Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 46 sur 88

Le Capitaine Ibrahim Traoré incite à la combativité pour la paix

Dans une société où la prédation prévaut, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a adressé un appel vibrant aux forces armées, les exhortant à « faire la guerre pour obtenir la paix ». Lors d’une cérémonie officielle de remise de matériel militaire, le président a souligné l’importance de la combativité face à l’adversité.

Le capitaine Ibrahim Traoré, a adressé un appel vibrant aux forces armées, les exhortant à "faire la guerre pour obtenir la paix".« Nous vivons dans un monde de prédateur et pour avoir la paix, il faut parfois faire la guerre. Alors, engagez-vous dans cette lutte », a insisté le président Traoré, insufflant ainsi un esprit de résilience parmi les troupes. Le matériel distribué, qui inclut des blindés spécialisés contre les engins explosifs improvisés, de l’armement lourd, des munitions et des équipements de génie militaire, est destiné à améliorer les capacités offensives des forces armées dans leur combat tenace contre le terrorisme.

Le président a aussi mis l’accent sur l’importance d’une préparation minutieuse, encourageant les soldats à se familiariser avec ce nouvel arsenal.  “Il a conseillé de donner le temps nécessaire pour former les équipages afin qu’ils se préparent parfaitement à utiliser ces équipements avec efficacité, soulignant l’efficacité et la précision nécessaires dans l’art de la guerre moderne.”

Le capitaine Ibrahim Traoré, a adressé un appel vibrant aux forces armées, les exhortant à "faire la guerre pour obtenir la paix".Le général Kassoum Coulibaly, ministre de la Défense, a exprimé la reconnaissance des forces armées envers le président Traoré pour son soutien constant dans l’acquisition d’équipements militaires avancés. Il a également salué le peuple burkinabè pour son soutien financier sans faille, reflétant une solidarité nationale face à la menace terroriste.

Le discours du président Traoré représente un changement significatif dans la stratégie de défense nationale, envisageant la paix non pas comme un état passif, mais comme le résultat d’un combat actif et résolu pour la sécurité et la stabilité de la nation.

Sahel : La CCRS et Mercy Corps renforcent leur lutte contre le changement climatique

Niamey, 6 juin 2024 – Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la région du Sahel (CCRS), M. Issifi Boureima, a reçu ce jour la Directrice Régionale de Mercy Corps pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Dr . Fatoumata Haïdara. En effet, cette rencontre a permis de discuter des opportunités de collaboration entre les deux entités dans la lutte contre le changement climatique dans la région du Sahel.

Un engagement commun pour la résilience

Les discussions ont porté sur l’élargissement de la coopération opérationnelle et stratégique entre les deux organisations, notamment dans le cadre de l’agenda de plaidoyer. L’objectif est de créer un modèle de collaboration exemplaire pour le Sahel, en renforçant les synergies et en mobilisant des ressources supplémentaires.

La Commission Climat pour le Sahel (CCRS) et Mercy Corps s'engagent à renforcer leur collaboration pour promouvoir la résilienceUn partenariat crucial pour les communautés sahéliennes

Par ailleurs, le partenariat entre Mercy Corps et le CCRS est considéré comme un levier essentiel pour l’élaboration de stratégies efficaces d’adaptation et de résilience au changement climatique. Ces stratégies sont vitales pour les communautés sahéliennes, particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique.

Vers une collaboration renforcée pour un Sahel durable

En somme, cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement de la collaboration entre le CCRS et Mercy Corps. Les deux organisations ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour un Sahel plus durable et plus résilient face aux défis climatiques.

Le Congo Brazzaville se retire du match contre le Niger en signe de protestation

Brazzaville, 6 juin 2024 – La sélection nationale du Congo Brazzaville a créé la surprise en annonçant son retrait du match crucial contre le Niger, prévu pour ce jeudi  6 juin 2024, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2026 . En effet, cette décision fait suite à la décision controversée de la FIFA de déplacer le match à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

Un désavantage pour le Congo Brazzaville

Les « Diables Rouges » du Congo estiment que ce changement de lieu est déstabilisant, et ils qualifient cela d’injustice. En outre, ils estiment que le déplacement du match constitue un désavantage important pour leur préparation et leurs chances de victoire. Actuellement cinquième du Groupe E, derrière des équipes comme le Maroc, la Zambie et le Niger, le Congo voit ses espoirs de qualification s’amenuiser considérablement.

