Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 67 sur 89

Dialogue Niger-Allemagne : Vers une coopération renforcée

Niamey, 5 avril 2024 – Dans une démarche visant à consolider les relations historiques entre le Niger et la République Fédérale d’Allemagne, le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire du Niger, le général Mohamed TOUMBA, a reçu hier l’ambassadeur allemand.

Rencontre stratégique Niger-Allemagne : un pas vers une collaboration sécuritaire et une politique renforcée.

Cette rencontre de haut niveau entre Dr. Olivier SCHNAKENBERG et le Ministre TOUMBA a permis d’aborder la situation sécuritaire et politique délicate du Niger. Les discussions ont également porté sur les stratégies pour renforcer la coopération bilatérale, notamment dans les domaines clés de la sécurité et de la décentralisation.

Par ailleurs, l’Allemagne, reconnue comme un partenaire stratégique du Niger, joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de la politique nationale de décentralisation. Cette réunion souligne l’engagement continu des deux nations à travailler ensemble pour le développement et la stabilité de la région.

Les autorités  n’ont pas divulgué les détails spécifiques des initiatives à venir, mais ils reconnaissent que cette audience constitue une étape importante dans le partenariat entre le Niger et l’Allemagne.

Ils partagent l’objectif commun de promouvoir la paix et la prospérité. Cette collaboration s’inscrit dans une démarche de renforcement des liens bilatéraux et de soutien mutuel pour le développement durable et la stabilité régionale.

Niger : Réforme et transparence au cœur du secteur des ONG

Dans un élan de gouvernance renouvelée, le Général de brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma, Gouverneur de la région de Diffa, a affirmé la détermination des autorités nigériennes à instaurer une ère de transparence dans le secteur des Associations de Développement (AD) et des Organisations Non Gouvernementales (ONG). Lors de l’ouverture de la Réunion de partage, les participants ont clairement exprimé leur volonté concernant les dispositions et mesures réglementaires du Protocole d’Accord Type (PAT) 2022-226.

Le rôle pivot des ONG dans le développement national

En effet, le Général Bagadoma a reconnu l’importance des ONG de Développement et des Humanitaires comme partenaires stratégiques de l’État. Leur contribution est jugée déterminante dans la mise en œuvre des plans de développement harmonieux et équilibré du pays.

Malgré les avancées, le Général a pointé du doigt le faible respect des textes régissant le fonctionnement des ONG. Il a révélé des chiffres qui incitent à la réflexion : une minorité des ONG enregistrées ont effectivement soumis leurs rapports annuels d’activités, mettant en lumière un manque de conformité aux exigences réglementaires.

La transparence, pierre angulaire de la souveraineté

Par ailleurs, Le manque de transparence et de traçabilité des ressources est une préoccupation majeure pour le gouverneur. Ces lacunes entravent le contrôle des autorités sur les fonds et l’alignement des actions des ONG avec les priorités nationales et locales, à un moment crucial où le Niger s’engage dans la reconquête de sa souveraineté nationale.

La réunion a rassemblé des personnalités de marque, dont le Secrétaire général de la région, M. Daouda Bardé, le préfet de Diffa Hama Mamoudou, et Madame Barmou Asmaou Kanta, Maire de la commune urbaine de Diffa. Leur présence souligne l’urgence et l’importance de l’initiative de réforme.

Vers une régulation accrue du secteur des ONG

En réponse aux défis identifiés, le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire s’est engagé à assainir le secteur des ONG. Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, ainsi qu’Ali Mahamane Lamine Zeine, soutiennent cette démarche. Leur appui reflète l’engagement des plus hautes autorités à promouvoir une gouvernance à la fois transparente et efficace.

En conclusion, le Niger se positionne à l’avant-garde d’une réforme significative, visant à renforcer la transparence et la régulation des ONG. Cette initiative est cruciale pour la réalisation des objectifs de développement durable et pour l’affirmation de la souveraineté nationale dans un contexte de collaboration étroite entre l’État et les acteurs non gouvernementaux.

Vers une gestion humanitaire des migrations au Niger

 En ce jeudi 4 avril 2024, une réunion de la plus haute importance s’est tenue au sein du Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur. M. Oumar Ibrahim Sidi, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère, a reçu en audience Mme Nicoletta Giordano, chargée d’affaires par intérim de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

L’entrevue a mis en lumière les défis humanitaires et sécuritaires posés par les opérations de rapatriement et de refoulement des migrants subsahariens depuis l’Algérie. Le Niger, en tant que pays limitrophe, se trouve confronté à l’arrivée hebdomadaire de centaines de migrants, parmi lesquels figurent de nombreuses nationalités étrangères.

