantes entre le Niger et le Bénin, les anciens présidents béninois Nicéphore Soglo et Thomas Boni Yayi ont été reçus en audience par le général de brigade Abdourahamane Tiani, président du Conseil National pour la Sécurité et la Paix (CNSP) et chef de l’État nigérien. En effet , cette  rencontre de haut niveau, qui s’est déroulée le mardi 25 juin 2024 à Niamey, marque une étape importante dans les efforts de médiation visant à trouver une solution pacifique à la crise qui secoue les deux pays voisins.

Une mission de médiation de haute importance

La présence à cette audience de personnalités de premier plan, telles que le Premier ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine, le ministre d’État et de l’Intérieur, le général de brigade Mohamed Toumba, et le Dr Soumana Boubacar, directeur de cabinet du président du CNSP, témoigne de l’importance accordée par les autorités nigériennes à cette initiative de médiation.

Le pays a mandaté les anciens présidents béninois, arrivés à Niamey la veille, pour servir de médiateurs dans le conflit qui inquiète la région depuis plusieurs semaines. Leur objectif principal est de parvenir à une résolution pacifique et durable de la crise, entraînant ainsi une escalade aux conséquences éventuellement dévastatrices pour la stabilité régionale.

Les anciens présidents béninois Soglo et Yayi en mission de médiation à Niamey pour apaiser les tensions avec le Niger.L’expérience et l’influence des anciens dirigeants au service de la paix

Par ailleurs, cette mission de médiation souligne le rôle crucial que peuvent jouer les anciens chefs d’État dans la résolution des conflits. Leur expérience, leur sagesse et leur influence leur permettent de faciliter le dialogue entre les parties en conflit et de trouver des solutions consensuelles.

L’engagement des anciens présidents Soglo et Yayi en faveur de la paix et de la stabilité régionale est unanimement salué. Leur visite à Niamey représente une réelle chance de désamorcer la crise et de ramener le calme entre le Niger et le Bénin.

Une attente forte pour une solution diplomatique durable

Alors que les tensions entre les deux pays continuent de susciter l’inquiétude de la communauté internationale, les efforts de médiation entrepris par les anciens présidents béninois suscitent un réel espoir. Leur implication dans ce processus diplomatique pourrait s’avérer déterminante pour trouver une solution pacifique et durable à la crise.

La région, ainsi que les observateurs internationaux, attendent avec impatience les résultats de cette mission de médiation, espérant que la sagesse et la diplomatie l’emporteront sur les tensions et la confrontation.

En conclusion, la médiation engagée par les anciens présidents béninois constitue une étape importante dans la recherche d’une solution pacifique à la crise entre le Niger et le Bénin. Leur expérience, leur influence et leur engagement en faveur de la paix font partie des acteurs clés dans ce processus diplomatique crucial pour la stabilité de la région.

Notez que les détails précis des échanges entre les parties restent confidentiels.

Le fléau de la mortalité liée aux drogues : Un problème mondial

Malgré les efforts déployés à l’échelle mondiale, la consommation de drogues demeure un problème de santé publique majeur, avec un impact dévastateur sur les individus, les familles et les sociétés. En 2023, les chiffres de la mortalité liée aux drogues restent alarmants, soulignant l’urgence d’une action collective et concertée pour enrayer ce fléau.

Des millions de vies perdues chaque année

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en 2020, plus de 5 millions de personnes sont décédées des suites d’une consommation de drogues , soit environ 86 000 décès par jour. Bien que les données précises pour 2023 ne soient pas encore disponibles, les estimations révèlent que ce chiffre alarmant reste stable, voire en légère augmentation.

Des disparités importantes selon les régions et les revenus

La mortalité liée aux drogues n’est pas répartie uniformément dans le monde. Les régions les plus touchées sont l’Afrique, l’Europe et l’Amérique du Nord, où l’on enregistre les taux de mortalité les plus élevés. Les pays à revenu faible ou intermédiaire sont également plus durement touchés que les pays à revenu élevé.

Les opioïdes, principale cause de décès par overdose

Parmi les drogues les plus meurtrières, les opioïdes, tels que l’héroïne, le fentanyl et la morphine, sont responsables de la majorité des décès par overdose. En 2020, on estime que plus de 560 000 personnes étaient décédées d’une overdose d’opioïdes , soit près d’un tiers de l’ensemble des décès liés aux drogues.

D’autres drogues également responsables

Outre les opioïdes, d’autres drogues contribuent significativement à la mortalité, notamment :

  • L’alcool : L’alcool est la substance psychoactive la plus consommée au monde et est responsable d’environ 3 millions de décès par an, soit près de la moitié des décès liés aux drogues.
  • Le tabac : Le tabac est la principale cause de décès évitable dans le monde, responsable de plus de 8 millions de décès par an.
  • Les drogues psychostimulantes : Les drogues psychostimulantes, telles que la cocaïne, les amphétamines et la méthamphétamine, sont responsables de centaines de milliers de décès chaque année.

