Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 57 sur 89

Burkina Faso : Fermeté face aux accusations internationales

Dans une tournure des événements qui a captivé l’attention de la communauté internationale, le Burkina Faso a pris une position ferme contre ce qu’il considère comme des accusations sans fondement de la part des États-Unis et du Royaume-Uni.  En effet, le gouvernement burkinabè, sous la direction résolue du Capitaine Ibrahim Traoré, a exprimé son rejet catégorique des allégations portées par l’ONG Human Rights Watch (HRW) à l’encontre des Forces combattantes burkinabè.

Dans un geste symbolisant sa détermination à défendre son intégrité et la vérité, le Burkina Faso a convoqué le Chargé d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique, Eric P. Whitaker, pour une entrevue décisive. Au cours de cette rencontre, une note verbale a été remise, clarifiant la position officielle du Burkina Faso. Le pays a manifesté son étonnement et son indignation face à la réaction précipitée des deux nations, notoirement reconnues pour leur rigueur scientifique, qui ont opté pour se fier à un rapport de HRW jugé biaisé et dépourvu de preuves concrètes.

Par ailleurs, le gouvernement burkinabè a réaffirmé son engagement sans faille envers la vérité et la justice, soulignant les enquêtes indépendantes en cours destinées à éclaircir les prétendues violations des droits de l’homme. Dans son appel à la communauté internationale, le Burkina Faso plaide pour un soutien authentique et sincère dans sa lutte contre le terrorisme, insistant sur le besoin d’une collaboration constructive plutôt que de se focaliser sur des accusations infondées.

En somme, le Burkina Faso, surnommé le pays des Hommes Intégrés, aspire à établir une paix durable sur son territoire, loin des turbulences des controverses internationales. La nation africaine se tient prête à travailler de concert avec ses partenaires mondiaux pour forger un avenir marqué par la solidarité et la compréhension mutuelle.

Tabélot : L’empoisonnement massif d’animaux suscite l’émoi

 Dans la contrée d’Agadez, un événement désolant a ébranlé la commune de Tabélot : une cinquantaine de bêtes, essentiellement caprines, ont succombé à un empoisonnement. Ce fléau est attribué aux opérations d’une entreprise chinoise, suscitant une vive inquiétude parmi les autorités face à cette calamité écologique.

Le premier jour de mai a révélé une nouvelle affligeante provenant de Tabélot : l’intoxication fatale d’approximativement cinquante animaux du hameau d’Anounalher. La cause de ce désastre serait l’emploi négligent de substances toxiques par une firme chinoise, active dans l’extraction aurifère à Fasso.

Des témoignages concordants de la région indiquent que les créatures ont consommé de l’eau souillée par des déchets chimiques issus du traitement minier. Les éleveurs locaux, bouleversés, sollicitent avec raison une action prompte des instances gouvernementales pour atténuer cette tragédie et prévenir d’autres incidents.

Un compte-rendu exhaustif, daté du premier mai, élaboré par une commission de Tabélot en partenariat avec les forces de sécurité, a exposé l’ampleur du sinistre. Les enquêteurs ont découvert que la société Sahara SARL utilise des agents chimiques, y compris des explosifs, qui polluent les sources d’eau et menacent gravement la biodiversité et l’écosystème.

Face à cette crise, la délégation a suggéré plusieurs mesures préventives. Il est crucial de contrôler la légitimité des licences minières et d’instaurer un système efficace pour la collecte et le traitement des eaux polluées.

Il est également vital d’éduquer les éleveurs sur les risques et de renforcer la surveillance des pâturages pour éviter la consommation d’eau viciée.

Les autorités doivent  prendre des dispositions fermes afin de sauvegarder l’environnement et la santé publique. Il est de leur responsabilité morale et juridique de répondre avec célérité à cette urgence environnementale.

