Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 47 sur 88

Niger: Lutte contre les changements climatiques

Niamey, 05 juin 2024 – Face aux effets croissants des changements climatiques au Niger, les acteurs humanitaires unissent leurs forces pour soutenir les initiatives locales visant à renforcer la résilience des populations et leur capacité à résister aux chocs climatiques.

Un contexte difficile

Le Niger est l’un des pays les plus vulnérables aux changements climatiques en Afrique. La sécheresse, les inondations et les autres phénomènes météorologiques extrêmes deviennent de plus en plus fréquents et intenses, menaçant la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et l’accès à l’eau potable des populations.

Des initiatives locales prometteuses

Pour faire face à ces défis, de nombreuses initiatives locales ont vu le jour au Niger. Ces initiatives visent à améliorer la gestion des ressources naturelles, à développer des pratiques agricoles plus résilientes et à renforcer les systèmes d’alerte précoce.

Le soutien des acteurs humanitaires

Par ailleurs, Les acteurs humanitaires, tels que les agences des Nations Unies et les organisations non gouvernementales, apportent leur soutien à ces initiatives locales en fournissant des ressources financières, techniques et humaines. Ils travaillent également à renforcer la coordination et la collaboration entre les différents acteurs impliqués.

Un appel à l’action

En somme, la lutte contre les changements climatiques et le renforcement de la résilience des populations au Niger auparavant une mobilisation collective. Les acteurs humanitaires invitent tous les partenaires, y compris les gouvernements, les organisations de la société civile et le secteur privé, à s’engager dans cet effort crucial.

Ensemble, nous pouvons agir pour un avenir durable et le bien-être des générations futures.

Corée-Afrique : Un nouveau comité pour booster le commerce

Dans un geste historique pour les relations commerciales intercontinentales, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) a franchi une étape décisive en signant un protocole d’entente (MoU) avec l’Agence coréenne du commerce international (KITA) lors du Sommet des affaires Corée-Afrique 2024.

Naissance du Comité économique Corée-Afrique

Cet accord marque un tournant dans les efforts de collaboration économique, car il donne naissance au Comité économique Corée-Afrique. Ce comité aura pour mission de :

  • Faciliter une coopération efficace entre les parties
  • Promouvoir les relations d’affaires entre la Corée et l’Afrique
  • Renforcer le commerce intra-africain et les échanges commerciaux entre l’Afrique et la Corée

Des objectifs ambitieux pour un partenariat mutuellement bénéfique

Le protocole d’entente met l’accent sur plusieurs objectifs clés, notamment :

  • Le renforcement des capacités productives
  • Le développement des chaînes de valeur régionales
  • La promotion de l’inclusion et du développement durable dans les deux régions
  • Le renforcement de la gouvernance et des cadres institutionnels en matière de commerce et d’investissement

Création du Comité économique Corée-Afrique pour renforcer la coopération et le commerce entre les deux continents.Un dialogue de haut niveau pour stimuler la collaboration

Le Secrétaire général de la ZLECAf, M. Wamkele Mene, a animé un panel de discussion avec des chefs d’entreprise africains et coréens. Ce panel a permis d’explorer les nuances des politiques, les opportunités d’investissement et les initiatives de collaboration. La discussion a mis en lumière les efforts déployés par leurs organisations pour soutenir l’industrialisation et encourager les investissements entre les deux partenaires stratégiques.

Un avenir prometteur pour les relations économiques Corée et Afrique

Ce partenariat est perçu comme une avancée majeure pour l’économie africaine. Il offre un potentiel considérable pour l’avenir des relations commerciales et le développement économique du continent.

Zinder : Maizama Abdoulaye en visite pour booster l’eau potable

Au cours d’une mission de deux jours, du 2 au 3 juin 2024, le Colonel Maizama Abdoulaye, Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, s’est rendu dans la région de Zinder. En effet,  Cette visite avait pour but de superviser le progrès des projets hydrauliques et environnementaux et de dialoguer directement avec les habitants sur l’accès à l’eau potable et les enjeux d’assainissement.

