Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 41 sur 125

Niger : la BAD injecte 511 millions de dollars pour le développement

Niamey, 11 novembre 2024 – Bonne nouvelle pour les autorités nigériennes. La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé dimanche un financement de 511 millions de dollars US (plus de 312 milliards de francs CFA) destiné à soutenir plusieurs projets clés du pays.

En effet, le directeur général de la région Afrique de l’Ouest de la banque, M.Lamin Barroco a fait cette annonce lors d’une réunion avec des membres du gouvernement nigérien, sous la présidence du Premier ministre, ministre de l’Économie et des finances du Niger, M. Ali Mahaman Lamine Zeine.

Un soutien multisectoriel

Ce financement, fruit d’une longue collaboration entre le Niger et la BAD, sera réparti sur quatre grands programmes en 2025 :

  • Amélioration des services de base : les autorités consacreront près de 56 % de l’allocation, soit environ 284,96 millions USD (214 millions UC), à améliorer l’accès aux services de base tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, l’eau et l’assainissement. L’objectif est d’améliorer les conditions de vie des populations, notamment en milieu rural.
  • Renforcement de l’approvisionnement en eau potable : les villes de Zinder et de Mirriah, ainsi que les villages environnants, bénéficieront d’un important projet d’amélioration de leur système d’approvisionnement en eau potable pour approximativement 119,84 millions USD (90 millions UC).
  • Promotion de l’agripreneuriat : l’initiative lancera un programme dédié à l’entrepreneuriat agricole pour soutenir les jeunes et développer le secteur agricole, essentiel à l’économie nigérienne, avec un financement d’environ 93,21 millions USD (70 millions UC).
  • Gestion des risques de catastrophe : le Niger, régulièrement touché par des catastrophes naturelles, bénéficiera également d’un financement de 13,31 millions USD (10 millions UC) pour renforcer sa résilience face à ces événements.

Un enrichissant partenariat entre le Niger et la BAD

Ce nouvel appui de la BAD témoigne de la confiance que l’institution financière place au Niger et dans sa capacité à mettre en œuvre des réformes structurelles. Il s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de longue date entre les deux parties.

En outre, le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, s’est félicité pour ce financement qui vient renforcer les efforts du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations. Il a souligné l’importance de ces projets pour le développement économique et social du pays.

En somme, ce financement de la BAD constitue une bouffée d’oxygène pour le Niger. Il permettra au pays de réaliser des avancées significatives dans plusieurs domaines clés. Les projets soutenus par cette enveloppe financière devraient contribuer à améliorer la qualité de vie des Nigériens, à réduire la pauvreté et à renforcer la résilience du pays face aux chocs.

 

 

 

 

Dosso : Des officiers formés pour mieux protéger

 

Dosso, 11 novembre 2024 Les forces armées nigériennes engagées dans l’opération Damissa ont achevé hier une formation intensive sur les Droits humains et le droit international humanitaire. En effet, cet événement, qui a réuni 60 officiers, marque une étape importante dans le renforcement des capacités de ces derniers à mener des opérations tout en respectant les normes internationales.

Une semaine d’échanges fructueux pour 60 officiers

Pendant une semaine, les participants ont travaillé sur un programme pédagogique complet, alliant théorie et pratique. Les sujets traités étaient divers et adaptés aux difficultés auxquelles font face les forces armées sur le terrain : analyse des groupes armés, respect des droits humains, collaboration interservices et stratégies de lutte contre le terrorisme.

Une approche pratique et interactive

Pour rendre la formation plus efficace, les organisateurs ont mis en place des simulations réalistes, permettant ainsi aux officiers de mettre en application les connaissances acquises. Cette approche pédagogique a été saluée pour son caractère interactif et son utilité pratique.

Un engagement fort pour les Droits humains

Le général de brigade Iro Oumarou, qui a présidé la cérémonie de clôture, a souligné l’importance de cette formation dans le contexte actuel. « Cette initiative témoigne de notre engagement à promouvoir les valeurs humanitaires au sein de nos forces armées », a-t-il déclaré.

