Helene Sourou, Author at Journal du niger - Page 8 sur 88

Le Niger franchit un pas de géant vers la digitalisation avec Starlink

Niamey, le 30 octobre 2024 –Une nouvelle ère s’ouvre pour le Niger en matière de connectivité. Hier, le Premier ministre Mahaman Lamine Zeine a présidé la cérémonie de signature d’un accord de partenariat entre le gouvernement nigérien et Starlink, la filiale d’Internet par satellite de SpaceX. Cet accord marque une nouvelle étape dans la stratégie de digitalisation du pays et ouvre de nouvelles perspectives pour son développement économique et social.

Une connexion Internet haut débit pour tous les Nigériens

Le Ministre de la Communication, des Postes et de l’économie Numérique, Sidi Mohamed Raliou, ainsi que le Directeur principal accès au marché de Star Link, Ryan GoodNight, ont paraphé les documents de cet accord grâce à laquelle le Niger bénéficiera d’une couverture internet haut débit de très haute qualité, avec des vitesses moyennes de 200 Mb/s. Cette infrastructure permettra de réduire la fracture numérique qui affecte de nombreuses régions du pays et d’offrir aux Nigériens un accès égal aux services en ligne, à l’éducation et à l’information.

Selon Sidi Mohamed Raliou, ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie Numérique, « c’est une véritable démarche qui va nous permettre de rattraper les retards et la fracture numérique au Niger ». Ce nouveau fournisseur d’accès à Internet  permettra de moderniser les administrations, de stimuler l’économie et de faciliter la vie quotidienne des citoyens.

Les avantages de Starlink pour le Niger

  • Couverture étendue : le réseau Starlink permettra de couvrir l’ensemble du territoire nigérien, y compris les zones les plus reculées, où l’accès à Internet était jusqu’à présent limité.
  • Haut débit : Les utilisateurs bénéficieront de vitesses de connexion très élevées, leur permettant d’utiliser Internet de manière fluide et efficace.
  • Réduction des coûts : les tarifs proposés par Starlink sont compétitifs, ce qui rend l’accès à Internet plus abordable pour un plus grand nombre de personnes.
  • Développement économique : la digitalisation de l’économie est un facteur clé de développement. En facilitant l’accès à Internet, Starlink contribuera à stimuler la création d’entreprises, à améliorer la productivité et à favoriser l’innovation.

Le Niger franchit une nouvelle étape dans sa digitalisation en s'associant à Starlink pour offrir un accès internet haut débit à tous.Des garanties en matière de sécurité

Le Ministre a également évoqué les questions de sécurité liées à l’utilisation de cette technologie. « Nous avons quelques objections par rapport à la sécurité, mais nous nous sommes entendus sur le fait que la société va nous appuyer sur la sécurité », a-t-il assuré.

Le gouvernement nigérien a souligné l’importance de la sécurité des données et a obtenu des assurances de la part de SpaceX sur ce point. Des mesures spécifiques seront mises en place pour protéger les informations sensibles et garantir la confidentialité des utilisateurs.

Une collaboration prometteuse entre le Niger et Starlink

Ce partenariat entre le Niger et Starlink est une excellente nouvelle pour le pays. Il démontre la volonté du Gouvernement de mettre en œuvre une politique ambitieuse de développement numérique et de rattraper son retard en matière de connectivité.

De son côté, Ryan GoodNight, directeur principal des accès au marché de Starlink, s’est félicité pour ce partenariat. Il a souligné que Starlink, grâce à sa constellation de milliers de satellites, offre une connectivité haut débit fiable et abordable dans les zones les plus reculées du monde.

Starlink, une solution pour une connectivité mondiale

Les prochaines étapes consisteront à déployer le réseau Starlink sur l’ensemble du territoire nigérien et à sensibiliser la population aux avantages de cette nouvelle technologie. Le gouvernement nigérien, en collaboration avec SpaceX, mettra en œuvre des programmes de formation pour accompagner les utilisateurs et les aider à tirer pleinement parti des opportunités offertes par Internet.

En conclusion, ce projet ambitieux s’inscrit dans le cadre de la volonté du Gouvernement nigérien de faire du numérique un levier de développement. En offrant un accès Internet haut débit à toute la population, le Niger pourra renforcer son attractivité économique, améliorer les services publics et favoriser l’émergence d’une société numérique puissante. Par ailleurs, le déploiement numérique de Starlink au Niger est un événement majeur qui marque un tournant dans l’histoire du pays.

 

Niger : Le FMI au chevet de l’économie

Niamey, le 29 octobre 2024 – Vers la consolidation de la stabilité macro-économique et la promotion d’une croissance inclusive, le Premier ministre, Ali Mahamane Lamine Zéine, a accueilli une délégation de haut niveau du Fonds Monétaire International (FMI) ce mardi. La rencontre, dirigée par M. Antonio David, chef de division adjoint pour le département Afrique du FMI, a marqué un moment clé dans les efforts continus du Niger pour renforcer ses fondations économiques et répondre aux défis du changement climatique.

Le FMI apporte son soutien au Niger dans sa quête de développement.

Les débats ont abordé la révision des programmes de soutien du FMI, avec un accent particulier sur les stratégies visant à établir une trajectoire économique durable pour le Niger. M. David a exprimé son optimisme quant à la direction prise par les lignes directrices de la mission, soulignant l’engagement du FMI à travailler de concert avec les autorités nigériennes pour parvenir à un consensus rapide sur les revues des programmes.

