Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 6 sur 88

Niger : Un atelier de formation pour renforcer l’éthique militaire

Dosso, 5 novembre 2024 La Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP-NIGER) a organisé, en collaboration avec le gouvernement, un atelier de formation intensive à l’intention des forces armées nigérianes. Cet événement, qui se tient à Dosso, a pour objectif de renforcer les compétences des militaires en matière de droits humains et de droit international humanitaire, des éléments clés pour mener des opérations conformes aux normes internationales.

Présidé par le Général de Brigade Iro Oumarou et en présence du Secrétaire Général de la HACP, cet atelier marque une étape importante dans l’engagement du Niger pour promouvoir une conduite responsable des opérations militaires. L’opération Damoussa, en particulier, bénéficiera grandement de cette formation, car ses membres sont souvent confrontés à des situations complexes sur le terrain.

Des compétences clés pour une conduite responsable

En plus, l’Atelier propose un programme riche et varié. Des experts en droits humains et en droit international humanitaire sont présents pour partager leurs connaissances et offrir aussi des conseils pratiques aux participants. L’objectif est de fournir aux militaires les outils nécessaires pour :

  • Comprendre les principes fondamentaux des Droits humains et du Droit international humanitaire ;
  • Identifier les dilemmes éthiques auxquels ils peuvent être confrontés sur le terrain ;
  • Prendre des décisions éclairées conformes aux normes internationales ;
  • Renforcer la confiance du public dans les forces armées.

Atelier de formation: une approche holistique de la Sécurité

En investissant dans la formation de ses militaires, le Niger démontre sa volonté de promouvoir une approche holistique de la sécurité. Il ne s’agit pas seulement de protéger la population, mais aussi de le faire en respectant les droits fondamentaux de chacun. En équipant ces soldats avec les outils nécessaires pour naviguer dans les défis, la HACP-NIGER espère instaurer une culture de respect et d’intégrité au sein des forces armées. Cette démarche est essentielle pour renforcer la stabilité et la cohésion sociale au sein du pays.

En somme,  le Sahel est une région confrontée à de nombreux défis sécuritaires. La formation des forces armées nigériennes en matière de droits humains et de droit international humanitaire est un élément clé pour répondre aux défis auxquels font face le Niger. Il reste à consolider ces acquis et à adapter les programmes de formation aux évolutions des menaces sécuritaires.

Le Niger se dote de satellites russes pour renforcer sa souveraineté

Niamey, le 5 novembre 2024 Après le Mali, c’est autour du Niger de s’offrir des satellites russes. Ainsi, il franchit un pas décisif dans sa quête d’autonomie technologique. En effet, le pays a signé un accord avec la société spatiale russe Glavkosmos, une filiale de Roscosmos, pour l’acquisition de trois satellites de haute technologie. Cet accord, paraphé par le ministre de la Communication, Sidi Mohamed Raliou, et la société Glavkosmos, marque une nouvelle dynamique de coopération spatiale entre l’Afrique et la Russie.

Trois satellites pour trois missions

Les trois satellites acquis par le Niger sont destinés à des missions spécifiques :

  • Un satellite de communication : il permettra d’améliorer considérablement la couverture réseau sur l’ensemble du territoire nigérien, facilitant ainsi les communications et l’accès à l’information pour les populations les plus isolées.
  • Un satellite de télédétection : cet outil sera utilisé pour surveiller les ressources naturelles, suivre les changements climatiques et évaluer l’impact des activités humaines sur l’environnement.
  • Un radar satellite : destiné à des fins de défense et de sécurité, ce satellite permettra de surveiller les frontières, de détecter les activités illégales et de renforcer la sécurité du territoire.

Une coopération stratégique

En plus, ce partenariat entre le Niger et la Russie s’inscrit dans un contexte géopolitique marqué par la volonté des pays africains de renforcer leur souveraineté et de développer leurs capacités technologiques. Les trois satellites acquis permettront au Niger de mieux maîtriser son territoire, de renforcer sa sécurité et de contribuer au développement économique du pays.