Des compétences renforcées pour des opérations plus efficaces

Cette formation a donné aux officiers de l’opération Damissa la capacité de mieux comprendre les situations complexes auxquelles ils font face et d’agir de manière plus responsable et éthique. Elles contribueront également à renforcer la collaboration entre les différents services, un élément essentiel pour une réponse coordonnée face aux menaces sécuritaires.

En somme, cette formation s’inscrit dans une démarche globale visant à améliorer les compétences opérationnelles des Forces armées nigériennes. En investissant dans la formation de ses personnels, le Niger réaffirme son attachement aux principes du droit international humanitaire et démontre également sa volonté de mener des opérations de maintien de la paix et de la sécurité dans le respect des Droits de l’homme.

Le Mali au cœur de la première Conférence ministérielle Russie-Afrique

Sotchi, le 08 novembre 2024 – Le Mali est activement engagé dans le renforcement de ses relations avec la Russie. En témoigne la participation de la délégation malienne conduite par le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, à la première Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique qui se tient les 9 et 10 novembre à Sotchi.

Par ailleurs, cette rencontre de haut niveau, qui fait suite au succès du deuxième Sommet Russie-Afrique de Saint-Pétersbourg en juillet 2023, marque une nouvelle étape dans le dialogue politique et la coopération économique entre la Russie et les pays africains.

Un programme chargé pour le ministre malien

Le Ministre Diop aura un agenda particulièrement chargé lors de cette conférence. Il fera partie des séances plénières, des panels de discussion, des événements parallèles et aura des rencontres bilatérales avec ses homologues de différents pays. Ces échanges permettent également d’approfondir les relations bilatérales et de renforcer la coopération dans les domaines stratégiques d’intérêt commun.

Le Mali et la Russie : un partenariat en plein essor

La participation du Mali à cette conférence s’inscrit dans la continuité de la politique étrangère du pays, qui vise aussi à diversifier les partenariats et à renforcer les relations avec les pays amis. Le président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta, avait déjà réaffirmé la volonté du Mali d’aller plus loin dans le renforcement du partenariat stratégique avec la Russie lors du sommet de Saint-Pétersbourg.

Les enjeux de cette conférence

Cette conférence ministérielle est une occasion unique pour les pays africains et la Russie d’échanger sur les défis communs et de renforcer leur coopération dans des domaines tels que l’économie, la sécurité, l’énergie et l’agriculture. Les participants auront aussi l’opportunité de discuter des moyens de mettre en œuvre les décisions prises lors du précédent sommet.

En somme, la participation du Mali à la première Conférence ministérielle Russie-Afrique témoigne de l’importance accordée par Bamako à ce partenariat. Les échanges qui auront lieu à Sotchi permettront de renforcer les liens entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération dans l’intérêt des peuples malien et russe.

Transform Niger: L’essor de l’autonomisation des femmes à Egrou et Kobi

Dans les régions d’Egrou et de Kobi, un vent de changement souffle sur les communautés agricoles. Grâce au financement de UK in Niger, le projet Transform Niger a lancé une initiative audacieuse pour redéfinir le rôle des femmes dans l’agriculture et la société. En effet, ce projet ambitieux vise à transformer les pratiques agricoles traditionnelles en introduisant des méthodes innovantes pour la production, la transformation et la commercialisation des produits locaux.

Transform Niger, avec le soutien du Royaume-Uni, révolutionne la vie des femmes à Egrou et Kobi à travers l'agriculture durable Transform Niger : Développement des sites agricoles

Sur deux mois, des femmes ont été mobilisées pour aménager deux sites agricoles dédiés à la production, la transformation et la commercialisation de produits locaux. Ces sites sont désormais des centres d’excellence pour la formation des femmes en agriculture durable et des pratiques commerciales efficaces.

Par ailleurs, le financement providentiel du Royaume-Uni a été un catalyseur dans ce développement, permettant l’achat d’équipements essentiels et la mise en place d’infrastructures adaptées. Cette démarche s’inscrit dans une vision de développement durable et d’autonomisation économique des femmes.