Eau potable : Des solutions à court, moyen et long termes pour Zinder

Lors de la visite du ministre, il a abordé la question cruciale de l’eau potable à Zinder. La ville subit un déficit quotidien de 12 000 m³ d’eau. Pour pallier ce manque, les autorités ont lancé un plan d’urgence incluant la création de nouveaux puits, le nettoyage des bassins d’infiltration et la réparation des puits existants.

Dans une perspective à moyen terme, les projets comprennent la construction de puits supplémentaires, d’une station de pompage, d’une mini-centrale électrique et d’une installation pour le traitement des boues de vidange. La recherche et le développement de nouveaux sites de captage d’eau font aussi partie des plans envisagés.

Hydraulique rurale : Accès à l’eau potable pour des milliers de personnes

Le ministre a également visité des mini-AEP multi-villages à Gountou et Samkaka. Ces infrastructures permettent à des milliers de personnes d’accéder à l’eau potable. Des extensions sont prévues pour desservir encore plus de villages.

Environnement : Restauration des terres pastorales, éducation à l’environnement et protection des oasis à Zinder

Le ministre a visité le site de récupération des terres pastorales du Projet PGIP à Zangouria. Ce projet vise à restaurer les bases productives et à bénéficier à 120 personnes.

La délégation ministérielle a également visité le site World Vision d’éducation environnementale à Dogo. 300 enfants sont sensibilisés à la protection de l’environnement et à la résilience face au changement climatique.

Le ministre a également visité la coopérative de production de miel de Bandé et le site de protection de la cuvette oasienne de Koublé Yalamou.

Mobilisation contre les ennemis internes et externes

Partout où il est passé, le ministre a appelé les populations à soutenir les actions du CNSP pour « l’affirmation de la souveraineté nationale, la sécurité des personnes et des biens, la souveraineté alimentaire et la cohésion sociale ». Il les a également invités à « intensifier la lecture du Saint Coran et les prières collectives pour éloigner les ennemis externes et internes du Niger ».

En résumé, la visite du ministre Maizama Abdoulaye à Zinder a permis de faire le point sur les avancées et les défis en matière d’eau potable, d’assainissement et d’environnement. Le gouvernement s’est engagé à poursuivre ses efforts pour améliorer les conditions de vie des populations de la région.

Burkina Faso : Lavrov en visite pour renforcer les liens

Ouagadougou, Burkina Faso – Dans un élan de diplomatie et de coopération internationale, le ministre russe des Affaires étrangères, SEM Sergueï Lavrov, a entamé une visite d’amitié et de travail de 48 heures au Burkina Faso. Accueilli chaleureusement par son homologue burkinabè, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, à l’aéroport international de Ouagadougou, cette visite marque un tournant significatif dans les relations bilatérales entre la Fédération de Russie et le Burkina Faso.

Agenda Chargé pour la Délégation Russe au Burkina Faso : Sécurité et Coopération au Cœur des Discussions

La délégation russe, composée de plusieurs personnalités de haut rang, a prévu une séance de travail intensive avec les autorités burkinabè dès son arrivée. L’agenda de cette visite est dense, reflétant l’importance des discussions à venir, qui porteront sur des sujets variés tels que la coopération économique, la sécurité régionale et le développement durable.

Le 5 juin, un moment clé de cette visite diplomatique se déroulera lorsque SEM Lavrov aura une   audience avec  le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE. La grande Elite attend avec impatience cette rencontre au sommet, car elle représente l’engagement des deux pays à renforcer leurs liens et à explorer de nouvelles possibilités de coopération.

