Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 43 sur 88

Issoufou appelle l’Afrique à l’autonomie lors du Forum AfriCaribbean

Dans un discours passionné et visionnaire, SEM Mahamadou Issoufou, l’ancien président du Niger, a récemment pris la parole lors de la séance plénière du 3ème Forum AfriCaribbean, mettant en lumière une problématique cruciale pour l’avenir du continent africain : la dépendance extérieure. Avec une conviction profonde, il a exhorté l’Afrique à rompre avec ce qu’il a qualifié de « syndrome de dépendance », un état d’esprit qui laisse croire que les réponses aux défis africains résident hors des frontières du continent.

L’ancien chef d’État a souligné l’impératif pour l’Afrique de cultiver la confiance en ses propres capacités et de s’affranchir de la dépendance aux solutions importées. Il a insisté sur la nécessité de forger des chaînes de valeur robustes, d’accélérer l’industrialisation et de moderniser l’agriculture. Ces mesures, selon lui, sont essentielles pour assurer une autonomie économique et permettre aux Africains de commercer efficacement entre eux, sans dépendre des marchés extérieurs.

Issoufou a également mis en avant l’importance de renforcer les institutions démocratiques, considérées comme le socle pour mobiliser les ressources internes et pour une gouvernance efficace. Il a appelé à une réforme de l’architecture financière mondiale, la jugeant nécessaire pour établir un système plus juste et équitable, qui favoriserait le développement et l’intégration économique de l’Afrique dans l’économie mondiale.

Ces propos résonnent avec une urgence particulière dans le contexte actuel, où l’Afrique, riche de ses ressources et de son potentiel humain, cherche à redéfinir sa place dans le monde et à transformer ses défis en opportunités. En somme ,  L’appel d’Issoufou à l’action et au changement pourrait bien être le catalyseur dont le continent a besoin pour entamer une nouvelle ère de prospérité et d’autodétermination.

Le Président TRAORE encourage le don de sang au Burkina Faso

Dans un geste d’unité nationale, le Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a pris part à l’opération de collecte de sang au Palais de Koulouba, en harmonie avec la Journée mondiale du donneur de sang. En effet, cette action souligne l’importance vitale du don de sang, surtout en prévision de la saison des pluies, période où le paludisme est endémique au Burkina Faso.

Le Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a souligné l'importance du don de sang lors d'une opération de collecte Le Chef de l’État a adressé un appel passionné à ses compatriotes, les invitant à contribuer à cette cause humanitaire en offrant leur sang pour sauver des vies. “Qui ne serait fier d’apprendre que son sang a sauvé une vie ?”, a-t-il affirmé, mettant en avant l’impact personnel et significatif que chaque don peut avoir.

Par ailleurs, le don de sang est un acte altruiste qui peut être décisif entre la vie et la mort pour les patients nécessitant des transfusions vitales. Avec l’arrivée imminente des pluies, la demande en sang augmente, rendant chaque don d’autant plus précieux.

Le Capitaine TRAORE a souligné le rôle crucial que chaque individu peut jouer dans cette lutte contre la pénurie de sang, un combat qui dépasse les divisions sociales et économiques et qui rassemble également  les citoyens dans un esprit communautaire.

L’Agence d’information du Burkina a rapporté une participation enthousiaste à cette journée, témoignant de l’esprit de solidarité et du soutien mutuel qui caractérise la nation. Dans ces temps où les défis sanitaires sont nombreux, donner du sang devient un symbole fort d’engagement civique et de responsabilité collective.

En donnant l’exemple, le Président TRAORE espère susciter une vague de solidarité qui s’étendra bien au-delà des murs du Palais de Koulouba, touchant la vie de milliers de burkinabés.

Maradi : Des cendres à la verdure, l’espoir renaît grâce aux arbres

Maradi, Niger – Jadis dévastée par les inondations catastrophiques de 2021, la ville de Maradi renaît aujourd’hui sous une parure verdoyante grâce à l’initiative « Arbres et Jardins pour Maradi » de State PRM  . Cette action menée par la communauté, en complément des efforts de relogement entrepris par l’État, offre un nouveau souffle aux familles sinistrées.

