Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 7 sur 88

Niamey se dote d’une brigade des mœurs pour préserver l’ordre public

Niamey, le 01 novembre 2024  Face à la dépravation des mœurs dans la capitale, le gouvernorat de la région de Niamey a pris une décision forte en créant une brigade des mœurs. En effet, un arrêté signé le 20 octobre dernier a officialisé la création d’une brigade des Mœurs, chargée de veiller au respect des valeurs sociales et de garantir un environnement sûr et décent pour tous.

Cette nouvelle unité, placée sous la supervision du Conseil Régional de Sécurité, aura pour mission principale de lutter contre le racolage, l’outrage public à la pudeur et toutes autres formes de comportements pouvant porter atteinte à la morale publique. Les agents de la brigade, issus des forces de défense et de sécurité, effectueront des patrouilles jour et nuit dans toute la ville de Niamey afin de prévenir et de réprimer ces actes.

Brigade des mœurs: une action préventive et répressive

La décision du Gouverneur, le général de brigade Assoumane Abdou Harouna, de créer cette brigade fait suite à un constat alarmant : la ville de Niamey est confrontée à une recrudescence de comportements déviants, notamment le racolage et l’outrage public à la pudeur, qui nuisent à la tranquillité et à la sécurité des citoyens.

L’action de la Brigade des mœurs s’articulera autour de plusieurs axes :

  • Patrouiller jour et nuit dans toute la région de Niamey pour prévenir les infractions.
  • Intervenir en cas de flagrant délit et appréhender les auteurs d’infractions pénales.
  • Signaler les infractions aux autorités compétentes.
  • Sensibiliser la population sur l’importance du respect des valeurs sociales et les conséquences des comportements déviants.

Un dispositif financé par le gouvernorat.

Cette nouvelle brigade, placée sous la supervision du Conseil Régional de Sécurité, bénéficiera d’un financement dédié pour assurer son bon fonctionnement. Le gouvernorat de la Région de Niamey assurera ce financement. De plus, un budget spécifique couvrira les frais de fonctionnement, notamment les équipements, les véhicules et les rémunérations des agents. Elle pourra également s’appuyer sur le soutien de partenaires techniques et financiers.

En créant cette brigade, les autorités de Niamey affirment leur volonté de préserver les valeurs cardinales qui fondent la vie en société. Il s’agit aussi de renforcer le sentiment de sécurité des citoyens et de garantir un environnement respectueux des normes sociales. La création de cette brigade des Mœurs est un signal fort envoyé aux auteurs d’actes contraires aux bonnes mœurs. Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus globale de renforcer la sécurité et de promouvoir le respect des valeurs traditionnelles au Niger.

Maradi : Un élan pour améliorer la gestion de l’état civil

Maradi, le 1ᵉʳ novembre 2024 – La ville de Maradi a accueilli, ce matin, un événement majeur pour l’amélioration des services publics au Niger. En effet, le gouverneur de Maradi, le Contrôleur Général de Police Issoufou Mamane, a procédé au lancement officiel d’un atelier de trois jours dédié à l’enrichissement du guide de gestion des guichets uniques de l’état civil et de l’identification des personnes physiques.

Le PNUD au Niger : un soutien indéfectible pour le renforcement de l’État civil

Cet atelier, qui se tiendra jusqu’au 3 novembre, réunit un parterre d’experts, de représentants du gouvernement et de partenaires techniques et financiers. Parmi eux, la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Niger, Kouassi Nicole, a tenu à marquer de sa présence cet événement.

Kouassi Nicole s’est dite honorée de participer à cet événement. Elle a souligné l’importance de cette initiative pour renforcer l’État civil et contribuer au développement durable du Niger. En plus, le PNUD, en tant qu’acteur majeur dans le domaine du développement, apporte son soutien technique et financier à ce projet.

Simplifier les démarches administratives : L’atelier de Maradi

Par ailleurs, les guichets uniques de l’État civil constituent un outil moderne et efficace pour faciliter l’accès des citoyens à leurs actes d’État civil. En regroupant différents services en un seul lieu, ils permettent ainsi de simplifier les démarches administratives et de réduire les délais de traitement.

