Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 55 sur 89

Le Président de la BOAD éclaire le rôle des banques multilatérales

Lors du récent dialogue Italie-Afrique, axé sur les relations commerciales Business to Business, le Président de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), M. Serge EKUE, a participé à un panel influent le 8 mai 2024.

En effet, il a discuté du rôle vital que jouent les banques multilatérales dans le développement du continent africain. Par ailleurs, M. EKUE a mis en exergue l’engagement indéfectible de la BOAD envers le progrès de l’Afrique de l’Ouest.

De plus, il a souligné que l’institution se focalise sur cinq secteurs prioritaires pour catalyser la croissance et l’amélioration des conditions de vie des populations, notamment les infrastructures essentielles, l’accès à l’énergie durable, le logement abordable, ainsi que les domaines cruciaux de la santé et de l’éducation.

D’autre part, “L’amélioration des conditions de vie de nos populations reste une priorité absolue pour notre Institution”, a déclaré M. EKUE. Il a également reconnu l’importance du secteur privé comme moteur de l’économie, insistant sur la nécessité d’accompagner ce secteur dans la diversification de l’économie et dans la création de valeur ajoutée et d’emplois productifs.

En conclusion, la BOAD, sous la direction de M. EKUE, continue de jouer un rôle de premier plan dans le soutien au développement économique de l’Afrique de l’Ouest. Elle met un point d’honneur sur des initiatives qui favorisent la durabilité et la prospérité à long terme pour le continent, affirmant ainsi son rôle pivot dans l’essor économique et social de la région.

Morila, la mine d’or emblématique, revient dans le giron malien

Dans un tournant historique pour l’industrie minière malienne, l’État malien a acquis la mine d’or de Morila , qui a produit plus de 200 tonnes d’or en deux décennies, pour le montant symbolique d’un dollar. Cette transaction marque la fin d’une ère et le début d’une nouvelle stratégie nationale pour la gestion des ressources minérales.

L’échec de Firefinch : Une opportunité pour le Mali

Firefinch Limited, une société minière australienne, a acquis la mine de Morila en 2020 dans l’espoir de revitaliser son exploitation. Cependant, la mine n’a pas vécu le renouveau espéré. En effet, face à des défis financiers insurmontables, Firefinch a dû transférer ses droits à la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali (SOREM-SA) pour une somme symbolique, dans le cadre d’une résolution de conflit avec le gouvernement malien.

Par ailleurs, le litige, impliquant également Leo Lithium et le géant chinois Ganfeng Lithium, trouve son origine dans la gestion de la mine de lithium Goulamina. En dépit de la création de Leo Lithium en 2021 pour gérer ce projet distinctement, le gouvernement malien a remis en question la séparation des entités et la légitimité du transfert de propriété. Pour apaiser les tensions, Ganfeng Lithium a également accepté de verser 60 millions de dollars à l’État malien.

Cession de la mine d’or de Morila : Un accord à plusieurs facettes

L’État malien a conclu un accord avec les parties concernées pour détenir désormais au moins 30% de la mine de Goulamina, ce qui augmente sa participation antérieure de 20%. En outre, les investisseurs locaux obtiendront une participation de 5%. En signe de résolution finale, Leo Lithium a cédé sa part dans le projet Goulamina à Ganfeng Lithium contre un montant de 342,7 millions de dollars.

Cette cession de la mine d’or de Morila et l’augmentation de la participation de l’État dans le projet Goulamina marquent une étape significative dans la réaffirmation de la souveraineté malienne sur ses ressources minérales et ouvrent la voie à une exploitation plus équitable et bénéfique pour le peuple malien.

Vers une gouvernance de l’IA inclusive : l’appel du groupe africain

Dans un monde où l’intelligence artificielle (IA) façonne de plus en plus notre avenir, le Groupe Africain à l’Organisation des Nations Unies (ONU) a souligné l’urgence de créer un environnement international transparent, équitable, non discriminatoire et coopératif pour l’IA. Lors d’une réunion spéciale dédiée à l’exploitation de l’IA pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Ambassadeur Maniratanga, Représentant Permanent du Burundi, a pris la parole au nom du African Group UN pour mettre en lumière cette nécessité.