La FIFA envisage une reprogrammation pour  le Congo Brazzaville

Par ailleurs, face à la colère du Congo, la FIFA semble prête à revoir sa position. L’instance dirigeante du football mondial envisage de reprogrammer le match entre le Congo et le Maroc à Brazzaville, suite à l’approbation du Stade Alphonse Massamba-Débat pour accueillir des rencontres internationales. Si cette reprogrammation se confirme, le Congo aura l’occasion de jouer à domicile contre le Maroc le 11 juin, ce qui lui redonnerait une chance de se qualifier.

Un défi pour les équipes africaines

Cet incident met en lumière les défis logistiques et politiques auxquels sont confrontées les équipes africaines dans les compétitions internationales. Les implications de telles décisions vont également au-delà du terrain de jeu, affectant la stratégie, la préparation et le moral des joueurs. Les supporters congolais, déjà fervents, attendent  aussi avec impatience le dénouement de cette affaire, espérant que leur équipe nationale pourra jouer dans des conditions équitables.

Vers une remise en question des procédures de la FIFA ?

En somme, l’issue de cette controverse pourrait avoir des répercussions importantes sur l’organisation future des matchs internationaux en Afrique. Elle pourrait inciter la FIFA à revoir ses procédures de sélection des sites de match pour garantir une approche plus inclusive et équitable. En attendant, le monde du football observe de près la situation au Congo Brazzaville, curieux de connaître la prochaine étape de cette saga footballistique.

Niger : Création d’un Commandement pour la sécurité et le développement

Niamey, le 6 juin 2024 – Le Niger a franchi une étape importante dans le renforcement de sa sécurité nationale et la promotion du développement avec la création du Commandement des Forces de Protection et de Développement (CFDP). Ce nouveau commandement, inauguré le 9 mai 2024, a pour mission de sécuriser les sites et installations stratégiques, ainsi que de soutenir les projets de développement socio-économique du pays.

Un rôle crucial pour la sécurité et le développement

La CFDP aura un rôle crucial à jouer dans la protection des ressources naturelles du Niger, notamment l’or, le pétrole et l’uranium. Il assurera également la sécurité des infrastructures critiques telles que le pipeline WAPCO, CNPC-NP et SORAZ, ainsi que des corridors stratégiques essentiels pour le commerce et les échanges économiques.

Engagement envers le développement durable

En plus de ses missions de sécurité, le CFDP participera activement aux programmes d’aménagement du territoire, d’irrigation et d’exploitation des domaines agro-sylvo-pastoraux. Il veillera également à la protection de l’environnement et au reboisement, et soutiendra des projets de développement industriel.

Une réponse stratégique aux défis sécuritaires

La création du CFDP est une réponse stratégique de l’État nigérien à l’environnement sécuritaire actuel, caractérisé par des menaces internes et externes. Ce nouveau commandement permettra au Niger de renforcer sa capacité à maintenir son intégrité territoriale et à poursuivre son chemin vers la prospérité et la stabilité.

Un signe d’espoir pour l’avenir

Le développement du CFDP marque une nouvelle ère pour la sécurité et le progrès économique au Niger. Il offre une lueur d’espoir pour un avenir plus sûr et plus prospère pour le peuple nigérien.

Tragédie minière au Nigeria : un lourd bilan et un appel à l’action

État du Niger, Nigéria, le 6 juin 2024 – Un effondrement de mine dans l’État du Niger au Nigeria a fait au moins un mort et piégé plus de trente mineurs sous terre. Les opérations de secours sont en cours, mais les chances de retrouver les mineurs vivants s’amenuisent.

Un drame provoqué par des pluies diluviennes

L’effondrement s’est produit lundi dernier dans la région de Shiroro, où des pluies diluviennes ont fragilisé le terrain. Les autorités soupçonnent que les intempéries sont à l’origine de la catastrophe.

par ailleurs, quatre excavateurs et une équipe de secouristes sont sur place pour tenter de retrouver les mineurs ensevelis. Le ministre nigérian des Minéraux solides, Dele Alake, a annoncé l’envoi d’inspecteurs des mines sur le site pour mener une enquête approfondie sur les causes de l’accident et prévenir de futures tragédies.