L’objectif de cet atelier est d’améliorer le fonctionnement de ces guichets uniques en élaborant un guide de gestion plus précis et plus adapté aux réalités du terrain. En effet, la mise en place de ces guichets uniques représente un enjeu majeur pour l’amélioration des services publics et la consolidation de l’État civil au Niger. Les experts vont ainsi réfléchir ensemble pour identifier les bonnes pratiques, les défis à relever et les solutions à mettre en œuvre pour optimiser les services offerts aux citoyens.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation de l’administration publique au Niger. En renforçant l’État civil, le pays pose les bases d’une meilleure gouvernance et d’un développement inclusif.

Un Guide de gestion plus efficace pour les guichets uniques : les défis et solutions

Au cours de ces trois jours, les participants vont travailler sur l’amélioration du guide de gestion des guichets uniques. Ils vont notamment échanger sur les meilleures pratiques, identifier les défis et proposer des solutions pour optimiser le fonctionnement de ces structures.

Les enjeux de cet atelier sont multiples :

  • Améliorer la qualité des services publics en simplifiant les démarches administratives et en réduisant les délais de traitement.
  • Renforcer l’identité des citoyens en facilitant l’obtention des actes d’état civil.
  • Lutter contre la fraude documentaire en mettant en place des systèmes de gestion plus sécurisés.
  • Contribuer au développement durable en fournissant des données fiables pour la planification et l’évaluation des politiques publiques.

En conclusion, les résultats de cet atelier seront d’une grande utilité pour les autorités nigériennes et les partenaires techniques et financiers. Ils permettront d’élaborer un guide de gestion plus efficient et adapté aux réalités du terrain, contribuant ainsi à améliorer la qualité des services offerts aux populations en matière d’État civil.

Étudiants de Zinder : Un soutien sans faille au gouvernement

Zinder, le 31 octobre 2024 Dans une déclaration rendue publique ce jour, les étudiants de l’Université André Salifou de Zinder ont exprimé leur profonde gratitude envers le gouvernement de transition du Niger. Ils ont salué les nombreuses décisions sociales prises en faveur du peuple nigérien, notamment dans les domaines de l’économie, de la sécurité et de l’éducation.

Sécurité alimentaire et création d’emplois au cœur des préoccupations

Les étudiants ont particulièrement apprécié la décision d’interdire l’exportation de produits céréaliers stratégiques comme le mil, le maïs et le niébé. Cette mesure, selon eux, est essentielle pour garantir la sécurité alimentaire du pays et renforcer sa résilience économique.

Selon le Secrétaire Général de l’UENUZ, M. Hamidou Mahaman Moustapha, « cette mesure, d’une grande importance, témoigne d’une volonté affirmée de garantir la sécurité alimentaire et aide à renforcer la résilience et la stabilité économique du pays ».

Ils ont également salué les efforts du gouvernement en matière de création d’emplois, surtout à travers le recrutement massif au sein des forces de défense et de sécurité. Les étudiants ont appelé à l’extension de cette dynamique à d’autres secteurs clés comme l’éducation, la santé et l’administration territoriale.

Souveraineté économique et des conditions de vie

Par ailleurs, l’UENUZ a félicité le gouvernement pour la nationalisation de la Banque Islamique du Niger, une décision qu’elle considère comme un pas important vers la souveraineté économique du pays. Les étudiants ont approuvé la construction de l’usine de fabrication de fer à béton à Karma et la réduction du prix des hydrocarbures, des frais de santé et du prix du ciment.

Des attentes des étudiants en matière d’éducation

Sur le plan académique, les étudiants ont formulé plusieurs demandes à l’endroit du Rectorat de l’université. Ils ont spécialement exigé un meilleur suivi des étudiants en Master et en Thèse, la réduction des délais de délibération des notes et la délivrance des attestations de réussite. Ils ont aussi appelé à la mise en place de réseaux Wi-Fi dans les cités universitaires et à l’amélioration de l’équipement de l’infirmerie.

