Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 50 sur 88

Rwanda et Mali : 19 accords pour un partenariat renforcé

Kigali, Rwanda – Dans une avancée diplomatique significative, le Ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Vincent Biruta, et son homologue malien, l’Hon. Abdoulaye Diop, ont marqué la fin de la session inaugurale de la Grande Commission Mixte entre le Rwanda et le Mali par la signature de 19 accords bilatéraux. Ces accords, couvrant un éventail de secteurs clés tels que la numérisation, la santé, la promotion de l’investissement et l’agriculture, promettent de renforcer les liens entre les deux nations africaines.

Un engagement renouvelé pour la coopération mutuelle

Par ailleurs, la cérémonie de clôture, qui s’est tenue au Palais des Congrès de Kigali, a été le théâtre d’un engagement renouvelé pour une coopération mutuelle. Les accords signés sont le résultat de discussions approfondies visant à explorer les voies de collaboration dans des domaines essentiels pour le développement et la prospérité des deux pays.

Le Rwanda et le Mali renforcent leur coopération bilatérale avec la signature de 19 accords dans des domaines clésDes secteurs clés pour le développement  du Rwanda et du Mali

  • Digitalisation : La digitalisation, un domaine particulièrement mis en avant, est vue comme un moteur potentiel de transformation économique et sociale. Les accords visent à promouvoir l’utilisation des technologies numériques dans divers secteurs, notamment l’éducation, la santé et les services gouvernementaux.
  • Santé : Les accords dans le domaine de la santé visent à améliorer les systèmes de soins dans les deux pays. Ils maîtrisent la coopération dans des domaines tels que la formation du personnel médical, l’échange de connaissances et d’expertise, et l’accès aux médicaments et aux technologies médicales.
  • Promotion de l’investissement : La promotion de l’investissement est également au cœur de cette nouvelle ère de partenariat. Les accords à attirer et à sécuriser les investissements étrangers, ce qui est essentiel pour la croissance économique des deux pays.
  • Agriculture : L’agriculture, pilier traditionnel des économies rwandaise et malienne, bénéficie d’une attention particulière. Les accords autorisent des échanges de connaissances et de technologies pour augmenter la productivité et la durabilité de la production agricole.

Lutte contre les défis régionaux et internationaux

Cette première réunion de la Commission permanente mixte a également été l’occasion de discuter des défis régionaux et internationaux, soulignant l’importance d’une approche coordonnée pour assurer la stabilité et la sécurité. Les deux ministres ont exprimé leur optimisme quant à l’impact positif de ces accords, non seulement sur leurs nations respectives, mais aussi sur la région dans son ensemble.

En conclusion, la session inaugurale de la Grande Commission Mixte a jeté les bases d’une collaboration fructueuse entre le Rwanda et le Mali. Avec la signature de ces 19 accords, les deux pays ouvrent un nouveau chapitre de partenariat stratégique, avec l’espoir de réaliser des progrès tangibles et durables pour leurs peuples.

Diffa : L’ANFICT renforce les capacités des collectivités

Diffa, Niger (27 mai 2024) – L’Agence Nationale de Financement des Collectivités Territoriales (ANFICT) a donné le coup d’envoi ce lundi d’un atelier régional à Diffa, visant à renforcer les capacités des collectivités territoriales dans la gestion efficace et transparente des fonds qui leur sont répartis.

Objectifs de l’atelier

Cet atelier de deux jours s’inscrit dans le cadre des efforts de l’ANFICT pour :

  • Faciliter l’accès des acteurs communaux aux subventions de l’État et des partenaires techniques et financiers. Ces subventions visent à financer les plans d’investissement annuels des communes, tirés des plans de développement communal (PDC) et du plan de développement régional (PDR).
  • Répondre aux directives du Chef de l’État , le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, qui a exprimé sa préoccupation quant à la capacité limitée des collectivités territoriales à utiliser efficacement les fonds attribués pour des investissements structurants.

Renforcer les capacités des collectivités avec L’ANFICT

Par ailleurs, Le Gouverneur de Diffa, le Général de Brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma, a souligné le rôle crucial de l’ANFICT dans la mobilisation, la gestion et la répartition des fonds destinés aux collectivités territoriales. Il a toutefois insisté sur la responsabilité de ces dernières à utiliser et à justifier les fonds reçus conformément aux réglementations en vigueur.

