Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 44 sur 141

La France poursuit son désengagement du Sahel

N’Djamena, 20 décembre 2024 Le retrait de la force Barkhane du Tchad se poursuit à un rythme soutenu. En effet, ce vendredi, 120 soldats français supplémentaires ont quitté N’Djamena à bord d’un Airbus A330 Phoenix MRTT, marquant une nouvelle étape dans le retrait progressif de la force Barkhane du territoire tchadien. Cette opération fait suite au départ des avions de chasse survenu il y a quelques jours et s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays.

La cérémonie de départ s’est déroulée en présence des plus hautes autorités militaires tchadiennes, soulignant l’importance de ce moment charnière. Ce retrait marque une nouvelle étape dans le désengagement progressif de la France de la région du Sahel, après plus de six décennies de présence militaire continue au Tchad.

Le retrait des forces françaises du Tchad s'accélère, suscitant des inquiétudes sur la sécurité régionale et marquant un tournant Des divergences sur le calendrier

Si le retrait est salué par une partie de l’opinion publique tchadienne, les négociations entre Paris et N’Djamena autour du calendrier de ce retrait sont loin d’être achevées. La France a proposé un chronogramme s’étalant jusqu’à fin mars 2025, tandis que les autorités tchadiennes plaident pour un retrait effectif dès début janvier, voire au plus tard en février prochain.

Les divergences sur le calendrier du retrait évoquent les enjeux complexes de cette transition. D’un côté, les autorités tchadiennes souhaitent accélérer le processus pour reprendre en main leur sécurité. De l’autre, la France doit organiser un retrait ordonné et sécurisé de ses forces, tout en veillant à trouver un endroit où les recaser.

Les enjeux d’un retrait accéléré

Le retrait accéléré des forces françaises du Tchad a des implications majeures pour la sécurité régionale. En effet, la France était jusqu’à présent un acteur clé dans la lutte contre les groupes terroristes dans la région du Sahel. Son départ crée un vide sécuritaire que les autorités tchadiennes devront combler.

La capacité des forces armées tchadiennes à faire face à ces nouveaux défis, notamment dans un contexte de montée en puissance des groupes djihadistes, est une question centrale. De plus, les relations entre le Tchad et ses voisins pourraient être impactées par ce retrait, avec des risques de déstabilisation de la région.

Les défis à venir pour le Tchad

Le Tchad se trouve désormais face à un tournant historique. Le pays doit renforcer ses capacités militaires et de renseignement pour faire face aux menaces terroristes. Il doit également diversifier ses partenariats internationaux afin de garantir sa sécurité et son développement.

En somme, ce retrait marque la fin d’une longue période de coopération militaire entre la France et le Tchad. Les prochaines années seront déterminantes pour l’avenir du pays et de la région.

 

Niger  : Ouverture de la 37ᵉ session du Conseil des Archives nationales

Niamey, 20 décembre 2024 Une nouvelle étape a été franchie dans la gestion des archives nationales au Niger. La 37ᵉ session ordinaire du Conseil des Archives nationales s’est ouverte ce vendredi 20 décembre au Centre international de conférences Mahatma Gandhi. Cette session de deux jours a pour objectif principal d’adopter le règlement intérieur du Conseil, un outil essentiel pour une meilleure organisation et une plus grande efficacité de ses activités.

L’importance des Archives nationales soulignée

Lors de la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général du gouvernement, M. Mehmane Rufai Lawali, a rappelé l’importance cruciale des archives dans la vie d’une nation. Il a souligné que les archives ne sont pas de simples dépôts de documents, mais de véritables trésors qui permettent de retracer l’histoire d’un pays, d’éclairer les décisions politiques et de renforcer l’identité nationale.

M. Lawali a également mis en avant le rôle des archives dans la résolution des questions fondamentales telles que les questions frontales et les droits individuels. Il a appelé les différents ministères à transmettre régulièrement des copies des textes juridiques aux Archives nationales afin d’enrichir ce patrimoine documentaire.

Un règlement intérieur pour une meilleure organisation

Le nouveau règlement intérieur, qui sera adopté à l’issue de cette session, devrait permettre de renforcer le cadre juridique et institutionnel du Conseil des Archives nationales. Il définira les missions, les attributions et les modalités de fonctionnement de cet organe, contribuant ainsi à une meilleure organisation du travail et à une plus grande transparence.