En somme, cette déclaration témoigne du soutien des étudiants de Zinder aux actions du Gouvernement de transition. Elle montre également que les jeunes Nigériens sont attentifs aux politiques publiques et qu’ils attendent du gouvernement qu’il continue à œuvrer pour l’amélioration de leurs conditions de vie.

 

Niger : Distribution de vivres à FANAKA Koira

FANAKA Koira, le 31 octobre 2024 –  Un élan de solidarité s’est manifesté ce matin à Fanaka Koira, où des vivres et des kits essentiels ont été distribués aux personnes affectées par les récentes calamités. Ces dons, financés par la Haute Autorité de Coordination de la Protection Sociale (HACPS), visent à soutenir les familles les plus touchées par les inondations dans la région. Cette initiative souligne l’importance de la solidarité communautaire en temps de crise.

Par ailleurs, le préfet de Ouallam, le commandant Ibrahim Seydou OA/SM représentant l’État dans cette localité, a officiellement lancé l’opération de distribution, marquant ainsi l’engagement continu des autorités à répondre aux besoins des populations vulnérables.

Distribution de vivres à FANAKA Koira : un exercice de solidarité et de résilience

L’opération a débuté tôt le matin, avec des équipes déployées pour assurer une distribution efficace et ordonnée. Les bénéficiaires, préalablement identifiés par les services sociaux locaux, ont reçu des paquets contenant des aliments de base, des produits d’hygiène et d’autres articles nécessaires pour les aider à surmonter cette période difficile. Le préfet de Ouallam a souligné l’importance de cette aide, reconnaissant que pour beaucoup, elle représente également un filet de sécurité vital en ces temps d’épreuve.

La communauté de FANAKA Koira a aussi exprimé sa gratitude envers la HACP et les autorités locales pour leur réponse rapide et efficace. Cette opération de secours est un exemple de la réactivité du système de protection sociale au Niger, qui vise à atténuer les effets des crises et à promouvoir la résilience des communautés.

Tandis que les opérations de secours avancent, la prévention et l’anticipation des crises futures sont également prioritaires. Les autorités collaborent avec les organisations alliées pour consolider les dispositifs d’aide et élaborer des plans durables visant à garantir la sécurité alimentaire et la santé des communautés.

En somme, cette distribution de vivres à FANAKA Koira n’est qu’un aspect de l’engagement plus large de la HACP et du gouvernement nigérien à soutenir les citoyens dans le besoin. C’est un rappel que, même dans les moments les plus difficiles, la solidarité et l’entraide sont des valeurs fondamentales qui unissent la société.

Niamey : Ouverture des inscriptions pour le Hajj et la Omra 2025

Niamey, le 31 octobre 2024 – Les pèlerins nigériens désireux d’effectuer le Hajj ou la Oumra de l’année 2025 peuvent désormais s’inscrire. En effet, le Commissariat à l’Organisation du Hajj et de la Omra (COHO) a officiellement lancé, ce jeudi 31 octobre, la campagne d’inscription pour l’année 2025.

Cette année, les inscriptions se font exclusivement via le système de gestion automatisée du Hajj et de la Omra (GAHO). Les pèlerins peuvent ainsi effectuer leurs démarches en ligne. Le Commissaire du COHO, Cheick Ben Salah, a précisé que cette méthode permet de faciliter les procédures et d’optimiser la gestion des inscriptions. En plus, les candidats auront jusqu’au 31 décembre 2024 pour finaliser leur dossier en ligne.

 Hajj 2025 : Un accompagnement personnalisé 

Bien que l’inscription en ligne soit privilégiée, les agences de pèlerinage restent mobilisées pour accompagner les futurs pèlerins dans leurs démarches. Elles ont d’ailleurs déjà commencé à enregistrer les inscriptions depuis le 30 septembre dernier. Par ailleurs, les candidats auront jusqu’au 31 décembre 2024 pour finaliser leur dossier en ligne.

Un quota de 15 891 pèlerins fixé pour 2025

Les autorités nigérianes ont fixé un quota de 15 891 pèlerins pour l’année 2025. Le commissaire du COHO a appelé les futurs pèlerins à se manifester rapidement afin de garantir leur place.

