Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 42 sur 136

La lutte contre la drogue se poursuit à Tahoua

Tahoua, le 13 décembre 2024 – Une opération conjointe menée par les éléments de l’Office Central de Répression des Trafics Illicites des Stupéfiants (OCRTIS) a permis de démanteler un réseau de trafic de drogue à Tahoua. Lors d’une cérémonie organisée ce vendredi 13 décembre 2024 au sein de la direction régionale de la Police nationale, le gouverneur de la région, le Colonel-Major Oumarou Tawayé Moussa, a félicité les forces de l’ordre pour cette importante saisie.

Une saisie record de drogue

Les deux trafiquants interpellés, de nationalité nigérienne, ont été appréhendés séparément les 7 et 11 décembre dernier à la barrière de Konni. Les forces de l’ordre ont mis la main sur une quantité impressionnante de stupéfiants : 39 briques de cannabis (44 kg), dont 4 boules de type amnesia (la plus chère), de 11.000 comprimés de diazepam D5, de 4 grammes de crack (cocaïne) dissimulés dans des sacs d’arachide ainsi que 3 téléphones portables et une somme de 125.000 FCFA.

Une vigilance accumulée des forces de l’ordre

Le gouverneur de Tahoua salue la perspicacité des forces de l’ordre qui ont réussi à déjouer les stratagèmes des trafiquants. Il a souligné la nécessité d’une vigilance constante face à ces individus qui mettent en danger la jeunesse et la sécurité de la région.

Les autorités ont également appelé la population à jouer un rôle actif dans la lutte contre le trafic de drogue en signalant tout comportement suspect. Le directeur régional de la Police nationale, le commissaire-divisionnaire Mamadou Doumbia, a rappelé l’importance d’une collaboration étroite entre les forces de l’ordre et la population.

Les défis de la lutte contre le trafic de drogue

Le procureur près du tribunal de grande instance de Tahoua a pour sa part souligné l’importance de doter l’OCRTIS des moyens nécessaires pour mener à bien ses missions. Il a aussi appelé à une meilleure coordination entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre le trafic de drogue.

En conclusion, cette saisie démontre l’importance de la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue à Tahoua. Cependant, la victoire dans ce combat exige l’engagement de tous les acteurs de la société.

 

Un jeune talent sacré lauréat de la première édition de « La Plume Humanitaire »

Niamey, le 13 décembre 2024 – La première édition du concours « La Plume Humanitaire » s’est clôturée en beauté, jeudi dernier, au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. En effet, cet événement, placé sous le haut patronage du Ministre de la Justice, a rassemblé les meilleurs étudiants, jeunes magistrats et auditeurs de justice du pays autour de la question du droit international humanitaire (DIH).

Boubacar Abdou Abdoul Djalilou, grand vainqueur de « La Plume Humanitaire »

C’est finalement Boubacar Abdou Abdoul Djalilou de l’université UASTM qui a remporté le premier prix de ce concours, récompensant ainsi l’excellence de son travail et sa profonde compréhension du DIH. Les deux autres lauréats, Ali Adamou Abdou la Malik de Swiss UMEF et Youssouf Ousmane Islam de l’université de Tahoua, ont également été salués pour la qualité de leurs essais.

Douze candidats, sélectionnés parmi les plus brillants étudiants et jeunes juristes du pays, ont participé à cette première édition. Ils ont tous démontré un intérêt marqué pour le DIH et une capacité à mener des recherches approfondies sur des sujets complexes.

Un événement marquant pour le 75ᵉ anniversaire des Conventions de Genève

Organisé dans le cadre de la célébration du 75ᵉ anniversaire des Conventions de Genève, ce concours a permis de mettre en lumière l’importance de ces textes fondamentaux du droit international humanitaire. Les participants ont ainsi pu approfondir leurs connaissances sur les règles de la guerre et les protections accordées aux civils en temps de conflit armé.

Un écosystème favorable à la promotion du DIH

Le Niger, partie aux Conventions de Genève, s’est engagé à promouvoir et à mettre en œuvre le DIH. Le concours « La Plume Humanitaire » s’inscrit pleinement dans cette dynamique, en offrant aux jeunes générations une plateforme pour exprimer leurs idées et contribuer au développement d’une culture du respect du droit international humanitaire.

