Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 53 sur 141

25 Lettres au président Mohamed Bazoum : Un cri pour la justice

Niamey, 28 novembre 2024 – Dans un élan de solidarité sans précédent, les éditions Karthala annoncent la publication imminente d’une collection de correspondances envoyées au Président Mohamed Bazoum. Effectivement, cette compilation, intitulée « 25 Lettres au président Mohamed Bazoum« , rassemble les plumes de vingt-six personnalités éminentes, parmi lesquelles figurent Khalifa Sall, Martin Ziguélé et Tierno Monénembo.

Ainsi, cet ouvrage, rédigé dans l’intimité du cœur et de la raison, est un cri unanime pour la justice et la liberté, résonnant au-delà des murs de la détention dans laquelle le Président Bazoum, philosophe de renom, est retenu depuis le coup d’État du 26 juillet 2023.

"25 Lettres au président Mohamed Bazoum" : un recueil poignant de lettres de soutien et d'appels à la justice par des personnalités« 25 Lettres au président Mohamed Bazoum  » : Un témoignage de résilience

En conséquence, cet ouvrage poignant est un témoignage de la résilience de l’esprit humain face à l’adversité et un appel pressant à la communauté internationale pour ne pas oublier l’un des leurs, emprisonné dans le silence, mais jamais dans l’oubli. Chaque lettre est une fenêtre ouverte sur les valeurs démocratiques et les droits de l’homme, thèmes chers au Président Bazoum, et une source d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à un monde plus juste.

Un événement littéraire et un point de ralliement pour la liberté

Par ailleurs, la publication de cet ouvrage prévue pour le 2 décembre est plus qu’un événement littéraire ; c’est un moment de convergence pour la conscience collective, un point de ralliement pour les défenseurs de la liberté partout dans le monde. Les éditions Karthala espèrent que ce recueil sera un catalyseur pour remobiliser l’opinion internationale et influencer positivement le destin de Mohamed Bazoum, dont la situation a suscité une vague d’indignation et de soutien mondial.

"25 Lettres au président Mohamed Bazoum" : un recueil poignant de lettres de soutien et d'appels à la justice par des personnalitésUn appel à la vigilance et à l’action

D’une part, à travers ces pages, les auteurs expriment non seulement leur soutien indéfectible à Mohamed Bazoum, mais aussi leur foi inébranlable dans les principes de la démocratie et de la souveraineté de la loi. D’autre part, ils rappellent à la communauté internationale son devoir de vigilance et d’action face aux injustices qui menacent les fondements de notre humanité commune.

Un symbole de lutte et un phare d’espoir

En somme, « 25 Lettres au président Mohamed Bazoum » représente bien plus qu’un ouvrage ; il symbolise la résistance à l’oppression, il sert de phare d’espoir pour ceux que la force réduit au silence, et il transmet un message sans équivoque : la solidarité humaine dépasse les frontières et les obstacles politiques. Les éditions Karthala invitent le monde à lire, à réfléchir et à agir pour que la lumière de la vérité et de la justice éclaire les ténèbres de l’injustice et de la justice tyrannie.

Niamey : L’ordonnance 2024-43 au cœur d’un débat houleux sur les droits de l’homme

Niamey, le 28 novembre 2024 L’association Alternatives Espaces Citoyens (AEC) a organisé ce jour une conférence débat hautement symbolique. Réunis à Niamey, des acteurs de la société civile, des juristes et des citoyens ont débattu des implications de l’ordonnance n° 2024-43 du 27 août 2024, un texte qui a suscité de vives controverses depuis sa publication.

Cette ordonnance, instituant un fichier dénommé « FPGE », a notamment été pointée du doigt pour avoir privé certains Nigériens de leur nationalité. Les conséquences de cette mesure, ainsi que les récentes décisions du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) visant certains citoyens, ont été au cœur des échanges.

Des citoyens nigériens s'inquiètent des conséquences de l'ordonnance 2024-43 sur leurs droits fondamentaux, lors d'une conférence de l'AEC.