Une formation pour assurer la maîtrise

Afin de garantir une utilisation optimale de ces nouveaux outils, le Niger bénéficiera d’une formation complète de ses ingénieurs et techniciens. « Au terme de ce projet, nos trois pays pourront eux-mêmes piloter leur satellite de communication et les gérer à leur guise », a déclaré Sidi Mohamed Raliou, ministre de la Communication du Niger.

La construction des trois satellites, qui devrait durer quatre ans, représente un projet ambitieux pour le Niger. Il s’agit également d’un investissement majeur qui témoigne de la volonté du pays de se doter des outils nécessaires pour relever les défis du 21ᵉ siècle.

Outre les défis de sécurité, ces satellites offrent de nombreuses perspectives de développement pour le Niger. Ils pourront aussi servir à l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, au suivi des changements climatiques, au développement d’agriculture de précision et au renforcement de la connectivité dans les zones rurales. Il est par conséquent essentiel de mobiliser tous les acteurs pour tirer le meilleur parti de ce potentiel.

Le Niger innove : Des Guichets Uniques pour une administration plus proche des citoyens

Niamey, le 4 novembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour les Nigériens. Le pays vient de franchir une étape décisive dans la modernisation de son administration publique avec l’inauguration de Guichets Uniques dans plusieurs communes. Cette initiative novatrice vise à simplifier l’accès aux services d’État civil et à rapprocher l’administration des citoyens.

Le Niger simplifie l'accès aux services administratifs grâce à l'ouverture de guichets uniques dans plusieurs communes.Des guichets uniques, de multiples services

Les communes de Tessaoua, Dogondoutchi, Filingué et Magaria sont les premières à bénéficier de ces nouveaux espaces. Regroupant sous un même toit les services de police, de justice et de l’État civil, ces guichets offrent aux citoyens un accès facilité à une multitude de démarches administratives. Fini les allers-retours entre différents bureaux, les attentes interminables et les démarches fastidieuses. Désormais, les Nigériens peuvent effectuer l’ensemble de leurs démarches en un seul lieu.

Une transformation profonde de l’administration

Cette initiative va bien au-delà d’une simple simplification des procédures. Elle marque une véritable rupture avec les méthodes traditionnelles de gestion administrative. En créant des points de contact uniques et en digitalisant les services, le gouvernement nigérien répond aux attentes de ses citoyens en matière d’efficacité et de transparence.

Par ailleurs, ces Guichets Uniques seront très avantageux pour les citoyens. Car ils bénéficieront particulièrement de la rapidité des démarches, de la qualité de l’accueil et de la disponibilité des agents. « C’est une véritable révolution », témoigne un habitant de Tessaoua. « Avant, il fallait plusieurs jours pour obtenir un acte de naissance. Maintenant, avec cette initiative, je crois que nos procédures se feront en quelques minutes. »

Un levier pour le développement

En facilitant l’accès aux documents d’identité, ces guichets uniques contribuent à renforcer l’État civil et à lutter aussi contre l’insécurité. Ils permettent également de faciliter l’accès aux services sociaux et aux droits fondamentaux.

En somme, les guichets uniques sont un exemple de la volonté du Niger de renforcer son État de droit et de promouvoir une gouvernance transparente et efficace. Cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large de réformes institutionnelles et de lutte contre la corruption, essentiel de poursuivre ces efforts pour bâtir un État moderne et au service de tous ses citoyens.

Niger : des chefs terroristes et leurs hommes déposent les armes

Niamey, le 4 novembre 2024 –Dans une nouvelle qui suscite une immense joie à travers le pays, quatre chefs terroristes et plusieurs centaines de leurs hommes ont annoncé leur décision de déposer les armes et de se réinsérer dans la vie civile. En effet, cet événement majeur, survenu le 3 novembre dernier, marque un tournant décisif dans la lutte contre l’insécurité qui secoue le Niger depuis plusieurs années.

