Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 42 sur 88

Burkina : Le Président de la Transition clarifie l’incident à la RTB

Ouagadougou, 20 juin 2024-Dans un contexte de tensions et de spéculations, le Président de la Transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a fait une apparition publique remarquée ce jeudi 20 juin 2024, dissipant ainsi les rumeurs sur son absence prolongée.

Burkina : Le Président de la Transition clarifie l'incident à la RTBRéapparition publique du Président de la Transition Ibrahim Traoré

Sa visite dans les locaux de la télévision nationale (RTB) et sa présidence au Conseil des ministres ont été une démonstration de stabilité et de contrôle, en réponse aux allégations de sa disparition et aux suppositions sur une éventuelle négociation de reddition à l’Ambassade du Mali.

Le capitaine Traoré a réfuté ces rumeurs, attribuant les troubles récents à des actes hostiles contre l’État, et a réitéré son engagement envers la nation, affirmant que ni lui ni son cabinet n’ont cédé face à l’adversité. En effet, cette déclaration vient contredire les rapports de certains médias occidentaux sur l’incident de tir à la RTB, soulignant la complexité de la situation politique à Ouagadougou et la rapidité avec laquelle les informations peuvent être mal interprétées ou manipulées.

Le retour en force du capitaine Traoré semble ainsi renforcer sa position et celle de son gouvernement, tout en mettant en lumière les défis auxquels fait face la transition politique en cours au Burkina Faso.

Durant sa visite à la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), le président Traoré a profité de l'occasion pour clarifier les événementsIncident à la RTB

Durant sa visite à la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), le président Traoré a profité de l’occasion pour clarifier les événements récents. Il a expliqué que l’incident était le résultat d’une erreur commise par les forces chargées de la sécurité lors d’une opération de routine. Lors de l’inspection de leur équipement, un coup de feu est parti de manière accidentelle, blessant l’opérateur de l’arme et les personnes à proximité.

Heureusement, les services médicaux ont rapidement soigné tous les blessés, qui ont pu quitter l’hôpital le jour même. Le président a également mentionné l’incident malheureux d’une roquette qui a atterri dans l’enceinte de la RTB Télé, soulignant l’absence de perte de vie, bien que des blessures aient nécessité des soins par les services médicaux de la présidence.

Le gouvernement a établi une équipe de psychologues pour assister le personnel affecté par le stress post-traumatique.Le Président a garanti que cette situation était unique et que de tels incidents surviennent parfois lors de la manipulation des armes.

Dans un climat de spéculation et d’incertitude, la réapparition du président et la reprise des fonctions officielles ont été un baume pour ses partisans, leur offrant une lueur d’espoir et de stabilité. L’engagement du gouvernement à dissiper les fausses nouvelles et à promouvoir la transparence pourrait bien être le tournant décisif qui rétablira la confiance et l’ordre dans les jours à venir.

Niger : Orano perd la mine d’uranium d’Imouraren

Niamey, 20juin 2024- Dans un coup dur pour le géant français Orano, le gouvernement du Niger a officiellement retiré le permis d’exploitation de la mine d’uranium d’Imouraren. Cette décision, prise suite à des retards répétés et des manquements aux engagements contractuels de la part d’Orano, met un terme à un accord stratégique de longue date entre les deux pays.

Imouraren : Une mine au cœur de tensions croissantes

Considérée comme l’une des plus importantes réserves d’uranium au monde, la mine d’Imouraren symbolisait un partenariat crucial entre le Niger et la France. Cependant, les retards récurrents dans le lancement de l’exploitation ont alimenté des tensions croissantes.

Initialement prévu pour 2012, le projet Imouraren a subi de multiples rapports, principalement liés aux fluctuations des prix de l’uranium sur le marché international. Ces retards ont eu des conséquences économiques importantes pour le Niger, pays fortement dépendant des revenus de ses ressources naturelles.

Accords non respectés et frustrations croissantes

Un accord de 2014 stipulait le début des travaux en 2017 et la production en 2020. Face à l’absence de progrès, le gouvernement nigérien a envoyé deux lettres de mise en demeure à Orano, exigeant le respect des engagements contractuels.