Des défis à relever

Le directeur des Archives nationales, M. Alasan Idris, a quant à lui souligné les nombreux défis auxquels font face les archives nigérianes, notamment le manque d’équipements modernes et de personnel qualifié. Il a toutefois exprimé sa gratitude envers le Conseil national de protection de la patrie et le chef de l’État, le général Abderrahmane Tiani, pour leur soutien constant.

Ce soutien, a-t-il précisé, permettra de renforcer les capacités des Archives nationales et d’améliorer la gestion des documents d’archives.

En somme, cette 37ᵉ session marque une étape importante dans la modernisation de la gestion archivistique au Niger. L’adoption du règlement intérieur et les engagements pris par les autorités augurent d’un avenir prometteur pour les archives nationales, qui jouent un rôle de plus en plus central dans la préservation de la mémoire nationale et dans le développement du pays.

 

Le Capitaine Traoré confie les rênes des F-AN à un nouveau CEMGA

Ouagadougou, le 20 décembre 2024 Dans une cérémonie empreinte de solennité, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé ce vendredi à la remise officielle des insignes de Général de Brigade au Colonel Moussa Diallo, nouvellement nommé Chef d’État-major Général des Armées (CEMGA).

C’est sur ces belles notes : « Général de Brigade Moussa Diallo, je vous remets les insignes de votre grade », que le Chef suprême des armées a marqué ce moment important de la carrière militaire du nouveau général et de l’armée tout entière. Ce dernier, visiblement ému, a exprimé sa profonde gratitude envers le Président Traoré pour la confiance ainsi témoignée.

« Je reçois ces insignes avec un immense honneur et une profonde gratitude », a déclaré le général Diallo. Il a souligné l’importance de cette promotion, la considérant non seulement comme une étape majeure de son parcours militaire, mais aussi comme une marque de confiance de la part de la hiérarchie militaire.

Le nouveau CEMGA a réaffirmé son engagement à servir son pays avec loyauté et dévouement. Il a promis de relever les défis auxquels font face les Forces Armées Nationales avec courage et détermination. « Je m’engage à assumer ce grade de Général de Brigade en dirigeant avec sagesse et équité », a-t-il assuré.

Une nomination stratégique

Cette nomination intervient dans un contexte où le Burkina Faso fait face à de nombreux défis sécuritaires. Le Général Diallo va  jouer un rôle central dans la conduite des opérations militaires et dans la modernisation des Forces Armées.

Il convient de rappeler que le Colonel Moussa Diallo a été élevé au rang de Général de Brigade par décret présidentiel le 17 décembre 2024, avant d’être nommé CEMGA le lendemain. Cette double promotion témoigne de la confiance placée en lui par les autorités burkinabè.

En somme, la nomination du Général de Brigade Moussa Diallo comme CEMGA marque un tournant important pour les Forces Armées Nationales. En lui confiant cette lourde responsabilité, le Capitaine Ibrahim Traoré a manifesté sa confiance en un homme d’expérience et de valeur. Les attentes sont grandes quant à la capacité du nouveau CEMGA à relever ces défis et à assurer la sécurité de tous les Burkinabè.

La HACP, fer de lance de la paix et de la cohésion sociale au Niger

Niamey, le 20 décembre 2024 – La Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) poursuit ses efforts pour promouvoir la paix et la cohésion sociale au Niger. À travers le financement de diverses initiatives, l’institution contribue activement à renforcer le vivre-ensemble dans les communautés.

Tahoua : une caravane pour la paix et la lutte contre la drogue grâce à la HACP,

C’est dans la région de Tahoua que l’ONG LCDJ « kariya matassa », soutenue par la HACP, a lancé le mercredi 18 décembre une importante caravane de sensibilisation. L’objectif est de toucher un large public, notamment les jeunes, afin de promouvoir les valeurs de paix, de tolérance et de respect mutuel. Parallèlement, la caravane s’attache à sensibiliser sur les dangers de la consommation de drogues et à encourager les populations à adopter des comportements responsables.

La HACP soutient Des caravanes de sensibilisation dans plusieurs régions pour lutter contre la drogue et renforcer la sécurité.Gazaoua : la paix par la sensibilisation

Dans cette même veine, une autre caravane de sensibilisation, toujours financée par la HACP, a débuté dans la région de Gazaoua. En collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les jeunes et les leaders religieux, cette initiative a aussi pour objectif de toucher un grand nombre de personnes. Par ailleurs, les messages clés portés par cette caravane concernent l’unité nationale, la cohésion sociale et la prévention des conflits.