Le RASAPRES DIH DH, la coopération suisse et le ministère de la Justice ont joué un rôle essentiel dans le succès de cette première édition. Leurs efforts conjugués ont permis aussi de créer un événement de qualité, qui a suscité un vif intérêt auprès des jeunes et des acteurs de la société civile.

 

Barsik offre l’eau de la vie aux villages nigériens

Dohe, le 13 décembre 2024 –Dans une région où l’accès à l’eau potable reste un défi majeur, l’association Barsik a entamé un projet d’envergure : la construction de cinq puits dans des villages nigériens.  En effet, ce geste humanitaire va transformer la vie de centaines, voire de milliers de personnes, en leur offrant un accès vital à une ressource essentielle.

 L'association Barsik transforme la vie de milliers de Nigériens en leur fourniture de l'eau potable grâce à la construction de 5 puits.Un premier puits déjà en fonction

Par ailleurs, le premier puits est déjà opérationnel et fournit de l’eau potable à une communauté de Dohe depuis hier. La population est soulagée de voir ses besoins les plus fondamentaux enfin satisfaits. Les quatre autres puits seront en service dans les semaines à venir, à raison d’un par semaine, multipliant ainsi l’impact de ce projet.

Un partenariat fructueux

Ce projet ambitieux a vu le jour grâce à la collaboration fructueuse entre l’association caritative Abode of Goodness et les partenaires locaux. Ensemble, ils ont travaillé d’arrache-pied pour construire des infrastructures durables, conçues pour durer des générations.

Un espoir renouvelé

En offrant un accès à l’eau potable, Barsik ne fournit pas seulement une ressource essentielle, mais offre également de nouvelles perspectives. Ces puits permettront d’améliorer les conditions de vie, de favoriser le développement économique et de renforcer la résilience des communautés face aux sécheresses et aux pénuries d’eau.

Un appel à la solidarité

L’accès à l’eau potable est un enjeu de santé publique majeur. Face à cette réalité, Barsik s’efforce de combler le fossé en fournissant des puits, pierre angulaire d’une meilleure qualité de vie. Barsik invite chacun à se joindre à cette initiative en soutenant leurs actions. Chaque don, aussi petit soit-il, contribue à changer des vies et à construire un meilleur avenir pour les populations les plus vulnérables.

 

Un carnage silencieux : 68 journalistes tués en 2024

Paris, le 13 décembre 2024 L’UNESCO vient de publier un rapport faisant état d’une situation alarmante pour les journalistes et les professionnels des médias à travers le monde. Selon l’organisation onusienne, au moins 68 d’entre eux ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions depuis le début de l’année 2024. Un chiffre qui souligne une nouvelle fois les dangers auxquels font face ceux qui informent le public.

Ce lourd bilan est d’autant plus préoccupant que plus de 60 % de ces assassinats ont eu lieu dans des pays en conflit armé. C’est là le pourcentage le plus élevé depuis plus d’une décennie, témoignant du lien étroit entre les violences et les atteintes à la liberté de la presse.

Des zones de conflit particulièrement dangereuses pour les journalistes

Les zones de guerre demeurent les endroits les plus dangereux pour les journalistes. Parmi les 42 meurtres de journalistes dans des pays en conflit, 18 ont eu lieu en Palestine, 4 en Ukraine et en Colombie, 3 en Irak, au Liban, au Myanmar et au Soudan, et 1 en Syrie, au Tchad, en Somalie et en République démocratique du Congo.

En effet, les groupes armés, les forces de l’ordre et les pouvoirs publics ciblent fréquemment les journalistes qui interviennent dans les conflits. Tout simplement parce que très souvent leurs enquêtes, leurs reportages et leurs témoignages sur les atrocités commises peuvent déranger certains pouvoirs et les exposer à des représailles.

Un recul inquiétant pour la liberté de la presse

Ce bilan macabre vient s’ajouter à une série d’attaques contre la liberté de la presse référencées ces dernières années. Censure, arrestations arbitraires, intimidations, harcèlement en ligne : les journalistes font face à de nombreuses menaces qui mettent en péril leur capacité à exercer leur métier librement et en toute sécurité.

Même si les données de 2024 montrent une légère amélioration en matière de sécurité des journalistes, notamment en dehors des zones de conflit. Cependant, la région Amérique latine et Caraïbes, bien qu’ayant connu une baisse significative des meurtres, demeure un point noir. Il est urgent de renforcer la protection des journalistes dans le monde entier.