Plus qu’une simple reforestation, un tremplin vers l’autosuffisance alimentaire à Maradi

En effet, loin de se limiter à la réhabilitation des zones sinistrées, le projet « Arbres et Jardins pour Maradi » sème les graines d’une autosuffisance alimentaire durable. En distribuant des arbres fruitiers et en mettant en place des jardins potagers, l’initiative permet aux familles de subvenir à leurs besoins alimentaires et de générer des revenus.

Symboles de résilience et d’espoir

Par ailleurs, animés d’une volonté farouche et d’un espoir renouvelé, les habitants de Maradi ont pris leur avenir en main en plantant des arbres en collaboration avec les initiateurs du projets  . Des Moringas, symboles de résilience, aux majestueux Baobabs et aux Manguiers luxuriants, sans oublier une multitude d’espèces locales, ces plantations représentent bien plus qu’une simple source de nourriture. Elles incarnent aussi un engagement envers la terre et une étape cruciale dans le processus de guérison suite aux catastrophes naturelles.

L'initiative "Arbres et Jardins pour Maradi" insuffle l'espoir et la résilience dans une ville nigérienne sinistrée par les inondations,Un impact positif à multiples facettes

L’impact de l’initiative va bien au-delà de l’agriculture. En encourageant le travail en commun dans les jardins, elle favorise la cohésion sociale et renforce les liens entre les familles. De plus, elle joue un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique en améliorant la couverture végétale de la région. Les arbres plantés contribuent également à la régénération des sols, à la conservation de l’eau et à la création d’un microclimat plus frais, un élément essentiel dans une région soumise à des températures élevées.

Un modèle inspirant de transformation et de développement durable

 L’initiative “Arbres et Jardins pour Maradi” de State PRM  est un exemple remarquable de la manière dont la solidarité et l’engagement communautaire peuvent transformer une crise en une opportunité de croissance et de développement durable. En somme, elle démontre que même dans les moments les plus sombres, l’espoir peut fleurir et prospérer, donnant naissance à un avenir plus vert et plus prometteur pour tous.

 

Niger DE4A : un tournant pour le Numérique en Afrique

Niamey, le 14 juin 2024 – Une étape majeure a été franchie pour l’économie numérique du Niger le mercredi 12 juin 2024, lors d’une cérémonie officielle au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi à Niamey. Sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur Sidi Mohamed Raliou, Ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, le lancement du Diagnostic de l’Economie Numérique du Niger (Niger DE4A) a marqué un tournant décisif dans la stratégie de développement numérique du pays.

En effet, ce programme ambitieux, soutenu par la Banque Mondiale, s’inscrit dans le cadre d’une initiative continentale plus large visant à renforcer la mise en œuvre de la Stratégie de Transformation Numérique de l’Union Africaine.

Niger DE4A : Cartographier l’écosystème numérique pour une transformation éclairée

Par ailleurs, le Niger DE4A a pour objectif de dresser un état des lieux précis de l’environnement numérique du Niger, d’évaluer la pénétration des services numériques et de mesurer l’impact des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur le quotidien des Nigériens.

Ces données précieuses permettront de fournir aux décideurs politiques des recommandations concrètes et priorisées pour booster la transformation numérique de l’administration publique et du tissu socio-économique du pays.

Un engagement fort des autorités et des partenaires internationaux

La cérémonie de lancement a réuni un panel de personnalités de premier plan, témoignant de l’importance accordée à ce projet d’envergure. En plus du Ministre Sidi Mohamed Raliou, le Gouverneur de la Région de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna et la représentante de la Banque Mondiale, Madame Elise Vanornlingen, ont également assisté à l’événement.

Madame Sanadi Tchimaden Hadattan, Présidente de la Haute Autorité de la Protection des Données à caractère Personnel, ainsi que d’autres invités de marque, ont également participé à cette inauguration symbolique.