Le ministre russe des Affaires étrangères,Sergueï Lavrov,est en visite au Burkina Faso pour approfondir la coopération économique,Transparence et Engagement : Conférence de Presse Post-Audience pour Partager les Avancées Diplomatiques

À l’issue de cette audience, une conférence de presse conjointe est prévue, offrant aux deux ministres des Affaires étrangères l’opportunité de partager les résultats de leurs entretiens et de souligner les accords ou engagements pris. Cette conférence sera un moment crucial pour la transparence et la communication entre les deux pays, ainsi que pour informer la communauté internationale des progrès réalisés.

Cette visite intervient dans un contexte où le Burkina Faso, comme de nombreux pays de la région, cherche à diversifier ses partenariats internationaux et à renforcer sa position sur la scène mondiale. L’intérêt manifesté par la Russie à travers cette visite de SEM Lavrov témoigne de la volonté mutuelle d’approfondir les relations diplomatiques et de coopération.

Les Yeux du Monde sur Ouagadougou : Une Visite de Lavrov qui pourra Redéfinir les Relations Internationales de l’Afrique

Les observateurs internationaux suivent attentivement cette visite, qui pourrait déboucher sur des accords bilatéraux bénéfiques pour les deux parties. Elle représente également une occasion pour le Burkina Faso de mettre en avant ses priorités en matière de développement et de sécurité, et pour la Russie de réaffirmer son rôle en tant qu’acteur clé dans les affaires africaines.

En conclusion, la visite de SEM Sergueï Lavrov au Burkina Faso est un événement de grande importance, illustrant l’aspiration des deux pays à construire un avenir commun prospère et sécurisé. Les résultats de cette visite pourraient bien influencer non seulement les relations russo-burkinabè, mais aussi le paysage géopolitique régional dans son ensemble.

Niger : Croissance de 10,6% en 2024, le pétrole dopent l’économie

Niamey, le 4 juin 2024 – Le Niger se prépare à une croissance économique fulgurante de 10,6 % en 2024, selon le Fonds monétaire international (FMI). Cette perspective prometteuse s’explique par une combinaison de facteurs favorables, dont l’arrivée tant attendue du pétrole sur le marché nigérien, la levée des sanctions économiques et une augmentation anticipée de la production agricole.

« Les perspectives économiques pour le Niger sont favorables à court et moyen terme », a déclaré Antonio David, chef de mission du FMI à Niamey. Cette croissance à deux chiffres du PIB marque un contraste saisissant avec les 4,2% enregistrés en 2023, une année assortie par le ralentissement de l’activité économique dû aux effets des sanctions et à une campagne agricole défavorable.

Le Pétrole alimente les espoirs

L’avènement du pétrole constitue un tournant majeur pour l’économie nigérienne. Les premières exportations de pétrole devraient avoir un effet d’entraînement significatif sur tous les secteurs économiques, stimulant la croissance et générant des recettes fiscales cruciales pour l’État. Cette manière financière permettra au gouvernement d’investir dans des infrastructures essentielles, de renforcer les programmes sociaux et de réduire la pauvreté.

Levée des sanctions : un nouveau souffle

La levée des sanctions, imposées suite aux événements du 26 juillet 2023, devrait également contribuer à la relance économique. La normalisation des relations commerciales et financières permettra au Niger d’accéder plus facilement aux financements internationaux et de relancer les investissements étrangers. Cette nouvelle dynamique permettra de diversifier l’économie et de créer des emplois indispensables pour une population en croissance rapide.

L’agriculture s’annonce prometteuse

L’augmentation attendue de la production agricole est un autre élément positif pour l’économie nigérienne. Cette embellie devrait contribuer à la sécurité alimentaire du pays, à la réduction de l’inflation et à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales. Le Niger, confronté à des défis chroniques de sécheresse, pourra ainsi mieux se prémunir contre les crises alimentaires et garantir la subsistance de ses citoyens.

Des risques à ne pas négliger pour pouvoir profiter des avantage du pétrole

Malgré ces perspectives encourageantes, le FMI souligne que la situation reste sujette à des risques, notamment liés à la vulnérabilité du contexte sécuritaire et aux vulnérabilités aux chocs climatiques.