Un appel à la communauté internationale

Face à cette situation alarmante, l’UNESCO appelle la communauté internationale à redoubler d’efforts pour protéger les journalistes et garantir leur sécurité. Il est urgent de mettre en œuvre des mesures concrètes pour lutter contre l’impunité des crimes commis contre les professionnels des médias, de renforcer la protection juridique des journalistes et de promouvoir un environnement propice à l’exercice du journalisme.

 

L’Université de Maradi accueil les futurs leaders du Sahel

Maradi, le 12 décembre 2024 L’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi a accueilli, ce jeudi, 1176 nouveaux étudiants, marquant ainsi une nouvelle étape dans son développement. En effet, cette rentrée universitaire a été l’occasion d’un vibrant débat sur les enjeux auxquels font face le Niger et la région du Sahel, notamment la lutte contre la drogue et l’insécurité.

Placée sous le thème « Rôle de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi pour la paix, la lutte contre le trafic des stupéfiants en milieu scolaire et l’insécurité dans la région de Maradi », cette cérémonie a rassemblé les autorités académiques, les étudiants, les représentants de la société civile et les forces de l’ordre.

L’université de Maradi forme les acteurs de demain.

Par ailleurs, le gouverneur de la région de Maradi, le contrôleur général de police, Mamane Issoufou, a souligné l’importance de l’éducation dans le développement du pays. Il a appelé les étudiants à s’engager activement dans la lutte contre les fléaux qui minent la société, tels que la drogue et l’insécurité. « Les étudiants doivent devenir des acteurs du changement et contribuer à bâtir un Niger plus sûr et plus prospère », a-t-il déclaré.

Le vice-recteur de l’UDDM, Dr AKOURKI ADAMOU, a, quant à lui, rappelé la mission de l’université : former des cadres compétents et engagés, capables de relever les défis du XXIe siècle. Il a encouragé les étudiants à faire preuve de responsabilité et à s’impliquer dans la vie de leur communauté.

Le secrétaire général de l’Union des étudiants nigériens à l’Université de Maradi a, pour sa part, mis en garde les nouveaux étudiants sur les difficultés qu’ils allaient rencontrer. Il les a invités à redoubler d’efforts pour réussir leurs études et contribuer au développement de leur pays.

En somme, cette cérémonie d’accueil a été l’occasion de rappeler l’importance de l’éducation dans la lutte contre l’extrémisme violent et la criminalité organisée. Les étudiants ont été appelés à jouer un rôle moteur dans la sensibilisation de leurs pairs et de leurs communautés.

L’appel d’Aïchatou Mindaoudou pour un Sahel uni et prospère

Tahoua, le 12 décembre 2024 – L’Université Djibo Hamani de Tahoua a vibré au rythme d’un événement marquant hier. Aïchatou Mindaoudou, figure emblématique de la diplomatie africaine et ancienne représentante spéciale de l’ONU en Côte d’Ivoire, a fait son grand retour dans sa ville natale après deux décennies d’absence.

Aïchatou Mindaoudou de retour à Tahoua a appelé à une redéfinition de la souveraineté et à un renforcement de la coopération régionale.Invitée à prononcer la conférence inaugurale de l’année universitaire, Mme Mindaoudou a choisi un thème d’une brûlante actualité : « État et souveraineté : enjeux, défis et perspectives pour les pays de l’Alliance des États du Sahel ».

Dans une salle comble, l’ancien diplomate a livré une analyse approfondie de la situation politique, sécuritaire et économique de la région sahélienne. Elle a souligné l’importance de repenser les notions d’État et de souveraineté à l’ère de la mondialisation et des défis transnationaux comme le terrorisme et le changement climatique.

« Nous devons redéfinir une souveraineté plus souple, capable de s’adapter aux réalités du XXIe siècle », a-t-elle déclaré, tout en insistant sur la nécessité de préserver les spécificités culturelles et historiques de chaque nation. Mme Mindaoudou a également appelé à renforcer la coopération régionale au sein de l’Alliance des États du Sahel afin de faire face plus efficacement aux défis communs, surtout dans le contexte de la sortie de la CEDEAO.

