Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 41 sur 133

Le PNUD et le Niger font le point sur la gouvernance

Niamey, 10 décembre 2024 – Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a tenu une réunion d’importance avec les acteurs clés de la gouvernance au Niger. En effet, cette rencontre, qui s’est déroulée dans un climat de travail constructif, a permis de faire le point sur les avancées réalisées en matière de gouvernance et de définir les orientations pour l’année à venir.

Un bilan positif et des défis à relever

Le bilan des projets mis en œuvre en 2024 a été présenté de manière détaillée. Les participants ont souligné les succès obtenus dans différents domaines, tels que la transparence, la participation citoyenne et l’efficacité des administrations publiques. Toutefois, des défis persistants, notamment liés au contexte socio-économique et sécuritaire du pays.

Le PNUD et le Niger font le point sur les avancées en matière de gouvernance et occupent les prochaines étapes pour renforcer la transparenceDes perspectives prometteuses pour 2025

La validation des Plans de Travail Annuel (PTA) pour 2025 a été un moment fort de cette réunion. Ces plans, élaborés en étroite collaboration avec les différents partenaires, fixent les objectifs et les actions prioritaires pour l’année à venir. Ils témoignent aussi de la volonté commune de renforcer la gouvernance au Niger et de répondre aux attentes des populations.

Le PNUD et le Niger font le point sur les avancées en matière de gouvernance et occupent les prochaines étapes pour renforcer la transparenceUne coopération fructueuse

Le PNUD joue un rôle essentiel dans l’accompagnement du Niger dans sa démarche de renforcement de la gouvernance. Cette coopération, qui s’inscrit dans le cadre des objectifs de développement durable, vise à promouvoir une gouvernance inclusive et durable, capable de répondre aux défis du développement du pays.

En somme, cette rencontre marque une étape décisive dans la construction d’un Niger plus transparent, plus efficace et plus résilient. Grâce à la collaboration entre le PNUD et les acteurs nationaux, les perspectives sont prometteuses. Les défis restent nombreux, mais la volonté de les relever est plus forte que jamais.

Ouagadougou : 121 888 000 F CFA de boissons alcoolisées périmées

Ouagadougou, 10 décembre 2024 – La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a annoncé ce mardi une importante saisie de boissons alcoolisées périmées de la marque Heineken. En effet, cette opération, menée dans la zone d’activités diverses de Ouagadougou, a permis de mettre la main sur 7 618 cartons, soit plus de 182 000 bouteilles, d’une valeur estimée à 121 millions de francs CFA.

Un fléau économique et sanitaire

Ces produits, destinés à être vendus à un prix défiant toute concurrence, étaient stockés dans des conditions sanitaires douteuses. Selon le coordonnateur de la CNLF, Dr Yves Kafando, cette pratique constitue une véritable menace pour la santé publique et porte atteinte à l’intégrité du commerce. « Acheminer des boissons alcoolisées périmées dans les maquis et les bars, c’est ni plus ni moins qu’une forme de terrorisme commercial », a-t-il déclaré.

La CNLF démantèle un réseau de fraudeurs qui écoulaient des boissons alcoolisées périmées sur le marché burkinabè. Boissons alcoolisées obsolètes : une organisation criminelle démantelée ?

Par ailleurs, la saisie de cette quantité importante de produits périmés révèle l’existence d’une organisation criminelle bien rodée. Les auteurs de cette fraude profitent de la fin d’année pour écouler leurs stocks et réaliser des profits illégitimes. Selon le CNLF, les trafiquants vendaient ces produits obsolètes à un prix dérisoire de 5 000 FCFA le carton, alors que leur valeur réelle sur le marché est de 16 000 FCFA.

Suite à cette saisie, les autorités ont placé les mis en cause en garde à vue et ont ordonné la fermeture administrative de l’entrepôt. Cependant, une procédure judiciaire a abouti à leur libération sous contrôle judiciaire grâce à une caution.

Un combat de longue haleine

Malgré les efforts du CNLF, les fraudes économiques persistent. Le coordonnateur a souligné la nécessité de renforcer les contrôles et de durcir les sanctions pour lutter efficacement contre ce phénomène. « Il est temps de passer de la sensibilisation à la répression », a-t-il martelé.