Le Hajj est un événement religieux majeur pour les musulmans du Niger. Les autorités accordent une grande importance à son organisation et mettent tout en œuvre pour assurer le bon déroulement du pèlerinage. Le commissaire du COHO a rappelé que « les plus hautes autorités du Niger ont placé l’organisation du Hajj et sa réussite au rang des priorités nationales ».

Un Hajj réussi

Après l’inscription, les pèlerins devront procéder au paiement des frais de pèlerinage. Le montant exact pour l’année 2025 n’a pas encore été communiqué, mais il est probable qu’il soit légèrement supérieur à celui de 2024 qui était fixé à 3.250.822 FCFA.

En bref, le COHO met tout en œuvre pour assurer le bon déroulement du Hajj pour les pèlerins nigériens. La digitalisation des procédures d’inscription s’inscrit dans cette dynamique et devrait permettre une meilleure organisation et une plus grande transparence. Il organise également des séances d’information pour les futurs pèlerins afin de les préparer au mieux à ce voyage spirituel.

Maradi s’éclaire à l’énergie solaire grâce au PNUD

Maradi, le 31 octobre 2024 – La ville de Maradi au Niger vient de franchir une nouvelle étape vers un avenir plus durable. Grâce à un don généreux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), elle a reçu 60 lampadaires solaires. Ces lampadaires, remis au gouverneur de Maradi, le Contrôleur général de police Issoufou Mamane, vont non seulement éclairer les rues de la ville, mais aussi contribuer à réduire la dépendance aux énergies fossiles.

Par ailleurs, la mise en place de nouveaux lampadaires dans divers quartiers renforcera la sécurité et permettra aux résidents de se déplacer en toute tranquillité la nuit. Ainsi, Maradi se positionne comme un modèle de transition énergétique au Niger, en optant pour l’énergie solaire.

Le PNUD offre des lampadaires solaires à Maradi, favorisant l'accès à l'énergie et la transition énergétique. PNUD: Un pas vers les Objectifs de développement durable au Niger

Ce don s’inscrit parfaitement dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, en particulier l’objectif numéro 7 qui vise à assurer l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable. Le PNUD Niger, en collaboration avec le gouvernement local, démontre son engagement envers ces objectifs ambitieux et souligne l’importance de partenariats solides pour atteindre un partenariat partagé.

Des multiples bénéfices pour la ville

Lors de la cérémonie de donation, le Gouverneur Issoufou Mamane a exprimé sa gratitude envers le PNUD pour cette contribution significative. « Ces lampadaires solaires arrivent à point nommé ; ils contribueront à sécuriser nos quartiers et à dissuader les comportements indésirables, » a-t-il déclaré. « C’est un pas de plus vers notre vision d’une Maradi autonome et durable. » Il a également souligné l’importance de ce partenariat avec le PNUD pour atteindre les Objectifs de développement durable.

L’installation de lampadaires solaires représente une avancée significative pour les villes. En plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre, elle permet de réaliser des économies d’énergie notables. Cette source d’énergie propre et renouvelable assure un éclairage public plus durable et contribue à la sécurité urbaine en améliorant la visibilité nocturne. Ainsi, cette initiative soutient à la fois l’environnement et le bien-être des citoyens.

En somme, l’installation de ces lampadaires solaires est une victoire pour tous. Les habitants de Maradi bénéficieront d’un meilleur éclairage, d’une réduction des coûts énergétiques et d’une amélioration de leur qualité de vie. De plus, cette initiative contribue à la lutte contre le changement climatique et à la création d’emplois locaux.

La jeunesse nigérienne au cœur de la transition urbaine

Niamey, le 31 octobre 2024Le Niger a célébré ce jeudi la Journée mondiale des villes, placée cette année sous le thème « Les jeunes au cœur de l’action climatique et locale pour les villes ». Le pays a souligné l’importance de l’implication de la jeunesse dans la politiques urbaine.