Cette reddition collective, qui s’est déroulée en présence de hautes personnalités politiques, coutumières et religieuses, est le fruit de plusieurs mois de négociations menées par les autorités. En outre, les ex-combattants ont exprimé leur désir de retrouver une vie normale et de renouer avec leurs familles.

Le Niger célèbre une reddition historique : des chefs terroristes et leurs troupes déposent les armes après des négociations.Un geste fort et courageux des chefs terroristes 

Ce geste courageux est salué par tous comme un signe d’espoir pour l’avenir. Il témoigne ainsi de la volonté de ces hommes de tourner la page et de contribuer à la reconstruction du pays. Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a également contribué à cette démobilisation grâce à ses efforts soutenus. Depuis son arrivée au pouvoir, il travaille sans relâche pour rétablir la sécurité et la stabilité.

Les raisons de cette reddition

Les raisons qui ont poussé ces hommes à déposer les armes sont multiples. Selon les témoignages recueillis, la fatigue de la guerre, le désir de retrouver une vie normale et la promesse d’une réinsertion sociale ont joué un rôle déterminant dans leur décision.

Si cette reddition est une excellente nouvelle, elle ne marque pas pour autant la fin des combats. Les autorités sont conscientes que la tâche est encore longue et difficile. Il faudra désormais mettre en place des programmes de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) efficaces pour permettre à ces ex-combattants de se réinsérer durablement dans la société.

Une victoire pour la paix

Par ailleurs, cette démobilisation massive est une victoire pour la paix et pour tous ceux qui luttent contre le terrorisme. Elle démontre que la voie du dialogue et de la réconciliation est toujours possible, même dans les situations les plus difficiles.

Les défis à venir

Les autorités nigériennes feront face à plusieurs défis désormais :

  • La réinsertion des ex-combattants : Il s’agit d’un processus long et complexe qui nécessite des moyens financiers importants.
  • La lutte contre l’impunité : Les auteurs de crimes de guerre doivent être poursuivis et jugés.
  • La consolidation de la paix : Il est essentiel de mettre en place des mécanismes de dialogue et de réconciliation entre les communautés.

Cette réussite est le fruit d’un travail collectif qui a impliqué l’ensemble des acteurs de la Société civile. Il est désormais important de maintenir cet élan et de continuer à soutenir les efforts de paix.

Niamey : L’opération Tsaron Kassa porte ses fruits

Niamey, le 4 novembre 2024L’opération Tsaron Kassa, lancée il y a quatre mois par les Douanes nigériennes, a livré un bilan impressionnant. Cette initiative visant à lutter contre la fraude et à renforcer le contrôle des frontières, a permis de saisir des quantités importantes de marchandises de contrebande, d’armes et de produits illicites.

Record des saisies de Tsaron Kassa 

Les douaniers ont saisi 108 365 litres d’essence et 140 970 litres de gasoil, immobilisé 1 714 véhicules et 5 837 motos. Ils ont également confisqué 299 tricycles, 32 263 cartouches de cigarettes, 7 984 pièces de pagnes et 2 533 casiers de jus et de boissons.

L’opération a permis de saisir 19 429 litres d’huile moteur, 308 colis de stupéfiants, 5 251 colis de produits pharmaceutiques et 691 cartouches de produits et d’appareils de chicha. Concernant l’armement, ils ont saisi une AK-47, un pistolet automatique calibre 8 mm et diverses munitions.

Les douaniers  ont aussi mis la main sur 166 appareils Talk-Walkie, 28 appareils Starlink, 4 474 boutons de dynamite et 53 bonbonnes de mercure. En outre, ils ont récupéré 120 animaux d’espèces menacées protégées par la CITES et plus de 5 000 colis de marchandises diverses. Les saisies totales sont estimées à plus de 7 milliards de Francs CFA, et 73 personnes ont été interpellées et remises à la justice. Ces exploits ont été possibles grâce à des opérations de surveillance renforcée aux frontières et sur les axes routiers.