L’absence de réaction tangible a finalement conduit à la décision de retirer le permis d’exploitation. Cette mesure met en évidence la détermination du Niger à faire respecter ses lois et réglementations minières et à protéger ses intérêts économiques.

Orano réagit avec prudence

Orano a réagi à cette annonce avec modération, reconnaissant les défis rencontrés et réaffirmant son engagement envers le Niger. Cependant, cette situation soulève des questions importantes sur l’avenir des investissements étrangers dans le secteur minier nigérien et sur les relations entre les multinationales et les gouvernements hôtes.

Répercussions et perspectives d’avenir

Alors que le Niger cherche un nouvel opérateur capable de respecter les délais et les engagements, cette affaire met en lumière la complexité des partenariats internationaux dans l’exploitation des ressources naturelles. Elle rappelle également aux acteurs du secteur minier l’importance de la responsabilité sociale des entreprises et du respect des accords contractuels pour maintenir des relations harmonieuses avec les pays hôtes.

Niger : Suspension des Visites d’ONG dans les Prisons

Dans une décision inédite, le ministre nigérien de la Justice, Alio Daouda, a annoncé une mesure controversée qui affecte directement le fonctionnement des organisations non gouvernementales (ONG) et des associations de défense des droits humains au Niger.

Interdiction d’accès aux établissements pénitentiaires pour les ONG et associations de défense des droits humains

Selon l’arrêté ministériel daté du 29 mai 2024, ces entités se voient désormais interdire l’accès aux établissements pénitentiaires du pays. Cette suspension touche les procureurs généraux des cours d’appel de Niamey, Tahoua et Zinder, ainsi que les procureurs de la République et les présidents des tribunaux d’instance, exigeant l’arrêt immédiat des visites dans les maisons d’arrêt pour toutes les ONG, associations et organismes engagés dans la protection des droits humains.

 

La portée de cette interdiction est d’autant plus significative qu’elle s’applique également aux structures ayant préalablement reçu des autorisations de visite par le ministère de la Justice. En outre, le ministère a suspendu indéfiniment toutes les actions de sensibilisation et les dons provenant de ces entités.

Cette mesure extrême est considérée par les autorités comme essentielle pour assurer la sécurité et maintenir l’ordre public aux seins des établissements pénitentiaires, bien que les détails précis de ces préoccupations de sécurité n’aient pas été divulgués publiquement.

Implications pour la surveillance des conditions de détention

Les implications de cet arrêté sont profondes, car il entrave le travail essentiel de surveillance et de rapportage des conditions de détention par des acteurs indépendants, un élément clé dans la prévention de la torture et des mauvais traitements en prison.

Les organisations de défense des droits humains jouent un rôle crucial dans la mise en lumière des violations des droits des détenus et dans la promotion de réformes judiciaires. Leur absence risque de créer un vide en termes de transparence et de responsabilité au sein du système pénitentiaire nigérien.

 

Le débat suscité par cette décision inédite divise les Nigériens : certains se réjouissent, tandis que d’autres s’inquiètent pour la vie des prisonniers privés d’aide humanitaire.

Cette situation met en lumière les tensions entre la souveraineté de l’État et le respect des normes internationales des droits humains. L’issue reste incertaine, mais elle rappelle l’importance cruciale de la vigilance et de l’engagement envers les principes de justice et de dignité humaine.

Drépanocytose au Niger : Lutte intensifiée pour la prévention et la prise en charge

Niamey, Niger – Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose célébrée le 19 juin de chaque année, le Centre National de Référence de la Drépanocytose (CNRD) du Niger a organisé une série d’activités de sensibilisation et d’information. Cette initiative, menée en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Niger, visait à informer le grand public sur cette maladie génétique et à souligner l’importance de sa prévention et de sa prise en charge.

La drépanocytose, une maladie héréditaire qui affecte les globules rouges, touche des millions de personnes à travers le monde, avec une prévalence particulièrement élevée en Afrique. Au Niger, on estime que 23% de la population est porteuse du trait drépanocytaire. Cette maladie peut entraîner des complications graves, notamment des crises douloureuses, des infections et une anémie.