Des conséquences néfastes sur la santé et la société

La consommation de drogues a des conséquences néfastes sur la santé des individus, tant sur le plan physique que mental. Elle peut entraîner des problèmes de santé chroniques, des troubles mentaux, des overdoses et des décès. La consommation de drogues a également un impact négatif sur les familles, les communautés et les sociétés, contribuant à l’augmentation de la criminalité, des problèmes sociaux et des coûts économiques importants.

Lutter contre la mortalité liée aux drogues : Un impératif de santé publique

Face à ce fléau mondial, il est urgent de mettre en place des mesures efficaces pour réduire la mortalité liée aux drogues. Cela implique notamment :

  • Renforcer les programmes de prévention : Sensibiliser les populations aux dangers de la drogue et promouvoir des modes de vie sains, en particulier auprès des jeunes.
  • Améliorer l’accès au traitement : Faciliter l’accès aux services de traitement et de réadaptation de qualité pour les personnes qui consomment de la drogue.
  • Réduire la stigmatisation : Lutter contre la stigmatisation associée à la consommation de drogue pour encourager les personnes concernées à demander de l’aide.
  • Renforcer la coopération internationale : Promouvoir la coopération entre les pays pour lutter contre le trafic de drogue et partager les bonnes pratiques en matière de prévention et de traitement.

En conclusion, la lutte contre la mortalité liée aux drogues est un défi majeur qui nécessite une action concertée à tous les niveaux. En investissant dans la prévention, le traitement et la recherche, et en promouvant des politiques publiques efficaces, nous pouvons certainement sauver des vies et construire un monde plus sain et plus pour tous.

 

Niger et Tchad : un nouveau souffle pour la coopération pétrolière

Dans un élan de solidarité transfrontalière, le Niger et le Tchad renforcent leurs liens économiques à travers un projet ambitieux de coopération pétrolière. Le gouvernement nigérien, dans une démarche stratégique, envisage d’exploiter le pipeline tchadien pour acheminer son pétrole brut vers les marchés internationaux.

En effet, cette initiative prometteuse fait suite à une série de discussions bilatérales et à la visite du président tchadien au Niger, soulignant l’importance des relations de bon voisinage entre les deux nations.

Optimiser l’exportation pour une production pétrolière en croissance

Le Niger, qui a rejoint le cercle des producteurs de pétrole en 2011, cherche à optimiser ses capacités d’exportation face à une production croissante. La décision d’utiliser l’infrastructure tchadienne intervient dans un contexte de tension avec le Bénin, partenaire actuel pour l’exportation du pétrole nigérien.

Les désaccords sur les modalités de chargement au port de Sémè ont poussé le Niger à considérer d’autres options, le pipeline tchadien se présentant comme une alternative viable et prometteuse.

Réactiver un accord dormant pour une coopération pétrolière redynamisée

L’accord bilatéral signé en 2012 entre le Niger et le Tchad, bien que dormant pendant plusieurs années, est maintenant remis au premier plan, avec la volonté des deux pays de concrétiser cette route pétrolière. La mise en place d’un comité par le Niger pour réactiver les travaux nécessaires témoigne de l’engagement sérieux et renouvelé envers ce projet.

La production nigérienne, qui a significativement augmenté depuis 2023, nécessite des solutions d’exportation diversifiées pour maintenir la stabilité économique et répondre à la demande internationale croissante.

Un partenariat porteur pour un développement régional partagé

Ce partenariat entre le Niger et le Tchad pourrait non seulement faciliter l’accès du Niger aux marchés mondiaux mais aussi renforcer l’intégration économique régionale. En exploitant leurs ressources et infrastructures, les deux pays pourraient ouvrir de nouvelles perspectives de développement, bénéfiques pour l’ensemble de la région.

En somme, ce projet de collaboration pétrolière est un exemple concret de la manière dont la coopération interétatique peut surmonter les défis logistiques et géopolitiques, tout en favorisant la croissance et la prospérité partagées.

Zinder : La jeunesse prend les rênes de son avenir

Niger, 25 juin 2024- Zinder, ville dynamique et tournée vers l’avenir de sa jeunesse, a accueilli aujourd’hui un événement majeur : les consultations régionales des jeunes pour l’élaboration du programme national de Jeunesse de l’ONU. En effet, cette initiative marque un tournant décisif dans la prise en compte des aspirations de la jeunesse dans les politiques de développement.

La cérémonie d’ouverture, présidée par le Gouverneur de la Région de Zinder, a réuni un panel de personnalités de premier plan, dont l’Administrateur Délégué de la Ville et le Directeur régional du Ministère de la Jeunesse. Ces consultations démontrent l’engagement des autorités locales et nationales à écouter et intégrer la voix des jeunes dans la planification stratégique du pays.

Zinder : Les jeunes de la région réunis pour définir le programme national de l'ONU et façonner leur avenir.L’implication de l’ONU dans ce processus souligne l’importance accordée à la jeunesse, considérée comme le pilier central du développement durable. Les jeunes de Zinder, porteurs d’idées novatrices et de solutions créatives, ont ainsi l’opportunité de contribuer directement à la conception de programmes qui façonneront leur avenir et celui de leur communauté.