Un rappel des risques liés à l’exploitation minière

En outre, cet accident met en lumière les dangers de l’exploitation minière au Nigeria, où les accidents sont fréquents, souvent liés à des opérations illégales et des conditions de sécurité défaillantes. En janvier dernier, une explosion dans une mine illégale à Ibadan a fait deux morts et 77 blessés.

Un appel à une réglementation plus stricte et à des mesures de sécurité renforcées

En somme, Ce drame tragique appelle à une prise de conscience des risques liés à l’exploitation minière et à l’adoption de mesures concrètes pour améliorer la sécurité des mineurs. Les autorités nigérianes doivent renforcer la réglementation du secteur minier, lutter également contre l’exploitation illégale et investir dans la formation et l’équipement des mineurs.

Hommage aux victimes et soutien aux familles

Les pensées de la communauté vont aux victimes de cet accident et à leurs familles. Il est important de leur apporter tout le soutien nécessaire dans ces moments difficiles.

Lutte contre la désinformation au Sahel : Un atelier renforcer les capacités des acteurs clés à Niamey

Niamey, le 6 juin 2024 – Un atelier de renforcement des capacités s’est tenu à Niamey du 3 au 4 juin 2024, dans le cadre du projet Laafi Kibaru, afin de lutter contre la désinformation dans la région du Sahel.

Equiper les acteurs clés pour lutter contre la désinformation

Organisé par le Centre National d’Alerte Précoce (CNAP), cet atelier a réuni des cadres spécialisés dans les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), ainsi que des représentants de divers ministères. L’objectif était de leur fournir les compétences nécessaires pour identifier et démanteler les fausses nouvelles, qui peuvent aggraver les conflits communautaires.

Un atelier à Niamey renforce les capacités des acteurs clés du Sahel pour lutter contre la désinformation et promouvoir la paixDes sessions de formation riches en enseignements sur comment lutter contre la désinformation 

Au cours de l’atelier, les participants ont exploré les mécanismes de manipulation de l’information, appris à vérifier les sources avec rigueur et à adopter des pratiques de diffusion d’informations authentiques et vérifiées. Ils ont également pris conscience des difficultés auxquelles les sociétés font face à l’ère numérique, où les fausses informations se propagent rapidement à travers les réseaux sociaux et autres plateformes en ligne.

Un engagement fort pour un Sahel plus informé

La clôture de l’atelier a été marquée par un engagement renouvelé des participants à appliquer les connaissances acquises et à collaborer étroitement pour un Sahel plus informé et uni. Les organisateurs ont salué le succès de l’atelier et ont souligné l’importance de poursuivre les efforts de lutte contre la désinformation dans la région.

Un projet porteur d’espoir pour la paix et la stabilité

En somme, l’atelier de Niamey constitue une étape importante dans le projet Laafi Kibaru et reflète une prise de conscience croissante de la nécessité de combattre activement les fausses informations. Avec le soutien continu des partenaires internationaux et l’engagement des acteurs locaux, il y a un espoir tangible pour un avenir où la vérité et la transparence prévalente, contribuant ainsi à la stabilité et à la prospérité de la région du Sahel.

 

Saguia : Laafi Kibaru sensibilise les jeunes à l’utilisation responsable des réseaux sociaux

Niamey, le 6 juin 2024 – Dans le cadre du projet Laafi Kibaru, l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC) du Niger, en partenariat avec Search For Common Ground et le soutien financier de Global Affairs Canada, a lancé un programme d’éducation aux médias sociaux dans les collèges Mariama et du CES AMINE à Saguia.

Lutter contre les fausses informations et promouvoir la paix

Par ailleurs, ce programme vise à sensibiliser les jeunes aux dangers des fausses informations et à leur apprendre à utiliser les réseaux sociaux de manière responsable. Il s’inscrit dans une démarche plus large de promotion de la paix et de la cohésion sociale dans le Sahel, une région souvent fragilisée par les tensions intercommunautaires.