Un modèle pour l’Afrique et un catalyseur pour l’économie numérique nigérienne

L’initiative Niger DE4A est perçue comme un catalyseur potentiel pour l’économie numérique nationale, mais aussi comme un modèle à suivre pour d’autres nations africaines. En alignant ses objectifs nationaux sur les directives de l’Union Africaine, le Niger se positionne comme un acteur proactif dans le domaine du numérique sur le continent.

Des résultats attendus pour une transformation numérique inclusive

Les résultats attendus de ce diagnostic approfondi sont nombreux : une meilleure compréhension des infrastructures numériques existantes, une identification précise des lacunes à combler et l’élaboration d’une stratégie claire pour l’intégration des services numériques dans divers secteurs clés tels que l’éducation , la santé, l’agriculture et le commerce.

Niger DE4A:Un pas audacieux vers un avenir numérique prospère

Les experts s’accordent à dire que l’avenir économique de l’Afrique passe par une transformation numérique inclusive et durable. Le Niger, avec le soutien de partenaires internationaux tels que la Banque Mondiale, fait un pas audacieux vers cet avenir. Le Niger DE4A pourrait bien être le prélude à une ère nouvelle où le numérique devient également  un pilier central du développement économique et social du pays.

Un signal fort pour l’Afrique

En conclusion, le lancement du Niger DE4A n’est pas seulement un événement marquant pour le Niger, mais aussi un signal fort envoyé à toute l’Afrique. Il souligne l’engagement du continent à embrasser les opportunités offertes par le numérique, tout en mettant en lumière les défis communs à relever. Avec une mise en œuvre réussie, le Niger DE4A pourrait bien inspirer une révolution numérique africaine, propulsant le continent vers de nouveaux sommets de prospérité et d’innovation.

Un tournant dans la justice nigérienne

Niamey, 14 juin 2024 – Dans une décision marquante, la Cour d’Etat du Niger a levé l’immunité de l’ancien président Bazoum Mohamed, suite à un procès qui s’est tenu le 7 juin. Cette décision intervient après le coup d’état du 26  juillet dernier, qui a bouleversé la politique nigérienne.

La Cour, qui représente la plus haute autorité judiciaire depuis ces événements, a rendu son verdict ce matin  après une délibération approfondie. Elle souligne aussi l’importance de la responsabilité et de la transparence dans la gouvernance du pays.

Par ailleurs, l’ancien président Bazoum Mohamed, qui avait été au pouvoir avant le coup d’état, fait face à des accusations de haute trahison et de complot avec des terroristes. La levée de son immunité permettra d’engager des poursuites judiciaires à son encontre, ouvrant la voie à une enquête plus approfondie sur sa conduite pendant son mandat.

Cette annonce a été accueillie avec une attention considérable tant au niveau national qu’international, signalant un engagement renouvelé envers l’état de droit et la justice. Les implications de cette décision sont vastes, car elles pourraient également redéfinir le paysage politique du Niger et servir d’exemple dans la région.

Les détails supplémentaires concernant les charges précises et les prochaines étapes du processus judiciaire restent attendus. La communauté internationale, ainsi que les citoyens nigériens, suivront de près les développements futurs de cette affaire.

Jeunesse du Niger : Donner la parole pour construire l’avenir

Niamey, 13 juin 2024 – C’est une initiative qui marque un tournant décisif pour la jeunesse du Niger. Plus de 250 jeunes se sont rassemblés aujourd’hui à Niamey pour le lancement officiel de l’élaboration d’un programme dédié à la jeunesse, un projet ambitieux qui vise à transformer l’avenir de la nation en donnant la parole à ceux qui le construiront.

Consultations régionales pour une co-construction inclusive

En effet, cette cérémonie, soutenue par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le ministère de la Jeunesse, a donné le coup d’envoi à une série de consultations régionales qui s’étendront sur les huit régions du Niger. Ces consultations, qui se poursuivront jusqu’au 30 juin, constituent une plateforme précieuse pour les jeunes afin d’exprimer leurs opinions et partager leur vision pour le pays.