Face à cette situation, M. Sidi a souligné auprès de l’OIM la nécessité d’une gestion renforcée, qui respecte la dignité des personnes migrantes tout en répondant aux impératifs sécuritaires et humanitaires du Niger. Il a exhorté l’organisation à instaurer des mécanismes permettant d’identifier les nationalités des migrants directement depuis l’Algérie, afin de faciliter leur retour vers leurs pays d’origine.

En somme, L’OIM, en tant qu’entité spécialisée des Nations Unies, joue un rôle clé dans l’assistance aux États pour la mise en œuvre des politiques de rapatriement et de refoulement des migrants en situation irrégulière. Cette rencontre souligne l’engagement continu de l’organisation dans la recherche de solutions durables et respectueuses des droits humains pour la gestion des flux migratoires.

Relations sahéliennes: Mali-Tchad, un partenariat stratégique

Dans la capitale malienne, une rencontre diplomatique de premier plan a eu lieu aujourd’hui, marquant une étape significative dans le renforcement des liens historiques entre le Mali et la République du Tchad.

Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition et Chef de l’État du Mali, a reçu une délégation de haut niveau tchadienne, dirigée par M. MAHAMAT ASSOUYOUTI Abakar, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale.

Rencontre au sommet entre le Mali et le Tchad pour consolider les relations bilatérales et renforcer la coopération régionale.

Cette audience solennelle s’inscrit dans une démarche de consolidation des relations fraternelles et séculaires qui unissent les deux nations. M. ASSOUYOUTI, dans son allocution, a souligné l’ancrage historique de l’amitié entre le Mali et le Tchad, une relation bâtie sur des fondations solides et pérennes.

Il a également sollicité le soutien du Mali pour sa candidature à la Direction générale de l’Agence pour la Sécurité et la Navigation aérienne en Afrique (ASECNA), un enjeu stratégique pour la région.

En réponse, le Colonel GOÏTA a exprimé sa reconnaissance pour cette marque de confiance, tout en offrant des directives claires pour l’avenir des relations bilatérales. Il a aussi affirmé l’engagement du Mali à appuyer le Tchad, soulignant la mutualité des défis et des opportunités de développement que les deux pays rencontrent dans leurs transitions politiques respectives.

L’audience a conclu sur une note d’engagement mutuel, réaffirmant la volonté indéfectible du Mali et du Tchad à œuvrer conjointement pour la paix, la sécurité et le progrès économique dans la région du Sahel.

En somme, Les deux pays, liés par une histoire commune et confrontés à des défis similaires, aspirent à continuer de renforcer leur partenariat stratégique, dans l’intérêt supérieur de leurs peuples.

 

Crise énergétique : La SONABEL entre défi et mobilisation

Dans une déclaration solennelle, la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) a exprimé sa profonde affliction face aux coupures d’électricité récurrentes qui sévissent depuis le 26 mars dernier. Ces interruptions de service, qui plongent le pays dans l’obscurité, sont une source de désarroi non seulement pour les citoyens mais également pour la société elle-même.

Monsieur Souleymane Ouédraogo, à la tête de la SONABEL, a publiquement admis la gravité de la situation, la qualifiant de “très difficile” et de “pénible”. Cependant, Il a rassuré la population en affirmant que l’ensemble des équipes de la SONABEL s’investissent  dans la recherche de solutions pérennes.

L’origine de ces délestages est attribuée à un rationnement sévère de l’approvisionnement en énergie, notamment les 200 mégawatts que le Ghana, confronté à un problème d’approvisionnement en gaz, ne peut plus fournir. Face à cette épreuve, M. Ouédraogo a insisté sur l’impératif d’accroître la production d’énergie interne pour pallier à de telles carences.

Il a également évoqué la vétusté de l’équipement de la SONABEL, avec près de 30 % des groupes électrogènes nécessitant un remplacement, rendant la prévention des pannes particulièrement ardue en cette période de canicule.

Dans un élan de soutien, le gouvernement du Burkina Faso a octroyé des facilités à la SONABEL et a mis en œuvre des projets majeurs destinés à atténuer ces difficultés. En parallèle, M. Ouédraogo encourage vivement ceux qui en ont la capacité à se tourner vers l’énergie solaire, alternative prometteuse pour l’avenir énergétique du pays.

Cet appel à l’action souligne la nécessité d’une transition énergétique vers des sources plus durables et autonomes, un défi que la SONABEL et le Burkina Faso semblent prêts à relever avec détermination.