L’atelier vise à combler les lacunes identifiées lors des missions d’évaluation de l’ANFICT et des audits des programmes des partenaires, qui ont également révélé des faiblesses dans la gestion des fonds au niveau des collectivités territoriales.

Un partenariat pour la résilience 

M. Adam Mossi Bingui, Directeur Général de l’ANFICT, a réaffirmé l’engagement de l’Agence à appuyer les collectivités territoriales dans la gestion efficace des ressources financières. Il a aussi souligné que l’atelier s’inscrit dans la continuité des orientations définies par le Ministre de l’Intérieur et a rappelé que les collectivités et l’ANFICT sont au cœur du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP).

M. Bingui a averti que la gestion des fonds transférés par l’ANFICT sera déterminante pour la poursuite des financements du développement local. Il a appelé à une gouvernance exemplaire pour renforcer la confiance des acteurs et pérenniser les acquis de la décentralisation.

En conclusion, cet atelier régional de l’ANFICT s’avère une initiative essentielle pour renforcer les capacités des collectivités territoriales dans la gestion des fonds publics, contribuant ainsi à un développement local durable et à la résilience des communautés.

 

Diallassagou : Une Attaque Terroriste Fait 19 Morts et 22 Blessés

Mali, Diallassagou – Le 25 mai dernier, un acte de violence effroyable a frappé la région de Mopti au Mali. Une attaque terroriste perpétrée par environ 70 membres de la Katiba Macina, affiliée au groupe JNIM, une cible ciblée de civils innocents travaillant dans leurs champs à seulement trois kilomètres de Diallassagou, dans le cercle de Bankass.

Attaque brutale en plein jour

Dès les premières lueurs du jour, les terroristes ont ouvert le feu sans discernement sur les villageois, faisant 19 morts et 22 blessés graves. Selon les témoignages recueillis, les assaillants n’ont montré aucune pitié et ont également tiré dès leur arrivée sur les lieux.

Motifs de vengeance suspectés

Par ailleurs, Les autorités locales évoquent la possibilité d’une attaque de représailles. Les terroristes auraient accusé les habitants de Diallassagou de collaborer avec les Forces Armées Maliennes (FAMa). En plus, Cette attaque semble avoir ciblé spécifiquement les populations déplacées des villages de Mougué et de Kouroukanda, qui s’étaient réfugiées près de Diallassagou.

Solidarité et Deuil

En outre, un document diffusé sur les réseaux sociaux a révélé l’identité et l’origine des victimes, aggravant la douleur d’une communauté déjà meurtrie par la perte de 130 civils lors d’une attaque précédente en juin 2022. En signe de solidarité, le préfet du cercle de Bankass s’est rendu sur place ce lundi 27 mai à 8 heures pour présenter ses condoléances aux familles endeuillées.

Appel à la paix et à la justice

En somme, cette nouvelle tragédie met en lumière l’urgence de trouver des solutions durables pour la paix et la sécurité dans la région. Les autorités maliennes et les membres de l’AES  doivent intensifier leurs efforts pour protéger les civils et traduire en justice les auteurs de ces actes barbares.

Mali : Une attaque terroriste repoussée par les FAMa à Mourdiah

Mourdiah, Mali – 27 mai 2024 – Une attaque terroriste d’envergure s’est déroulée tôt le matin du 26 mai  à Mourdiah, dans le cercle de Nara (région de Koulikoro), au Mali. Les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont repoussé l’attaque menée par la Katiba Macina, un groupe affilié au JNIM.

Déroulement de l’attaque et du bilan

Vers 5h40, le poste militaire de Mourdiah a été la cible d’une attaque coordonnée impliquant deux véhicules suicides et des tirs de mortier. L’assaut a malheureusement causé des pertes parmi les soldats maliens, avec cinq décès et plusieurs blessés. Les assaillants ont également tué un civil et enlevé un autre.

Riposte des FAMa et neutralisation des terroristes

Face à cette attaque, les FAMa ont riposté rapidement et avec détermination, parvenant à neutraliser les assaillants et à empêcher la prise du poste. Un nombre important de terroristes ont été mis hors de combat, avec un bilan provisoire d’au moins 40 morts.

Saisie d’armements

par ailleurs, lors de la contre-offensive, les FAMa ont récupéré un important arsenal appartenant aux assaillants, comprenant 9 motocyclettes, 11 mitraillettes et une quantité importante de munitions. Cette saisie constitue un coup dur pour la capacité opérationnelle de la Katiba Macina dans la région.