Gouvernance de l’IA : L’Afrique appelle à la transparence et à la coopération

Le groupe a insisté sur l’importance d’accroître la représentation et l’influence des pays en développement dans les structures mondiales de gouvernance de l’IA. Cette démarche est cruciale pour assurer que les intérêts et les perspectives de ces nations soient pris en compte dans l’élaboration des politiques et des normes qui régiront l’utilisation de l’IA.

Dans le cadre de cet engagement, le Groupe Africain a exprimé son soutien ferme à la conclusion en temps opportun du African Digital Compact. Ce pacte vise à fournir un cadre structuré pour la transformation numérique de l’Afrique, reconnaissant le potentiel de l’IA à servir de catalyseur pour le développement économique et social du continent.

En outre, le groupe a appuyé l’application du Pacte numérique mondial, qui a pour objectif de garantir que les technologies numériques, y compris l’IA, contribuent à un avenir numérique sûr, équitable et ouvert pour tous. L’initiative s’aligne avec l’Agenda2063 de l’Union Africaine et l’Agenda2030 de l’ONU, deux programmes ambitieux qui visent à transformer le paysage socio-économique de l’Afrique et à promouvoir un développement durable à l’échelle mondiale.

Le message du Groupe Africain est clair : pour que l’IA soit un outil de progrès pour tous, il est impératif de construire des ponts entre les nations et de travailler ensemble vers un avenir où chaque pays, indépendamment de son niveau de développement, peut bénéficier des avancées technologiques. C’est une vision d’un monde où l’IA est synonyme d’opportunités égales et de coopération internationale.

L’Afrique s’élance dans le commerce du carbone

La directrice de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et de la durabilité de l’environnement de l’AUDA-NEPAD a fait une annonce significative lors de la récente Table ronde africaine sur le climat. Elle a dévoilé une étude approfondie sur les marchés du carbone en Afrique, s’inscrivant dans l’effort continu pour transformer l’Afrique conformément à l’Agenda2063.

Cette étude, présentée lors de la COP28, met en lumière les opportunités que les marchés du carbone représentent pour le continent. La directrice, Estherine Fotabong, a souligné l’importance cruciale de ce document, conjointement avec les Africa Gold Standards et des stratégies adaptées localement, pour augmenter la capacité des États membres de l’Union africaine à s’engager activement dans le marché mondial du carbone.

En outre, Estherine Fotabong a mis en exergue le potentiel considérable des marchés du carbone pour apporter des bénéfices environnementaux, économiques et sociaux significatifs à travers l’Afrique. Ces marchés, si correctement exploités et régulés, pourraient non seulement contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre mais aussi stimuler le développement durable sur le continent.

L’étude recommande une approche collaborative entre les nations africaines pour développer des mécanismes de marché efficaces et équitables qui respectent les spécificités de chaque pays tout en s’alignant sur les objectifs globaux de l’Agenda2063 et de l’Action Climat.

La directrice souligne à nouveau l’engagement de l’AUDA-NEPAD à collaborer avec tous les acteurs impliqués afin de garantir que l’Afrique ne soit pas en retrait dans la quête mondiale d’un avenir à faible émission CO2. Elle a appelé à une action collective pour garantir que les marchés du carbone deviennent un levier de changement positif, offrant ainsi un avenir plus vert et plus prospère pour les générations futures du continent.

 

Accord historique sur Itaipu entre le Brésil et le Paraguay

Dans un développement significatif pour les relations bilatérales entre le Brésil et le Paraguay, le 7 mai 2024,  la Ministre remplaçante des Relations Extérieures du Brésil, Maria Laura da Rocha, et le Ministre de l’Énergie et des Mines, Alexandre Silveira, ont effectué une visite diplomatique au Paraguay . Cette visite a marqué une étape cruciale dans les négociations concernant le traité d’Itaipu, un sujet de longue date entre les deux nations.