Entente défensive: l’écho franco-russe

Dans un contexte international tendu, une conversation téléphonique cruciale s’est tenue hier entre le Ministre de la Défense de la Fédération de Russie, le général d’armée Sergei Shoigu, et son homologue français, Sébastien Lecornu. Cette entrevue, sollicitée d’urgence par la France, a été l’occasion d’aborder les répercussions de l’attentat tragique survenu à Crocus City Hall le 22 mars dernier.

Le Ministre Lecornu a présenté ses condoléances et a fermement soutenu la non-implication de l’Ukraine et des nations occidentales, attribuant la responsabilité à des acteurs non-étatiques. En réponse, le général Shoigu a insisté sur la détermination de la Russie à mener à bien l’enquête et à sanctionner les coupables, tout en évoquant des preuves de l’implication ukrainienne.

La déclaration du Ministre russe selon laquelle “le régime de Kiev ne fait rien sans l’aval de ses parrains occidentaux” laisse entrevoir une tension sous-jacente. Il a également exprimé des réserves quant à l’envoi de troupes françaises en Ukraine, suggérant des répercussions pour la France.

Malgré les divergences, les deux ministres ont reconnu l’importance du dialogue. Ils ont évoqué l’initiative de paix d’Istanbul comme point de départ potentiel pour de futures discussions, tout en soulignant l’inutilité d’une réunion à Genève sans la participation russe.

Cet échange téléphonique  marque un moment délicat dans les relations internationales, où la diplomatie et la prudence restent de mise.

 

Tragédie à Tawori : Une attaque terroriste fait 73 morts

Dans l’après-midi du 31 mars, aux alentours de 17h15, le village de Tawori, situé dans la région de Tapoa à l’est du Burkina Faso, a été le théâtre d’une attaque terroriste d’une brutalité inouïe. Plus de 350 assaillants, présumés affiliés au groupe Est du JNIM, ont lancé une offensive coordonnée contre le camp des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) établi à seulement quatre kilomètres au nord de la mine d’or de Boungou, sur la route régionale RR28.

La Résistance héroïque des FDS et VDP face à l’attaque terroriste

Les défenseurs du camp, composés d’une centaine de membres des FDS et de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), ont fait preuve d’une résistance héroïque face aux vagues d’assauts incessants. Malgré leur courage, la violence de l’attaque a contraint les forces de sécurité à adopter une manœuvre stratégique en réponse aux lourdes pertes subies.

Le bilan de cette journée sanglante est lourd : 73 vies fauchées, dont 32 civils innocents, 25 vaillants VDP, et 16 membres des FDS, avec en outre deux soldats capturés. Les témoins sur place rapportent que les terroristes ont également emporté une quantité considérable d’armes, de munitions et de matériel, ainsi que quelques véhicules.

Les destructions massives des commerces, des habitations et des greniers, ainsi que les dégradations infligées par les assaillants, ont profondément marqué la population locale. Ces événements ont laissé une empreinte indélébile sur la communauté, témoignant de l’impact direct et brutal des conflits sur la vie quotidienne des individus. Selon certains témoignages, les terroristes auraient occupé le camp pendant deux heures avant de repartir avec leur butin.

L’arrivée tardive du soutien aérien, normalement assuré par les drones TB2 Bayraktar opérés depuis Fada N’Gourma, a eu des conséquences désastreuses. Cette lacune, ajoutée à la difficulté de distinguer les terroristes parmi les civils et les FDS, a augmenté le risque de dommages collatéraux.

Parallèlement, des informations font état d’attaques simultanées contre des sites miniers aurifères situés à un kilomètre au nord, où les infrastructures ont été pillées et incendiées.

Cette tragédie souligne une fois de plus le courage et la détermination des FDS et des VDP dans leur lutte contre le terrorisme, ainsi que la complexité de la situation sécuritaire dans la région. Le monde observe avec inquiétude l’évolution de la situation au Burkina Faso, espérant une résolution pacifique et durable du conflit.

Diplomatie et Développement : l’ONU chez AUDA-NEPAD

Johannesburg, le 3 avril 2024 – Dans une démarche stratégique visant à renforcer les liens entre les Nations Unies et l’Afrique du Sud, le Coordonnateur résident de l’ONU, Son Excellence Nelson Muffuh, a effectué une visite officielle au siège de l’AUDA-NEPAD. Cette rencontre avec la PDG, Son Excellence Nardos Bekele-Thomas, s’inscrit dans une série d’initiatives pour explorer des collaborations potentielles alignées sur les priorités de l’ONU dans la région.