Abala : renforcer les capacités locales

Actuellement, l’équipe de la HACP se trouve à Abala pour sensibiliser sur la sécurité et participer à un atelier visant à renforcer les compétences des intervenants locaux. Cette approche intégrée vise ainsi à accroître les capacités des communautés à prévenir et à gérer les conflits, tout en améliorant la sécurité dans la région.

Une contribution essentielle à la stabilité du pays

En somme, ces différentes initiatives témoignent de l’engagement de la HACP en faveur d’un Niger pacifique et stable. En soutenant des projets de sensibilisation et de renforcement des capacités, l’institution contribue à renforcer la résilience des communautés face aux défis sécuritaires et sociaux.

 

Niamey : Le M62 et les associations islamiques appellent à un rassemblement massif

Niamey, le 20 décembre 2024 Le mouvement M62 et le Regroupement des associations islamiques et Zawiyas du Niger ont lancé un appel à la mobilisation générale. En effet, dans une déclaration rendue publique le jeudi 19 décembre, ces organisations ont annoncé la tenue d’un meeting populaire à Niamey, le dimanche 22 décembre prochain.

Ce rassemblement, qui s’annonce d’ampleur, aura pour objectif de manifester un soutien sans faille au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et au gouvernement de transition. Les organisateurs assurent une journée riche en événements avec des prêches, des communications et des invocations religieuses.

Les raisons de la mobilisation

Outre le soutien au CNSP, cette réunion sera également l’occasion de dénoncer les activités de la société minière Orano, accusée de pollution volontaire et de crimes contre l’humanité. Les organisateurs estiment que les activités d’Orano ont eu des conséquences désastreuses sur l’environnement et la santé des populations des zones minières.

Par ailleurs, les participants expriment leur solidarité avec le peuple palestinien en difficulté.

Un contexte politique tendu

Cette manifestation intervient dans un contexte politique marqué par les suites du coup d’État militaire survenu au Niger en juillet dernier. Le M62, qui avait été à l’avant-garde des manifestations ayant conduit au départ des troupes étrangères du territoire nigérien, continue de jouer un rôle important dans la vie politique du pays.

Les autorités nigérianes, de leur côté, n’ont pas encore réagi efficacement à cette annonce. Toutefois, on peut s’attendre à ce que ce rassemblement soit suivi de près par les observateurs de la scène politique nigérienne.

En somme, ce rassemblement s’annonce comme un moment clé dans le contexte politique actuel du Niger. Il témoigne de la vitalité de la société civile et de l’attachement d’une partie de la population aux orientations du CNSP.

Le Niger accuse le Nigeria de comploter contre sa stabilité

Niamey, le 20 décembre 2024 – Les tensions entre le Niger et le Nigeria s’intensifient. Le gouvernement nigérien, dirigé par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), accuse formellement son voisin d’abriter des camps d’entraînement militaires étrangers dans les localités de Gidan Kata et Gigani. Selon Niamey, ces camps serviraient de bases arrière pour planifier et exécuter des attaques terroristes visant à déstabiliser le pays et à discréditer le CNSP.

Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères nigérien, a convoqué mercredi dernier la chargée d’affaires de l’ambassade du Nigeria à Niamey pour exprimer sa profonde inquiétude face aux agissements du gouvernement dont elle est la représentante au Niger. Le chef de la diplomatie nigérienne a qualifié ces agissements d’« attaques abjectes » et d’« entreprises honteuses de déstabilisation ».

Les autorités nigérianes de transition affirment que le Nigeria, en complicité avec « certaines puissances étrangères » et « les dignitaires fugitifs du régime déchu protégés par Abuja », persiste à soutenir les forces hostiles au CNSP. Ces accusations viennent s’ajouter à une longue liste de tensions entre les deux pays depuis le coup d’État militaire survenu au Niger en juillet dernier.

Les enjeux d’une telle accusation pour  la relation entre  le Niger et le Nigeria

Cette nouvelle accusation risque d’envenimer davantage les relations entre les deux pays voisins et de fragiliser davantage la région du Sahel déjà secouée par les violences jihadistes. Si les accusations du Niger se confirment, elles pourraient entraîner une escalade de la tension et des représailles entre les deux pays.

Les questions qui restent en suspens

Cependant, plusieurs questions restent en suspens :

  • Quelles preuves le Niger apporte-t-il pour étayer ses accusations ?
  • Quelles sont les réactions du Nigeria face à ces accusations ?
  • Quelles seront les conséquences de cette nouvelle crise sur la région du Sahel ?