Négociations d’Itaipu : Un accord de compréhension

Les discussions ont eu lieu avec le président du Paraguay, Santiago Peña Palacios, et le chancelier Raúl Ramírez Lezcano, dans le cadre d’une série de réunions visant à renforcer la coopération et à résoudre les questions en suspens liées à l’exploitation de la centrale hydroélectrique d’Itaipu. Les deux parties ont conclu un accord de compréhension important, répondant ainsi aux demandes historiques du Brésil et du Paraguay et établissant des directives pour la révision de l’Annexe C du traité.

L’accord représente une avancée majeure vers un consensus qui devrait satisfaire les intérêts des deux pays. Il souligne l’engagement des deux gouvernements à travailler ensemble pour une gestion équitable et efficace de l’une des plus grandes centrales hydroélectriques du monde, tout en tenant compte des impératifs environnementaux et économiques.

Un tournant diplomatique majeur : le Brésil et le Paraguay parviennent à un accord sur la révision de l'Annexe C du traité d'Itaipu,Implications pour la gestion de l’énergie

Cette initiative bilatérale est également un pas en avant dans la consolidation des relations entre le Brésil et le Paraguay, ouvrant la voie à de futures collaborations dans divers domaines d’intérêt mutuel. Elle démontre la volonté des deux nations de dialoguer et de négocier de manière constructive, en vue d’atteindre des objectifs communs pour le bien-être de leurs citoyens et pour la préservation de l’environnement régional.

La révision de l’Annexe C est particulièrement significative car elle traite des aspects financiers et organisationnels de la centrale d’Itaipu, reflétant les changements dans les dynamiques énergétiques et économiques depuis la signature du traité initial. Les détails spécifiques de l’accord n’ont pas été divulgués publiquement, mais les indications suggèrent que les deux pays ont fait des concessions mutuelles pour parvenir à un terrain d’entente.

En conclusion, la rencontre entre les ministres brésiliens et les hauts fonctionnaires paraguayens marque un moment historique dans la coopération transfrontalière en Amérique du Sud, avec des implications potentiellement vastes pour la région et au-delà. Les observateurs internationaux et les parties prenantes attendent avec impatience les retombées de cet accord, qui pourrait servir de modèle pour d’autres négociations bilatérales dans le futur.

L’arrestation d’un baron du banditisme nigérian au Niger

Dans un élan de coopération transfrontalière exemplaire, les forces de sécurité nigériennes ont réussi un coup de filet majeur en capturant un des plus redoutés malfaiteurs nigérians, surnommé Kachallah Mai Daji, aux abords de la cité limitrophe d’Illela.

L’opération, fruit d’une stratégie de lutte contre le fléau du banditisme qui sévit dans la région, a permis de neutraliser celui qui était à la tête d’une organisation criminelle semant l’effroi dans le nord-est du Nigeria depuis une décennie. Les autorités nigérianes, appuyées par des spécialistes de la contre-insurrection, ont confirmé que l’individu, désormais entre les mains de la justice, est responsable de multiples exactions : homicides, incendies volontaires, enlèvements massifs et extorsions.

Le brigand, dont l’influence s’étendait sur plusieurs hameaux de la région d’Illela, imposait un règne de terreur sur des communautés telles que Tozai, Sabon Garin Darna, et d’autres localités avoisinantes, où il exerçait notamment un racket systématique.

L’arrestation de Kachallah Mai Daji, survenue alors qu’il orchestrait un vol de bétail à la lisière des frontières nigéro-nigérianes, marque un tournant décisif dans la bataille contre la criminalité organisée et souligne l’importance de la collaboration interétatique pour assurer la sécurité des populations vulnérables face aux menaces transnationales.

L’arrestation de Kachallah Mai Daji n’est pas seulement une victoire pour la sécurité nigérienne, mais un symbole fort de la résilience des états face à la criminalité transfrontalière. Cet événement marque l’aube d’une ère nouvelle où la coopération et la détermination des forces de l’ordre peuvent triompher sur l’adversité et instaurer un climat de paix durable pour les générations futures. La chute de ce baron du crime est un message clair : la justice, même face aux défis les plus sombres, ne cesse de briller comme un phare d’espoir.