 

 

Le Niger honore ses travailleurs lors de la Journée Internationale

Dans une atmosphère empreinte de respect et de reconnaissance, le Niger a marqué, le mercredi 1er mai 2024, son adhésion solennelle à la célébration mondiale de la Journée Internationale des Travailleurs.   L’événement, qui symbolise l’engagement inébranlable des travailleurs du monde entier, a permis à la nation de rendre un hommage appuyé aux hommes et aux femmes dont le travail quotidien contribue au développement et à la prospérité de la patrie.

Dans les enceintes vénérables de la Présidence et du Secrétariat Général du Gouvernement, ainsi que dans les diverses institutions à travers le pays, le personnel s’est rassemblé dans un esprit de solidarité pour réaffirmer les valeurs fondamentales du travail et de la justice sociale. En effet, Cette convergence des cœurs et des esprits traduit la gratitude des plus hautes instances de l’État envers les travailleuses et travailleurs nigériens, dont la contribution est le pilier de la construction nationale et du progrès économique et social.

Le Niger rend hommage à l'engagement de ses travailleurs à l'occasion de la Journée Internationale des Travailleurs,En ces temps où les défis se multiplient, la commémoration de cette journée revêt une importance capitale, soulignant la nécessité impérieuse de cultiver un environnement de travail sain et équitable. Elle rappelle également notre devoir collectif de veiller à l’épanouissement de chaque individu au sein de la société, dans le respect absolu des droits et de la dignité de chacun.

Au Niger, le gouvernement  célèbre la Journée Internationale des Travailleurs avec une détermination renouvelée pour promouvoir des conditions qui permettent à chaque travailleur d’aspirer à la réalisation de ses ambitions. Cette célébration contribue au bien-être de tous et à la grandeur de la Nation.

Clôture de mission de l’Ambassadeur cubain au Niger

Dans l’enceinte solennelle du palais présidentiel, ce jeudi 2 mai 2024, une page se tourne pour les relations diplomatiques entre la République du Niger et la République de Cuba. Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et Chef de l’État, a reçu en audience Son Excellence Monsieur Georges José Hadad Capote, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de Cuba.

Le 23 avril précédent, le CNSP a honoré l’illustre ambassadeur cubain, l’élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre du Mérite du Niger, en reconnaissance de son engagement exceptionnel pour le raffermissement des liens fraternels et de la coopération bilatérale.

En cette occasion mémorable, Monsieur Hadad Capote, concluant sa mission au Niger, a exprimé ses respects et ses adieux au Général Tiani, soulignant la qualité indéniable des relations entre les deux nations et affirmant la détermination des deux pays à poursuivre et intensifier leur collaboration.

La cérémonie a vu la participation de personnalités éminentes, notamment le Docteur Soumana Boubacar, Ministre et Directeur de Cabinet du Président du CNSP, le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, ainsi que Son Excellence Monsieur Illo Adani, Ambassadeur et Conseiller chargé des Questions Diplomatiques et Stratégiques du Président du CNSP.

Cet adieu diplomatique, empreint de respect mutuel et de reconnaissance, marque non seulement la fin d’une mission, mais aussi l’aspiration à un avenir commun, tissé d’entente et de projets partagés entre le Niger et Cuba.

Confédération AES: Cap sur l’intégration sahélienne

Le 02 mai 2024, l’éminent Ambassadeur Adjani Illo, à la tête du Comité National pour la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), a tenu une conférence de presse éclairante. Il a exposé avec éloquence les objectifs stratégiques de l’organisation naissante, marquant un tournant décisif dans la consolidation des relations transsahéliennes.

Un comité aux fondations solides et diversifiées

en effet, institué par décret présidentiel, le comité se distingue par sa composition bipartite. Les membres statutaires, triés sur le volet pour leur expertise et leurs fonctions au sein de l’administration étatique, côtoient des représentants de la société civile. Ces derniers, issus d’associations féminines, de la jeunesse et des diasporas burkinabè et maliennes en territoire nigérien, incarnent la volonté d’une collaboration tripartite.

L’Ambassadeur Illo a mis en lumière les deux piliers fondamentaux du comité. Le premier vise à concrétiser l’Alliance des États du Sahel, érigée par la Charte du Liptako Gourma en bastion défensif régional. Le second s’attache à la vision d’une confédération pérenne, la Confédération Alliance des États du Sahel, prélude à une fédération future.

Une confédération tripartite aux horizons élargis

Contrairement à son prédécesseur à vocation militaire, l’AES embrasse un spectre plus large, articulé autour de la défense, de la diplomatie et du développement. L’harmonisation des politiques étrangères et des démarches diplomatiques constitue un enjeu majeur pour les trois nations, visant une représentation unifiée et cohérente sur la scène mondiale.

L’ambassadeur a également souligné l’importance d’une infrastructure économique et financière commune. Cela inclut la création d’une banque d’investissement, d’un fonds de stabilisation et de liaisons infrastructurelles essentielles, telles qu’une compagnie aérienne et des réseaux routiers et ferroviaires interétatiques.

Des infrastructures clés pour un avenir prospère dans l’AES

En outre, l’AES envisage de développer des infrastructures stratégiques dans les secteurs extractifs, pétroliers, miniers et énergétiques, renforçant ainsi la synergie économique entre les États membres.

L’Ambassadeur Illo a également évoqué des missions spéciales, axées sur l’analyse prospective des défis géopolitiques et la formulation de recommandations pour l’opérationnalisation effective de la confédération. Ces efforts préparatoires sont cruciaux pour l’établissement des organes de gouvernance de l’AES, assurant une transition fluide vers une intégration régionale renforcée.

Le comité, sous la houlette de l’Ambassadeur Illo, s’attelle à la préparation minutieuse des textes fondateurs et des structures institutionnelles qui façonneront l’avenir de la Confédération Alliance des États du Sahel, marquant ainsi les premiers pas vers une solidarité accrue et un développement partagé au cœur du Sahel.

L’appel à l’action des Médias nigériens face à la crise climatique

Dans une allocution solennelle, le Ministre de la Communication du Niger, M. Sidi Mohamed Raliou, a invité avec insistance les acteurs médiatiques du pays à s’impliquer résolument dans la lutte contre les bouleversements climatiques qui frappent le Niger et la planète entière.

Une journée dédiée à la liberté des Médias

En anticipation de la 31ème commémoration de la Journée Internationale de la Liberté de la Presse, prévue pour le 3 mai, M. Raliou a exprimé cet appel le jeudi 2 mai 2024, soulignant l’importance cruciale de cette journée dans le contexte actuel.

En effet, Le thème de l’édition 2024, “La presse au service de la planète : le journalisme face à la crise environnementale”, met en exergue la mission vitale des médias dans la sensibilisation et la réponse à la crise écologique mondiale, a affirmé le ministre, en mettant l’accent sur les conséquences dramatiques des changements climatiques.

Par ailleurs,  M. Raliou a rappelé que la liberté de la presse est un droit humain essentiel, ancré dans les valeurs du Niger et reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948.

Un appel à la réflexion et à l’action

Le ministre a également exhorté les professionnels des médias à utiliser cette journée pour engager des discussions approfondies et constructives sur la liberté d’expression et le rôle du journalisme au Niger, particulièrement face aux défis climatiques et leurs répercussions humaines.

Pour assurer un exercice serein du journalisme, le département de M. Raliou s’engage à continuer le renforcement des capacités des journalistes et à réformer le cadre légal de la profession, afin de maximiser la contribution des médias à la construction nationale.  Le ministre a souligné que le combat pour le développement et le bien-être des citoyens dans la dignité est primordial dans le contexte actuel.

En somme, instituée par l’ONU en 1993 et coordonnée par l’UNESCO, cette journée vise à promouvoir un paysage médiatique indépendant et diversifié, à rappeler aux États leurs engagements envers la liberté de la presse, et à soutenir les journalistes confrontés à des entraves dans l’exercice de leur métier.Le Ministre Raliou a conclu en soulignant que la célébration au Niger se fera en harmonie avec le reste du monde, mais dans un cadre spécifique, marqué par des défis sans précédent.

 

Solidarité Sanitaire : L’OMS Dote Tahoua de médicaments vitaux

Une Contribution Cruciale pour la Santé Publique Le Haut-Commissaire du Gouvernorat de Tahoua, M. Harouna Assakalé, a procédé à l’accueil solennel d’une importante donation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ce jeudi 2 mai 2024. La cérémonie, tenue au sein de la Direction régionale de la Santé publique, a mis en lumière la réception d’un ensemble de médicaments et d’équipements médicaux, évalué à 33 millions de francs CFA. Cette générosité de l’OMS, destinée à renforcer les infrastructures sanitaires de la région, se matérialise par 18 kits totalisant 76 cartons, d’une valeur exacte de 33.013.002 francs CFA.

Gratitude et Optimisme pour l’Avenir de la Santé à Tahoua

En effet, dans un discours empreint de reconnaissance, le Haut-Commissaire Assakalé a loué l’effort de la Direction régionale de la Santé publique pour la gestion de cette dotation significative. Il a souligné que ces ressources médicales de l’OMS contribueront indubitablement à l’amélioration des conditions de travail du personnel soignant et, par extension, à la qualité de vie des habitants de Tahoua. M. Assakalé a transmis la profonde gratitude des autorités nigériennes à l’OMS pour son soutien continu envers le peuple nigérien.

L’OMS Face aux Défis Sanitaires de Tahoua

Par ailleurs , le Dr Tolno Faya, représentant de l’OMS, a mis en exergue les défis persistants liés à la disponibilité des médicaments essentiels pour les pathologies fréquentes, particulièrement chez les femmes et les enfants de moins de cinq ans. Il a également évoqué la nécessité d’une réponse efficace aux urgences sanitaires telles que la diphtérie, la dengue et le choléra, qui entravent l’amélioration de la santé publique et la réduction de la mortalité infantile dans la région. Le Dr Faya a insisté sur l’importance d’une prise en charge médicale adéquate et gratuite pour les urgences, soulignant le rôle crucial de l’OMS dans la fourniture de matériel médical, de médicaments et de consommables à l’échelle nationale.

En conclusion, le Dr Faya a exprimé sa confiance dans la poursuite du partenariat entre l’OMS, les bailleurs de fonds et le gouvernement nigérien. Il a affirmé que cet engagement conjoint est essentiel pour atteindre l’objectif noble d’améliorer la prise en charge des maladies courantes et la lutte contre les épidémies, afin de diminuer la morbidité et la mortalité parmi les Nigériens. Il a fini par saluer la collaboration fructueuse avec les autorités régionales de Tahoua, réaffirmant l’engagement de l’OMS à soutenir les efforts locaux pour une meilleure santé publique.

Maroc-Union africaine : une vision commune pour l’avenir

Paris, France – L’atmosphère était chargée d’anticipation et de promesses d’avenir alors que SEM Amb. Albert Muchanga, représentant de la Commission de l’Union africaine, et l’honorable Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances du Maroc, se sont assis pour une réunion bilatérale le 2 mai 2024. Cette rencontre, tenue en marge de la réunion du Conseil ministériel de l’OCDE, n’était pas seulement une formalité diplomatique, mais un symbole fort de la volonté africaine de s’unir pour le progrès économique.

Le ministre Fettah a exprimé avec conviction que le Maroc, fort de ses réussites dans les réformes douanières, fiscales et son avancée dans le domaine énergétique, est prêt à ouvrir ses portes et partager ses stratégies de développement. Cette proposition marocaine est d’autant plus significative qu’elle intervient à un moment où l’Afrique, plus que jamais, cherche à harmoniser ses politiques économiques et à renforcer ses infrastructures.

La réunion a également révélé les défis que le continent doit relever, soulignant en particulier la nécessité d’intensifier l’intégration économique et de renforcer la collaboration pour combattre les disparités économiques. SEM Amb. Muchanga a salué l’initiative marocaine, la qualifiant de “pas en avant audacieux” vers la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui vise une Afrique transformée en une puissance mondiale de l’avenir.