Une collaboration prometteuse : l'ONU et l'AUDA-NEPAD envisagent des partenariats stratégiques pour l'avenir de l'Afrique.

Des programmes clés ont capturé l’attention, notamment le Partenariat pour la Transition Énergétique Juste (JETP) et les efforts pour combattre la violence basée sur le genre (VBG), des sujets qui se situent au centre des préoccupations mondiales actuelles. Ces initiatives mettent en avant l’importance de l’équité dans la transition énergétique et la nécessité urgente de s’attaquer aux inégalités de genre, reflétant ainsi les valeurs et les priorités de la société contemporaine.

Par ailleurs, l’AUDA-NEPAD, en tant qu’agence technique de l’Union Africaine, joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063, qui vise à transformer l’Afrique en une puissance mondiale de l’avenir.

La visite de M. Muffuh souligne l’importance d’un partenariat solide et dynamique pour atteindre les objectifs de développement durable et pour promouvoir la paix et la sécurité sur le continent. Les deux parties ont exprimé leur engagement à travailler ensemble pour le bien-être des populations africaines et pour la réalisation des ambitions énoncées dans l’Agenda 2063.

 

Duo dynamique à la tête du Sénégal : Sonko Premier Ministre

Dans une atmosphère empreinte de solennité et d’espoir, le président fraîchement investi, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la nomination de son fidèle compagnon de lutte, Ousmane Sonko, au rang de Premier ministre. Cette décision, prise quelques heures à peine après son accession à la magistrature suprême, marque le début d’une ère nouvelle pour le Sénégal.

Les deux hommes, unis par une amitié indéfectible et une vision partagée pour l’avenir de leur nation, s’apprêtent à naviguer ensemble les eaux tumultueuses de la gouvernance. Leur alliance, forgée au fil des années, semble incarner une volonté ferme de constituer un gouvernement cohérent et résolu à concrétiser les promesses du programme du Pastef.

En effet, Ousmane Sonko, synonyme de dynamisme et d’audace, prend en charge une mission cruciale : il affronte directement les fléaux qui bloquent le progrès du Sénégal. Il combat la pauvreté endémique, le spectre du chômage et les tentacules de la corruption. Son engagement actif et sa détermination sont également essentiels pour mener à bien cette tâche de la plus haute importance.

Toutefois, cette union politique, bien qu’accueillie avec ferveur par une large frange de la population, n’est pas exempte de questionnements. La dynamique entre un président novice et un Premier ministre au charisme affirmé et aux ambitions notoires pourrait engendrer des frictions inédites au sein de l’exécutif.

Dans un pays où le pouvoir se partage et se dispute, la coexistence entre ces deux figures de proue promet d’être scrutée avec la plus grande attention. En somme, seul l’avenir révélera si ce tandem parviendra à transcender les défis et à incarner les aspirations profondes du peuple sénégalais.

 

L’Ascension de Diomaye Faye : Du cachot à la Présidence

Dans les annales de l’histoire politique sénégalaise, un chapitre inédit s’est écrit avec l’avènement de Bassirou Diomaye Faye, intronisé cinquième président de la République. L’étoile de cet homme de 44 ans s’est levée avec une célérité stupéfiante, éclipsant un passé carcéral par une ascension vertigineuse au sein du mouvement “Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité” (PASTEF).

Issu d’une bourgade humble en 1980, Faye a su, par son acuité intellectuelle et sa persévérance, gravir les échelons de l’administration publique. Son dévouement politique a pris forme au cœur du PASTEF, sous la houlette d’Ousmane Sonko. En 2023, une incarcération émaillée de controverses pour diffamation n’a fait qu’attiser l’admiration d’un peuple qui le perçoit comme un homme de conviction et de courage.

Libéré en 2024, il a mené la campagne présidentielle sous la bannière du PASTEF, prônant une rupture radicale avec le système en place et une guerre sans merci contre la corruption. Sa vision a résonné auprès d’une population éreintée par les manœuvres politiques ancestrales.

Aujourd’hui, le nouveau président fait face à l’immensité des défis économiques et sociaux qui assaillent son pays. En outre , sa mission capitale sera de concrétiser les espoirs de ses compatriotes et de transformer ses engagements électoraux en réalités tangibles.

L’odyssée de Diomaye Faye, de l’ombre des geôles à la lumière de la magistrature suprême, restera gravée comme une source d’inspiration transcendant les frontières de la nation sénégalaise.