Le projet Laafi Kibaru sensibilise les jeunes de Saguia aux dangers des fausses informations et à l'utilisation responsable des réseauxDes sessions de formation riches en enseignements

Les sessions de formation ont permis aux élèves de comprendre le fonctionnement des réseaux sociaux, d’identifier les fake news et de développer leur esprit critique. Ils ont également été sensibilisés à l’impact de leurs publications et à la responsabilité qui accompagne le partage d’informations.

Des retours positifs et une initiative prometteuse

Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à ce programme, soulignant une prise de conscience accrue des dangers de la désinformation. Les enseignants et les parents ont également apprécié cette initiative, reconnaissant l’importance de former les jeunes à devenir des citoyens numériques responsables.

Laafi Kibaru : un modèle à suivre

En somme, Le projet Laafi Kibaru démontre l’efficacité de l’éducation aux médias sociaux comme outil de prévention contre les maux sociaux et comme vecteur de changement positif. Son engagement auprès des jeunes et la collaboration entre les différents partenaires font de cette initiative un modèle à suivre pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale dans le Sahel.

Sénégal et Niger : vers une ESS sous-régionale pour l’autonomie et le progrès économique

Dakar, Sénégal –Dans une démarche visant à renforcer les liens Sud-Sud et à promouvoir une intégration africaine durable, le Dr Alioune Badara Dione , Ministre de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire du Sénégal, a accueilli une délégation de haut niveau du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage du Niger. La réunion, orchestrée par Monsieur Babacar Altine , Coordonnateur national du PRECIS, a marqué un tournant stratégique dans la coopération entre les deux nations.

Au cœur des discussions : le modèle sénégalais de financement des jeunes entrepreneurs

En outre, la délégation nigérienne a exploré avec intérêt le modèle sénégalais de financement des jeunes entrepreneurs via les structures de microfinance. Le Sénégal, à travers la Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide (DER), a mis en avant son approche innovante utilisant des techniques d’incubateurs pour stimuler l’emploi des jeunes.

Le Sénégal et le Niger s'engagent à renforcer la coopération Sud-Sud et à promouvoir une intégration africaine durableObjectifs communs : impact social et économique, mutualisation des ressources et approche chaîne de valeur

L’objectif commun des deux pays est clair : orienter la microfinance vers l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) pour maximiser l’impact social et économique et encourager une mutualisation des ressources. ils préconisent également l’intégration d’une approche chaîne de valeur pour renforcer cette dynamique.

Le Sénégal et le Niger s'engagent à renforcer la coopération Sud-Sud et à promouvoir une intégration africaine durableSénégal: Partage d’expériences, retours externes et stratégie sous-régionale

Afin de favoriser cette collaboration enrichissante, il est prévu de diffuser des rapports pour solliciter des commentaires externes sur les mécanismes nationaux. En outre, la mise en place de la coopération décentralisée permettra de développer une stratégie sous-régionale de souveraineté alimentaire.

Mission d’étude du  Sénégal au Niger et engagement mutuel

En conclusion, Le ministre a informé la délégation nigérienne  qu’une mission sénégalaise se rendra prochainement au Niger pour y étudier l’approche production-encadrement-commercialisation. Cette étape cruciale permettra de jeter les bases d’une ESS sous-régionale prospère. Ce partenariat exemplaire témoigne de l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour l’autonomie et le progrès économique de l’Afrique.

Niger : 10 000 recrues pour renforcer l’armée face aux défis sécuritaires

Niamey, le 5 juin 2024 – Dans une démarche stratégique visant à renforcer ses capacités militaires, le Niger a annoncé un plan ambitieux de recrutement destiné à augmenter significativement les rangs de ses forces armées. Cette initiative s’inscrit dans un programme plus large qui vise à porter l’effectif total à 100 000 militaires d’ici 2030.

Un contexte sécuritaire complexe

Une période de tensions terroristes qui prévaut depuis plusieurs décennies dans le pays, ainsi que des événements similaires, caractérisent le contexte de cette décision. Face aux risques de perturbation de la part de certains individus, le Niger doit renforcer sa défense nationale pour préserver sa population, protéger ses voies stratégiques et soutenir ses partenaires socio-économiques.