En réaffirmant son engagement, l’organisme démontre sa détermination à lutter contre les pratiques commerciales illégales qui sévissent sur l’ensemble du territoire. Le Dr Yves Kafando a rappelé que « la protection des citoyens est une priorité absolue pour l’État, surtout lorsque leur vie est en jeu ».

Une victoire en demi-teinte

En somme, si la saisie de ces boissons alcoolisées est une victoire pour la CNLF, elle ne met pas fin au problème de la fraude économique au Burkina Faso. Les autorités doivent poursuivre leurs efforts pour assainir le marché et protéger les consommateurs.

 

Niamey : HACP et FSSP unissent leurs forces

Niamey, le 10 décembre 2024 – La Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) et le Fonds de Soutien à la Paix et à la Sécurité (FSSP) ont franchi une nouvelle étape dans leur collaboration ce mardi. En effet, lors d’une rencontre fructueuse entre leurs présidents respectifs, les deux institutions ont dévoilé des projets ambitieux visant à promouvoir la paix et le développement durable au Niger. Ces projets innovants s’inscrivent parfaitement dans la vision du général Tiani, Chef de l’État.

La HACP et la FSSP unissent leurs forces pour lancer un ambitieux projet d'agropole au Niger, visant à renforcer la paix et le développement durable.Au cœur des discussions, un modèle d’agropole a particulièrement retenu l’attention. Par ailleurs, ce projet vise à revitaliser l’agriculture et à stimuler l’économie locale. En mettant sur des pratiques agricoles durables et en créant des emplois, ce projet contribuera non seulement à renforcer la sécurité alimentaire, mais aussi à consolider la paix dans les régions ciblées.

Cette synergie entre la HACP et la FSSP est particulièrement réjouissante. Les deux institutions, complémentaires dans leurs missions, unissent leurs forces pour apporter des solutions concrètes aux défis du Niger. Cette collaboration promet de renforcer la résilience des communautés, de favoriser l’inclusion et de promouvoir un développement équitable.

La HACP et la FSSP unissent leurs forces pour lancer un ambitieux projet d'agropole au Niger, visant à renforcer la paix et le développement durable.La réussite de ce partenariat est essentielle pour atteindre les objectifs de développement durable fixés par le Niger. En investissant dans l’agriculture, en soutenant les initiatives locales et en renforçant la cohésion sociale, la HACP et le FSSP contribuent à bâtir un avenir plus stable et prospère pour tous les Nigériens.

En somme, cette rencontre marque indéniablement un tournant dans la coopération entre les deux institutions. Elle ouvre la voie à de nouvelles perspectives et à de futurs projets porteurs d’espoir pour le Niger.

 

Fermeture de neuf commerces à Niamey pour non-respect des prix du ciment

Niamey, 10 décembre 2024 – Le gouvernement nigérien a décidé de sévir contre les commerçants qui refusent d’appliquer les nouveaux prix plafonnés du ciment. Neuf établissements commerciaux de la capitale, Niamey, ont été fermés pour une durée de 15 jours en raison de leur non-conformité à l’arrêté gouvernemental fixant le prix d’une tonne de ciment gris CEM 32,5 à 55 000 FCFA.

Cette décision, annoncée par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Asman Seydou, fait suite à un constat alarmant. Malgré les efforts du gouvernement pour réduire le coût de la vie en abaissant les prix du ciment, de nombreux commerçants persistaient à vendre ce matériau de construction à des prix supérieurs à ceux fixés par l’ordonnance du 16 octobre 2024.

Une mesure forte pour protéger les consommateurs

Cette fermeture administrative s’inscrit dans le cadre de la loi n° 2019-50 relative à la protection de la consommation. Le gouvernement nigérien entend ainsi montrer sa détermination à faire respecter les droits des consommateurs et à lutter contre les pratiques commerciales déloyales.

« Nous ne tolérons aucune entorse à la loi », a déclaré le ministre Asman Seydou. « Les consommateurs nigériens ont le droit de bénéficier des prix fixés par le gouvernement, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir leur respect. »

Un dispositif de contrôle renforcé

Pour lutter efficacement contre les récalcitrants, le ministère du Commerce a mis en place un dispositif de contrôle renforcé, notamment via une ligne d’assistance téléphonique permettant aux citoyens de signaler les infractions. De plus, le gouvernement a accordé des exonérations fiscales aux importateurs et producteurs de ciment afin de soutenir la production nationale et de maintenir les prix à un niveau abordable.

