Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 69 sur 89

N’Gourti : lancement de l’opération Céréales à prix modéré

En ce jour solennel du 28 mars 2024, le département de N’Gourti, situé dans l’auguste région de Diffa, a été le théâtre d’un événement d’une importance capitale pour l’avenir de ses habitants. Le capitaine Issoufou Koraou, préfet de la localité, a inauguré avec faste l’opération de vente de céréales à prix modéré de l’année en cours. En effet, cette initiative, d’une ampleur considérable, vise à alléger le fardeau des familles confrontées à l’insécurité alimentaire.

L’opération, qui s’est déroulée dans l’enceinte du magasin OPVN de la commune rurale, a marqué le début d’une distribution de 95 tonnes de vivres, composée principalement de mil et de sucre. En outre, l’éloquence du préfet Koraou, lors de son discours, a su traduire la gratitude de ses administrés envers les autorités nationales, qui ont érigé la sécurité alimentaire en priorité nationale.

Par ailleurs, le capitaine Koraou a exhorté les membres du comité départemental à faire montre d’une intégrité irréprochable et d’une transparence sans faille dans la gestion de cette vente, conformément aux directives établies. Avant lui, le Maire de N’Gourti avait également exprimé sa reconnaissance envers le CNSP, garant de la tenue de cette opération vitale.

Cette noble entreprise s’inscrit dans le cadre plus large du Plan National de Réponse 2024, élaboré par la Cellule Crises Alimentaires pour venir en aide aux populations les plus démunies. L’objectif de cette opération est double : permettre un accès facilité aux denrées de première nécessité et sauvegarder les moyens de subsistance des ménages.

Pour atteindre cet idéal, une planification méticuleuse prévoit la vente de 120 000 tonnes de céréales réparties en sept phases, s’étendant de mars à septembre de cette année. Un geste de solidarité qui, espérons-le, portera ses fruits et apportera un souffle d’espoir aux cœurs des habitants de N’Gourti.

Coopération Niger-Allemagne : un sommet pour la défense

Dans l’enceinte feutrée du Cabinet du Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale, une réunion de haut niveau s’est tenue ce matin, marquant une étape significative dans le renforcement de la coopération bilatérale entre la République Fédérale d’Allemagne et le Niger. Le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, figure emblématique de la défense nationale, a accueilli avec distinction une délégation allemande de premier plan, dirigée par le Général de Corps d’Armée Gunter SCHNEIDER, Directeur Général de la Stratégie et des Opérations au sein du prestigieux Ministère Fédéral Allemand de la Défense.

Cette entrevue diplomatique, faisant suite à la visite du Ministre Allemand de la Défense en décembre de l’année écoulée, a été l’occasion d’aborder des questions cruciales pour l’avenir de la collaboration militaire entre les deux nations. Les discussions ont porté sur l’impulsion nouvelle à donner à la coopération bilatérale, notamment dans le domaine de la défense, un secteur clé pour la stabilité régionale et la sécurité internationale.

SEM Schnakenberg OLIVER, Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Niger, a pris part à la rencontre, témoignant ainsi de l’importance accordée à ces échanges par les deux gouvernements. Également présent, le Colonel Major Hamadou Djibo BARTIE, Directeur des Relations Extérieures du Ministère de la Défense Nationale, a souligné l’engagement continu du Niger dans le renforcement des liens stratégiques avec l’Allemagne.

Les retombées de cette réunion, bien que non divulguées dans leur intégralité, promettent d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la coopération militaire et stratégique, et de consolider les fondations d’une entente mutuellement bénéfique pour la paix et la prospérité des deux pays.

Escalade des tensions à la frontière Ivoiro-Burkinabè

Dans la matinée du 27 mars, un incident préoccupant a ébranlé la tranquillité du marché de Dantou, situé dans le département de Téhini, non loin de la frontière avec le Burkina Faso. Les forces armées ivoiriennes ont appréhendé deux membres armés des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) burkinabè, vêtus de leur tenue militaire. Leur présence et leur comportement, jugés perturbateurs de l’ordre public, ont conduit à leur arrestation et à leur transfert vers Bouna, chef-lieu de la région du Nord-Est.