À cette occasion, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Salissou Sahirou Adamou, a appelé à une collaboration renforcée entre les jeunes et les décideurs pour faire face aux défis liés au changement climatique et à la croissance urbaine. Selon lui, « il est crucial de capitaliser sur le potentiel des jeunes pour atteindre un développement urbain durable et atténuer les effets du changement climatique ».

En effet, cette journée, instituée par les Nations Unies en 2014, vise à promouvoir l’urbanisation durable et à sensibiliser sur les défis liés à la croissance urbaine. En modélisant cette année de mettre en avant le rôle des jeunes, l’ONU reconnaît leur potentiel à apporter des solutions innovantes aux problèmes urbains.

Les jeunes, acteurs clés de l’avenir des villes

Selon le ministre nigérien, « d’ici à 2030, 60 % de la population mondiale vivra en ville et 60 % de ces habitants auront moins de 18 ans ». Il est donc crucial de les impliquer dès maintenant dans la planification et la gestion des villes. Les jeunes peuvent apporter un regard neuf sur les problèmes urbains et proposer des solutions créatives et adaptées à leurs besoins. Le ministre a souligné l’importance d’intégrer leurs perspectives dans la planification urbaine et l’élaboration des politiques.

Le Niger s’engage pour une transition urbaine durable

Le Niger, comme de nombreux pays en développement, est confronté à des défis importants en matière d’urbanisation. La croissance rapide des villes entraîne une pression sur les ressources naturelles, une augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une dégradation de l’environnement.

Pour encourager l’engagement actif, le Niger prend des mesures pour promouvoir la participation de sa jeunesse dans le développement urbain et environnemental. Le ministre Salissou Sahirou Adamou a annoncé la création d’un espace pour valoriser les idées innovantes des jeunes, une initiative qui transformera les concepts en solutions concrètes pour améliorer la vie urbaine.

Parallèlement, les jeunes citoyens et les décideurs renforceront le dialogue à travers des plateformes de discussion, favorisant la co-construction de projets innovants. En outre, les mécanismes du Programme de Résilience pour la sauvegarde de la Patrie, prévus pour 2026, ouvrent de nouvelles perspectives en soutenant financièrement les projets écologiques et de développement urbain lancés par les jeunes. Ces mesures reflètent une volonté de capitaliser sur le potentiel créatif de la jeunesse pour bâtir un avenir durable et résilient pour le Niger.

Un élan mondial

La célébration de la Journée mondiale des villes s’inscrit dans un contexte international marqué par une prise de conscience croissante de l’importance de l’action locale pour lutter contre le changement climatique. En plus, cette commémoration intervient avant la douzième session du Forum urbain mondial qui se tiendra au Caire. Ce forum sera l’occasion pour les jeunes du monde entier de partager leurs expériences et leurs idées pour construire des villes plus durables.

Les conclusions de ce forum alimenteront les discussions lors de la prochaine session du Forum urbain mondial, où les jeunes auront une voix plus importante dans l’élaboration des politiques urbaines.

En somme, la célébration de la Journée mondiale des villes au Niger est une étape importante dans la construction d’un avenir urbain plus durable. En mettant les jeunes au cœur de cette dynamique, le Niger s’assure de bénéficier de leur énergie et de leur créativité. Il est désormais essentiel de pérenniser ces initiatives et de les renforcer, en s’appuyant sur des partenariats solides. La commémoration de la Journée mondiale de la ville met aussi en lumière l’engagement mondial envers l’Objectif de Développement Durable (ODD) 11, qui aspire à transformer nos cités en espaces plus inclusifs, sécurisés, résilients et durables.

 

 

Niger : L’Arabie saoudite lance le projet « Nour As Saoudia » 

Agadez (Niger), 30 octobre 2024Une lueur d’espoir illumine les vies de milliers de Nigériens. Grâce à un généreux don du Royaume d’Arabie Saoudite, des milliers de personnes atteintes de maladies oculaires, notamment la cataracte, verront à nouveau. En effet, le projet « Nour As Saoudia » a été officiellement lancé hier au Centre Hospitalier Régional d’Agadez.