Au-delà des chiffres : un enjeu de souveraineté

Pour le Colonel Mahamadou Siguirou Mindaoudou, coordinateur national de l’opération, ces résultats ne sont qu’une partie de l’équation. « L’objectif principal de Tsaron Kassa n’est pas seulement de saisir des marchandises, mais aussi de créer un effet dissuasif et de renforcer le respect des règles douanières », a-t-il souligné.

En effet, la fraude douanière représente une perte considérable pour les finances publiques et porte atteinte à l’économie nationale. En luttant contre ce fléau, les autorités nigérianes visent à accroître les recettes fiscales, à protéger les entreprises locales face à la concurrence déloyale et à renforcer la sécurité du pays.

Un impact sur l’économie et la santé

Les effets de l’opération Tsaron Kassa se font déjà sentir sur le terrain. La saisie des produits contrefaits, notamment des produits pharmaceutiques, contribue à améliorer la santé publique. Par ailleurs, le colonel Mindaoudou a précisé que la consommation des produits locaux a significativement augmenté, un indicateur de la réduction des produits frauduleux qui, auparavant, menaçaient les producteurs nigériens.

Un appel à la collaboration

Pour le Colonel Mindaoudou, la réussite de l’opération Tsaron Kassa passe par une collaboration étroite entre les différents acteurs : douaniers, forces de l’ordre, justice et population. Il a ainsi appelé les citoyens à signaler tout cas de fraude et à soutenir les efforts des autorités.

« La lutte contre la fraude est une affaire qui concerne tout le monde », a-t-il déclaré. « En agissant ensemble, nous pouvons construire un Niger plus sûr et plus prospère. »

En somme, l’opération Tsaron Kassa a indéniablement porté ses fruits, mais la lutte contre la fraude est un combat de longue haleine. Il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer complètement ce phénomène et assurer un environnement économique équitable pour tous les acteurs.

Le Mali durcit sa législation contre l’homosexualité

Bamako, le 4 novembre 2024 Une nouvelle loi criminalisant l’homosexualité a été adoptée jeudi dernier par le Conseil national de la transition (CNT) au Mali. Cette décision a entraîné de vives réactions au sein de la société civile et au-delà des frontières du pays.

Le ministre de la Justice, Mamadou Kassogué, justifie cette nouvelle loi en déclarant que le Mali ne peut tolérer la violation de ses « coutumes et valeurs » par des personnes venues d’ailleurs. Il affirme que le Mali poursuivra toute personne qui se livre à cette pratique, qui en fait la promotion ou qui en fait l’apologie.

Homosexualité : Une loi adoptée à une large majorité

Les membres du CNT ont adopté les projets de code pénal et de code de procédure pénale, qui intègrent la pénalisation de l’homosexualité, avec un vote massif de 132 voix pour et une seule contre. Mais ils n’ont pas encore rendu publics les détails exacts des peines que les personnes reconnues coupables encourront, car le nouveau Code pénal n’est pas encore accessible à la presse.

Une situation juridique complexe

Toutefois, selon une source judiciaire, le nouveau Code pénal n’établit pas encore l’homosexualité comme une infraction autonome. Le Mali faisant partie de nombreux traités internationaux protégeant les droits humains, notamment les droits des minorités sexuelles, une telle qualification pourrait entrer en contradiction avec ses engagements internationaux.

Des réactions contrastées

Cette nouvelle loi a suscité de vives réactions au sein de la société civile malienne et au-delà. Si certains applaudissent cette décision, qu’ils considèrent comme une défense des valeurs traditionnelles, d’autres dénoncent une atteinte grave aux droits de l’homme et une stigmatisation des personnes LGBTI+.

Les organisations de défense des droits de l’homme ont exprimé leur profonde inquiétude quant aux conséquences de cette loi sur la vie des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI+) au Mali. Elles craignent une augmentation des actes de violence et de discrimination à leur rencontre.

Jeux et perspectives

Cette nouvelle loi soulève de nombreuses questions sur la compatibilité du droit malien avec le Droit international des droits de l’homme. Elle pourrait également avoir des répercussions sur la coopération du Mali avec les pays occidentaux, qui sont souvent très critiques vis-à-vis de la criminalisation de l’homosexualité.