En somme, la situation demeure tendue dans la zone, et les autorités maliennes renforcent la surveillance pour prévenir d’éventuelles nouvelles incursions. Les FAMa réitèrent leur engagement à protéger la souveraineté du Mali et la sécurité de ses citoyens face à la menace terroriste persistante.

Burkina Faso : Nouvelle ère de transition sous Traoré

Dans un élan de transformation démocratique, le Burkina Faso s’engage sur la voie de la stabilité avec la promulgation d’une charte révisée de la Transition, signée par le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso. Cette charte, issue d’un consensus national, incarne les espoirs d’un peuple en quête de renouveau politique et social. Elle marque un tournant décisif dans l’histoire du pays, avec des réformes clés visant à renforcer l’autorité de l’État et à garantir une gouvernance inclusive et transparente.

Transition démocratique : Le Capitaine Traoré engage le renouveau

La charte révisée introduit des changements significatifs dans la structure politique du Burkina Faso, notamment en élevant le chef de la Transition au rang de Président du Faso, une décision qui souligne la nécessité d’un leadership solide et reconnu pendant cette période critique. La Transition a désormais une durée de 60 mois. Cela établit un calendrier précis pour la mise en place des réformes et la préparation des élections nationales prévues pour 2029.

Par ailleurs , L’importance accordée à l’inclusion se traduit par la possibilité donnée au Président du Faso, au Premier ministre et aux membres de l’Assemblée législative de transition de se présenter aux prochaines élections, une mesure qui a pour objectif de préserver la continuité politique et de favoriser la participation active de toutes les couches de la société dans le processus électoral. Le fait de s’ouvrir témoigne de la volonté du gouvernement de promouvoir une compétition électorale ouverte et équitable, qui est cruciale pour la légitimité du processus de Transition.

Ouverture Politique : Éligibilité étendue pour les élections de 2029

La signature de cette charte par le Capitaine Ibrahim Traoré est un engagement solennel envers le peuple burkinabè, affirmant sa détermination à piloter le pays vers une ère de paix et de prospérité. Son leadership, salué pour sa clairvoyance et son intégrité, est perçu comme un vecteur d’unité nationale et de progrès. En outre, cette charte révisée est une déclaration d’intention, un contrat moral entre le gouvernement et les citoyens, qui stipule une feuille de route pour la reconstruction et le développement durable du Burkina Faso.

En conclusion, la charte révisée de la Transition est une étape cruciale pour le Burkina Faso, qui aspire à se reconstruire sur des fondations démocratiques solides. Elle représente une promesse de changement, un engagement envers la démocratie et un appel à la responsabilité collective pour façonner l’avenir du pays. Avec cette nouvelle charte, le Burkina Faso se positionne comme un modèle de résilience et d’innovation politique en Afrique de l’Ouest, prêt à relever les défis de demain.

Hommage au sphinx d’Or : Tidjane Thiam salue l’homme d’État et le père de famille

Tidjane Thiam , successeur d’ Henri Konan Bédié à la tête du PDCI-RDA et ancien directeur général du Crédit Suisse, a rendu un hommage vibrant à l’ancien président de la Côte d’Ivoire lors d’une cérémonie commémorative. Son discours empreint de respect et d’admiration a mis en lumière les qualités exceptionnelles du défunt et son impact profond sur la nation ivoirienne.

Tidjane Thiam rend hommage à Henri Konan Bédié, saluant l'homme d'État, le père de famille et son expertise économique.Un hommage à la vie de famille et à l’expertise économique

M. Thiam a débuté son hommage en soulignant l’importance de la vie de famille pour Henri Konan Bédié. Il a évoqué son dévouement à son épouse, Henriette Bédié, et à leurs enfants, soulignant l’équilibre qu’il a su maintenir entre sa vie professionnelle et familiale.

Par la suite, il a mis en avant la connaissance approfondie du Président Bédié des affaires économiques de la Côte d’Ivoire. Il a qualifié sa compréhension des différents secteurs clés du pays d’encyclopédique, présente sa capacité à analyser et à anticiper les enjeux économiques avec une grande perspicacité.