Ordonnance n° 2024-43 : Problématiques essentielles évoquées par les intervenants.

Les participants à la conférence ont soulevé de nombreuses questions, notamment :

  • Conformité avec les conventions internationales : L’ordonnance est-elle en accord avec les engagements internationaux du Niger en matière de droits de l’homme ?
  • Impact sur l’État de droit : quelles sont les conséquences de cette ordonnance sur le principe de la présomption d’innocence et sur le droit à la nationalité ?
  • Conséquences humanitaires : quelles sont les conséquences pour les personnes privées de leur nationalité, particulièrement en termes d’accès aux droits fondamentaux ?
  • Rôle de la société civile : quel rôle la société civile peut-elle jouer pour défendre les droits des personnes concernées et faire respecter les principes de l’État de droit ?

Les intervenants, issus de différents horizons, ont apporté des analyses approfondies de la situation. Des juristes ont souligné les lacunes juridiques de l’ordonnance et les risques d’arbitraire qu’elle engendre.

Des membres de la société civile ont exprimé leur préoccupation quant au danger du retrait de nationalité des individus, soulignant l’effet domino sur leurs familles et leurs enfants. Ils ont questionné le devenir des enfants si leur père se retrouve apatride, mettant en lumière la nécessité pour le gouvernement de considérer des solutions qui ne pénalisent pas les familles des personnes affectées par ces restrictions.

Des citoyens nigériens s'inquiètent des conséquences de l'ordonnance 2024-43 sur leurs droits fondamentaux, lors d'une conférence de l'AEC.Les débats ont été très houleux ; les participants exprimant leur inquiétude face à ce qu’ils considèrent comme une atteinte grave aux droits fondamentaux. L’association Alternatives Espaces Citoyens a annoncé qu’elle allait poursuivre ses actions pour faire connaître les implications de cette ordonnance et trouver des alternatives à cette ordonnance.

Cette conférence a mis en lumière l’importance de la société civile dans la défense des droits de l’homme au Niger. Elle a également montré que les questions liées à la nationalité et à l’État de droit sont des enjeux importants pour le progrès du pays.

 

Un hommage chaleureux à l’ambassadeur Sirohey à l’IPSP de Niamey

Niamey, le 28 novembre 2024 L’Institut Privé de Santé Publique de Niamey (IPSP) a rendu un vibrant hommage à l’ambassadeur du Pakistan au Niger, Dr Ahmed Ali Sirohey, lors de ses adieux. Le diplomate pakistanais qui quitte ses fonctions a été salué pour son rôle déterminant dans le renforcement des liens entre les deux pays, notamment dans le domaine de l’éducation et de la santé.

Sous l’impulsion du Dr Sirohey, l’IPSP a constitué de nombreux partenariats avec des universités pakistanaises. Ces collaborations ont permis aux étudiants nigériens de bénéficier d’échanges académiques enrichissants et d’accéder à des programmes de recherche de pointe. Les programmes d’échanges de professeurs ont également contribué à renforcer les capacités pédagogiques de l’IPSP.

L'Institut Privé de Santé Publique de Niamey rend hommage à Dr Sirohey, l'ambassadeur du Pakistan pour son engagement en faveur Un héritage durable

Les discours prononcés lors de cette cérémonie ont souligné l’importance de ces échanges et l’impact positif qu’ils ont eu sur le développement de l’IPSP. Les cadeaux offerts à l’ambassadeur sont une marque de reconnaissance pour son dévouement et son engagement à renforcer la coopération entre le Niger et le Pakistan.

Le départ du Dr Sirohey constitue un jalon significatif pour l’IPSP. Son ardeur, sa perspective innovante et son engagement ont galvanisé l’institution. L’empreinte qu’il laisse guidera les générations à venir à s’engager dans la quête de l’excellence et du partenariat mondial.

En somme, les échanges entre le Niger et le Pakistan sont un exemple de la richesse et de la diversité des relations internationales. Ils montrent que la coopération entre pays, aussi différents soient-ils, est possible et bénéfique pour tous. Alors qu’il entame un nouveau chapitre de sa vie, nous souhaitons de nouvelles réussites à Dr Sirohey.