En somme, la criminalisation de l’homosexualité pourrait isoler le Mali sur la scène internationale et aggraver les difficultés que rencontrent les personnes LGBTI+. Il est urgent de trouver des solutions pour protéger les droits de tous les citoyens, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre.

Le Bénin consolide son rôle de plateforme pétrolière pour le Niger

Niamey, le 2 novembre 2024 Le flux de pétrole nigérien ne se tarit pas au Bénin. Après le succès du quatrième chargement de 155 000 m³ de brut nigérien à bord du navire citerne Front Coral, opéré le mercredi 16 octobre dernier, deux autres navires sont attendus dans les eaux béninoises dès ce dimanche 3 novembre 2024 dans les eaux béninoises pour des chargements du pétrole brut nigérien.

Il s’agit du Nordic Harrier et du Front Crystal. Selon nos informations, le Nordic Harrier devrait être le premier à arriver dans les eaux béninoises le dimanche, suivi de près par le Front Crystal le 13 novembre prochain. Bien que les volumes exacts de ces nouveaux chargements restent à déterminer, ils témoignent de la dynamique soutenue des exportations de pétrole nigérien via la plateforme de Sèmè-Kpodji.

Un pipeline stratégique pour l’économie régionale

L’arrivée du Nordic Harrier et du Front Crystal portera à six le nombre de chargements du brut nigérien via la plateforme de Sèmè-Kpodji, depuis le démarrage des opérations d’exportation. Ainsi, le pipeline Bénin-Niger s’affirme comme un axe stratégique pour l’économie des deux pays. Ce projet d’envergure a permis de diversifier les exportations du Niger et de renforcer les échanges commerciaux entre les deux nations.

Une coopération renforcée malgré les tensions

Cette intensification des échanges commerciaux intervient dans un contexte marqué par les tensions politiques récentes entre le Niger et une partie de la communauté internationale. La poursuite des exportations de pétrole nigérien via le Bénin témoigne de la volonté des deux pays de maintenir une coopération économique solide, malgré les défis politiques.

En somme, ces nouveaux chargements ouvrent des perspectives prometteuses pour l’avenir de la coopération énergétique entre le Niger et le Bénin. Les revenus générés par ces exportations pourraient permettre aux deux pays d’investir dans de nouveaux projets de développement et de renforcer leur intégration régionale.

 

Le ministre fait le point sur les conditions de travail dans le secteur minier

Niamey, le 2 novembre 2024 Dans le cadre de sa mission de supervision des activités minières au Niger, le Ministre des Mines s’est rendu le 30 octobre dernier à la Direction Régionale des Mines et au Centre de Recherche Géologique et Minière (CRGM). L’objectif de cette visite était de se rendre compte de visu des conditions de travail des agents et du fonctionnement de ces établissements clés pour le développement du secteur minier nigérien.

Accompagné de son staff, le commissaire colonel Abarchi Ousmane a pu échanger avec les agents sur leurs préoccupations et les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien. En outre, les questions de la modernisation des équipements, de la formation continue du personnel et de l’amélioration des conditions de travail ont été au cœur des discussions.

« J’ai profité de cette visite pour réitérer à ces agents l’engagement du gouvernement à leur assurer les conditions de travail les plus adéquates », a déclaré le ministre. « Nous sommes conscients de l’importance de leur travail pour le développement de notre pays et nous ne ménagerons aucun effort pour les soutenir ».

Au CRGM, le ministre s’est intéressé aux dernières recherches menées sur l’exploration et l’exploitation des ressources minières du Niger. Il a souligné l’importance de renforcer la recherche scientifique pour mieux connaître le potentiel minier du pays et optimiser son exploitation.