Discrétion, intimité et compréhension profonde selon Tidjane Thiam 

M. Thiam a également souligné la discrétion et l’intimité avec lesquelles le Président Bédié gérait sa vie personnelle. Il a décrit un homme humble et réservé, malgré ses responsabilités publiques de premier plan. Cette discrétion contrastait avec sa compréhension profonde des rouages du pays, démontrant une intelligence rare et une sagesse inestimable.

Tidjane Thiam rend hommage à Henri Konan Bédié, saluant l'homme d'État, le père de famille et son expertise économique.Un héritage durable

Pour conclure son hommage, M. Thiam à la cité Jean Cocteau, affirmant que « Le vrai tombeau des morts c’est le cœur des vivants  ». Cette citation illustre parfaitement l’héritage du président Bédié, qui, ici, malgré sa disparition, continue d’inspirer et de guider les Ivoiriens.

Un hommage résonnant

Le discours de Tidjane Thiam a été salué par l’ensemble des participants à la cérémonie commémorative. Sa reconnaissance envers le Président Alassane Ouattara et les forces armées pour leur soutien lors des funérailles a également été appréciée.

En conclusion, l’hommage de Tidjane Thiam à Henri Konan Bédié était un témoignage poignant et respectueux d’un homme d’État exceptionnel qui a marqué l’histoire de la Côte d’Ivoire. Son discours a souligné les qualités remarquables du Président Bédié, sa concentration à sa famille et à son pays, et son héritage durable qui continue d’inspirer les générations futures.

Mali : l’inauguration de la centrale solaire de Sanankoroba

Sanankoroba, 24 Mai 2024– Le Mali franchit un cap décisif vers l’indépendance énergétique avec l’inauguration de la centrale solaire de Sanankoroba, un projet d’envergure placé sous le haut patronage du Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition. D’une capacité prévue de 200 mégawatts, cette installation, pilotée par Novawind, s’inscrit comme une réponse majeure à la crise énergétique qui frappe le pays.

Sanankoroba, symbole d’une révolution énergétique

Située à Sanankoroba, cette centrale solaire géante ambitionne d’alimenter en électricité des centaines de milliers de foyers et d’entreprises, insufflant une nouvelle dynamique au tissu économique local. Par ailleurs, cette initiative marque un tournant historique dans la politique énergétique nationale, illustrant la volonté ferme du Mali de s’affranchir de sa dépendance aux énergies fossiles et d’embrasser une ère d’autonomie énergétique durable.

Vers une expansion énergétique ambitieuse

L’ambition du Mali ne se limite pas à Sanankoroba. En outre, deux autres projets de centrales solaires, à Safo et Dialakoro, sont en cours de conception, témoignant de la détermination du pays à se doter d’une infrastructure énergétique robuste et pérenne. Ces collaborations internationales, nouées avec la Chine et les Émirats arabes unis, soulignent l’attractivité croissante du Mali en tant que destination d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables.

Un avenir prometteur sous le signe de l’énergie durable

Les avancées significatives réalisées dans le domaine des énergies renouvelables positionnent le Mali sur la voie de l’autosuffisance énergétique. En se libérant progressivement des énergies fossiles, le pays s’engage dans une ère de prospérité économique et de développement durable. En somme,  La centrale solaire de Sanankoroba constitue un symbole tangible de cette transformation en cours, ouvrant la voie à un avenir énergétique plus vert et plus prometteur pour le Mali.

Attaques Terroristes au Burkina Faso : Deuil et Désolation

Dans une série d’attaques coordonnées qui ont secoué le Burkina Faso le 22 mai, des groupes terroristes ont infligé des pertes tragiques et ont exacerbé la crise humanitaire dans la région.À Partiaga, un groupe estimé à près de 100 combattants de la Katiba Hanifa, affilié à JNIM, a lancé une offensive meurtrière contre la ville et le camp des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Le bilan est lourd : 7 VDP et 13 civils ont perdu la vie. Les assaillants ont également pillé des commerces, aggravant la situation sécuritaire déjà précaire.

Partiaga, Kantchari et d’autres localités de la province de la Tapoa subissent un embargo imposé par les terroristes depuis plusieurs mois, affamant les populations et contrôlant les voies d’approvisionnement. La ville de Kantchari est toujours en attente la mise en place de son Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), créé en janvier 2024.