Recueillir les voix et perspectives de la Jeunesse du Niger

L’objectif est clair : recueillir les voix et perspectives des jeunes pour façonner un avenir meilleur. Les participants sont appelés à identifier les défis et les opportunités au sein de leurs communautés et à proposer des solutions innovantes et adaptées. Leur engagement est crucial pour la réussite de ce programme, car ils sont non seulement les bénéficiaires, mais aussi les acteurs du changement.

Investir dans le potentiel de la jeunesse nigérienne

Le programme Jeunesse est une promesse d’investissement dans le potentiel de la jeunesse nigérienne. Il reconnaît que les jeunes ne sont pas juste l’avenir du pays, mais aussi son présent. En mettant en avant leurs expériences et leurs aspirations, ils contribuent à bâtir un Niger résilient et prospère.

Un programme co-construit et participatif

Par ailleurs, les résultats de ces consultations régionales seront essentiels pour élaborer un programme qui répond véritablement aux besoins et aux attentes des jeunes. C’est une démarche participative qui reflète l’engagement du Niger à impliquer sa jeunesse dans la prise de décision et la planification de son développement.

Donner la parole aux jeunes pour les autonomiser

Le PNUD Niger et le ministère de la Jeunesse ont exprimé leur optimisme quant à l’impact positif de ce programme. Ils soulignent l’importance de cette initiative qui, au-delà de son aspect consultatif, est un acte d’empowerment des jeunes. En leur donnant la parole, on leur confère le pouvoir d’influencer les politiques et les stratégies qui les concernent directement.

Des discussions riches et des perspectives variées

La cérémonie de lancement a été marquée par des discours inspirants, des ateliers interactifs et des sessions de brainstorming. Les jeunes ont abordé divers sujets, allant de l’éducation à l’emploi, en passant par l’entrepreneuriat et la santé. Chaque région du Niger doit contribuer à cette réflexion collective et enrichir le programme avec des perspectives locales.

Vers un avenir prometteur pour la jeunesse nigérienne

En conclusion, le programme Jeunesse est une étape significative vers l’autonomisation de la jeunesse nigérienne. Il offre une opportunité unique de dialoguer, d’innover et de collaborer pour un avenir commun. Les résultats de ces consultations attirent désormais l’attention et détermineront les contours d’un programme ambitieux élaboré par la jeunesse, pour la jeunesse et pour le Niger.

Niger : durcissement de la loi sur la cybercriminalité

Niamey, le 13 juin 2024 – Dans une volonté de renforcer le contrôle de l’espace numérique, le chef d’Etat, le général Abdourahamane Tiani, a promulgué une modification majeure de la loi relative aux commissions d’infractions par voie électronique. Cette ordonnance, signée le 7 juin et publiée le 12 juin, révise la loi de 2019 en instaurant des sanctions plus sévères pour la diffusion de contenus susceptibles de troubler l’ordre public ou de porter atteinte à la dignité humaine.

Loi sur la cybercriminalité : Vers un juste équilibre entre liberté d’expression et protection des droits ?

Désormais, les individus reconnus coupables de tels actes encourent des peines d’emprisonnement allant de deux à cinq ans, assorties d’amendes conséquentes pouvant s’élever entre deux et cinq millions de francs CFA. De plus, la diffamation et les blessures proférées par le biais de moyens de communication électroniques sont également passibles de peines d’emprisonnement d’un à trois ans et d’amendes d’un à cinq millions de francs CFA.

Cette mesure législative fait suite à une modification antérieure opérée en juillet 2022 par l’ancien gouvernement civil, qui avait supprimé les peines d’emprisonnement pour ces infractions au profit d’amendes. Le ministre de la Justice a précisé que le rétablissement des peines d’emprisonnement par le général Tiani vise à rétablir un juste équilibre entre la liberté d’expression et la protection des droits individuels.