Niger : L’IA et les géotechnologies au service du développement

Niamey, 28 novembre 2024 – Le Niger a franchi une nouvelle étape dans sa transition numérique. La Semaine de l’Intelligence Artificielle et des Technologies Géospatiales (SIATEG), qui s’est ouverte hier à Niamey, place le pays au cœur des enjeux technologiques mondiaux.

L’IA et les géotechnologies : des clés pour le développement

Sous le thème « Intelligence artificielle et technologies géospatiales : catalyseurs de progrès et de durabilité pour les pays africains », cet événement de trois jours a pour ambition de positionner le Niger comme un acteur majeur dans l’exploitation de ces technologies. Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, Sidi Mohamed Raliou, a souligné l’importance de ces outils pour relever les défis du développement durable, notamment en matière de gestion des ressources naturelles et de planification territoriale.

Le Ministre a également mis en avant le rôle important de la jeunesse dans cette transformation numérique. En encourageant la collaboration entre les jeunes innovateurs, le secteur privé et les institutions publiques, le Niger espère maximiser le potentiel de ces technologies.

Un écosystème numérique en plein essor

La SIATEG est l’occasion de présenter les avancées réalisées par le Niger en matière de numérique. L’Agence nationale pour la Société de l’Information (ANSI) a mis en place un programme ambitieux pour développer un écosystème numérique dynamique et inclusif. Cette semaine est l’occasion de faire le point sur les réalisations et de tracer les perspectives.

Les enjeux du SIATEG

Les enjeux de la Semaine de l’Intelligence Artificielle et des Technologies Géospatiales (SIATEG) sont multiples. Tout d’abord, il s’agit de favoriser le transfert de compétences en renforçant les capacités des acteurs locaux en matière d’intelligence artificielle et de technologies géospatiales.

Par ailleurs, l’événement encourage l’innovation en mettant en lumière les projets innovants développés par les acteurs nigériens. En outre, la SIATEG constitue une plateforme d’échanges privilégiée pour créer des partenariats entre les acteurs publics, privés et de la société civile, facilitant ainsi la collaboration et le développement de nouvelles initiatives.

En somme, la SIATEG est un événement majeur qui témoigne de la volonté du Niger de s’inscrire dans la dynamique de l’innovation technologique et de saisir les opportunités offertes par l’intelligence artificielle et les géotechnologies pour accélérer son développement.

 

L’Éthiopie et l’AUDA-NEPAD renforcent leur partenariat pour un développement durable en Afrique

Addis-Abeba, le 28 novembre 2024 – Une nouvelle étape a été franchie dans la coopération entre l’Éthiopie et l’Agence de Développement de l’Union Africaine – Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD). Lors d’une visite officielle à Addis-Abeba, le Président éthiopien, SE Taye Atseke Selassie, a rencontré Nardos Bekele-Thomas, Directrice Générale de l’AUDA-NEPAD.

L'Éthiopie et l'AUDA-NEPAD ont signé un partenariat stratégique pour renforcer les systèmes de santé, en particulier la santé sexuelle L’Éthiopie et l’AUDA-NEPAD : Un alignement pour un développement accéléré

Tout d’abord, cette entrevue a été l’occasion de discuter des moyens de renforcer la collaboration entre l’Éthiopie et l’AUDA-NEPAD, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des projets phares identifiés lors de la Semaine PIDA Week, un événement marquant pour le développement des infrastructures en Afrique. Les deux personnalités ont insisté sur l’importance d’aligner les plans nationaux avec les stratégies de mobilisation des ressources. Cette approche, selon les deux parties, est essentielle pour catalyser les initiatives de transformation, en particulier dans le secteur de l’énergie, un secteur vital pour la croissance économique du continent.