Un avertissement pour les vendeurs de ciment

Les autorités ont mis en garde les neuf commerces : toute nouvelle infraction entraînera une fermeture administrative de cinq ans. Cette mesure vise à dissuader les contrevenants et à inciter tous les acteurs de la filière ciment à se conformer à la réglementation en vigueur.

Cette sanction s’inscrit dans la loi n° 2019-50 relative à la protection de la consommation, qui sanctionne le non-respect de la réglementation destinée à protéger le public.

Une politique volontariste pour soutenir le pouvoir d’achat

En fixant des prix plafonnés pour le ciment dans toutes les régions du pays, le gouvernement nigérien entend alléger le fardeau financier des ménages et soutenir le secteur du bâtiment et des travaux publics. Cette politique volontariste s’inscrit dans une démarche globale visant à améliorer le pouvoir d’achat des Nigériens et à favoriser le développement économique du pays.

 

Bazié : De nouvelles responsabilités, une preuve de confiance

Burkina Faso, 10 décembre 2024 – Ces derniers jours, des rumeurs infondées ont circulé sur les réseaux sociaux, affirmant que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, aurait écarté du gouvernement M. Bassolma Bazié. Les faits ont rapidement démenti ces allégations, dénuées de tout fondement.

Loin d’être écarté, M. Bazié a reçu de nouvelles responsabilités. Il a en effet pris les rênes de la Présidence de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel. Cette nomination, loin d’être anodine, témoigne de la confiance que le président Traoré accorde à M. Bazié et de l’importance qu’il attache à son expertise.

En prenant la tête de cette commission, M. Bazié se voit confier une mission stratégique au cœur des enjeux régionaux. Il devra donc être un acteur essentiel de la coopération entre les États du Sahel et de la formulation des politiques publiques en matière de développement et de sécurité.

Ces allégations infondées révèlent une volonté manifeste de certains acteurs de semer la confusion et de déstabiliser les institutions. Face à ces tentatives de manipulation de l’opinion publique, il est important de rappeler que la vérité finit toujours par triompher.

Face à la prolifération des fausses informations, il est essentiel de privilégier les sources officielles et de vérifier l’information avant de la diffuser. La nomination de M. Bassolma Bazié à un poste de haute responsabilité démontre une fois de plus la nécessité de se fier aux faits et de ne pas céder à la manipulation.

En somme, cette nomination s’inscrit dans une dynamique de continuité et de stabilité au sein des institutions burkinabè. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de s’appuyer sur des personnalités compétentes et expérimentées pour relever les défis auxquels le pays fait face.

Maradi : Les forces de l’ordre renforcent leurs connaissances en droits humains

Maradi, le 9 décembre 2024 – Après plusieurs jours d’échanges intensifiés, l’atelier de formation organisé par la HACP sur les droits humains et le droit international humanitaire a pris fin ce jour à Maradi. En effet, cet événement majeur, ouvert en décembre dernier par le Gouverneur de la Région de Maradi, le Contrôleur général de police Issoufou Mamane, a réuni près de 60 officiers des Forces de l’ordre nigériennes et de la Police nationale.

La HACP a organisé un atelier de formation à Maradi pour renforcer les capacités des forces de l'ordre en matière de droits humains,Durant cette formation, les participants ont suivi un enseignement approfondi sur les principes fondamentaux des droits humains et les règles spécifiques du droit international humanitaire applicables dans les opérations militaires et policières. L’objectif était de renforcer les capacités de ces acteurs clés en matière de respect des droits de la personne et de l’application des normes internationales en vigueur.

À l’issue de cet atelier, les 60 officiers ont reçu des certificats attestant de leur participation et de leur acquisition de nouvelles compétences. Cette remise de diplômes marque ainsi une étape importante dans le processus de professionnalisation des forces de l’ordre et témoigne de leur engagement en faveur du respect de la loi et des droits de chacun.