En outre, cette arrestation a rapidement suscité une réaction de la part du Burkina Faso. Selon des témoignages locaux, une centaine de soldats Burkinabè ont fait irruption à Dantou, menaçant les habitants et exacerbant les tensions. En réponse, le Groupement Tactique Interarmes (GTIA6), stationné à Tougouloukaye, a été mis en état d’alerte maximale, une mesure reflétant la gravité de la situation qui pèse sur la souveraineté et la sécurité nationale ivoirienne.

L’envoi d’un hélicoptère MI-24 ivoirien dans la zone frontalière a marqué une escalade significative, avec des échanges de tirs rapportés entre les forces ivoiriennes et des individus identifiés comme burkinabè. Ces affrontements aériens témoignent de l’intensité croissante des hostilités.

Par ailleurs, il faut impérativement rappeler que cet événement se produit dans un contexte tendu, caractérisé par la détention continue de deux gendarmes ivoiriens au Burkina Faso. Les autorités ont capturé ces gendarmes il y a quelques mois dans une zone frontalière contestée.

La communauté internationale observe avec inquiétude cette montée de tension entre deux nations voisines, traditionnellement alliées, mais aujourd’hui divisées par des différends frontaliers. La résolution pacifique de ces tensions est essentielle pour préserver la stabilité régionale et la sécurité des populations des deux côtés de la frontière.

Fin de mandat : Macky SALL, douze ans à la tête du Sénégal

Dakar, Sénégal – Dans une atmosphère empreinte de solennité et de gravité, le président sortant du Sénégal, Macky SALL, a présidé hier, mercredi 27 mars 2024, son ultime Conseil des Ministres. Cette séance marquait la conclusion d’une ère et le commencement d’une nouvelle sous l’égide du président élu, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, le cinquième à occuper cette magistrature suprême depuis l’accession du pays à l’indépendance.

Dans son allocution, le président SALL a exprimé ses vives félicitations à son successeur, tout en insistant sur l’importance d’une transition harmonieuse et ordonnée. À cet effet, il a exhorté le gouvernement, ainsi que les Ministres Secrétaires généraux de la Présidence de la République et du gouvernement, à prendre toutes les mesures nécessaires pour une préparation minutieuse des dossiers de passation de pouvoirs.

Le président SALL a également profité de cette occasion historique pour adresser ses remerciements les plus sincères au peuple sénégalais. Il a souligné l’honneur et la confiance que lui a accorde le peuple sénégalais durant ses douze années de service à la plus haute fonction de l’État , une période marquée par des défis et des accomplissements significatifs pour la nation.

Les citoyens attendent avec une grande anticipation la cérémonie d’installation du président FAYE, qui symbolise non seulement un changement de leadership mais aussi l’aspiration continue du Sénégal à la prospérité et à la stabilité démocratique. Cette cérémonie marquera un moment significatif dans l’histoire du pays, reflétant les espoirs et les ambitions de sa population vers un avenir meilleur.

Tiani salue l’élection de Faye

Dans une démarche empreinte de fraternité et de diplomatie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger, a adressé ses vives félicitations à Bassirou Diomaye Faye, récemment élu à la magistrature suprême du Sénégal.

Dans un message officiel, le Général Tiani a salué la victoire de M. Faye, la considérant comme la “confirmation de la justesse des idéaux de justice sociale, de patriotisme et d’indépendance” que prône son parti, le PASTEF. En effet, Cette élection est un symbole fort de l’engagement des citoyens sénégalais envers les valeurs démocratiques et l’autodétermination.

Le Général Tiani a également exprimé sa ferme conviction que cette nouvelle ère politique ouvrira la voie à une collaboration renforcée entre le Niger et le Sénégal, notamment dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il envisage une dynamique nouvelle, axée sur l’affirmation de la souveraineté régionale et la défense des intérêts des peuples du Sahel.

Réaffirmant son engagement à œuvrer conjointement avec le nouveau président Faye, le Général Tiani a souligné l’importance de promouvoir la démocratie sociale et la souveraineté nationale, tout en veillant aux intérêts des populations sahéliennes.