Formation et leadership des femmes agricultrices 

La seconde phase du projet se concentre sur la formation des femmes en groupements. L’objectif est de favoriser une synergie de travail qui maximise l’efficacité et la productivité. Des formations spécialisées sont également dispensées pour renforcer les compétences en vie associative, en leadership féminin et pour souligner l’importance cruciale de la femme dans la société.

Un aspect remarquable de ce projet est le soutien indéfectible des chefs traditionnels. En outre, leur participation active et leur approbation ont grandement facilité l’acceptation et l’intégration des initiatives de Transform Niger au sein des communautés locales.

Le Royaume-Uni, un partenariat actif

De plus, Catherine Inglehearn, ambassadrice du Royaume-Uni au Niger, a exprimé sa satisfaction après avoir participé aux actions sur le terrain de Transformer Niger au côté de Hadiza Amadou Maiga. Elle a aussi souligné l’importance du partenariat entre le Royaume-Uni et Transform Niger. Ce projet illustre l’engagement commun à soutenir l’autonomisation des femmes et à répondre aux défis du changement climatique.

En somme, le projet Transform Niger est une véritable réussite, démontrant que la coopération internationale, associée à un ancrage local solide, peut générer des changements durables. Grâce au projet Transform Niger, les femmes d’Egrou et de Kobi sont désormais actrices de leur propre développement. Espérons que les graines semées par ce programme continueront à germer et à porter leurs fruits pendant de nombreuses années encore.

 

HCR : un soutien scolaire pour les réfugiés

Tillabéri, le 8 novembre 2024 – Dans un contexte marqué par les déplacements de populations, l’éducation se révèle être un outil essentiel pour favoriser l’inclusion et le développement. Au Niger, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et ses partenaires s’engagent activement à offrir aux enfants réfugiés et aux enfants des communautés d’accueil des conditions d’apprentissage optimales.

Au Niger, le HCR et ses partenaires transforment des écoles pour offrir un avenir meilleur aux enfants réfugiés et aux communautés d'accueil.Des écoles transformées pour les réfugiés

L’école primaire Hamdallaye Centre, située non loin du Centre de Transit d’Urgence pour réfugiés, a bénéficié d’une transformation remarquable. Grâce à la générosité du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et au soutien indéfectible de l’EU International Partnerships, 1021 élèves ont désormais accès à un environnement d’apprentissage grandement amélioré. Ce don substantiel de bureaux et de chaises est un témoignage éloquent de la solidarité internationale et de l’engagement envers l’éducation des jeunes générations.

Le partenariat entre le HCR Niger et l’EU International Partnerships est une lueur d’espoir pour les jeunes générations, quelle que soit leur origine, soulignant l’importance de l’éducation dans les efforts de développement durable. Cet appui matériel est important pour le confort des élèves, mais aussi pour leur permettre de se concentrer sur leurs études, afin d’assurer la relève de demain.

Un nouveau départ pour les enfants d’Abala

Dans le site urbanisé d’Abala, les enfants réfugiés et de la communauté hôte partagent également le bonheur d’un nouveau départ. Un nouveau bloc de classes, construit et équipé par l’Association pour le Développement Économique et Social (ADES), partenaire du HCR, a ouvert ses portes. Cette initiative soutenue par le gouvernement nigérien est un pas de plus vers l’intégration et l’inclusion des réfugiés dans le système éducatif national du Niger, favorisant ainsi l’intégration et la cohésion sociale.

L’éducation, un pilier de la paix

Ces initiatives ont un impact profond et durable sur les communautés concernées. En améliorant l’accès à l’éducation, elles contribuent à renforcer les liens sociaux, à promouvoir la tolérance et à favoriser le développement économique. L’éducation est ainsi un levier essentiel pour construire un monde plus juste et plus équitable pour tous.

En conclusion, le Niger offre un exemple inspirant de coopération internationale en matière d’éducation. Grâce à l’engagement du HCR et de ses partenaires, des milliers d’enfants ont désormais la possibilité d’aspirer au mieux. Ces actions démontrent que, face aux défis humanitaires, la solidarité et l’éducation sont des réponses efficaces et durables.