En somme, cette formation marque une étape cruciale dans le renforcement des compétences des forces de l’ordre à Maradi. Elle démontre l’engagement continu des autorités à garantir le respect des droits humains et le maintien de l’ordre public dans un cadre légal et éthique. Il est également essentiel de pérenniser ces efforts à travers des formations régulières et des échanges entre les différents acteurs impliqués.

Niamey accueille un atelier de haut niveau sur la ZLECAf

Niamey, 9 décembre 2024 Le Niger franchit une nouvelle étape dans sa mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). En effet, le ministère du Commerce et de l’Industrie a officiellement ouvert, ce jour, un atelier de renforcement des capacités à l’intention des membres des groupes de travail techniques sur la ZLECAf. Cet événement, qui se tiendra jusqu’au 12 décembre, est soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et d’autres partenaires.

Des experts se réunissent à Niamey pour discuter des stratégies de mise en œuvre de la ZLECAf et des opportunités qu'elle offre au Niger.Renforcer les capacités pour une intégration économique réussie : l’objectif de l’atelier sur la ZLECAf

Placé sous le thème « Stratégie nationale pour la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine », cet atelier a pour objectif de doter les participants des outils et des connaissances nécessaires pour une mise en œuvre efficace de la ZLECAf au niveau national. Ainsi, les travaux de ces quatre jours viseront à approfondir les mécanismes de la ZLECAf, à réduire les obstacles commerciaux et à harmoniser les politiques commerciales.

« Cet atelier est une étape cruciale dans nos efforts pour tirer pleinement parti des opportunités offertes par la ZLECAf », a déclaré le représentant du ministère du Commerce. « Il nous permettra de renforcer nos capacités et de mieux coordonner nos actions pour une intégration économique réussie du continent. »

Les participants, provenant de différentes industries, auront la possibilité de discuter des meilleures méthodes et des défis spécifiques auxquels le Niger fait face dans la mise en place de cet accord continental. En plus, des experts nationaux et internationaux apporteront leur expertise pour éclairer les débats et proposer des solutions concrètes.

En somme, la ZLECAf, entrée en vigueur en mai 2019, représente une opportunité historique pour le développement économique de l’Afrique. Par ailleurs, en éliminant les droits de douane sur 90 % des produits, elle vise à créer le plus grand marché libre au monde. Le Niger, en organisant cet atelier, démontre son engagement à saisir cette opportunité et à contribuer à la construction d’une Afrique prospère et intégrée.

 

La fuite de Bachar al-Assad : la fin d’un règne de 24 ans

Syrie, le 9 décembre 2024 – Dans la nuit sombre de samedi à dimanche, un chapitre de l’histoire syrienne s’est clos de manière mélancolique. En effet, après 24 ans de règne, Bachar al-Assad a fui la Syrie, laissant derrière lui un pays en ruines et un peuple en quête de paix. Son départ précipité est le résultat d’une offensive fulgurante menée par la coalition rebelle, dirigée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC).

En seulement dix jours, les forces rebelles ont conquis plusieurs villes stratégiques, avant de pénétrer dans la capitale, Damas. Les rebelles ont annoncé la chute de Bachar al-Assad dans une déclaration télévisée, ainsi que la libération de prisonniers injustement détenus selon eux. Cette annonce a résonné comme un coup de tonnerre à travers la région, marquant la fin d’une ère de pouvoir autoritaire.

Le Premier ministre Mohammad Ghazi al-Jalali a exprimé sa volonté de collaborer avec le futur leadership choisi par le peuple syrien. Les dirigeants rebelles ont insisté sur l’importance de ne pas interférer avec les institutions publiques, soulignant leur engagement à maintenir l’ordre et à instaurer une nouvelle ère de justice et de coexistence pacifique.

Les leaders de HTC ont promis une Syrie réformée dans une déclaration publique, où ils honoreront chaque citoyen et protégeront leur dignité. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a confirmé que Bachar al-Assad a quitté le pays via l’aéroport de Damas, consolidant ainsi la victoire des rebelles et soulevant des questions sur l’avenir de la Syrie.

En somme, la chute du régime d’Assad représente un moment charnière pour la région. Les Syriens, sous les yeux du monde entier, doivent maintenant reconstruire leur nation marquée par des décennies de conflit et de souffrance. Ce tournant historique, empreint de mélancolie, prépare le pays à écrire un nouveau chapitre de son histoire.