Par ailleurs, la conférence a été l’occasion pour l’éminente personnalité de partager son expérience et de prodiguer des conseils aux jeunes générations. Elle a notamment insisté sur l’importance de l’éducation, de la bonne gouvernance et de l’engagement citoyen pour bâtir un meilleur futur pour le Sahel.

En somme, l’intervention d’Aïchatou Mindaoudou a été saluée par les autorités académiques et les étudiants, qui y ont vu une source d’inspiration et d’encouragement. Ce retour aux sources de l’ancienne représentante spéciale de l’ONU est une preuve de son attachement profond à sa région et à son pays.

Niamey : Les acteurs humanitaires renforcent leur coordination face aux défis

Niamey, le 12 décembre 2024 – Les acteurs humanitaires opérant au Niger se sont réunis à Niamey les 10 et 11 décembre derniers pour leur retraite annuelle. Cette rencontre, qui a rassemblé une multitude d’organisations non gouvernementales, d’agences onusiennes et de représentants du gouvernement, a été l’occasion de faire le point sur les actions menées et de définir les orientations futures.

Les acteurs humanitaires au Niger renforcent leur coordination pour mieux répondre aux crises humanitaires.Coordination renforcée et réponse adaptée des acteurs humanitaires

Au cœur des discussions, la question de la coordination a occupé une place centrale. Les participants ont souligné l’importance d’une coordination renforcée, notamment au niveau local, pour garantir une réponse rapide et efficace aux crises humanitaires qui concernent le pays. Les échanges ont permis de mettre en évidence les défis liés à la coordination, mais également les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour y parvenir.

Par ailleurs, les participants ont insisté sur la nécessité d’intégrer les dimensions transversales dans les interventions humanitaires. Une analyse approfondie a aussi permis au clusters de mettre en évidence le caractère primordial des enjeux liés au genre, à l’inclusion et à la protection des populations vulnérables. En adoptant une approche plus inclusive, les acteurs humanitaires visent à garantir que l’aide parvienne à ceux qui ont le plus besoin, sans discrimination.

Des perspectives prometteuses

Cette retraite annuelle a offert un cadre propice au partage d’expériences et à la construction de synergies. Les participants ont pu échanger sur les défis rencontrés sur le terrain, mais également sur les solutions innovantes mises en œuvre. Les discussions ont permis de dégager des pistes de réflexion pour améliorer la coordination, l’efficacité et l’impact des interventions humanitaires au Niger.

En conclusion, cette rencontre à Niamey marque une étape importante dans l’amélioration de la réponse humanitaire au Niger. En renforçant la coordination et en adoptant une approche plus inclusive, les organisations humanitaires améliorent leur capacité à répondre aux défis complexes du pays.

Centrale »Sa Majesté le Roi Mohammed VI »: Un Rayon de Lumière Marocain Illumine le Niger

Niamey, le 12 décembre 2024 – Dans un geste de solidarité fraternelle, le Royaume du Maroc a offert au Niger une centrale électrique d’une capacité de 22,5 MVA (20 MW), baptisée du nom de « Sa Majesté le Roi Mohammed VI ». Cette inauguration, qui s’est déroulée ce jeudi à Niamey, marque un tournant décisif dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays et constitue une réponse aux défis énergétiques auxquels fait face le Niger.

Sous le haut patronage du Général de Brigade Abdourrahmane Tiani, Président du Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie, et présidée par le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, cette cérémonie a rassemblé une délégation marocaine de haut niveau, conduite par l’Ambassadeur, Directeur général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), M. Mohamed Methqal.

Centrale électrique « Sa Majesté le Roi Mohammed VI »

Située dans la zone industrielle de Gamkaley à Niamey, cette nouvelle centrale, équipée des dernières technologies, contribuera significativement à améliorer l’accès à l’électricité pour la population nigérienne, notamment dans les zones rurales. Elle permettra également de renforcer la souveraineté énergétique du Niger et de soutenir son développement économique.

Ce donation royal s’inscrit dans le cadre d’une vision plus large de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à promouvoir la coopération Sud-Sud et à soutenir le développement durable des pays africains, en particulier ceux du Sahel. Il s’agit d’une concrétisation de l’initiative royale pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique, une initiative ambitieuse qui vise à renforcer l’intégration régionale et à promouvoir le développement économique.