Renforcer les effectifs militaires pour répondre aux défis

Le Colonel Major Mounkaila Sofiani, directeur des études stratégiques au ministère de la Défense nationale, a révélé lors d’une conférence à Niamey que dix mille jeunes, hommes et femmes, intègreront l’armée nigérienne en 2024. Le Colonel Major Sofiani souligne que l’augmentation des effectifs militaires est une réponse directe à la situation sécuritaire actuelle. le Ministère de la Défense prévoit le recrutement de ces jeunes soldats pour le mois de juillet prochain, et ils serviront non seulement au sein des forces armées du Niger mais également dans le Commandement des Forces de Protection et de Développement (CFPD).

Des réactions atténuées

L’annonce de ce plan de recrutement a été accueillie avec un mélange d’optimisme et de prudence. D’une part, elle représente une opportunité pour de nombreux jeunes Nigériens de servir leur nation et de contribuer à sa sécurité. D’autre part, elle soulève des questions sur les implications d’une telle expansion militaire sur la société nigérienne et sur les relations internationales du pays.

En somme, les mois à venir seront déterminants pour observer comment ce plan se déploiera et quel impact il aura sur la stabilité et la souveraineté du Niger. Il est primordial de s’assurer que ce processus de recrutement soit équitable et inclusif, tout en respectant les droits des jeunes recrutés. Un dialogue ouvert et constructif avec les partenaires internationaux est également essentiel pour résoudre les préoccupations et renforcer la coopération dans le domaine de la sécurité.

Russo-burkinabè : une visite sous le signe de la confiance mutuel

Ouagadougou, 5 juin 2024 – Dans une déclaration marquante lors de sa première visite officielle au Burkina Faso, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a souligné la solidité et la chaleur des relations entre la Russie et le Burkina Faso, les qualificatifs de mutuellement bénéfiques et fondées sur la confiance, la sympathie et le respect réciproques.

Cette visite historique, qui intervient après une période prolongée de relations diplomatiques limitées, marque un tournant significatif dans les efforts bilatéraux pour renforcer les liens politiques et économiques.

Un avenir prometteur pour les relations bilatérales russo-burkinabè

M. Lavrov a exprimé un optimisme quant à l’avenir des relations russo-burkinabè, soulignant l’intensité des contacts à tous les niveaux et l’importance des négociations en cours pour atteindre les objectifs communs établis par les présidents des deux nations. Il a également mis en lumière les accords conclus lors du deuxième sommet Russie-Afrique en juillet 2023, qui ont donné une nouvelle impulsion aux relations amicales entre les deux pays.

M. Lavrov a exprimé un optimisme quant à l'avenir des relations russo-burkinabè, soulignant l'intensité des contacts à tous les niveauxRéouverture de l’ambassade de Russie : un symbole de renouveau

Le ministre russe a fait ces remarques peu après son arrivée à Ouagadougou, où il a été chaleureusement accueilli. Cette hospitalité, selon lui, reflète l’esprit de camaraderie et de solidarité qui caractérise les liens entre la Russie et le Burkina Faso. Il a noté que cette visite d’amitié et de travail symbolise un renouveau des relations, stimulé par la récente réouverture de l’ambassade russe dans la capitale burkinabè, avec l’aide efficace de son homologue burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré.

Par ailleurs, La réouverture de l’ambassade, après une fermeture de 31 ans, est  une étape concrète vers la revitalisation des activités diplomatiques et le renforcement des échanges culturels et économiques. M. Lavrov a remercié M. Traoré pour son assistance dans ce processus et a souligné que le Burkina Faso est l’un des premiers pays avec lesquels la Russie a relancé de telles initiatives en Afrique.

Vers un partenariat renforcé

En somme, cette visite et les déclarations qui l’accompagnent sont un signe encourageant pour l’avenir des relations russo-burkinabè, offrant une perspective de coopération accrue et de partenariats stratégiques dans divers domaines. Elle témoigne aussi de la volonté des deux pays de construire un partenariat durable, basé sur la compréhension mutuelle et le respect, et de leur engagement à travailler ensemble pour le développement et la prospérité partagée.