Lutte contre la drépanocytose au Niger : Le CNRD et l'OMS Niger mobilisés pour informer et sensibiliser sur la préventionSensibiliser et informer pour mieux lutter contre la drépanocytose 

Les activités organisées par le CNRD et l’OMS Niger ont permis de sensibiliser le public aux symptômes de la drépanocytose, aux modes de transmission et aux options de traitement disponibles. L’accent mis sur le dépistage précoce et la prise en charge adéquate est crucial, surtout pour les enfants. Cela permet d’identifier rapidement les problèmes de santé et de mettre en place des mesures appropriées.

« La drépanocytose est une maladie grave, mais elle peut être contrôlée avec un traitement approprié », a déclaré le Dr. X, directeur du CNRD. « Il est crucial de sensibiliser le public à cette maladie et de promouvoir des stratégies efficaces de prévention et de prise en charge. »

Lutte contre la drépanocytose au Niger : Le CNRD et l'OMS Niger mobilisés pour informer et sensibiliser sur la préventionUn appel à l’action

Les organisateurs de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose au Niger ont appelé à un engagement accru de la part des autorités gouvernementales, des organisations internationales et de la société civile pour lutter contre cette maladie. Ils ont également souligné la nécessité de renforcer la recherche et le développement de nouveaux traitements curatifs.

En conclusion, la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose au Niger a été l’occasion de rappeler l’importance de la lutte contre cette maladie génétique qui affecte de nombreuses personnes. Les efforts de sensibilisation, de prévention et de prise en charge doivent se poursuivre afin de soulager la souffrance des malades et leur offrir une meilleure qualité de vie.

Sahel : Un partenariat historique pour l’eau et le climat

Dans un élan de coopération transfrontalière, le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel (SE-CCRS), SEM. Issifi Boureima, a présidé une réunion virtuelle cruciale le 19 juin 2024.

Plaidoyer, financement et projets conjoints : Les priorités du partenariat CCRS-WaterAid pour le Sahel

En effet, cette rencontre, qui faisait suite à une visite importante au siège de la CCRS par le Directeur des Programmes et Plaidoyer au Niger de WaterAid, Monsieur Oumarou Soumana Goudia, et son équipe, a marqué un tournant décisif dans la collaboration entre les deux organisations. Elle a permis de partager des informations vitales sur les initiatives respectives des deux parties prenantes.

La réunion a été saluée pour la qualité exceptionnelle des présentations et des échanges qui ont suivi. Les discussions constructives ont abouti à un consensus sur la nécessité de formaliser une alliance stratégique. Les deux entités ont également convenu de s’appuyer sur des points d’intérêt mutuel, notamment :

  • L’importance du plaidoyer pour la mobilisation de ressources et le financement d’actions résilientes liées à l’eau.
  • La collaboration opérationnelle pour le développement de projets conjoints et le renforcement des capacités.

Par ailleurs, SEM. Issifi Boureima a exprimé sa satisfaction quant aux résultats de la réunion, soulignant l’engagement des deux parties à élaborer rapidement un mémorandum d’entente (MoU) qui définira le cadre de leur partenariat. « Nous avons convenu d’entamer sans tarder le processus d’élaboration d’un MoU qui servira de fondement à notre collaboration », a-t-il déclaré, mettant en lumière la volonté commune d’avancer vers des objectifs partagés.

Remerciements aux partenaires de WaterAid pour leur engagement dans la collaboration

Des remerciements ont été adressés aux partenaires de WaterAid pour leur disponibilité et leur engagement envers une collaboration fructueuse. Cette dernière promet d’apporter des changements significatifs dans la région du Sahel. SEM. Issifi Boureima a également remercié personnellement Monsieur le Directeur des Programmes et Plaidoyer au Niger de WaterAid, ainsi que ses collègues régionaux, pour leur participation active et leur contribution à la réussite de cette initiative.

Madame Kine Fatim Diop, Responsable régionale du Plaidoyer, Monsieur Hermann Kambou, Directeur de programmes au Burkina Faso, et Jean-Marc Naho Yofé, coordinateur du financement – Afrique de l’Ouest, ont joué un rôle clé dans l’avancement de cette collaboration. Leur expertise et leur dévouement ont été essentiels pour parvenir à cet accord historique, qui ouvre la voie à une ère nouvelle de coopération intersectorielle pour le bien-être du Sahel.