Dans le Nord, la violence a été encore plus dévastatrice. Plus de 150 membres d’Ansarul Islam, également liés à JNIM, ont attaqué plusieurs villages autour de Séguénéga, avec une violence particulière à Goubré. Des terroristes ont massacré plus de 70 civils, principalement à Goubré, ce qui a forcé les survivants à s’enfuir vers Séguénéga. Les terroristes ont ensuite encerclé Séguénéga et ont attaqué Simultanément Sima au nord, Kossouka à l’est et Goubré à l’ouest.
Les forces de défense, dépassées par l’ampleur des attaques, peinent à contenir l’avancée des terroristes qui renforcent leur emprise sur les alentours de Séguénéga et le long de la route nationale RN15, entre Ouahigouya et Kongoussi.En somme, Ces attaques soulignent la détérioration de la sécurité dans la région et la nécessité urgente d’une réponse coordonnée pour protéger les civils et restaurer la paix.

Afrique du Sud : La MOEUA en mission pour les élections

À l’aube des élections générales sud-africaines, une délégation de la Mission d’observation électorale de l’Union africaine (MOEUA) a posé ses valises en terre sud-africaine. Cette initiative, sollicitée par les instances gouvernementales et la Commission électorale indépendante locale, témoigne de la volonté de transparence et d’intégrité du scrutin à venir.

Sous le leadership d’Uhuru Kenyatta

Pilotée par l’ex-président kényan, Uhuru Kenyatta, la mission se compose d’une cohorte de 60 observateurs issus de divers horizons professionnels et géographiques africains. Ces experts, mandatés pour leur compétence et leur impartialité, proviennent de plus de deux douzaines de nations, reflétant ainsi la diversité et l’unité du continent.

Par ailleurs, la MOEUA s’appuiera sur un corpus de textes juridiques et déclarations internationales pour évaluer la conformité du processus électoral. Ces documents, pierres angulaires de la démocratie et de la gouvernance en Afrique, serviront de baromètre à l’observation des pratiques électorales.

Engagement et interaction multifacettes de la MOEUA

La mission prévoit des échanges constructifs avec les acteurs étatiques, les partis en lice, ainsi que les médias et la société civile. Ces interactions, essentielles à l’analyse du climat électoral, seront aussi complétées par la collaboration avec d’autres observateurs internationaux présents sur le terrain.

Le 31 mai 2024, la MOEUA partagera ses observations préliminaires lors d’une conférence de presse à Johannesburg. Un rapport exhaustif suivra, offrant une rétrospective détaillée du scrutin, et sera également disponible pour le grand public via le portail de la Commission de l’UA.

En somme, la MOEUA s’érige en gardienne de la démocratie, garantissant l’écoute et le respect des voix des Sud-Africains dans un esprit de justice et d’équité.

Attaque Terroriste à Tabla, Niger : Un Assaut Mortel et Préoccupant

Dans une série d’événements tragiques qui ont secoué la région de Tillabéri au Niger, un groupe de plus de 30 terroristes affiliés à l’État Islamique dans le Grand Sahara (EIGS) a lancé une attaque violente contre le poste de contrôle mixte Douane-Gendarmerie de Tabla, situé à l’est de Balléyara. En effet, l’assaut, qui a eu lieu le 22 mai, a entraîné la mort de deux gendarmes et d’un civil, soulignant la menace croissante que représente l’EIGS dans la région.

L’attaque a également vu la neutralisation de deux terroristes et le pillage du poste de contrôle, marquant une escalade significative dans les activités de l’EIGS. Cette incursion, l’une des premières à l’est de Niamey et au sud de Filingué, suggère une stratégie délibérée des terroristes pour se rapprocher et potentiellement encercler la capitale, Niamey.

Le Tillabéri, déjà en proie à une intense activité terroriste, est confronté à des défis sécuritaires croissants. À l’ouest et au sud-ouest, le groupe terroriste JNIM continue de mener des opérations, tandis que l’EIGS maintient sa présence principalement au nord. Cette dynamique complexe de menaces pose un risque sérieux pour la stabilité de la région et la sécurité des populations locales.

Les autorités nigériennes et les autres membres de l’AES  devront  renforcer leur coopération et  intensifier leurs efforts pour contrer la propagation de l’extrémisme violent et protéger les citoyens innocents de ces attaques dévastatrices. En somme, la situation au Niger reste tendue, et les réponses à ces actes de terreur doivent être à la fois immédiates et stratégiquement planifiées pour assurer une paix durable dans la région.