Les autorités nigérianes devront donc poursuivre leurs efforts pour renforcer la stabilité macroéconomique, promouvoir une gestion prudente des ressources pétrolières et s’attaquer aux défis structurels qui entravent le développement à long terme du pays.

En somme, une gouvernance transparente et inclusive, couplé à des politiques publiques judicieuses, seront essentiels pour garantir que les fruits de cette croissance tant attendus soient partagés équitablement par l’ensemble de la population nigérienne.

SNEDAI perd le marché burkinabè : Bictogo face à un coup dur

Dans un revirement de situation inattendue, la Société Nationale d’Edition de Documents Administratifs et d’Identification (SNEDAI) d’Adama Bictogo, figure politique de premier plan en Côte d’Ivoire, se voit exclue du marché burkinabè. Depuis 2013, la SNEDAI était en charge de la production de cartes consulaires sécurisées pour le Burkina Faso, dans le cadre d’un Partenariat public-privé (PPP). Cependant, les autorités burkinabè ont décidé de ne pas renouveler le contrat, mettant fin à une collaboration de près d’une décennie.

Fin du contrat avec le Burkina Faso : quel avenir pour la SNEDAI ?

Cette décision fait suite à un bilan jugé insuffisant par les autorités burkinabè, malgré les efforts et les investissements réalisés par la société ivoirienne. La fin de ce partenariat soulève des questions sur l’avenir de la SNEDAI et les implications pour les citoyens burkinabè qui dépendaient de ses services.

La SNEDAI, sous la direction d’Adama Bictogo, qui occupe également les fonctions de président de l’Assemblée nationale ivoirienne et maire de Yopougon, se retrouve face à un marché en mutation et à la nécessité de trouver de nouveaux horizons. L’entreprise, qui s’était également  imposée comme un acteur clé dans le domaine de l’édition de documents sécurisés, voit son expertise et sa réputation mises à l’épreuve.

Répercussions internationales : d’autres pays réévaluent leurs contrats

Les répercussions de cette rupture de contrat pourraient s’étendre au-delà du Burkina Faso, incitant d’autres pays à réévaluer leurs contrats avec la SNEDAI. De plus, cette situation souligne les difficultés auxquelles font face les entreprises africaines dans un contexte économique mondialisé et compétitif. La SNEDAI devra démontrer sa capacité à se réinventer et à continuer à offrir des services de qualité pour maintenir sa position sur le marché international.

Changements à prévoir pour les citoyens burkinabè

Pour les citoyens burkinabè, la fin de ce contrat avec la SNEDAI pourrait entraîner des changements dans la procédure d’obtention de documents administratifs et d’identification. Il reste à voir comment les autorités burkinabè géreront la transition et quelles seront les répercussions sur les services offerts à la population. La décision de ne pas renouveler le contrat avec la SNEDAI pourrait ouvrir la porte à de nouveaux acteurs dans le secteur, en améliorant l’efficacité et en imposant les coûts pour les utilisateurs finaux.

En conclusion, le non-renouvellement du contrat de la SNEDAI par le Burkina Faso est un événement important qui pourrait redéfinir le paysage de l’édition de documents administratifs et d’identification en Afrique de l’Ouest. Alors que la SNEDAI réévalue sa stratégie commerciale, les conséquences de cette décision continueront de se faire sentir dans les mois et les années à venir, tant pour les entreprises que pour les citoyens de la région.

 

Niger-Russie : vers un renforcement du partenariat stratégique dans la lutte contre le terrorisme

Dans une démarche significative pour la consolidation des relations internationales, le vice-ministre de la Défense de la Fédération de Russie, le colonel général Evkourov Lunus-Bek, a effectué une visite officielle à Niamey, capitale du Niger.