L'Éthiopie et l'AUDA-NEPAD ont signé un partenariat stratégique pour renforcer les systèmes de santé, en particulier la santé sexuelle Un partenariat pour la santé éthiopienne 

Simultanément, à cette rencontre de haut niveau, l’AUDA-NEPAD et le ministère éthiopien de la Santé ont signé une déclaration d’intention visant à renforcer la coopération dans le domaine de la santé.

Ensuite, ce partenariat stratégique entre Nardos Bekele-Thomas, Directrice Générale de l’AUDA-NEPAD et la Ministre de la Santé Mekdes Daba vise à promouvoir les priorités sanitaires de l’Éthiopie, avec une insistance particulière sur la santé sexuelle et reproductive, l’excellence réglementaire, la lutte contre le paludisme, le renforcement des capacités de la main-d’œuvre et l’expansion du secteur pharmaceutique.

Ces efforts conjoints reflètent un engagement profond envers l’amélioration de la santé publique et le renforcement des systèmes de santé sur le continent africain.

Une formation ciblée pour des décisions éclairées

Par ailleurs, l’AUDA-NEPAD, consciente de l’importance de renforcer les compétences des décideurs africains, propose des programmes de formation adaptés aux besoins spécifiques des différents pays. Ces formations visent à outiller les décideurs pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées et naviguer dans le paysage complexe du développement.

Un engagement fort pour l’Afrique

En somme, ces initiatives conjointes entre l’Éthiopie et l’AUDA-NEPAD témoignent de la volonté des deux parties de contribuer à un développement durable et inclusif en Afrique. En alignant leurs stratégies et en renforçant leurs partenariats, l’Éthiopie et l’AUDA-NEPAD ouvrent la voie à un avenir prometteur pour le continent.

Niamey célèbre la langue anglaise : EnglishOpens fait un carton

Niamey, 27 novembre 2024 La jeunesse nigérienne a montré tout son talent et son enthousiasme pour la langue anglaise lors de la deuxième édition du concours EnglishOpens, qui s’est tenu à Niamey. Coorganisé par les ambassades du Royaume-Uni et des États-Unis, cet événement a rassemblé près de 500 jeunes, transformant la capitale nigérienne en un véritable creuset de cultures et de langues.

Le concours EnglishOpens à Niamey offre aux jeunes Nigériens l'opportunité d'améliorer leur anglais et d'accéder à des programmes éducatifs Plus qu’une simple compétition, EnglishOpens s’est positionné comme un tremplin pour la jeunesse nigérienne. En marge du concours, une foire aux opportunités a été organisée, offrant aux participants l’accès à une multitude de programmes éducatifs, de bourses et de formations. Les ambassades anglophones et divers partenaires locaux ont présenté leurs offres, soulignant ainsi l’importance de l’anglais dans le monde globalisé d’aujourd’hui.

Le concours EnglishOpens à Niamey offre aux jeunes Nigériens l'opportunité d'améliorer leur anglais et d'accéder à des programmes éducatifs EnglishOpens : Un succès qui dépasse les frontières

Le succès d’EnglishOpens est le fruit d’une collaboration étroite entre les organisateurs, les partenaires et les participants. Les ambassades du Royaume-Uni et des États-Unis ont joué un rôle clé dans la conception et la mise en œuvre de cet événement, démontrant ainsi leur engagement envers le développement de l’éducation au Niger. Le soutien de prestigieux sponsors locaux, tels que Radisson Blu, SGI Niger, A.D.U.LEADS, Safia Aminami Niger et MDM Crew a également été déterminant.

Un avenir prometteur pour la jeunesse nigérienne

En offrant aux jeunes Nigériens l’opportunité de pratiquer l’anglais dans un cadre ludique et stimulant, EnglishOpens les encourage à développer leurs compétences linguistiques et à élargir leurs horizons. La maîtrise de l’anglais est, en effet, un atout majeur dans un monde de plus en plus interconnecté, ouvrant les portes à de nombreuses opportunités d’études, de carrière et d’échanges culturels.