 

Lancement du Comité National de la Confédération AES

Bamako, le 8 novembre 2024 – L’avenir de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest a pris un nouvel élan avec la réunion inaugurale du Comité national de la Confédération des États du Sahel (AES), présidée par le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Amb. Abdoulaye Diop, en présence de figures clés du gouvernement, dont le Général de division colonel Abdoulaye Maïga.

Cette réunion historique, qui s’est tenue le 5 novembre 2024, a été placée sous la haute autorité du Président de la transition, Chef de l’État, Son Excellence le général d’armée Goita Assimi, et a vu la participation active des ministres membres du comité ainsi que du secrétaire général de la présidence.

Le Comité National de la Confédération des États du Sahel (AES) a tenu sa réunion inaugurale marquant un tournant décisif dans la coopérationLes raisons de la création du Comité national de la Confédération AES

Le Comité national a pour mission de coordonner et de superviser le processus d’opérationnalisation de la Confédération AES, une initiative qui vise à renforcer la collaboration entre les États membres dans les domaines essentiels de la défense, de la diplomatie et du développement. La réunion a permis de passer en revue les actions entreprises dans ces trois piliers fondamentaux et de discuter de l’organisation, de l’harmonisation et de la coordination des efforts au sein du Comité et de ses démembrements.

Ils ont également souligné l’importance de renforcer la communication et la mobilisation autour de la Confédération. Il a aussi été question de la nécessité d’améliorer la fluidité des échanges et des déplacements au sein de l’espace AES. Le Mali, en tant que président en exercice de la Confédération, a reçu des appréciations pour son leadership dans la mise en place du Comité national, une plateforme permanente de dialogue, d’orientation stratégique et de suivi des actions.

La mise en œuvre diligente du plan d’actions convenu, conformément aux directives des plus hautes autorités, est désormais une priorité. Cette réunion ministérielle a non seulement consacré l’opérationnalisation du Comité national, mais a aussi établi un précédent pour l’efficacité et l’engagement envers les objectifs communs de la Confédération.

Le Comité National de la Confédération des États du Sahel (AES) a tenu sa réunion inaugurale marquant un tournant décisif dans la coopérationAvec cette étape significative, la Confédération des États du Sahel se positionne comme un acteur majeur dans la promotion de la stabilité et du développement durable dans la région, en s’appuyant sur une vision commune et des actions concertées. L’avenir semble prometteur pour l’AES, avec des fondations solides pour une coopération régionale renforcée et des perspectives de progrès partagé.

Le Niger relance la pêche au lac de Madarounfa

Maradi, 7 novembre 2024 –  Le lac de Madarounfa, joyau de la région de Maradi et site Ramsar d’importance internationale, a été au cœur d’une initiative majeure visant à revitaliser la pêche au Niger. Le ministre de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le colonel Abdoulaye Maizama, a lancé ce jeudi la campagne nationale d’empoissonnement des mares, choisissant ce lac asséché en début d’année comme symbole de la lutte contre les effets du changement climatique et de la préservation de la biodiversité.

Madarounfa : Un lac emblématique, un enjeu national

Par ailleurs ,ce lac de Madarounfa, qui a souffert de sécheresse et d’ensablement, a été réintroduit avec 11 900 poissons de six espèces différentes. Ce geste symbolique vise à reconstituer un écosystème essentiel pour la biodiversité et les moyens de subsistance de milliers de pêcheurs. De cette introduction, le gouvernement espère une reproduction de 262 tonnes/an, soit 262 millions de FCFA.

Une approche globale pour une pêche durable

« La pêche contribue de manière significative à la lutte contre la pauvreté, à la croissance économique et à la sécurité alimentaire », a souligné le ministre Maizama. Il a rappelé que plus de 70 000 personnes dépendent de cette activité au Niger.

Cependant, le secteur de la pêche au Niger est confronté à de nombreux défis, notamment les changements climatiques, l’ensablement des cours d’eau, la pollution et la surpêche. Ces menaces mettent en péril la biodiversité aquatique et les moyens de subsistance des communautés locales.