Accueilli par le Président de la Transition du Niger, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, cette rencontre de haut niveau a marqué un tournant dans le partenariat stratégique entre les deux nations. Le 2 juin, les discussions approfondies ont mis en lumière la volonté des deux pays de renforcer leur coopération bilatérale, notamment dans les domaines cruciaux de la sécurité et de la défense.

Le contexte géopolitique actuel, marqué par des défis sécuritaires croissants dans la région du Sahel, rend cette alliance d’autant plus pertinente. Les échanges ont porté sur des stratégies conjointes pour faire face aux menaces régionales et internationales, soulignant l’importance d’une collaboration étroite dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité. Le communiqué du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a révélé que les deux parties ont réitéré leur engagement à consolider leur partenariat stratégique, s’appuyant sur des valeurs de respect mutuel et de confiance mutuelle.

L’émissaire russe a exprimé son admiration pour le leadership du Président Tiani et a reconnu les efforts considérables du gouvernement nigérien pour promouvoir la paix et le développement durable. Cette visite illustre non seulement l’engagement de la Russie envers le Niger mais aussi sa détermination à contribuer activement à la stabilité régionale. En ces temps incertains, l’approfondissement des liens entre le Niger et la Russie pourrait s’avérer être un pilier de la paix et de la sécurité dans une région en quête d’équilibre et de prospérité.

Niger : Tiani réaffirme son engagement pour l’inclusion des handicapés

Le Président de la transition nigérienne, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a réaffirmé son engagement à promouvoir l’inclusion des personnes en situation de handicap lors d’une rencontre avec une délégation représentative de ce groupe, le 1er juin 2024.

Une rencontre symbolique

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations initiées par le Chef de l’État avec les forces vives de la nation. En effet, elle témoigne de la volonté du Président Tiani d’instaurer un dialogue inclusif et participatif avec tous les acteurs de la société nigérienne.

Le Président de la transition nigérienne, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, réaffirme son engagement à promouvoir l'inclusionUn engagement fort pour l’inclusion

Le Président Tiani a prêté une attention particulière aux préoccupations exprimées par la délégation. Il a également  réaffirmé l’engagement de son gouvernement à promouvoir l’égalité des chances, l’accessibilité universelle et la participation pleine et entière des personnes en situation de handicap à tous les aspects de la vie sociale, économique et politique du pays.

Un partenariat renforcé

Par ailleurs, Cette rencontre marque une étape importante dans la consolidation du dialogue entre les autorités de la transition et les représentants des personnes en situation de handicap. Elle ouvre la voie à une collaboration renforcée et à un partenariat fécond pour promouvoir les droits, l’autonomisation et la pleine participation de cette frange de la population.

Mobiliser l’ensemble de la société

En somme, le Président Tiani a appelé l’ensemble de la société nigérienne à se mobiliser pour bâtir une nation plus inclusive, où chaque citoyen, quelles que soient ses différences, puisse apporter sa pierre à l’édifice commun et jouir pleinement de ses droits.

 

Sahel : Tillabéri sonne le verre du renforcement de la coopération transfrontalière

Tillabéri, 31 mai 2024- Une réunion cruciale s’est tenue au Gouvernorat de la Région de Tillabéri, sous l’impulsion du Lieutenant-Colonel Maina Boukar, Gouverneur de la région. Cette rencontre a marqué un tournant dans la coopération transfrontalière au Sahel, réunissant des acteurs clés tels que la C3Sahel, le Secrétariat de la Commission Nationale des Frontières et les autorités des Collectivités territoriales.

Objectifs ambitieux pour un développement harmonieux du Sahel 

L’objectif principal de cette assemblée était de sensibiliser les Administrateurs Délégués aux enjeux majeurs de la coopération transfrontalière et de les mobilisateurs activement dans les futures initiatives de la C3Sahel. En effet ,  cette démarche vise à renforcer les liens entre les différentes structures de coopération et à promouvoir un développement harmonieux et durable dans la région.