En somme, les accusations portées par le Niger sont graves et nécessitent nécessairement d’être étayées par des preuves solides. Il est important que les deux pays travaillent ensemble pour établir la vérité et éviter ainsi toute escalade inutile. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir des relations entre le Niger et le Nigeria et pour la stabilité de la région.

Le Faso et la Centrafrique forgent une alliance historique

Ouagadougou, 19 décembre 2024 – Dans une ambiance empreinte de chaleur et de fraternité, le Président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli aujourd’hui à l’aéroport international de Ouagadougou son homologue de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra. Cette visite d’amitié et de travail marque un tournant décisif dans les relations entre le Burkina Faso et la République centrafricaine.

Dès son arrivée, le Président Touadéra a reçu tous les honneurs dignes de la tradition burkinabè. Les deux chefs d’État se sont ensuite rendus au palais de Koulouba pour un entretien privé. Ce tête-à-tête a permis d’aborder des sujets d’une importance capitale pour les deux nations et pour l’Afrique en général.

Les deux dirigeants ont abordé les défis sécuritaires communs et ont convenu de renforcer leur coopération pour lutter contre les menaces qui pèsent sur la région. Ils ont également exploré des stratégies pour stimuler la croissance économique et améliorer les conditions de vie de leurs populations respectives. Par ailleurs, la question de la souveraineté des États africains a été au cœur des échanges, avec un accent sur la nécessité de promouvoir une Afrique forte et indépendante.

En somme, la rencontre entre les deux autorités s’inscrit dans une dynamique de coopération accrue entre le Burkina Faso et la République de la Centrafrique. Leurs échanges ont révélé leur vision commune pour un avenir prospère et sécurisé, non seulement pour leurs pays, mais pour tout le continent africain. Les deux présidents ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour le bien-être de leurs peuples et pour le développement durable de leurs nations.

ONG étrangères : Plus de 157 Milliards mobilisés et dépensés

La capitale nigérienne a accueilli, ce jeudi 19 décembre, une rencontre d’envergure entre les autorités gouvernementales et les représentants des organisations non gouvernementales (ONG) étrangères opérant sur le territoire. Cette rencontre, présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le commissaire général de police Ayouba Abdourahamane, a permis de dresser un bilan exhaustif des actions menées par ces acteurs clés du développement.

Un apport financier et humain des ONG

Les chiffres présentés lors de cette rencontre sont éloquents. En 2023, les ONG étrangères ont mobilisé et dépensé plus de 157 milliards de francs, créant ainsi 6 767 emplois permanents et 17 597 emplois temporaires. Un apport considérable qui a touché de nombreux secteurs, de l’éducation à la santé en passant par l’environnement.

Un partenariat fructueux, mais des défis à relever

Si le bilan est globalement positif, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur a souligné quelques défis qui persistent. Parmi eux, on note un faible respect des textes réglementant les activités des ONG, avec notamment un taux de soumission de rapports d’activités et d’états financiers bien en deçà des normes.

Car, en 2023, seulement 97 des 319 ONG étrangères présentes au Niger ont soumis leurs rapports d’activités, ce qui représente 30,40%. En outre, uniquement 50 de ces 319 ONG ont fourni leurs rapports financiers, ce qui représente 15,67%.

De plus, la nécessité d’un meilleur alignement des actions des ONG sur les priorités nationales et locales a été mise en avant. Les autorités souhaitent voir les ONG s’impliquer davantage dans les Plans de Développement Communaux (PDC) et le plan d’investissement annuel (PIA).

Un appel à plus de transparence et de responsabilité

Le commissaire général de police Ayouba Abdourahamane a appelé les ONG à une plus grande transparence et à un respect scrupuleux des règles en vigueur. Il a également insisté sur l’importance d’une meilleure collaboration avec les autorités locales et nationales.

Les ONG, des partenaires incontournables du développement

Malgré les défis à relever, les autorités nigériennes accordent de l’importance au rôle joué par les ONG dans le développement du pays. Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur a d’ailleurs félicité les ONG/AD pour s’être adaptées aux nouvelles exigences liées à la souveraineté nationale et les a encouragées à poursuivre leurs efforts au service de la population.