En somme, cette réunion marque un jalon important dans la quête de solutions durables aux défis climatiques de la région. Elle démontre l’efficacité de la collaboration internationale et de la diplomatie environnementale. Avec la formalisation de ce partenariat, la CCRS et WaterAid s’engagent aussi à travailler de concert pour un Sahel plus résilient et prospère, où l’eau, ressource vitale, est au cœur des préoccupations et des actions.

 

Imouraren : Orano risque de perdre le gisement d’uranium au Niger

Lomé, 19 juin 2024 – Le projet de relance de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren au Niger par le groupe français Orano est menacé. En effet,  Niamey pourrait retirer le permis d’exploitation à Orano dès le 20 juin en raison du rejet de son nouveau plan de développement.

Un contexte tendu et des relations fragilisées

Par ailleurs, cette situation intervient dans un contexte de relations tendues entre le Niger et la France depuis l’arrivée au pouvoir du général Tiani en juillet 2023. Le Niger se rapproche de la Russie, ouvrant la voie à une possible implication de ROSATOM, l’agence nucléaire russe, dans le projet Imouraren.

Enjeux économiques et géopolitiques majeurs

Le gisement d’Imouraren représente une ressource inestimable pour le Niger, dont l’économie dépend fortement de l’exploitation minière. Les autorités nigériennes veulent maximiser les profits de l’exploitation, mais se heurtent à des considérations géopolitiques et économiques complexes, l’uranium étant une ressource stratégique.

Un avenir incertain et des répercussions importantes

L’avenir du gisement d’Imouraren est incertain. Les décisions des prochains jours auront des répercussions importantes pour Orano, l’économie nigérienne et les relations entre le Niger et ses partenaires internationaux.

En somme, l’horizon du projet d’Imouraren se dessine dans un voile d’incertitude, où chaque pas à venir résonnera profondément auprès de tous les acteurs impliqués. Dans l’attente d’une parole officielle d’Orano ou du gouvernement du Niger, le silence actuel ne fait qu’épaissir le mystère planant sur le devenir de cette entreprise.

Crise Bénin-Niger : Le pipeline Niger-Bénin reste bloqué

Niger, 19 juin 2024 -Lundi dernier, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) au Bénin a prononcé une peine de 18 mois avec sursis contre trois employés de WAPCO Niger. la Cour a reconnu leur culpabilité pour usurpation d’identité et utilisation frauduleuse de données informatiques. Bien que relâchés immédiatement, cette décision n’a pas réussi à apaiser les tensions entre le Bénin et le Niger.

Le blocus du pipeline se poursuit

En effet,  le Niger maintient le blocus du pipeline export Niger-Bénin (PENB) depuis le 6 juin, exigeant la présence de ses contrôleurs sur le site de chargement du pétrole. Le pays attend un compromis de la part du Bénin et de la Chine, partenaire stratégique dans l’exploitation du pétrole, pour lever le blocus.

Un nouveau round de négociations est nécessaire

Si la libération des agents nigériens est un soulagement, la crise entre le Bénin et le Niger n’est pas encore résolue. Les deux pays doivent également trouver un nouvel accord pour relancer l’exportation du pétrole nigérien et apaiser les tensions.

Enjeux économiques et politiques

Ce bras de fer met en lumière les enjeux économiques et politiques liés à l’exploitation du pétrole au Niger. Le Bénin, pays de transit, souhaite maximiser ses revenus, tandis que le Niger veut s’assurer du contrôle de ses ressources.

Vers une solution durable ?

Par ailleurs, les populations appellent  les deux pays à privilégier le dialogue et à trouver une solution durable à cette crise qui affecte l’économie des deux pays et fragilise la coopération régionale.

Dans un échiquier diplomatique complexe, les autorités du Niger passent le relais à WAPCO et à Cotonou pour trouver une solution à la réouverture des vannes du pipeline. Un nouveau compromis semble indispensable pour résoudre l’impasse. La fermeture persiste, conditionnée par un accord entre le Bénin et WAPCO, qui permettrait au Niger de superviser le chargement et d’assurer la vérification du contenu transporté.

Plus de 550 pèlerins meurent dans la canicule de La Mecque

La Mecque, 18 juin 2024 – Une tragédie s’est déroulée lors du Hajj de cette année, à La Mecque, en Arabie saoudite, où plus de 550 pèlerins ont péri à cause des chaleurs extrêmes qui ont frappé la région. Parmi les victimes, on dénombre plus de 323 pèlerins égyptiens.

Selon les autorités, Les températures caniculaires qui ont prévalu pendant le pèlerinage ont principalement causé les décès. Un diplomate a rapporté à l’AFP que « presque tous » les décès étaient liés à la chaleur, à l’exception d’un seul pèlerin décédé des suites de blessures lors d’une bousculade.

Le nombre de décès a été confirmé par les autorités des pays participants au Hajj, et des opérations de recherche sont en cours pour retrouver les pèlerins toujours portés disparus.

Manque d’accès aux services essentiels pour certains pèlerins

Il est à noter que certains pèlerins participent au Hajj sans autorisation officielle, ce qui les prive de l’accès aux installations climatisées mises en place par les autorités saoudiennes. Ces pèlerins, souvent vulnérables, ont particulièrement souffert des dangers de la chaleur, du manque de nourriture, d’eau et d’abri

Le bilan s’alourdit, les températures grimpent

Par ailleurs, Le ministère saoudien de la Santé a enregistré plus de 2 700 cas d’épuisement par la chaleur dimanche 16 juin, marquant la fin du pèlerinage. Les lieux saints ont connu des températures parmi les plus élevées jamais enregistrées pendant le Hajj, atteignant jusqu’à 49 degrés Celsius. Une étude saoudienne publiée en mai 2024 a également averti que les températures sur les sites de pèlerinage augmentent de 0,4 degré Celsius par décennie.

Un pèlerinage marqué par le deuil et l’appel à la prudence

En outre, environ 1,8 million de pèlerins, dont 1,6 million de l’étranger, ont participé au Hajj cette année, l’un des cinq piliers de l’Islam. Pour les musulmans qui en ont les moyens physiques et financiers, il est obligatoire d’accomplir le Hajj au moins une fois dans leur vie.

En somme, cette catastrophe souligne les risques grandissants associés aux conditions météorologiques extrêmes, d’autant plus dans le cadre de manifestations importantes telles que le Hajj. Il est primordial que la sécurité et la santé des pèlerins demeurent une priorité absolue, et il est nécessaire de prendre des mesures pour s’ajuster aux conséquences du changement climatique les années avenirs .

Faux documents à Sèmè Podji : 3 Nigériens condamnés avec sursis

Cotonou, Bénin – Dans un jugement rendu le 17 juin 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a condamné trois citoyens nigériens à 18 mois de prison avec sursis pour usage de faux documents. Les autorités ont arrêté les accusés sur la plateforme pétrolière de Sèmè Podji au Bénin et les ont placés en détention provisoire avant le procès, les accusant de « fausse attestation » et « usage de fausse attestation ».

Des accusations contestées et des lacunes de sécurité mises en lumière

Durant le procès, les accusés ont plaidé non coupable, affirmant que leur présence à Sèmè Podji était liée à un chargement de pétrole brut nigérien. La directrice générale adjointe de Wapco Niger, l’une des accusées, a dénoncé les lacunes en matière de sécurité et d’identification au terminal pétrolier.

Une requalification des charges et une restitution des biens

Le parquet spécial de la CRIET a requis une peine de 18 mois avec sursis, et le juge a suivi cette peine. Cependant, les charges ont été requalifiées en « usurpation de titre » et « usage de données informatiques falsifiées ». Les accusés ont également obtenu la restitution de leurs biens saisis.

Un cas qui soulève des questions sur la sécurité et la coopération transfrontalière

Ce verdict met fin à une affaire qui a suscité un vif intérêt public et soulève des questions importantes sur la sécurité des infrastructures critiques et la nécessité de procédures de vérification rigoureuses pour prévenir les abus et les malentendus juridiques dans le cadre de la coopération transfrontalière en Afrique de l’Ouest.