Une approche globale pour une pêche durable

La campagne d’empoissonnement cherche à renforcer les moyens de subsistance des pêcheurs et des intervenants du secteur halieutique en enrichissant la variété des poissons dans nos eaux intérieures et en augmentant leur production. Le but est aussi de conscientiser les populations à l’importance de l’ajout de poissons dans les étangs pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Grâce à cette campagne, il sera possible de mettre en avant les méthodes d’empoissonnement sur le site de lancement officiel ; de dialoguer avec la communauté des pêcheurs et d’autres acteurs de la filière sur les enjeux de préservation de la nature.

Un appel à la mobilisation

Le colonel Abdoulaye Maizama, dans son intervention, a également énuméré plusieurs menaces pesant sur l’environnement, notamment l’accumulation de sable dans les cours d’eau, la prolifération des plantes aquatiques, les variations climatiques telles que les longues périodes de sécheresse, et l’utilisation insoutenable des ressources aquatiques.

Il a ensuite détaillé trois objectifs principaux de la campagne initiée au lac de Madarounfa :

  • Sensibiliser les communautés locales et internationales aux effets du changement climatique.
  • Restaurer la population de poissons du lac en ciblant certaines espèces.
  • Appeler à la protection du site Ramsar du lac de Madarounfa ainsi que d’autres zones de pêche et milieux humides du Niger, afin de conserver leur importance écologique et les services qu’ils fournissent.

Enfin, le ministre Maizama a lancé un appel à la mobilisation de tous les acteurs pour préserver les ressources halieutiques du Niger. Il a souligné l’importance de mettre en œuvre des mesures de gestion durable des pêches, de lutter contre la pollution et de protéger les zones humides.

Le gouverneur de la région de Maradi, Mamane Issoufou, a quant à lui insisté sur l’importance de la participation des communautés locales à la réussite de cette initiative. Il a appelé les pêcheurs à respecter les règles de gestion des pêches afin de garantir la pérennité de cette ressource vitale.

En somme, l’empoissonnement du lac de Madarounfa est une victoire pour la nature et pour les hommes. En revitalisant cet écosystème fragile, le Niger donne l’exemple et montre qu’il est possible de concilier développement économique et protection de l’environnement. Grâce à cette initiative, les pêcheurs pourront à nouveau compter sur le lac pour nourrir leurs familles. Il est désormais de notre responsabilité à tous de préserver ce patrimoine naturel et de transmettre aux générations futures un environnement sain et équilibré.

Niger vs Soudan : Un duel pour la CAN au Stade Kégué de Lomé

Niamey, le 7 novembre 2024  – Le suspense est enfin levé ! La Confédération Africaine de Football (CAF) a confirmé que le match tant attendu entre le Niger et le Soudan, compte tenu de la 5ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, se tiendra au Stade de Kégué à Lomé, le jeudi 14 novembre à 16 h 00 GMT.

Après plusieurs semaines d’incertitude quant au lieu de cette rencontre, c’est finalement le Togo qui accueillera les deux équipes. L’instance dirigeante du football africain a approuvé cette décision, motivée par des raisons logistiques et sécuritaires. Le Stade de Kégué, qui possède 30 000 places et célèbre pour ses infrastructures modernes, s’est révélé être le choix le plus adapté pour garantir le bon déroulement de ce match.

Un enjeu majeur pour les deux nations

Ce match revêt une importance capitale pour les deux Sélections. Le Niger, déterminé à se qualifier pour la CAN, abordera cette rencontre avec l’ambition de décrocher une victoire qui pourrait s’avérer décisive. De son côté, le Soudan, bien conscient des enjeux, tente de surprendre son adversaire et de ramener un résultat positif du Togo.

Les supporters des deux équipes doivent faire bloc derrière leurs champions respectifs. Ce match promet d’être riche en émotions et pourrait bien réserver quelques surprises.

Le Stade de Kégué accueillera le match Niger-Soudan, y compris pour les éliminatoires de la CAN 2025, un rendez-vous à ne pas manquer.Le Stade de Kégué, un terrain de jeu éprouvé

Le choix du Stade de Kégué n’est pas anodin. Ce stade, régulièrement utilisé pour les compétitions internationales, a déjà accueilli de nombreux matchs de haut niveau. Ses installations modernes et son ambiance conviviale en font un lieu idéal pour organiser des événements sportifs d’envergure.