Un rappel historique : la déclaration de l’Union Africaine

Le lieutenant-colonel Maina Boukar a retracé l’historique de la coopération transfrontalière, soulignant l’importance de la première conférence des ministres en charge des questions de frontières en 2007. Il a également rappelé la déclaration sur le Programme Frontière de l’Union Africaine. (PFUA), qui souligne la nécessité d’une intégration africaine plus poussée, notamment à travers la coopération transfrontalière.

La Convention de Niamey : un pilier de la coopération

La Convention de Niamey, adoptée en 2014, a été mise en avant comme un instrument crucial pour promouvoir la coopération transfrontalière à différents niveaux. Le Gouverneur a insisté sur l’importance de cette convention pour le développement des régions frontalières, en particulier en matière de sécurité, de gestion des ressources naturelles et de facilitation des échanges commerciaux.

C3Sahel : une structure innovante pour le Sahel

Par ailleurs, les 11 collectivités territoriales composant la C3Sahel se présentent comme des pionniers d’une initiative de développement transfrontalier au Sahel.  Dotée d’organes de gouvernance tels que le Congrès et le Comité de pilotage (COPIL), la C3Sahel se positionne comme un moteur de développement durable et équilibré, en s’attaquant aux défis communs auxquels font face les régions frontales.

Vers une meilleure compréhension des enjeux transfrontaliers

En outre , la rencontre a permis des échanges fructueux et des présentations éclairantes sur la coopération transfrontalière. Les participants ont pu approfondir leur compréhension des défis et des opportunités à saisir pour un avenir prospère dans la région de Tillabéri. Les participants ont largement discuté des thématiques telles que la lutte contre l’insécurité, la gestion des ressources hydriques et la promotion des activités économiques transfrontalières

En résumé, cette journée a constitué un jalon essentiel pour renforcer la coopération transfrontalière au Sahel. Elle a permis de poser les bases pour des initiatives futures qui façonneront le paysage du développement régional et contribueront à la stabilité et à la prospérité de la région.

 

ANEC Toastmasters Club reçoit sa première distinction internationale à Abuja

Abuja, Nigéria – L’ANEC Toastmasters Club du Niger, l’un des clubs les plus distingués du District 94, a reçu sa toute première distinction internationale lors de la conférence d’Abuja du 24 mai 2024. Cet accomplissement remarquable met en lumière le talent et l’explication des membres du club, ainsi que le soutien indéfectible de la direction générale de l’ANEC.

L'ANEC Toastmasters Club du Niger s'illustre à Abuja en décrochant sa première distinction internationale, récompensant ainsi le talentUne reconnaissance du savoir-faire et du dévouement

La remise d’un prix honorifique à la présidente du club, Mme Hadiza Hima Adamou, symbolise l’excellence du club dans le domaine de la communication interpersonnelle et du leadership. Ce succès est le fruit d’un engagement sans faille de la part des membres du club, qui n’ont arrêté de perfectionner leurs compétences oratoires et de développer leur leadership au fil des années.

Un environnement propice à l’épanouissement

Derrière ce succès se cache également l’impulsion visionnaire de la direction générale de l’ANEC du Niger. En mettant en place un environnement propice et des installations adéquates, l’ANEC a permis à ses employés de s’épanouir dans leur processus d’apprentissage continu en matière de communication interpersonnelle.

L'ANEC Toastmasters Club du Niger s'illustre à Abuja en décrochant sa première distinction internationale, récompensant ainsi le talentUn modèle d’investissement dans le potentiel humain

Grâce au leadership exemplaire de la direction et à l’ardeur au travail des équipes, l’ANEC Toastmasters Club du Niger continue de se positionner en fer de lance de l’expression orale et de l’encadrement de talents prometteurs. Cet engagement fait de l’ANEC une administration par excellence où l’employeur investit dans le potentiel de ses employés, contribuant ainsi à leur développement personnel et professionnel.