En somme, cette rencontre marque une nouvelle étape dans le partenariat entre l’État nigérien et les ONG étrangères. Les autorités souhaitent renforcer cette collaboration en vue d’une meilleure coordination des actions et d’un impact encore plus important sur le développement du pays.

 

Nouvel assaut meurtrier sur la route Kaya-Dori : un convoi de ravitaillement attaqué

Niamey, le 19 décembre 2024 – La route Kaya-Dori, déjà réputée pour son insécurité, a une nouvelle fois été le théâtre d’une attaque meurtrière. Un convoi de ravitaillement en provenance du Burkina Faso et à destination du Niger a été pris pour cible par des individus armés, dans la nuit du 17 décembre dernier.

Selon les premières informations, les terroristes ont incendié au moins six camions lors de cette attaque. Le bilan humain reste encore provisoire, mais des sources locales évoquent plusieurs victimes parmi les chauffeurs et les escorteurs.

Le JNIM, principal suspect de l’assaut meurtrier sur la route Kaya-Dori 

Les soupçons portent une nouvelle fois sur le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui est actif dans la région et contrôle une partie de la zone frontalière entre le Burkina Faso et le Niger. Le mode opératoire de cette attaque porte la signature des groupes armés terroristes qui sévissent dans la région.

En plus, cette nouvelle attaque vient s’ajouter à une longue liste d’actes de violence perpétrés contre les convois humanitaires et commerciaux circulant sur cet axe routier stratégique. La multiplication de ces incidents a pour conséquence d’aggraver la crise humanitaire dans la région, en limitant l’accès aux biens de première nécessité pour les populations civiles.

Un défi sécuritaire majeur

Les autorités nigériennes et burkinabè font face à un défi sécuritaire majeur dans cette région du Sahel, où les groupes armés terroristes exploitent les faiblesses de l’État pour étendre leur influence. Malgré les efforts déployés par les forces armées des deux pays, les attaques se multiplient, témoignant de la difficulté de la lutte contre ces groupes.

Face à cette menace transfrontalière, la Confédération doit être plus vigilante et mieux coordonner ses actions et lutter efficacement contre le terrorisme. Car une meilleure coordination entre les forces de défense et de sécurité des différents pays de la région permettra de mieux sécuriser les frontières et de traquer les groupes armés.

 

Le roi Mohammed VI engage des négociations pour la libération de l’ex-président du Niger, Mohammed Bazoum

Niamey, le 19 décembre 2024 Le Roi Mohammed VI du Maroc a entamé des discussions cruciales avec les autorités nigériennes pour obtenir la libération de l’ancien président Mohammed Bazoum, actuellement en détention.

Selon des sources fiables de la revue Afrique, Rabat a proposé d’accueillir Mohammed Bazoum en résidence surveillée sur son territoire. Cette initiative diplomatique inclut une condition majeure : que l’ex-président s’abstienne de toute critique publique ou condamnation envers les autorités du Niger.

 Détention du président Mohamed Bazoum

Mohammed Bazoum, ancien président du Niger, a été détenu suite à des événements politiques tumultueux du 26 juillet 2023dans le pays. Sa détention a suscité des réactions internationales et plusieurs pays ont exprimé leur préoccupation quant à son sort. Le Maroc, sous la direction du Roi Mohammed VI, a pris l’initiative de négocier sa libération, démontrant ainsi son engagement envers la stabilité régionale et les droits de l’homme.

Le roi Mohammed VI  :  les conditions de la résidence surveillée 

La proposition marocaine d’accueillir Bazoum en résidence surveillée vise à offrir une solution diplomatique tout en garantissant que l’ex-président ne s’engage pas dans des activités politiques ou critiques contre le gouvernement nigérien. Cette condition est essentielle pour maintenir des relations diplomatiques stables entre les deux nations et éviter toute escalade de tensions.

Réactions et implications

La communauté internationale et les partisans de Bazoum observent de près ces négociations. La proposition de résidence surveillée est une mesure de compromis, permettant à Bazoum de vivre dans des conditions relativement libres tout en respectant les exigences des autorités nigériennes. Cette démarche pourrait également renforcer les relations bilatérales entre le Maroc et le Niger, tout en soulignant le rôle du Maroc en tant que médiateur régional.

En conclusion, l’initiative du Roi Mohammed VI pour la libération de Mohammed Bazoum marque un tournant significatif dans les relations diplomatiques entre le Maroc et le Niger. En proposant une solution diplomatique équilibrée, le Maroc démontre son engagement envers la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest.