Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 59 sur 89

L’ascension du terrorisme au Sahel : un bilan alarmant

Le Sahel, une région autrefois connue pour sa richesse culturelle et sa diversité, est désormais plongé dans une crise sécuritaire sans précédent. Les chiffres récents sont alarmants : 44% des victimes du terrorisme mondial proviennent de quatre pays de cette région – le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Nigéria.

Sahel en Crise : Comprendre l’impact humain du terrorisme

Au Burkina Faso, la situation est particulièrement critique. En 2023, le pays a enregistré 1907 morts dus à des incidents sécuritaires, marquant une hausse de 22% par rapport à l’année précédente. Cette augmentation coïncide avec une recrudescence des attaques terroristes, notamment depuis le coup d’État de janvier 2022. Le groupe JNIM semble être le plus actif dans la région, avec 56% de ses actions sur le territoire burkinabé, entraînant la mort de 616 personnes.

En 2023, le Mali a enregistré 753 décès qui ont principalement touché les militaires et les civils. Avec 253 incidents sécuritaires recensés, l’insécurité gagne du terrain, s’étendant vers l’ouest du pays. Les offensives du JNIM représentent 24% des attaques et ont connu une augmentation cette année.

Le Niger fait face à une menace similaire avec 61 attaques attribuées au JNIM et à l’EIGS, causant la mort de 468 personnes. La région de Tillabéri est devenue une cible privilégiée pour ces groupes armés terroristes (GAT).

Ensemble, le Burkina Faso, le Mali et le Niger détiennent le triste record du plus grand nombre de décès en Afrique de l’Ouest.

Le Nigéria, quant à lui, affiche son bilan le plus lourd depuis 2020, avec 524 victimes, principalement des civils, suite aux attaques terroristes. L’État islamique se distingue comme le principal instigateur de ces violences.

La zone des trois frontières, où se rencontrent le Niger, le Burkina et le Mali, demeure le principal foyer d’actes terroristes meurtriers, témoignant de la complexité et de la gravité de la situation sécuritaire dans le Sahel.

En somme, Cette analyse met en lumière l’urgence d’une réponse coordonnée et renforcée pour contrer le terrorisme  qui continue de peser lourdement sur la stabilité et le développement de la région.

Washington : concertation diplomatique pour le retrait militaire

Dans la capitale nigérienne, des pourparlers de haut niveau se profilent, visant à déterminer un échéancier pour le désengagement progressif des forces armées étasuniennes stationnées sur le sol du Niger.

Visite de haut calibre à Washington: Un tournant dans les relations bilatérales

Son Excellence Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Finances, a récemment conclu une visite significative à Washington D.C. De plus, il a participé aux Assemblées Générales de Printemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International. Par ailleurs, une invitation émanant du Département d’État Américain a marqué le début d’un dialogue constructif.

D’autre part, au cœur des discussions, la révocation, effective sans délai, par le Niger des accords de défense sous forme de notes verbales avec les États-Unis, a été affirmée avec fermeté par le Premier Ministre Zeine. En effet, cela souligne la résolution du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.

Enfin, la délégation américaine, menée par le Vice-Secrétaire d’État Kurt M. Campbell, a accueilli avec compréhension la décision nigérienne. Ainsi, les deux nations se sont engagées à élaborer conjointement un calendrier de retrait structuré et mesuré des troupes américaines.

Échanges fructueux et respect mutuel: Les fondements d’une alliance durable

Le Premier Ministre Zeine et le Vice-Secrétaire d’État Campbell ont mené des entretiens empreints de sincérité et de respect réciproque, ce qui a renforcé les fondations d’une future collaboration. Par ailleurs, le Vice-Secrétaire d’État Campbell a manifesté son intention de visiter Niamey, une démarche qui sera organisée à travers les voies diplomatiques adéquates.

Les deux dignitaires ont réitéré l’importance vitale des relations bilatérales, s’engageant à les nourrir au bénéfice mutuel des deux nations, avec un accent particulier sur la diplomatie et le progrès socio-économique.

Pour conclure, le Vice-Secrétaire d’État Campbell a réaffirmé l’appui indéfectible des États-Unis au Niger dans sa quête pour la sécurité, la paix, une gouvernance équitable, le développement durable et la consolidation démocratique.

Coopération Défense : le Niger et la Türkiye avancent ensemble

Ce vendredi 26 avril 2024, une rencontre de haut niveau a eu lieu entre le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense Nationale du Niger, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, et l’Ambassadeur de la République de Türkiye au Niger, SEM Ozgür ÇINAR.

Par ailleurs , l’entrevue matinale a été l’occasion de discuter des perspectives d’approfondissement de la coopération militaire entre les deux nations. Le Colonel Serkane KAYA, récemment nommé premier attaché de Défense de la République de Turquie au Niger, était également présent, soulignant l’importance croissante de cette collaboration.

Les discussions ont porté sur divers aspects de la défense et ont mis en lumière l’engagement mutuel à renforcer les capacités militaires et à promouvoir la stabilité régionale. La présence du Colonel KAYA témoigne de la volonté de la Türkiye de consolider sa présence et son soutien au Niger.

Cette audience s’inscrit dans le cadre d’une série d’initiatives visant à enrichir les relations bilatérales. Elle reflète la confiance et le respect mutuels qui caractérisent le partenariat stratégique entre la Türkiye et le Niger, deux pays unis par une vision commune de la paix et de la sécurité.

En somme, la rencontre entre le Général Mody et l’Ambassadeur ÇINAR marque une étape supplémentaire dans le renforcement des liens de défense, ouvrant la voie à de nouvelles avenues de coopération et à un avenir prometteur pour les relations bilatérales.

Une mesure de prudence ou un coup porté à la liberté de presse ?

Dans une démarche sans précédent, le Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso a annoncé la suspension temporaire des programmes de deux géants médiatiques internationaux, la BBC/Afrique et la Voix de l’Amérique (VOA). Le 25 avril 2024, les autorités ont décrété une suspension de deux semaines suite à la publication d’articles considérés comme diffamatoires envers les Forces de défense et de sécurité du pays.

Le CSC a qualifié les articles incriminés de “déclarations péremptoires et tendancieuses”, accusant les médias concernés de porter atteinte à l’image de l’armée burkinabè et, par extension, de compromettre la sécurité nationale. En réponse à ce qu’il considère comme une diffusion irresponsable d’informations, le CSC a opté pour des mesures punitives sévères.

Au-delà de la simple suspension des émissions radiophoniques, le CSC a également procédé au blocage des sites internet de la BBC, de la VOA et de l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW). Cette décision soulève des questions quant à l’équilibre délicat entre la liberté d’expression et la responsabilité éditoriale.

Le CSC affirme son engagement à défendre la liberté de la presse et le droit à l’information, tout en soulignant qu’il ne saurait tolérer la propagation d’allégations mensongères susceptibles de nuire à la paix et à la stabilité du Burkina Faso.

La communauté internationale observe attentivement l’évolution de cette situation, qui révèle les défis que les médias doivent relever dans leur quête de vérité, dans un contexte où l’invocation de la sécurité nationale sert à justifier des restrictions de la liberté de presse.

Tensions en Éthiopie : Appel à l’action de l’Union africaine

Dans le contexte d’une escalade alarmante des tensions dans les zones contestées du nord de l’Éthiopie, le Président de la Commission de l’Union africaine, SEM Moussa Faki Mahamat, exprime sa profonde préoccupation. Les affrontements entre les communautés locales, notamment dans les régions de Raya Alamata, Zata et Ofla, ont suscité une réaction urgente de la part de l’organisation panafricaine.

Face à cette situation critique, le Président Mahamat lance un appel pressant aux parties concernées pour qu’elles mettent fin immédiatement aux hostilités et assurent la protection des civils. Cette démarche vise à prévenir un nouveau déplacement massif de la population locale, déjà éprouvée par les conflits.

L’Union africaine insiste sur le respect et l’application intégrale de l’Accord pour une paix durable (COHA), signé le 2 novembre 2022 à Pretoria, entre la République fédérale démocratique d’Éthiopie (FDRE) et le Front populaire de libération du Tigré (TPLF). Cet accord, qui prévoit une cessation permanente des hostilités, est considéré comme une étape cruciale vers la stabilisation de la région.

En outre, le Président Mahamat encourage vivement l’initiation d’un dialogue politique, considéré comme la solution la plus viable pour résoudre les problèmes liés aux territoires disputés. Conformément aux termes du COHA, ce dialogue est essentiel pour parvenir à une compréhension mutuelle et une coexistence pacifique.

Réaffirmant l’engagement de l’Union africaine à soutenir le gouvernement et le peuple éthiopiens dans leur quête de paix, le Président appelle le département compétent de la Commission à prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter ce processus. L’Union africaine reste déterminée à jouer un rôle clé dans la recherche de solutions durables pour la paix et la sécurité dans la région.

Technologie et Jeunesse : Les clés de l’avenir de l’Afrique

 À l’issue du Forum Régional Africain pour le Développement Durable de 2024, Hanan Morsy souligne l’importance de la technologie et de l’éducation pour atteindre les Objectifs de Développement Durable.

Dans un monde en constante évolution, l’Afrique se tourne vers ses jeunes et la technologie pour façonner son avenir. En clôture du Forum Régional Africain pour le Développement Durable (ARFSD) de 2024, Hanan Morsy a appelé  en effet à une mobilisation autour de l’éducation, des statistiques et de la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), pour revitaliser les Objectifs de Développement Durable (ODD) et l’Agenda 2063.

La jeunesse africaine, bientôt la plus grande population en âge de travailler au monde, est reconnue comme une ressource inestimable.L’Éducation et la Technologie au cœur du changement

Par ailleurs, l’éducation, pilier de l’émancipation, et la technologie, moteur d’innovation, se révèlent être les instruments essentiels pour dynamiser les Objectifs de Développement Durable (ODD) et l’Agenda 2063. Morsy insiste sur le fait que placer ces éléments au cœur des efforts permettra de tirer parti des opportunités qu’offre la révolution numérique.

La Jeunesse africaine, une force de travail prometteuse

En outre, la jeunesse africaine, bientôt la plus grande population en âge de travailler au monde, est reconnue comme une ressource inestimable. Leurs voix, entendues lors du 2024ARFSD, alimenteront le Sommet de l’avenir, avec l’espoir de sauvegarder un avenir meilleur pour le continent.

Un engagement collectif pour les ODD

Morsy a salué les efforts collectifs des participants, qu’ils soient en première ligne ou dans l’ombre. Avec un optimisme prudent, elle exprime également  l’espoir de remettre les ODD sur les rails, en collaboration avec ses collègues.

En conclusion, le 2024ARFSD a été un catalyseur pour l’engagement africain envers un avenir durable. La technologie et la jeunesse africaine jouent désormais un rôle de premier plan en tant que vecteurs d’un développement inclusif et durable, indispensables pour affronter les défis de demain.

Hummingbird: Revenus robustes malgré la baisse de production

Dans un contexte de volatilité économique, Hummingbird Resources, la société britannique d’extraction aurifère, a démontré une résilience remarquable en générant des revenus de 37 millions de dollars au cours du premier trimestre de l’année 2024 pour son exploitation minière au Mali. Ce résultat est d’autant plus notable que la société a subi une réduction significative de 38% de sa production aurifère.

Le marché de l’or a été témoin d’une escalade considérable des prix, avec un sommet historique dépassant 2 400 dollars l’once en avril 2024. Cette ascension a été bénéfique pour des entités telles que Hummingbird Resources. Néanmoins, la mine Yanfolila, située au cœur du Mali, a connu un déclin productif de 38% au premier trimestre de l’année en cours, comparativement à la période correspondante de l’année précédente. Cette contraction a induit une diminution de 25% des recettes de la firme, s’élevant à 37 millions de dollars pour le trimestre initial de 2024.

Malgré cette contraction volumétrique, l’augmentation substantielle du prix de vente de l’or, s’établissant en moyenne à 2 030 dollars l’once pour le premier trimestre contre 1 878 dollars l’once l’année antérieure, a permis à Hummingbird Resources de pallier partiellement les répercussions négatives sur ses finances. Au total, la société a commercialisé 18 230 onces d’or durant ce trimestre, marquant une régression de 31% par rapport au premier trimestre de 2023.

Pour l’exercice 2024, Hummingbird Resources ambitionne de produire entre 75 000 et 85 000 onces d’or dans sa mine de Yanfolila. Par ailleurs, la compagnie gère également une autre mine en Guinée, Kouroussa, qui a contribué à hauteur de 5 868 onces à la production totale du premier trimestre de 2024.

Le Rapport Économique sur l’Afrique 2024

Dans une ère où la durabilité est devenue un impératif mondial, l’Afrique se positionne à l’avant-garde d’une transformation énergétique. Le Rapport économique sur l’Afrique (ERA) 2024 présente une vision audacieuse pour un continent en pleine mutation.

Investir dans la transition

Par ailleurs, le rapport souligne l’importance cruciale d’investir dans une transition juste et durable (JST), garantissant l’accès universel à l’énergie. Il s’appuie aussi sur des études de cas nationales, des données macroéconomiques et sectorielles robustes, et tire parti des enseignements des éditions précédentes de l’ERA.

L’ERA 2024 propose une définition de la JST adaptée aux réalités africaines, mettant en lumière les opportunités et les défis politiques que les pays africains doivent relever pour concrétiser cette vision.

Le rapport évalue l’état actuel des JST en Afrique à travers les trois piliers de la durabilité : environnemental, social et économique. Il contextualise l’impératif des JST pour que l’Afrique atteigne ses objectifs de développement.

Financer la révolution énergétique

L’ERA 2024 accordent  une attention particulière aux opportunités de financement des JST, en analysant des études de cas nationales qui soulignent les stratégies pour catalyser les investissements nécessaires.

En outre ,  L’ERA 2024 recommande des politiques et des cadres stratégiques pour permettre à l’Afrique d’entreprendre avec succès les JST, en tenant compte des spécificités régionales et des besoins de développement.

Le rapport souligne les avantages uniques de l’Afrique, notamment son stade de développement précoce et sa richesse en ressources naturelles, indispensables à une transition réussie vers la durabilité.

Tirer parti des atouts africains

Il souligne également d’autres atouts du continent, comme ses terres arables et la jeunesse de sa population. Pour maximiser ces avantages, un changement fondamental dans les processus politiques et de planification est nécessaire, ainsi qu’une participation accrue et plus efficace du secteur privé et des partenaires de développement.

Enfin, le rapport met en lumière les changements de mentalité politiques et institutionnels indispensables pour catalyser les JST en Afrique, ouvrant la voie à un avenir plus vert et prospère pour le continent.

En somme, l’ERA 2024 est plus qu’un simple document ; c’est un appel à l’action pour une Afrique résiliente et énergétiquement autonome, prête à embrasser une révolution durable pour le bien-être de ses peuples et de la planète.

Une vision éducative pour l’avenir : Le Mali lance le PNEV

 Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Mali a inauguré le Programme National d’Éducation aux Valeurs (PNEV), marquant ainsi un jalon décisif dans son ambition de refondation nationale. Annoncé le mercredi 24 avril 2024, ce programme se présente comme la pierre angulaire d’une stratégie visant à inculquer dès le plus jeune âge les vertus cardinales propices à l’émergence d’une société harmonieuse et respectueuse des droits fondamentaux.

L’Éducation, Pilier de la Nation

En effet, le ministre de l’Éducation nationale, M. Ibrahim Ikassa Maïga, lors de la cérémonie officielle, a mis en exergue la portée transformative du PNEV. “Ce programme incarne notre aspiration à façonner le citoyen de demain, le Malidenkura”, a-t-il affirmé. Il a également insisté sur l’approche globale du PNEV, qui embrasse toutes les sphères de la société malienne, y compris les institutions étatiques et les forces armées.

Les Cinq Colonnes du PNEV

Le PNEV repose sur cinq piliers essentiels :

  1. L’Éducation Familiale : Cultiver chez les jeunes les semences de l’honneur, de la dignité et de la solidarité.
  2. L’Éducation Communautaire : Encourager des valeurs telles que l’entraide et l’humilité, ainsi que la préservation de notre patrimoine naturel.
  3. L’Éducation Scolaire et Académique : Promouvoir la discipline, l’excellence académique et le patriotisme.
  4. L’Éducation Citoyenne : Inculquer l’intégrité, la justice et le civisme.
  5. La Valorisation de la Culture Malienne : Définir et promouvoir les principes qui guident notre société.

Le ministre a souligné aussi  l’importance cruciale d’une application rigoureuse et éclairée du PNEV pour garantir son succès. “Sous le leadership éclairé de notre président et avec le soutien indéfectible de la population malienne, nous sommes convaincus que le PNEV sera le moteur d’un Mali renouvelé, prospère et respectueux des droits de chacun”, a-t-il conclu.

En somme , le PNEV s’inscrit dans le cadre plus large du Cadre Stratégique de la Refondation de l’État, une initiative ambitieuse visant à métamorphoser le Mali en une nation exemplaire, stable et soucieuse du bien-être collectif et du respect des valeurs humaines et culturelles.

Niger-Russie : Nouvelle alliance pour la sécurité Sahélienne

Dans un monde où les dynamiques géopolitiques évoluent rapidement, le Niger prend des mesures audacieuses pour renforcer sa sécurité nationale. Face à la menace persistante du terrorisme, le gouvernement du Niger a amorcé une initiative stratégique majeure : le renforcement de ses liens militaires avec la Russie.

Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration Territoriale, Mohamed Toumba, a récemment exprimé le désir du Niger de bénéficier d’une formation militaire dispensée par la Russie, ainsi que d’acquérir des armements russes. Cette déclaration marque un tournant significatif dans la politique de défense du Niger, qui cherche à diversifier ses alliances pour combattre plus efficacement le fléau du terrorisme.

Cette nouvelle orientation stratégique du Niger s’inscrit dans un contexte de recherche de solutions innovantes et robustes face aux groupes djihadistes qui déstabilisent la région du Sahel. “Il s’agit aussi de combattre, d’utiliser des armes. Nous sommes intéressés par l’achat d’armes”, a souligné M. Toumba, mettant en lumière la nécessité d’une collaboration étroite avec la Russie dans le domaine de la sécurité.

En se tournant vers la Russie pour la formation militaire et l’achat d’armes, le Niger espère non seulement améliorer sa capacité à sécuriser ses frontières, mais aussi à jouer un rôle plus actif dans la stabilisation de la région du Sahel. Cette démarche pourrait également signaler un changement dans l’équilibre des pouvoirs et des influences sur le continent africain, où la présence et l’influence russes semblent prendre une nouvelle ampleur.

Conscient des défis sécuritaires auxquels il fait face, le Niger ouvre un nouveau chapitre de coopération militaire et forme une alliance stratégique avec la Russie, dans l’espoir que ce partenariat marque un pas de plus vers la paix et la stabilité dans la région.