La réalisation de ce projet en un temps record, grâce à la coordination efficace entre l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et la Société nigérienne d’électricité (NIGELEC), témoigne de la volonté des deux pays de renforcer leur partenariat et d’œuvrer ensemble pour un meilleur futur.

En somme, l’inauguration de la centrale électrique « Sa Majesté le Roi Mohammed VI » a été marquée par une grande ferveur populaire et a suscité un élan de gratitude de la part des autorités nigériennes et de la population. Ce projet emblématique constitue un véritable pont entre les deux pays et un symbole de la solidarité africaine.

Tahoua : Les FDS repoussent une nouvelle attaque de Lakurawa

Tahoua, 12 décembre 2024 Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) nigériennes ont une nouvelle fois démontré leur détermination à sécuriser le territoire national. Lors d’une attaque survenue hier près de Muntseka, dans la région de Tahoua, les éléments présumés du groupe terroriste Lakurawa ont été repoussés avec des pertes.

Les affrontements, qui ont éclaté aux environs de Konni, ont été particulièrement violents. Les terroristes, arrivés en force, ont tenté de prendre d’assaut une position des FDS chargée de sécuriser le pipeline Niger-Bénin. Cette zone, déjà visée par les groupes armés il y a quelques semaines, est devenue un enjeu stratégique dans la lutte contre le terrorisme.

Une riposte efficace des FDS

Grâce à leur réactivité et à leur professionnalisme, les FDS ont réussi à infliger de lourdes pertes aux assaillants. Les témoignages recueillis sur place font état de nombreux corps de terroristes laissés sur le terrain, attestant de la violence des combats. C’est une nouvelle réussite pour les forces armées nigérianes qui mènent de plus en plus d’opérations de ratissage dans la région.

Une menace persistante

Cette nouvelle attaque rappelle que la menace terroriste demeure persistante dans la région de Tahoua. Les groupes armés, notamment Lakurawa, cherchent à déstabiliser le pays et à perturber les activités économiques. Cependant, la détermination des forces de défense et de sécurité, couplée à la coopération régionale, constitue un rempart efficace contre ces menaces.

En somme, Cette victoire des Forces de Défense et de Sécurité contre les éléments de Lakurawa est une excellente nouvelle pour le Niger. Elle témoigne de la détermination des forces armées à protéger le territoire national et à lutter contre le terrorisme. Cependant, la menace persiste et il est essentiel de maintenir une vigilance constante et de renforcer la coopération régionale pour faire face à ce défi de longue haleine. La stabilité et le développement de la région passent par une lutte coordonnée contre les groupes terroristes.

 

Niamey lance un projet routier pour désenclaver sa région pétrolière

Niamey, 12 décembre 2024 Le Niger vient de dévoiler un projet d’envergure visant à améliorer les infrastructures routières dans la région de son corridor pétrolier. Selon le Premier ministre Ali Lamine Zeine, un nouveau tronçon routier de 275 kilomètres sera construit, dépendant de N’guigmi à Django en passant par Koulélé.

Ce projet routier, d’un coût estimé à 220 milliards de francs CFA (environ 353 millions de dollars US), s’inscrit dans une volonté de développer les régions productrices de pétrole et de mieux répartir les richesses issues de l’exploitation de ces ressources.

Un projet stratégique pour le développement

Au-delà de l’amélioration de la connectivité, ce projet routier répond à plusieurs objectifs :

  • Faciliter l’accès aux zones de production : la nouvelle route permettra d’améliorer l’accessibilité aux infrastructures pétrolières, facilitant ainsi la maintenance des pipelines et le transport des hydrocarbures.
  • Stimuler l’économie locale : en particulier les coûts de transport et en facilitant les échanges, cette route devrait donner un coup de pouce à l’économie des régions traversées, en créant des emplois et en favorisant le développement d’activités économiques.
  • Réduire les disparités régionales : ce projet s’inscrit dans une volonté de réduire les inégalités entre les différentes régions du Niger, en investissant dans les zones productrices de ressources naturelles.

Un investissement pour le futur 

En somme, ce projet témoigne de la volonté du gouvernement nigérien de développer de manière durable son secteur pétrolier et de partager les fruits de cette croissance avec les populations locales. En améliorant les infrastructures et en stimulant l’économie, le Niger espère ainsi renforcer sa stabilité et améliorer le bien-être de ses citoyens.