Cette visite du ministre des Mines intervient dans un contexte marqué par la volonté du gouvernement de développer le secteur minier, considéré comme un moteur de croissance économique. En s’assurant que les structures chargées de ce secteur disposent des moyens nécessaires pour remplir leurs missions, le gouvernement démontre ainsi sa détermination à faire du Niger un acteur majeur dans le domaine minier en Afrique.

Maradi : Le PNUD impressionnée par l’innovation de l’UDDM

Maradi, le 2 novembre 2024 – En marge de la réunion consacrée à l’amélioration des services publics au Niger, Kouassi Nicole, Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a effectué une visite de travail à la faculté d’Agronomie de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi (UDDM) le 1ᵉʳ novembre 2024.

Cette visite a permis à Mme Nicole de constater de visu les avancées significatives réalisées par l’UDDM en matière de recherche et de développement. Les projets présentés, tels que l’élevage du mouton Ballami et la production de biogaz, témoignent d’une approche innovante qui met l’accent sur le développement durable et la valorisation des ressources locales.

À l’issue de cette visite, la Représentante Résidente s’est dite impressionnée par le travail accompli par l’université : « Ça nous a beaucoup ouvert les yeux, de voir de visu le lien entre recherche et développement ». Elle a souligné l’importance de soutenir de telles initiatives qui contribuent non seulement à renforcer le secteur agricole, mais aussi à améliorer les conditions de vie des populations locales.

Kouassi Nicole, Représentante Résidente du PNUD, a visité l'UDDM de Maradi et s'est félicitée des projets innovants de l'université, L’UDDM a réussi à établir un lien fort entre la recherche fondamentale et les besoins des communautés. Les projets menés par l’université ne se limitent pas à la production de connaissances scientifiques, mais visent également à apporter des solutions concrètes aux défis auxquels sont confrontées les populations rurales.

Cette visite marque une nouvelle étape dans le partenariat entre le PNUD et l’UDDM. Le PNUD, qui soutient depuis plusieurs années les initiatives de développement au Niger, a réaffirmé son engagement à accompagner l’université dans ses projets.

En somme, si les résultats obtenus par l’UDDM sont encourageants, de nombreux défis restent à relever. Le financement de la recherche, la formation des chercheurs, la valorisation des résultats, autant de questions qui nécessitent des réponses adaptées.

Niamey : Des personnalités politiques inscrites sur la liste noire du terrorisme

Niamey, le 2 novembre 2024 Une nouvelle qui a fait grand bruit dans le paysage politique nigérien : le Comité National de Gestion du Fichier des personnes, groupes de personnes ou entités impliqués dans des actes de terrorisme (FPGE) a annoncé le 30 octobre 2024 l’inscription de plusieurs personnalités politiques sur cette liste noire. Parmi elles figurent deux anciens ministres du régime de Mohamed Bazoum, Hassoumi Massoudou et Alkache Alhada.

Ces inscriptions font suite à des accusations graves portées contre ces personnalités, notamment celles de « trahison » et de « complot contre la sûreté de l’État ». Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’ordonnance présidentielle du 27 août dernier, un texte qui vise à renforcer les mesures de lutte contre le terrorisme et à protéger la sécurité nationale.

Ces inscriptions sur la liste noire ont suscité de vives réactions au sein de la classe politique et de la société civile nigérienne. Les partisans des personnalités concernées dénoncent une instrumentalisation de la lutte contre le terrorisme à des fins politiques, tandis que les autorités justifient leur décision par la nécessité de protéger la stabilité du pays.

Les conséquences de cette décision restent à évaluer. Les personnes inscrites sur cette liste font face à des restrictions importantes, particulièrement en termes de liberté de mouvement et d’accès à leurs biens, et s’exposent également à des retraits de nationalité. De plus, cela va fortement entacher leur réputation.

Cette affaire vient s’ajouter à une longue liste de crises que traverse le Niger. Elle aura des répercussions importantes sur la vie politique et sociale du pays. Il est essentiel que tous les acteurs impliqués agissent avec responsabilité et dans l’intérêt supérieur de la Nation. Les choix faits aujourd’hui détermineront l’avenir du Niger et auront des conséquences durables.