Niger : le Japon et le PAM unissent leurs forces pour lutter contre la faim

Niamey, le 7 novembre 2024 – Dans une démonstration remarquable de solidarité internationale, le Niger a franchi une étape importante dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. En effet, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a signé un accord de partenariat avec l’ambassade du Japon à CITGNE, grâce auquel 1,9 million de dollars américains seront investis pour venir en aide aux populations les plus vulnérables du pays.

Cette nouvelle collaboration permettra au PAM de fournir des repas scolaires nutritifs à plus de 12 000 enfants, garantissant ainsi leur bien-être et leur réussite scolaire. De plus, l’aide japonaise contribuera à soutenir plus de 19 000 personnes vulnérables, leur offrant ainsi une bouée de sauvetage face à la crise alimentaire qui sévit dans certaines régions du Niger.

L’ambassadeur du Japon à CITGNE, SEM IKKATAI, s’est réjoui de ce partenariat, soulignant l’engagement de son pays en faveur du développement durable en Afrique. « Cette contribution s’inscrit dans le cadre de notre volonté de soutenir les efforts du Niger en matière de sécurité alimentaire et de nutrition », a-t-il déclaré.

Pour sa part, Mme Kinday Samba, représentante du PAM au Niger, a exprimé sa profonde gratitude envers le gouvernement japonais. « Ce soutien financier est une reconnaissance de l’importance de notre travail et nous permettra d’intensifier nos efforts pour atteindre les populations les plus vulnérables », a-t-elle souligné.

Un partenariat fructueux entre le Japon et le PAM

Ce partenariat entre le PAM et le Japon est un exemple concret de la solidarité internationale face aux défis humanitaires. Elle démontre également l’importance de la diplomatie et du dialogue interculturel dans la résolution des problèmes mondiaux. Fort de ce nouveau soutien, le PAM Niger va redoubler d’efforts pour atteindre l’objectif « Faim Zéro » et aider toutes les populations vulnérables.

Au-delà de l’aide alimentaire immédiate, ce projet contribuera à renforcer la résilience des communautés et à promouvoir le développement durable au Niger. En investissant dans l’éducation et la nutrition des enfants, le Japon et le PAM posent les fondations d’un meilleur futur pour les générations à venir.

 

Massacre à Tillabéri : 43 FDS et 21 civils tués par l’EIGS

Niamey, le 7 décembre 2024 Un nouveau drame vient endeuiller le Niger. Une attaque perpétrée par des membres de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) a coûté la vie à au moins 21 civils dans le village de Kourmey, situé dans la région de Tillabéri. Des individus armés ont froidement exécuté des civils innocents qui rentraient du marché hebdomadaire de Terra.

Ce tragique événement survient alors que les Forces de Défense et de Sécurité nigériennes (FDS) mènent une vaste opération militaire visant à neutraliser les groupes armés terroristes qui sèment la terreur dans la région. Ironie du sort, quelques jours seulement après cette attaque, une confrontation meurtrière entre les FDS et l’EIGS a coûté la vie à 43 soldats nigériens et à 14 terroristes à Terra de la région de Tillabéri.

La région de Tillabéry, en proie à l’insécurité depuis plusieurs années, est devenue un véritable champ de bataille entre les forces de l’ordre et les groupes terroristes. Ces derniers exploitent la porosité des frontières et le terrain accidenté pour mener leurs opérations. Les civils, pris en étau entre les deux, sont les premières victimes de cette violence.

Cette nouvelle attaque met en évidence l’ampleur du défi sécuritaire auquel fait face le Niger. Elle souligne également l’urgence de renforcer la coopération régionale pour lutter efficacement contre le terrorisme et protéger les populations civiles.

Cette nouvelle attaque vient une fois de plus rappeler l’urgence d’une réponse concertée et durable à la menace terroriste qui pèse sur le Niger et la région du Sahel. Si les opérations militaires sont indispensables pour neutraliser les groupes armés, il est tout aussi essentiel d’investir dans le développement économique, la bonne gouvernance et la réconciliation sociale pour s’attaquer aux racines du problème. L’avenir de la région se joue aujourd’hui.