En somme, ce match s’annonce palpitant. Les deux équipes, conscientes de l’enjeu, vont tout donner pour décrocher une victoire qui pourrait leur ouvrir les portes du tournoi continental. Que le meilleur gagne dans un esprit de fair-play et de respect mutuel. Rendez-vous le 14 novembre au Stade de Kégué pour vivre un moment inoubliable !

 

 

Niamey célèbre l’inclusion numérique de 150 jeunes

Niamey, 7 novembre 2024 – Un vent de fraîcheur numérique souffle sur Niamey. Ce jour, 150 jeunes, fruits d’un programme ambitieux d’initiation à l’informatique et à l’inclusion financière, ont été honorés. Cette initiative, portée par l’Agence de Développement Numérique en collaboration avec plusieurs partenaires, marque une étape décisive dans l’autonomisation numérique de la jeunesse nigérienne.

150 jeunes Nigériens sont désormais outilsés pour l'avenir numérique grâce à un programme d'initiation à l'informatiquePar ailleurs, la cérémonie de remise de certificats a été un moment magique avec des discours inspirants et des témoignages de satisfaction, mettant en évidence la qualité exceptionnelle du programme et son impact concret sur la vie des participants. Les participants, qui ont obtenu des certificats de participation, ont grâce à ce programme intensif acquis des compétences fondamentales en informatique et ont découvert les rouages de l’inclusion financière. Ces nouvelles connaissances ouvrent des perspectives prometteuses pour leur destin professionnel.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large visant à réduire la fracture numérique au Niger et à doter les jeunes des outils nécessaires pour s’insérer dans une économie de plus en plus digitalisée.

L’Agence de développement numérique a remercié les partenaires du programme, dont le Conseil Régional de la Jeunesse de Niamey, le Programme de Volontariat International (PVI), l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) et l’Agence Nationale de la Sécurité Informatique (ANSI- Niger) pour leur engagement. Leur collaboration exemplaire démontre l’importance de travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs.

En somme, la formation de ces 150 jeunes est une étape importante, mais pour que le numérique soit au service de tous les Nigériens, il est essentiel de poursuivre les efforts en matière d’infrastructures, d’accès à Internet et de formation. Faire du Niger un acteur majeur de l’économie numérique en Afrique est possible si et seulement si toutes les couches s’y mettent.

 

Tillabéri : La guerre contre le terrorisme se poursuit

Tillabéri, 7 novembre 2024 – Les forces armées nigérianes continuent leur lutte contre les groupes armés dans la région de Tillabéri, théâtre de nombreuses attaques ces derniers mois. Dans le cadre de l’opération NIA, les militaires ont mené plusieurs opérations ces derniers jours, neutralisant des terroristes et récupérant du bétail volé.

Des succès mitigés

Les forces armées ont réussi à éliminer un collaborateur influent de l’État islamique dans le Grand Sahara ainsi qu’un guetteur chargé de surveiller les mouvements de l’armée près d’une caserne militaire, dans la région de Tillabéri, sur la rive droite du fleuve Niger. Ces succès témoignent de la vigilance et de la réactivité des forces de Défense et de Sécurité. Par ailleurs, une opération de récupération de bétail volé a permis de rendre justice aux éleveurs dans le village de Bossa Tchiré victimes de bandits armés.

Un lourd tribut

Malgré ces succès, les affrontements se poursuivent. Une attaque contre un poste de contrôle à Sirimbana a coûté la vie à un agent des Forces de défense et de sécurité. Cet incident rappelle les risques encourus par les militaires engagés dans cette lutte sans merci contre le terrorisme.

Une région sous haute tension

Des groupes armés attaquent fréquemment la région de Tillabéri, sur la rive droite du fleuve Niger, depuis plusieurs années, dans le but de déstabiliser la région et de contrer les efforts de développement. Face à cette situation, les forces armées nigérianes, avec le soutien de la communauté locale, se montrent déterminées à éradiquer l’insécurité et à restaurer l’ordre.

En somme, la lutte contre les groupes armés dans la région de Tillabéri est loin d’être terminée. Si les forces armées nigérianes ont remporté des succès notables, la menace terroriste persiste et exige une vigilance constante.