 Le Niger durcit sa loi sur la cybercriminalité en rétablissant les peines d'emprisonnement et en appelant à la responsabilité des citoyens

Le gouvernement incite à l’usage responsable et attentif des médias et plateformes numériques. Il souligne que les citoyens, journalistes et professionnels des médias doivent honorer les droits individuels et éviter de publier des contenus qui pourraient nuire à l’unité du pays. Des directives strictes ont été émises pour que les procureurs engagent des poursuites rigoureuses contre ceux qui commettent de tels actes.

Cette décision soulève néanmoins des interrogations importantes sur l’étendue de la liberté d’expression dans le pays et sur la manière dont les lois peuvent réguler le discours en ligne tout en préservant les droits fondamentaux des citoyens.

Burkina Faso : Le peuple aura son mot à dire sur les conventions internationales

Niger, 13 juin 2024 – Le Burkina Faso s’engage dans une nouvelle ère de souveraineté, où le peuple aura son mot à dire sur l’adhésion à toute convention ou organisation internationale. Cette décision historique a été annoncée par le Ministre du Travail Public, Monsieur Bassolma BAZIE, lors de la 112ème conférence de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) le 10juin à Genève.

« Le peuple burkinabè a conçu son contrat social prioritaire », a déclaré M. BAZIE. « Nous soumettrons les ratifications des Conventions, leur mise en œuvre et notre présence dans les Organisations à la décision souveraine du Peuple uniquement dans le sens de conquête de notre souveraineté, et non pour plaire ou déposer à qui que ce soit. »

​Cette décision marque un changement radical par rapport à la pratique passée, où le gouvernement burkinabè prenait des décisions sur les conventions internationales sans consulter le peuple. Désormais, le peuple aura la possibilité de s’exprimer sur ces questions importantes et de faire entendre sa voix.

M. BAZIE a également évoqué la « représentation sous-estimée des peuples africains dans les instances internationales », affirmant qu’il s’agit d’un manque de considération qui « viole même les principes et règles simples de la décence ». Il a appelé l’OIT à « assumer courageusement ses responsabilités » et à réformer ses structures pour mieux représenter les peuples du monde.

De nombreux Burkinabè ont accueilli favorablement les propositions de M. BAZIE, considérant cette décision comme une étape cruciale vers une plus grande souveraineté et une meilleure représentation à l’échelle internationale.

Que signifie cette décision pour l’avenir du Burkina Faso ?

Il reste à voir comment le gouvernement burkinabé consultera le peuple sur les conventions internationales. Il est possible que des référendums soient organisés ou que des négociations nationales soient tenues. Quelle que soit la méthode choisie, il est clair que le peuple burkinabé aura désormais un plus grand rôle à jouer dans la prise de décisions importantes concernant son avenir.

Cette décision est également susceptible d’avoir un impact sur les relations du Burkina Faso avec les organisations internationales. Le gouvernement burkinabè est plus susceptible de remettre en question les conventions et les accords qui ne sont pas dans l’intérêt du peuple burkinabè.

Une nouvelle ère pour l’Afrique ?

La décision du Burkina Faso pourrait inspirer d’autres pays africains à suivre son exemple. Car, plusieurs pays africains affirment que les actions et les politiques de ces organisations reflètent souvent les intérêts des nations développées, au détriment des besoins et des perspectives des pays en développement. Si d’autres pays africains suivent l’exemple du Burkina Faso, cela pourrait conduire à un changement radical dans la dynamique du pouvoir mondial.

La décision du Burkina Faso de soumettre l’adhésion aux conventions internationales à l’approbation du peuple est une étape historique qui pourrait avoir un impact profond sur l’avenir du pays et du continent africain. Il reste à voir comment cette décision se déroulera dans la pratique, mais il est clair qu’elle marque un nouveau chapitre dans l’histoire du Burkina Faso.