Cette initiative humanitaire au Niger, visant à lutter contre la cécité et à améliorer la vie de milliers de personnes, financée par le Centre Roi Salman pour le secours et l’action humanitaire, permettra d’offrir des opérations de la cataracte gratuites à plus de 15 000 personnes à travers le pays.

« Nour As Saoudia » : Une campagne d’envergure pour améliorer la santé visuelle

Par ailleurs, la campagne, qui a démarré le 26 octobre à Agadez, se poursuivra jusqu’au 15 novembre et couvrira également les villes de Tahoua et de Konni. L’ambassadeur d’Arabie saoudite au Niger, Dr Zaid Alharbi, a souligné l’engagement de son pays à venir en aide aux populations les plus vulnérables du monde. « Cette réalisation s’inscrit dans la continuité du rôle humanitaire du Royaume et de sa mission mondiale, qui consiste à apporter son soutien aux populations vulnérables à travers le globe », a déclaré l’ambassadeur saoudien. Il a rappelé les nombreuses actions menées par son pays au Niger, notamment dans les domaines de la santé, de l’alimentation et de l’hydraulique.

Un partenariat fort entre le Niger et l’Arabie Saoudite

Le projet Nour As Saoudia porte à 30 000 personnes le nombre des bénéficiaires des campagnes d’interventions chirurgicales ophtalmologiques, réalisées au cours de ces deux années par le Centre Roi Salman de secours et des actions humanitaires, dans les différentes régions du Niger.

De ce fait, Nour As Saoudia est l’un des programmes de santé les plus vastes financés par l’Arabie saoudite au Niger, qui comprend la création de nombreux centres de santé, la distribution de kits alimentaires et la réalisation de fourrages. Il témoigne de la solidité des relations entre le Niger et l’Arabie Saoudite. Les deux pays coopèrent étroitement dans de nombreux domaines, particulièrement dans le secteur de la santé.

Pour le gouverneur de la région d’Agadez, ce projet est une véritable bouffée d’oxygène. Le général de brigade, Ibrah Boulama Issa, a souligné l’opportunité de la campagne, déclarant : « Ce projet fera une différence significative dans la vie de milliers de personnes de notre région qui souffrent de cataracte. »

En outre, il a salué cette initiative qui vient répondre à un besoin important et améliorer les conditions de vie des populations, en particulier dans les zones les plus reculées. Le gouverneur a également rappelé l’importance accordée par les autorités nigériennes au secteur de la santé et a exprimé sa gratitude au Royaume d’Arabie Saoudite pour son soutien.

Les communautés locales et les responsables de la santé ont largement apprécié cette initiative, la considérant comme une avancée majeure dans l’amélioration des services de soins oculaires au Niger.

« Nour As Saoudia » : Un impact significatif sur la vie des bénéficiaires

Grâce à ce projet, des milliers de Nigériens recouvreront la vue, améliorant ainsi considérablement leur qualité de vie. Cette initiative humanitaire est un exemple concret de la solidarité entre les deux pays.

En proposant des opérations de cataracte gratuites et en soutenant le développement des infrastructures de santé, l’Arabie saoudite a un impact durable sur la vie des Nigériens. Cette initiative humanitaire souligne les liens forts qui unissent les deux nations et constitue un exemple positif de coopération internationale.

CEDEAO: Namadi Sambo nommé chef de mission pour les élections au Ghana

Abuja, le 30 octobre 2024-  Dans un mouvement stratégique pour les élections générales au Ghana prévues pour le 7 décembre 2024, la Commission de la CEDEAO a annoncé la nomination de S.E. Namadi Sambo, ancien Vice-Président du Nigeria, comme chef de sa mission d’observation. Cette décision intervient après une visite de courtoisie du Président de la Commission de la CEDEAO, S.E. Dr. Omar Alieu Touray, à la résidence de Sambo à Abuja, le 29 octobre 2024.

L’expérience de Sambo en tant que leader de la mission d’observation des élections de 2020 au Niger a été un facteur clé dans sa sélection pour superviser le processus électoral au Ghana, qui est un moment crucial pour la stabilité politique et la consolidation démocratique dans la région.