Le concours EnglishOpens à Niamey offre aux jeunes Nigériens l'opportunité d'améliorer leur anglais et d'accéder à des programmes éducatifs En conclusion, EnglishOpens est bien plus qu’un simple concours. C’est un véritable projet éducatif qui s’inscrit dans une dynamique plus large de coopération internationale et de développement. En offrant aux jeunes Nigériens les clés de l’avenir, cet événement contribue à renforcer l’image du Niger comme un pays tourné vers l’avenir et ouvert sur le monde.

 

Agadez : reddition des rebelles FPL et MJRN

Agadez, 27 novembre 2024 L’air de la paix a soufflé sur Agadez ce mercredi, balayant les nuages de la rébellion. En effet, dans une cérémonie empreinte de solennité, d’anciens combattants du Front Patriotique de Libération (FPL) et du Mouvement des jeunes pour la renaissance du Niger (MJRN) ont officiellement déposé les armes, marquant ainsi un tournant décisif dans l’histoire de la région.

Sous le regard attentif du gouverneur de la région, le général de brigade Ibra Boulama Issa, et entourés de la société civile, les ex-rebelles ont symboliquement remis leurs armes. Parmi eux, des figures emblématiques telles qu’Adam Tchake du MJRN et Taher du FPL, réputé proche du président Bazoum, ont scellé cet acte de paix.

Cette reddition est le fruit de longs mois de négociations et d’un processus de dialogue patient mené par les autorités nigériennes. Ainsi, elle s’inscrit dans le cadre d’un accord de paix plus large visant à rétablir la sécurité et la stabilité dans la région. Les ex-combattants bénéficieront désormais de programmes de réintégration économique et sociale, leur offrant ainsi de nouvelles perspectives.

Un tournant historique à Agadez : des anciens rebelles du FPL et du MJRN déposent les armes, marquant le début d'une nouvelle ère de paix. Reddition des rebelles FPL et MJRN : un espoir renaissant

Les discours prononcés lors de la cérémonie ont souligné l’importance de ce moment historique. Les représentants gouvernementaux ont salué le courage des ex-combattants d’avoir choisi la voie de la paix, tout en réaffirmant l’engagement de l’État à œuvrer pour une réconciliation nationale durable.

Pour les populations locales, cette reddition représente un souffle d’espoir. Fatiguées par des années de conflits, elles aspirent dorénavant à une vie paisible et à un développement économique. En plus, la présence d’organisations internationales et de la société civile témoigne de la mobilisation collective en faveur de la paix et de la reconstruction.

Des défis restent à relever.

Si cette journée marque une étape importante, les défis restent nombreux. La mise en œuvre effective des accords de paix, l’intégration des ex-combattants dans la société civile et la consolidation de la confiance entre les communautés nécessiteront un engagement soutenu de tous les acteurs.

Les observateurs locaux appellent à la vigilance et à la poursuite des efforts de médiation. Ils soulignent également l’importance d’adresser les causes profondes des conflits, telles que les inégalités et les frustrations, afin de prévenir toute nouvelle recrudescence de la violence.

En dépit des difficultés, l’avenir s’annonce plus prometteur pour la région d’Agadez. La reddition des rebelles FPL et MJRN ouvre ainsi la voie à une nouvelle ère, marquée par la réconciliation, le développement et la prospérité partagée.

 

Niamey : Les visas US en forte hausse en 2024

Niamey, 27 novembre 2024 – Les échanges entre le Niger et les États-Unis connaissent un essor sans précédent. C’est ce qu’atteste un communiqué publié aujourd’hui par l’ambassade américaine à Niamey. En effet, la section consulaire de l’ambassade a annoncé avoir délivré plus de 1000 visas à des citoyens nigériens en 2024, soit le double par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation significative des visas témoigne d’un renforcement des relations bilatérales entre les deux pays et d’une mobilité accrue des citoyens nigériens désireux de se rendre aux États-Unis, que ce soit pour des études, des voyages d’affaires ou des séjours touristiques.