L’Ambassadeur du Pakistan au Niger marque la Tabaski par des gestes de solidarité

Niamey, 18 juin 2024 – Dans un élan de générosité et de solidarité exceptionnelles, l’Ambassadeur de la République Islamique du Pakistan au Niger, Son Excellence Dr Ahmed Ali Sirohey, a marqué la célébration de la Tabaski par une série d’actions charitables envers les communautés les plus démunies de Niamey.

L'ambassadeur Sirohey démontre ainsi que la diplomatie peut aussi s'exprimer à travers l'humanitaire et le soutien socialDistribution de viande et soutien aux familles nécessiteuses

Le 16 juin 2024, une distribution de viande a été organisée dans le quartier Koubia, apportant un soutien crucial et un réconfort bienvenu aux familles nécessiteuses durant cette période festive. Cette initiative s’inscrit dans la tradition de l’Aïd al-Adha, une fête musulmane qui souligne l’importance du partage et de la compassion envers les plus démunis.

Engagement envers le développement communautaire et l’entraide

Par ailleurs, le lendemain, le 17 juin, l’ambassadeur a poursuivi ses efforts philanthropiques en organisant une seconde distribution au siège du Groupe d’Appui au Développement Rural (GADR) dans le quartier Lazaret. Cette action renforce ainsi l’engagement de l’ambassade envers le développement communautaire et l’entraide, des valeurs fondamentales au Niger.

L'ambassadeur Sirohey démontre ainsi que la diplomatie peut aussi s'exprimer à travers l'humanitaire et le soutien socialL’Ambassadeur offre un déjeuner spécial aux orphelins

Soucieux de ne laisser personne de côté, l’ambassadeur Sirohey a également organisé un déjeuner spécial pour les orphelins de l’Orphelinat Oumar Bello Barkire à Saga. Au-delà d’un repas nourrissant, ce moment de partage et de joie a permis aux enfants de célébrer la Tabaski dans un esprit de fraternité.

Diplomatie au service de l’humanitaire

Ces actions, qui vont bien au-delà des obligations diplomatiques habituelles, font preuve de la volonté de l’ambassade de tisser des liens étroits avec la population nigérienne et de contribuer concrètement à l’amélioration de leurs conditions de vie. L’ambassadeur Sirohey démontre ainsi que la diplomatie peut aussi s’exprimer à travers l’humanitaire et le soutien social, en mettant l’accent sur les valeurs d’unité et de fraternité qui sont au cœur de la fête de Tabaski.

Une communauté reconnaissante à l’Ambassadeur 

En outre, la réaction de la communauté a été extrêmement positive, avec de nombreux bénéficiaires exprimant leur profonde gratitude pour l’aide reçue dans ces temps difficiles. Touchés par cette marque de solidarité, ils ont salué l’ambassadeur et son équipe pour leur générosité et leur engagement envers les plus démunis.

Plus qu’un simple cadeau, un symbole d’espoir

Ces distributions de viande ne sont pas seulement un cadeau précieux en termes de nourriture, mais aussi un symbole d’espoir et de soutien mutuel. Elles démontrent que même un geste simple peut avoir un impact significatif sur la vie des gens.

Un exemple inspirant

L’impact de telles initiatives est profond, non seulement en fournissant une aide immédiate, mais aussi en renforçant le tissu social et en inspirant d’autres actes de générosité. L’exemple de l’ambassadeur Sirohey montre que la célébration de la Tabaski est une occasion idéale pour renouveler l’engagement envers les principes de bienveillance et d’entraide, essentiels pour bâtir une société plus juste et plus unie.

Un modèle de diplomatie sociale

En somme, les actions de l’Ambassadeur Sirohey durant la fête de Tabaski incarnent parfaitement l’esprit de cette célébration et mettent en lumière le rôle crucial que peuvent jouer les représentants diplomatiques dans la promotion du bien-être social. Ces initiatives exemplaires servent de rappel puissant que, même dans le cadre formel des relations internationales, il est possible d’avoir un impact positif et tangible sur la vie des individus et des communautés.