Namadi Sambo pour une transparence électorale au Ghana

 En plus, le rôle de Sambo sera essentiel pour assurer une élection transparente et équitable, reflétant l’engagement de la CEDEAO envers la gouvernance démocratique et la paix régionale. Accompagné de l’ambassadeur Abdel-Fatau Musah, commissaire aux Affaires Politiques, Paix et Sécurité de la CEDEAO, Dr. Touray a souligné l’importance de la mission et a exprimé sa confiance dans la capacité de Sambo à mener à bien cette tâche avec intégrité et impartialité.

Par ailleurs, l’accueil chaleureux de Sambo à l’invitation démontre son engagement constant envers la Communauté et son engagement envers la réussite du processus électoral. En s’engageant dans cette mission, il a mis en évidence l’importance de l’observation pour renforcer la démocratie et a exprimé son espoir pour des élections pacifiques et crédibles au GHANA.

En somme, la mission d’observation de la CEDEAO vise à renforcer la confiance dans le système électoral et à favoriser la paix et la stabilité dans la région. Avec son expérience et son leadership démontrés, la présence de Sambo témoigne de la volonté de la CEDEAO de soutenir des élections libres et équitables, qui sont indispensables pour le développement démocratique en Afrique de l’Ouest.

Mystère et complot : l’affaire Konaté secoue le Mali

Bamako, le 30 octobre 2024 – Le mystère s’épaissit autour de la disparition de Daouda Konaté, secrétaire général de la section syndicale des surveillants de prison, portée disparue depuis le vendredi 25 octobre dernier, jour de la grande prière musulmane. Parallèlement à cette disparition inquiétante, le commandant fait l’objet d’une enquête pour appel à l’insurrection.

Selon un communiqué du Procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, une voix attribuée à Daouda Konaté a été enregistrée dans un message audio largement diffusé sur les réseaux sociaux. Dans ce message, l’individu appelle à renverser les institutions de la République, menaçant ainsi la sûreté de l’État.

« Les militaires en place ne peuvent plus diriger le pays ; il faut créer des troubles pour le déstabiliser comme cela a été avec IBK. Même s’il faut 100 coups d’État pour diriger le Mali, on le fera», aurait déclaré Daouda Konaté dans cet enregistrement. Des propos jugés extrêmement graves par les autorités qui y voient une tentative de déstabilisation du pays.

Une enquête approfondie dans l’affaire Konaté 

Face à la gravité de ces faits, le Procureur a décidé d’ouvrir une enquête pour identifier tous les auteurs, coauteurs et complices de ces actes. Les enquêtes porteront notamment sur l’authenticité de l’enregistrement audio et sur l’existence d’un éventuel complot visant à déstabiliser le Mali.

Le lien entre la disparition et les accusations

Par ailleurs, la disparition de Daouda Konaté quelques jours avant la diffusion de cet enregistrement soulève de nombreuses interrogations. Les autorités enquêtent-elles pour déterminer s’il existe un lien entre les deux événements ? ou! Est-ce que la disparition du Commandant a un rapport avec ses activités supposées subversives ? La réponse à ses questions déterminera la suite de cette affaire.

Au-delà de l’aspect juridique, l’affaire Daouda Konaté soulève des questions sur les raisons qui poussent un haut fonctionnaire à tenir de tels propos. Les conditions de travail difficiles dans l’administration pénitentiaire, les frustrations liées à la situation politique du pays pourraient aussi expliquer un tel désespoir.

Un climat politique tendu

Cette affaire intervient dans un contexte politique déjà tendu au Mali. Les autorités sont également confrontées à de nombreux défis, particulièrement sécuritaires et économiques. Ces accusations d’appel à l’insurrection viennent renforcer le sentiment d’instabilité qui règne dans le pays.

En somme, la disparition inquiétante de Daouda Konaté, couplée aux graves accusations portées contre lui, jette une ombre sur la politique climatique déjà tendue au Mali. Les autorités doivent faire toute la lumière sur cette affaire et garantir la sécurité de tous les citoyens. Il est crucial que les acteurs politiques et sociaux fassent preuve de responsabilité et privilégient le dialogue pour sortir le pays de cette crise.