Diplomatie économique : Le Niger et le FMI renforcent leurs liens

Dans l’enceinte solennelle de la Primature, une réunion de haut niveau s’est tenue le mardi 7 mai 2024, marquant un jalon significatif dans le partenariat entre le Niger et le Fonds Monétaire International. Le Premier Ministre Lamine Zeine, également en charge du portefeuille de l’Économie et des Finances, a accueilli avec déférence Monsieur Rasmané Ouédraogo, émissaire du FMI au Niger, pour un dialogue stratégique.

Un dialogue constructif pour l’avenir économique du Niger

Les discussions ont gravité autour de la solidité des liens tissés entre le Niger et l’institution financière internationale, ainsi que des préparatifs pour la prochaine mission d’évaluation du FMI, qui se déroulera du 20 au 31 mai. Cette mission vise à examiner avec précision les progrès réalisés dans la mise en œuvre des programmes de la Facilité Élargie de Crédit et de la Facilité pour la Résilience. Ces programmes constituent deux piliers fondamentaux de l’appui du FMI à la nation nigérienne. Ils jouent un rôle crucial dans le soutien à la croissance économique et à la stabilité financière du pays.

Satisfaction et optimisme du représentant du FMI

Monsieur Ouédraogo a exprimé sa grande contentement face à l’avancement des programmes, notant que les préparations avancent dans des conditions optimales. Cela reflète l’engagement ferme du gouvernement nigérien à respecter ses promesses et à instaurer une gestion des finances publiques à la fois rigoureuse et transparente.

Un engagement renouvelé pour la stabilité économique

Cette audience illustre le dialogue continu et fructueux entre le gouvernement du Niger et ses partenaires financiers, visant à renforcer la stabilité macroéconomique et à appuyer les réformes structurelles pour une croissance économique inclusive et pérenne. Elle témoigne également de la confiance accrue des institutions financières internationales envers la robustesse de l’économie nigérienne et la volonté des autorités de maintenir une gouvernance exemplaire.

Vers une croissance inclusive et durable

En conclusion, le Premier Ministre réitère la détermination du gouvernement à collaborer étroitement avec le FMI et tous les partenaires de développement. Cette collaboration vise à surmonter les défis économiques et sociaux auxquels le Niger est confronté. Elle garantit également aux citoyens un avenir marqué par le progrès et le bien-être.

Sécurité et fraternité : le Niger et le Tchad unissent leurs forces 

Dans une démarche diplomatique significative, le Premier Ministre nigérien, Son Excellence Monsieur Ali Mahaman Lamine Zeine, également Ministre de l’Économie et des Finances, a accueilli avec honneur Monsieur Dago Yacoub, éminent Ministre Tchadien chargé des Armées, des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre.

Un Échange Fructueux pour la Stabilité Régionale

L’entrevue a été l’occasion d’aborder en profondeur la conjoncture sécuritaire prévalant le long des frontières partagées. Monsieur Yacoub a mis en lumière la transition pacifique du Tchad, suivant la disparition du Maréchal Idriss Déby Itno, marquée par une période de trois ans conclue par des élections démocratiques. Cette étape cruciale marque l’engagement ferme du Tchad vers un avenir démocratique et légitimé par la volonté du peuple.

Le Ministre Tchadien a exprimé sa reconnaissance envers le Niger pour son soutien dans le retour volontaire des ressortissants tchadiens, reflétant ainsi l’esprit de coopération et de solidarité bilatérale.

Une Collaboration Militaire Efficace contre les Menaces Communes

Le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, Ministre Nigérien de la Défense Nationale, a confirmé la maîtrise de la situation sécuritaire régionale, soulignant le succès des opérations conjointes dans le bassin du lac Tchad menées par la Force Multinationale Mixte. Cette force, composée du Tchad, du Nigeria, du Cameroun et du Niger, illustre l’exemplarité de la coordination militaire face aux défis sécuritaires.