En conclusion, la réunion entre SEM Amb. Muchanga et le ministre Fettah a été un moment déterminant, non seulement pour le Maroc et l’Union africaine, mais pour l’ensemble du continent africain. Elle a réaffirmé l’engagement des leaders africains à travailler ensemble pour un avenir prospère, soulignant que la solidarité et la coopération sont les fondements d’une Afrique forte et unie.

 

Attaque Terroriste au Burkina Faso :  Sarkounga Sous le Choc

Le 30 avril, aux alentours de 16 heures, le village de Sarkounga, situé dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso, a été le théâtre d’une attaque brutale perpétrée par des terroristes affiliés à Ansarul Islam, une branche du groupe JNIM. Le bilan est lourd : 11 membres des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et des civils ont perdu la vie. Face à la violence, les survivants n’ont eu d’autre choix que de fuir leur foyer.

Les jours précédant l’attaque, les habitants de Sarkounga avaient reçu des menaces de la part des terroristes. Le village, ainsi que celui d’Ansouri, étaient parmi les derniers de la zone à bénéficier d’une présence policière et de la protection des VDP. Cette attaque a non seulement semé la terreur mais a également permis aux terroristes de prendre le contrôle de la route nationale RN15, ouvrant la voie à de nouvelles attaques vers le sud, en direction de Rambo.

La situation sécuritaire dans la région se détériore rapidement. Près de 20 villages ont été désertés suite aux menaces et aux attaques répétées, laissant derrière eux des communautés isolées et vulnérables. La peur s’installe, et l’urgence d’une réponse adéquate se fait ressentir pour prévenir une crise humanitaire imminente.

Le gouvernement du Burkina Faso doit agir pour restaurer la sécurité et soutenir les populations affectées par cette vague de violence, qui menace la stabilité de toute la région.

Kenya : face aux inondations, la rentrée scolaire en sursis

Dans un élan de prudence face aux calamités naturelles, l’exécutif kenyan a proclamé le différé de l’amorce de l’année scolaire, initialement prévue pour la semaine en cours.

Les ravages des précipitations : une nation sous les eaux

La décision prise par le gouvernement kenyan de repousser l’ouverture des établissements éducatifs est une réaction directe aux conditions météorologiques extrêmes qui ont frappé le pays. Les pluies torrentielles, d’une intensité sans précédent, ont provoqué des inondations massives, transformant des communautés entières en îles isolées et submergeant les infrastructures vitales, y compris les écoles.

Le ministère de l’Éducation, conscient des risques encourus par les élèves et le personnel enseignant, a donc opté pour une mesure de sécurité en décalant la rentrée d’une semaine. Cette période supplémentaire permettra d’évaluer les dégâts, de rétablir l’accès aux zones sinistrées et d’assurer la sécurité et le fonctionnement des établissements scolaires.

Le bilan des inondations au Kenya : pertes et espoirs d’une population meurtrie

Les inondations ont non seulement perturbé la vie quotidienne mais ont également causé des pertes humaines considérables. Le bilan actuel dépasse la nonantaine de décès, et les efforts de secours sont entravés par les eaux qui continuent de monter, rendant certaines zones inaccessibles. Les camps de déplacés, bien que nécessaires, sont des solutions temporaires qui ne peuvent pallier les besoins à long terme des milliers de personnes affectées.

Le drame s’est accentué avec l’accident maritime récent, où un bateau surchargé a chaviré, ajoutant au deuil national. La communauté poursuit activement les opérations de recherche pour retrouver les disparus, bien que la perte et l’incertitude l’aient profondément ébranlée.

Le Kenya vers une résilience accrue : les enjeux de la préparation aux catastrophes

Dans ce contexte, reporter la rentrée scolaire constitue une décision qui perturbe certes le calendrier académique, mais se justifie par l’urgence de la situation et la priorité accordée à la vie humaine et à la sécurité. Le gouvernement kenyan, tout en gérant la crise immédiate, doit également envisager des stratégies à long terme pour renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles et améliorer la préparation aux urgences nationales.