Amprode SAHEL renforce la sécurité et la durabilité de l’agriculture à Tombouctou

Tombouctou, Mali – Dans le cadre d’un effort concerté visant à renforcer les pratiques agricoles durables et à garantir la sécurité environnementale, l’équipe d’Amprode SAHEL a récemment mené une mission de surveillance rigoureuse dans la région de Tombouctou. En effet, cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Sugu Yiriwa Delta Zone Mali, qui a pour objectif de promouvoir des méthodes agricoles responsables et d’assurer le respect des normes de sécurité établies pour le stockage des engrais et pesticides chimiques.

Mission de surveillance pour la sécurité et la durabilité

L’opération conjointe a permis de vérifier que les commerçants  respectent rigoureusement les directives strictes en matière de stockage, minimisant ainsi les risques de contamination et de dangers pour la santé publique. Cette démarche proactive reflète l’engagement d’Amprode SAHEL envers la protection de l’environnement et la santé des communautés locales, tout en soutenant le développement agricole durable de la région.

Des données précieuses pour une suite

Les résultats de cette mission de surveillance sont attendus pour fournir des données précieuses qui contribueront à l’amélioration continue des pratiques agricoles dans la zone du delta. En effet, les informations recueillies permettront d’identifier les domaines nécessitant une attention particulière et d’élaborer des stratégies ciblées pour renforcer davantage la sécurité et la durabilité des pratiques agricoles dans la région.

Amprode SAHEL, un acteur clé du développement agricole durable au Mali

L’engagement d’Amprode SAHEL en faveur de l’agriculture durable et de la protection de l’environnement ne se limite pas à la mission de surveillance de Tombouctou. L’organisation mène également une série d’autres initiatives dans la région, notamment :

  • Formation des agriculteurs aux bonnes pratiques agricoles
  • Sensibilisation aux risques liés à l’utilisation abusive des produits chimiques
  • Mise en place de systèmes de gestion des déchets agricoles
  • Promotion de l’agriculture biologique

Grâce à ces efforts multidimensionnels, Amprode SAHEL joue un rôle crucial dans la promotion d’un développement agricole durable et respectueux de l’environnement au Mali, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à la prospérité des communautés locales.

 

1 enfant sur 10 victime du travail des enfants : l’urgence d’agir

En ce 12 juin, journée internationale consacrée à la lutte contre le travail des enfants, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) tire la sonnette d’alarme. Malgré des progrès notables, le fléau persiste, privé des millions d’enfants de leur enfance et de leurs droits fondamentaux.

Selon les chiffres de l’OIT, 152 millions d’enfants, soit 1 sur 10, sont encore victimes du travail des mômes. Parmi eux, 72 millions font obligatoirement des travaux dangereux, compromettant gravement leur santé, leur sécurité et leur développement.

Si la ratification universelle de la Convention n° 182 de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants constitue une avancée majeure, son application effective reste un défi majeur. Pauvreté, conflits et accès limité à l’éducation sont les principaux facteurs qui poussent les mômes à travailler.

L’appel à l’action pour les enfants  

A l’occasion de cette journée, l’OIT réitère son appel à l’action pour mettre fin au travail des mômes. Des mesures urgentes doivent être prises pour :

  • Promouvoir l’éducation de qualité pour tous les enfants. L’accès à l’éducation est un élément clé de la lutte contre le travail des mômes. En effet, un enfant scolarisé est moins susceptible d’être contraint de travailler.
  • Lutter contre la pauvreté. La pauvreté est l’un des principaux moteurs du travail des mômes. Des politiques de lutte contre la pauvreté ciblant les familles les plus vulnérables peuvent contribuer à réduire le nombre d’enfants exploités.
  • Protéger les enfants contre les pires formes de travail. Il est essentiel de mettre en œuvre des mesures de protection rigoureuses afin d’identifier et de libérer les mômes des situations de travail dangereuses et exploiteuses.

Collectif de mobilisation

En somme, La lutte contre le travail des enfants nécessite une mobilisation collective de tous les acteurs : gouvernements, organisations internationales, entreprises, société civile et individus. Chaque individu a une responsabilité à assumer afin de construire un monde où tous les mômes peuvent grandir et s’épanouir sans avoir à travailler.