Un Symbole de l’Entente Bilatérale

La présence de l’Ambassadeur du Tchad au Niger lors de cette audience souligne l’excellence des liens entre les deux nations et leur détermination à consolider leur collaboration, notamment dans la lutte contre le terrorisme et pour la stabilité régionale. Cette rencontre est un témoignage vivant de l’unité et de l’engagement commun pour un avenir plus sûr et prospère.

Un tournant décisif au Sommet sur les engrais et la santé des sols

Lors de l’ouverture de la session d’experts du Sommet africain sur les engrais et la santé des sols, un consensus émerge : la coopération régionale est cruciale pour l’avenir de l’agriculture sur le continent. Les intervenants ont souligné l’importance d’une politique commune en matière d’engrais, ainsi que la nécessité de mutualiser les efforts de recherche et développement.Les experts  ont  mis l’accent sur la mutualisation des investissements pour augmenter la capacité de production d’engrais et sur la facilitation du commerce transfrontalier. Ils ont  également identifié la promotion de la recherche collaborative, le renforcement des capacités et le partage des meilleures pratiques comme des piliers essentiels au développement agricole durable.

Les experts ont identifié les sources biologiques locales comme clés pour fabriquer et mélanger des engrais sur le continent, ce qui permettrait de réduire la dépendance aux marchés mondiaux et de raccourcir la chaîne d’approvisionnement.

Pour atteindre ces objectifs, ils ont déclaré qu’un investissement de 15 milliards de dollars du secteur privé s’avère nécessaire pour booster la fabrication locale d’engrais minéraux. Ils se sont fixé comme but de tripler la production locale d’engrais organiques et inorganiques d’ici 2033 pour un impact accéléré.

En somme, ce sommet marque un pas en avant audacieux pour l’agriculture africaine, avec une vision claire et des actions concertées qui pourraient transformer le paysage agricole du continent et assurer la sécurité alimentaire pour les générations à venir.

Relance urbaine post-COVID en Afrique avec l’espace fiscal

Dans le cadre des efforts continus pour surmonter les défis économiques exacerbés par la pandémie de COVID-19, l’Economic Commission for Africa (ECA) a annoncé aujourd’hui la tenue d’une réunion de lancement sur l’initiative de l’Espace Fiscal Renforcé dans les Villes Africaines. En effet, cette initiative vise à faciliter la mise en œuvre d’un espace budgétaire urbain élargi et résilient, essentiel pour une reprise inclusive et durable sur le continent.

L'initiative de l'Espace Fiscal Renforcé dans les Villes Africaines, visant à établir un espace budgétaire urbain pour une reprise économiqueLe Chef de la Section de l’Urbanisation et du Développement de l’ECA, atkeyelsh, a souligné l’importance de l’espace budgétaire d’un pays, le définissant comme sa capacité à dépenser sans compromettre la viabilité budgétaire globale. Ainsi, a-t-il ajouté, “des piliers économiques, financiers et législatifs solides doivent soutenir cet espace pour garantir une gestion fiscale efficace et durable.”

L'initiative de l'Espace Fiscal Renforcé dans les Villes Africaines, visant à établir un espace budgétaire urbain pour une reprise économiqueParallèlement, Giuseppe Tésorière, également de l’ECA, a mis en exergue le rôle vital des villes dans le développement économique. Il a affirmé que les villes, en pleine expansion, doivent recevoir des financements adéquats pour soutenir leur croissance économique, car les municipalités performantes sont des catalyseurs du développement urbain, qui influence à son tour la croissance économique des villes et façonne le développement des pays.

De plus, UN-Habitat et l’African Economic Research Consortium (AERC) soutiennent l’initiative, ce qui reflète leur engagement commun à renforcer la gouvernance fiscale et à promouvoir des politiques économiques qui favorisent la résilience et la reprise économique en Afrique.

En conclusion, cette réunion marque un pas significatif vers la réalisation d’un avenir où les villes africaines peuvent prospérer économiquement tout en étant préparées à affronter des crises futures avec robustesse et flexibilité.