Cette déclaration marque ainsi un moment significatif pour l’AES, qui se trouve au seuil d’une ère prometteuse, sous le signe de l’unité et de la solidarité entre les nations membres.

 

Mali : un nouvel élan doré avec l’usine d’affinage de Krastsvetmet

Dans une démarche audacieuse pour renforcer son autonomie économique et maximiser la valeur de ses ressources naturelles, le Mali a annoncé le début des travaux de construction d’une usine d’affinage d’or. Cette initiative suit l’exemple du Burkina Faso et représente une décision stratégique pour le pays ouest-africain.

Le gouvernement de transition du Mali a fait une déclaration forte : “L’or du Mali doit être raffiné au Mali”. En s’associant avec le géant russe de l’affinage, Krastsvetmet, le Mali pose la première pierre d’un projet qui promet de transformer le secteur minier du pays. L’usine prévue aura une capacité impressionnante de 200 tonnes d’or par an, ce qui permettra au Mali de ne plus dépendre de l’exportation de son or brut, mais plutôt de bénéficier de la valeur ajoutée générée par le processus d’affinage.

Mais les ambitions du Mali ne s’arrêtent pas là. Le pays envisage de devenir un hub régional pour l’affinage de l’or, positionnant ainsi l’Afrique de l’Ouest comme un acteur clé dans l’industrie aurifère mondiale.

Le partenariat avec Krastsvetmet va au-delà de la simple construction de l’usine. Il comprend également le transfert de technologie et d’expertise, essentiels pour que le Mali puisse exploiter et raffiner efficacement son or.

L’or n’est cependant pas le seul trésor que le Mali souhaite valoriser. Avec d’importantes réserves de lithium, le pays aspire à développer une chaîne de transformation complète pour ce métal précieux, allant de l’extraction à la production d’énergie et au stockage. Si ces projets se concrétisent, ils pourraient bien révolutionner l’économie malienne et contribuer à une plus grande indépendance énergétique et économique de la région.

Burkina Faso : une confrontation décisive à Sanaba

Dans la quiétude trompeuse de la soirée du 26 mars, la localité de Sanaba, située dans la province de Banwa, a été le théâtre d’une attaque d’une brutalité inouïe. Plus de soixante-dix assaillants affiliés à Ansarul Islam, une faction du Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), ont lancé une offensive contre une position des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Cette attaque, d’une violence inédite, a malheureusement coûté la vie à onze membres des FDS et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), y compris le chef du détachement.

La riposte ne s’est pas fait attendre. Alors que les assaillants battaient en retraite vers leur bastion, les vecteurs aériens des FDS ont été déployés avec précision pour les traquer et les frapper sans merci. Cette contre-attaque a été d’une efficacité redoutable, neutralisant plus de vingt terroristes et récupérant un arsenal considérable : armes, munitions, équipements de communication et véhicules.

Sanaba, libérée de l’emprise terroriste depuis la mi-mars, témoigne de la résilience de ses habitants et de la détermination des forces armées. La demande croissante des populations locales pour l’intégration de davantage de VDP souligne l’urgence d’une solidarité nationale face à la menace persistante.

En somme, cet affrontement souligne la complexité du contexte sécuritaire au Burkina Faso, où Ansarul Islam a joué un rôle majeur dans la déstabilisation du nord du pays. La lutte contre le terrorisme reste un défi de taille, nécessitant une approche coordonnée et soutenue pour assurer la sécurité et la paix dans la région.

 

Une nouvelle ère énergétique pour le Burkina Faso

Dans la ville côtière de Sotchi, un événement d’une importance capitale a marqué l’histoire énergétique du Burkina Faso. Le gouvernement burkinabé, représenté par le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, et la société russe ROSATOM, dirigée par Alexey Likhachev, ont uni leurs forces en signant une feuille de route détaillée pour la construction d’une centrale nucléaire.

Vers la Souveraineté Énergétique

Cette initiative audacieuse est le reflet d’une vision stratégique visant à éradiquer les déficits énergétiques qui entravent le développement national. Le ministre Gouba a souligné que cet accord est le symbole d’une détermination inébranlable, soutenue par le Président Ibrahim Traoré, pour garantir l’autonomie énergétique du pays.