Ce dialogue constructif entre les jeunes et les décideurs est un exemple inspirant de la démocratie participative en action. Les résultats de ces consultations devraient influencer positivement les politiques de jeunesse, non seulement à Zinder mais aussi à l’échelle nationale, créant ainsi un modèle à suivre pour d’autres régions.

L’enthousiasme et l’optimisme palpables lors de l’événement d’aujourd’hui sont le signe d’une jeunesse prête à prendre en main son destin et à s’impliquer activement dans le tissu socio-économique de leur pays.

Visite historique de Goita Assimi à Ouagadougou

Ouagadougou, 25 juin 2024 – Dans une atmosphère empreinte de cordialité et d’anticipation, l’avion présidentiel malien a marqué son arrivée sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou à précisément 10 heures ce matin. À bord, Son Excellence Goita Assimi, chaleureusement accueilli avec les honneurs militaires par son Excellence Capitaine Ibrahim Traoré. Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une mission d’amitié et de travail, marque aussi un jalon significatif dans le renforcement des liens bilatéraux entre le Mali et le Burkina Faso.

La visite historique du président malien Goita Assimi à Ouagadougou renforce les liens bilatéraux et suscite l’enthousiasmeAccueil chaleureux et soutien populaire du Président Goita Assimi

Par ailleurs, la délégation ministérielle qui accompagne le Président Assimi témoigne de l’importance que le Mali accorde à cette rencontre au sommet. Les deux chefs d’État prévoient des discussions qui suscitent une grande impatience, avec des observateurs qui s’attendent à des échanges fructueux sur des sujets d’intérêt commun, tels que la sécurité régionale, le développement économique et la coopération transfrontalière.

En plus, l’enthousiasme populaire était palpable le long du parcours vers le Palais de Koulouba, où une foule nombreuse s’est rassemblée pour acclamer les présidents. Les citoyens, brandissant des drapeaux et chantant des hymnes d’unité, ont exprimé leur soutien aux efforts de collaboration entre les deux nations voisines.

Cette visite intervient à un moment crucial où la région est confrontée à des défis sécuritaires et à la nécessité d’une coopération accrue. Les entretiens bilatéraux prévus au cours de cette visite pourraient déboucher sur des initiatives concrètes et renforcer la solidarité régionale face aux enjeux communs.

Le programme de la visite comprend des séances de travail intensives, des rencontres avec des acteurs clés du secteur privé et de la société civile, ainsi que des visites de sites stratégiques. Ces activités soulignent l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour le progrès et la stabilité de la région.

En somme, Les conséquences de cette visite d’État sont optimistes, tant sur le plan diplomatique que sur celui du développement socio-économique. Les résultats des discussions pourraient bien tracer une nouvelle voie pour la coopération interafricaine et ouvrir de nouvelles perspectives pour l’avenir des deux nations.

Plus de 100 journalistes tués dans le conflit Israël-Hamas à Gaza

Gaza, 25  juin 2024-  Le conflit entre Israël et le Hamas a eu des répercussions dévastatrices, notamment sur les professionnels de médias qui ont courageusement couvert les événements. Le Comité pour la Protection des professionnels de médias rapporte que des forces Israéliennes ont tué plus de cent journalistes, en majorité palestiniens, depuis le début de la guerre. Cette tragédie souligne les risques extrêmes auxquels font face les journalistes dans les zones de conflit et met en évidence l’importance primordiale de préserver la liberté de la presse et de protéger les professionnels de médias à travers le monde.

Enquête révèle des pertes humaines parmi les journalistes couvrant Gaza

Sous l’égide de Forbidden Stories, Un réseau international de journalistes d’investigation a mené cette enquête, qui a scruté les cas des professionnels de médias tués ou blessés alors qu’ils rapportaient le conflit ou essayaient de décrire la vie quotidienne des habitants de Gaza, confrontés à une crise humanitaire inédite. Depuis longtemps, les journalistes de Gaza reconnaissent que leur gilet de presse ne leur offre plus de protection. Pire encore, il pourrait augmenter leur vulnérabilité face aux dangers.

Carlos Martinez de la Serna, directeur du Comité de protection des journalistes (CPJ), a qualifié cette situation de l’une des attaques les plus flagrantes contre la liberté de la presse qu’il ait jamais vue. L’armée israélienne, cependant, rejette les accusations de ciblage délibéré des professionnels de médias. Elle affirme que  la plupart des cas mentionnés de professionnels de médias tués seraient en réalité des militants décédés lors d’activités militaires, mais recensés comme journalistes.

La sécurité des journalistes est un pilier fondamental de la liberté de presse et de l’expression. Leur capacité à rapporter des faits de manière objective sans crainte de représailles est essentielle pour maintenir une société transparente et responsable. Il est impératif que des initiatives soient mises en place pour assurer leur protection et promouvoir un environnement où la vérité peut prospérer sans entraves.