Le communiqué souligne également que la section consulaire a joué un rôle essentiel dans ces échanges. En effet, elle a assuré le traitement des demandes de visa en examinant minutieusement chaque dossier et en facilitant les procédures administratives. De plus, elle a apporté une assistance aux citoyens américains en difficulté au Niger, leur offrant un soutien crucial. Par ailleurs, la section consulaire soutient activement les programmes d’échanges en facilitant la participation des Nigériens à divers programmes éducatifs et culturels.

« Notre travail consulaire renforce les liens interpersonnels et interculturels qui sont fondamentaux dans la relation entre les États-Unis et le Niger », souligne le communiqué.

Cette hausse des visas américains délivrés est perçue comme un signal positif pour les relations bilatérales et témoigne de l’attractivité des États-Unis pour les Nigériens. Elle ouvre également de nouvelles perspectives pour les échanges économiques, culturels et académiques entre les deux pays.

 

Niamey : Les journalistes africains en colloque

Niamey, 27 novembre 2024 Tandis que les journalistes de l’Alliance des États du Sahel (AES) se réunissent à Niamey pour discuter des moyens de contribuer à la réalisation des objectifs de la Confédération, une actualité brûlante vient rappeler les défis auxquels sont confrontés les médias en Afrique : la suspension de la chaîne de télévision malienne JolibaTV.

Le colloque des journalistes de l'AES à Niamey met en lumière les défis de la liberté de la presse en Afrique,Un colloque pour renforcer le rôle des médias

Le symposium de Niamey, qui a débuté hier, offre une plateforme d’échange unique aux professionnels des médias de la région. Les participants débattent des meilleures pratiques pour une couverture médiatique responsable et constructive au sein de L’AES, tout en soulignant l’importance de la liberté de la presse dans un contexte de défis sécuritaires et politiques complexes.

Au Mali, la liberté de la presse mise à l’épreuve

Parallèlement, un développement préoccupant a émergé au Mali. En effet, après une plainte déposée par les autorités du Burkina Faso suite à la diffusion d’une émission d’opinion jugée inappropriée, la Haute Autorité de la Communication du Mali a décidé de suspendre JolibaTV.

Cette suspension met en  lumière les tensions persistantes entre la liberté d’expression et la régulation des contenus médiatiques. Cette affaire soulève de nombreuses questions sur l’équilibre à trouver entre le droit à l’information et la protection de l’ordre public.

La suspension de JolibaTV survient au moment où les journalistes maliens et régionaux se réunissent à Niamey pour explorer des stratégies visant à consolider leur influence dans la société. Cette coïncidence est une aubaine, car elle permettra aux journalistes de débattre de ce sujet d’actualité et de trouver des solutions durables.

Le colloque des journalistes de l'AES à Niamey met en lumière les défis de la liberté de la presse en Afrique,Des défis communs

Les cas du Mali et des autres pays montrent que les médias africains font face à des défis similaires :

  • La pression politique : des pressions politiques soumettent souvent les médias, limitant ainsi leur liberté d’expression.
  • Les défis économiques : les médias africains doivent faire face à des contraintes financières importantes, ce qui peut porter atteinte à leur indépendance.
  • La désinformation : la propagation de fausses informations et de discours de haine représente une menace croissante pour la crédibilité des médias.

Un enjeu pour la démocratie

La liberté de la presse est un pilier essentiel de toute démocratie. Elle permet aux citoyens d’obtenir des informations, de participer au débat public et de contrôler les actions des pouvoirs publics. Les décisions prises à la rencontre de JolibaTV rappellent l’importance de protéger cet espace de liberté.

Le colloque de Niamey invite les participants à élaborer des solutions afin de renforcer la résistance des médias africains face à ces défis. Il s’agit notamment de :

  • Promouvoir l’autorégulation : les médias doivent développer des mécanismes d’autorégulation pour garantir la qualité de leurs contenus.
  • Renforcer la formation des journalistes : une formation continue est essentielle pour permettre aux journalistes de faire face aux défis de leur métier.
  • Soutenir la pluralité des médias : il est important de favoriser l’émergence de médias indépendants et diversifiés.