Lors d’une rencontre avec M. Likhachev, M. Gouba a exprimé l’urgence ressentie par le Burkina Faso de poser les premières pierres de ce projet ambitieux. La réponse de ROSATOM ne s’est pas fait attendre, promettant d’accueillir les premiers stagiaires dès septembre prochain. Les deux parties se sont engagées à accélérer la signature de trois mémorandums essentiels pour la formation, l’acceptabilité publique et l’infrastructure nécessaire au projet nucléaire, avec une échéance fixée à juin 2024.

Le Burkina Faso se tient à l’aube d’une révolution énergétique, avec la promesse d’une stabilité et d’une prospérité renouvelées. Cet accord avec ROSATOM n’est pas seulement un pacte pour l’énergie, mais un gage pour l’avenir du pays.

Le Niger et les États-Unis redéfinissent leur coopération

Niger, Niamey, 27 mars 2024 – Une rencontre historique a eu lieu aujourd’hui entre le général Mohamed Toumba du Niger et l’ambassadrice des États-Unis, Kathleen Fitzgibbon, marquant un tournant décisif dans les relations entre les deux nations.

Lors de cette réunion capitale, l’ambassadrice Fitzgibbon a officiellement reconnu la fin des accords militaires entre le Niger et les États-Unis, ouvrant la voie à des discussions sur le désengagement progressif des forces américaines du territoire nigérien. Cette annonce intervient après des années de coopération sécuritaire et militaire, soulignant ainsi un changement de dynamique dans la politique étrangère américaine en Afrique.

En outre, l’ambassadrice a réaffirmé l’engagement des États-Unis envers le développement économique et social du Niger. Elle a mis en avant le rôle crucial de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) qui continuera à jouer un rôle prépondérant dans le soutien aux initiatives de développement au Niger.

Par ailleurs , Cette réunion s’inscrit dans une volonté commune de renforcer les liens diplomatiques et de collaborer étroitement sur des projets bénéfiques pour les deux pays. Le général Toumba a exprimé sa gratitude pour l’aide continue des États-Unis et a souligné l’importance de cette nouvelle phase de coopération.

Dans les mois à venir, les deux états auront une série de rencontres pour discuter des détails du futur projet de désengagement. En attendant , les deux nations s’efforcent de redéfinir leur partenariat stratégique pour les années à venir.

L’épreuve de la justice pour le Président de la Fécafoot

Dans l’attente des conclusions de l’enquête de la Confédération Africaine de Football (CAF) concernant des allégations de manipulation de matchs, le président de la Fécafoot se trouve une fois de plus devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) à Lausanne, jouant son avenir et celui du football camerounais.

Samuel Eto’o et la Fécafoot : entre grandeur et controverses

Le football au Cameroun, un sport autrefois synonyme de fierté nationale, semble désormais inextricablement lié aux démêlés judiciaires. Samuel Eto’o, porteur d’une vision de renouveau pour le football camerounais, se heurte à des obstacles croissants. Les controverses entourant sa présidence de la Fécafoot sont fréquentes, et les enjeux de son mandat n’ont jamais été aussi critiques.

Des sources confidentielles indiquent que la CAF est sur le point de divulguer les résultats d’une enquête sur l’ancien joueur emblématique du FC Barcelone, suspecté de trucage de matchs. Pendant ce temps, les opposants de Eto’o ont porté l’affaire devant le TAS, invoquant un “déni de justice”.

La demande des plaignants : suspension et réparations financières

Une coalition de clubs, de dirigeants et d’autres acteurs du football camerounais réclame la suspension de Samuel Eto’o et exige des compensations pour des contrats rompus de manière jugée abusive. Ils accusent Eto’o de violations éthiques et d’abus de pouvoir, et demandent son remboursement pour les frais engagés suite à ces ruptures contractuelles.

Les adversaires de Eto’o espèrent voir le TAS ordonner le remboursement par Eto’o des sommes dues à la Fécafoot, notamment une amende de 1,6 million d’euros imposée à la fédération suite à la résiliation du contrat de l’entraîneur Antonio Conceiçao, ainsi que d’autres dépenses potentiellement plus élevées liées à la fin du partenariat avec Le Coq Sportif.