Le colloque des journalistes de l'AES à Niamey met en lumière les défis de la liberté de la presse en Afrique,En conclusion, la suspension de JolibaTV est un rappel brutal de la fragilité de la liberté de la presse en Afrique. Il est urgent de renforcer les mécanismes de protection des journalistes et de garantir un environnement propice à l’exercice de leur métier. Les États membres de l’AES doivent prendre des mesures concrètes afin de permettre aux journalistes de jouer pleinement leur rôle au sein de la société sans être inquiétés à l’issue du colloque de Niamey.

Tahoua : Une nouvelle ère s’ouvre pour l’industrie nigérienne

Tahoua, 26 novembre 2024 – Un nouveau chapitre s’écrit pour l’industrie nigérienne. Hier, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Seydou Asman, a inauguré une usine de fabrication de fer à béton, un projet ambitieux porté par la société Niger Steel Group Company Ltd. Située au cœur de la cimenterie du Département d’Illéla, dans la Région de Tahoua (600 km au nord-est du Niger), cette unité de production marque en effet un tournant décisif dans la stratégie de développement économique du Niger.

Un investissement porteur d’espoir

D’un coût de 2 milliards de francs CFA, cette usine, d’une capacité de production de 20 000 tonnes par an, est une véritable bouée de sauvetage pour l’économie locale. En créant 120 emplois, elle contribue également à réduire le chômage et à améliorer le niveau de vie des populations.

En outre, pour le Ministre Seydou Asman, cette inauguration est un symbole fort de la volonté du gouvernement de promouvoir l’industrialisation du pays. « Cette réalisation s’inscrit pleinement dans les orientations stratégiques définies par le général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP et le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine qui ont toujours soutenu l’idée d’un Niger résilient, compétitif et autosuffisant », a-t-il déclaré.

Un écosystème industriel en plein essor

La nouvelle usine de fer à béton s’intègre parfaitement dans un écosystème industriel en plein développement. Elle bénéficie de la proximité de la cimenterie de Badaguichiri, une unité de production de 3000 tonnes de ciment par jour, inaugurée en 2023. Ainsi, cette synergie permet d’optimiser les coûts de production et de garantir une supply chain efficace.

Un enjeu de souveraineté

Par ailleurs, lors de l’inauguration, le Ministre chargé de l’État a déclaré qu’en dehors des avantages accordés à la société Niger Steel Group par le code des investissements, l’État a pris un arrêté en date du 21 novembre 2024 interdisant l’exportation de la ferraille.

En interdisant l’exportation de la ferraille, le gouvernement a voulu sécuriser l’approvisionnement de cette matière première essentielle pour l’usine. Cette décision témoigne aussi de la volonté politique de soutenir les industries locales et de réduire la dépendance aux importations.

Les bénéfices de l’industrie pour l’économie nationale

Les retombées de cette nouvelle usine sont multiples :

  • Réduction des coûts de construction : la production locale de fer à béton permettra de réduire les coûts des projets de construction, tant pour les particuliers que pour les entreprises.
  • Développement des infrastructures : l’accès à des matériaux de construction de qualité à des prix compétitifs favorisera le développement des infrastructures routières, scolaires, sanitaires, etc.
  • Création d’emplois directs et indirects : l’usine et ses fournisseurs génèrent de nombreux emplois, stimulant ainsi l’activité économique locale.
  • Renforcement de la balance commerciale : la réduction des importations de fer à béton contribuera à améliorer la balance commerciale du Niger.

Un modèle à suivre

Le succès de ce projet est appelé à inspirer d’autres initiatives similaires. Le gouvernement nigérien entend poursuivre sa politique de soutien à l’industrialisation, en mettant l’accent sur les ressources locales et en créant un environnement favorable à l’investissement.

En conclusion, l’inauguration de l’usine de fabrication de fer à béton de Badaguichiri marque une étape importante dans le processus de transformation économique du Niger. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de diversifier l’économie, de créer des emplois et de réduire la dépendance aux importations. Ce projet est en plus un modèle à suivre pour d’autres pays africains qui souhaitent se développer de manière durable et inclusive.