Les perspectives à long et moyen terme de l’économie nigérienne ont également été mises en avant, avec pour objectif explicite d’atteindre les objectifs de développement fixés par les autorités. La délégation du FMI a reconnu les progrès significatifs réalisés par le Niger dans la mise en œuvre de réformes économiques et a réitéré son soutien à l’élaboration de politiques qui favorisent non seulement la stabilité économique, mais aussi la résilience face aux impacts du changement climatique.

La réunion s’est achevée sur une note positive, avec les deux parties exprimant leur satisfaction quant aux discussions fructueuses et leur volonté de poursuivre cette collaboration étroite. Les impressions laissées par les lignes directrices claires et la vision partagée pour l’avenir du Niger ont été très bonnes, ouvrant la voie à un accord imminent pour conclure les revues dans les plus brefs délais.

Cet engagement mutuel entre le Niger et le FMI illustre la détermination du pays à avancer vers une économie plus robuste et inclusive, capable de résister aux défis mondiaux tout en assurant une prospérité partagée pour ses citoyens. Avec des partenaires internationaux comme le FMI, le Niger continue de jeter les bases pour une croissance durable qui bénéficiera non seulement à la génération actuelle, mais aussi aux générations futures.

Tchad-Niger : visite diplomatique tchadienne à Niamey

Niamey, le 29 octobre 2024 – Dans un geste de diplomatie et de fraternité, une importante délégation tchadienne, dirigée par Abderahman Koulamallah, Ministre d’État des Affaires Étrangères du Tchad et envoyé spécial du Président Mahamat Idriss Deby Itno, a été reçue en audience par le général de brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). En effet, cette rencontre, qui s’est tenue dans un contexte de défis sécuritaires régionaux, a permis d’aborder des sujets cruciaux tels que la sécurité et le renforcement des relations bilatérales.

Le Ministre d’État Koulamallah a transmis un message de solidarité de la part du Président tchadien, soulignant l’importance de l’unité face aux défis sécuritaires communs, notamment les récents événements tragiques liés au terrorisme dans la région du lac Tchad. Il a exprimé la volonté du Tchad de soutenir le Niger dans sa quête de souveraineté et de reconstruction nationale.

Renforcement des coopérations Nigéro-tchadienne dans le domaine de la sécurité

La réunion a également servi de plateforme pour discuter des stratégies de coopération sécuritaire, un sujet d’actualité pour les deux pays qui partagent des préoccupations communes face aux menaces transfrontalières. Les deux hommes ont insisté sur l’importance de renforcer les relations bilatérales afin de faire face de manière efficace aux défis sécuritaires de la région.

La présence de figures clés telles que le colonel Ibroh Amadou, chef d’État-major particulier du Président du CNSP, Dr. Soumana Boubacar, Ministre et directeur de cabinet du Président du CNSP, ainsi que d’autres dignitaires, témoigne de l’importance de cette audience dans le contexte politique actuel. La visite marque un pas significatif vers une coopération accrue entre le Tchad et le Niger, deux pays liés par l’histoire et confrontés à des défis similaires.

Cette initiative diplomatique s’inscrit dans une série d’efforts visant à consolider les alliances régionales et à promouvoir une vision commune pour la paix et la prospérité. Elle reflète l’engagement des deux nations à travailler conjointement pour un meilleur avenir, en dépit des turbulences régionales. La solidarité et le dialogue continuent de jouer un rôle essentiel dans la construction d’une région plus forte et plus unie.

 

Le Tchad frappé de plein fouet par une nouvelle attaque terroriste

N’Djaména, 29 octobre 2024 – Le Tchad est de nouveau endeuillé. Une attaque d’une violence inouïe a visé une base militaire dans la région du lac Tchad, faisant 40 morts parmi les soldats Tchadiens. L’assaut, perpétré dans la nuit du 27 au 28 octobre, a suscité une vive émotion à travers le pays. Face à cette nouvelle menace, le président Mahamat Idriss Déby a immédiatement ordonné le lancement de l’opération militaire « Haskanite » visant à traquer et neutraliser les auteurs de cet attentat barbare.

Bien que les autorités tchadiennes n’aient pas encore identifié les assaillants, il est indéniable que le lac Tchad est une zone de forte tension régionale. Véritable poudrière régionale, il est depuis des années le théâtre d’affrontements meurtriers entre les forces de sécurité et les groupes armés . Parmi eux, Boko Haram et l’État islamique se distinguent. En effet, ces groupes djihadistes profitent de l’instabilité de la région pour lancer des attaques meurtrières sur les populations civiles et les forces de défense.

Un cycle de violence sans fin

Par ailleurs, les groupes armés tirent parti de la perméabilité des frontières et de la précarité économique des populations depuis plusieurs années pour enrôler de nouveaux membres et orchestrer des actions de guérilla. Ces mouvements insurrectionnels ont émergé dans le nord-est du Nigeria en 2009, avant de s’étendre aux régions avoisinantes, avec le Tchad comme cible récurrente. La situation d’instabilité chronique dans cette zone a rendu le Tchad un allié important pour les opérations militaires de la France et des États-Unis, qui exploitent sa localisation stratégique pour leur offensive élargie contre les groupes djihadistes dans le Sahel.

Un défi sécuritaire majeur au Tchad 

Le Tchad, toujours en première ligne dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, subit de lourdes conséquences dues à ce conflit. Ses forces armées, connues pour leur courage, font face à des attaques de plus en plus complexes et mortelles. En dépit des efforts conjoints des autorités tchadiennes et de leurs alliés internationaux, la menace terroriste demeure et s’étend progressivement.

L’attaque récente a révélé la gravité de la menace terroriste dans la région. Les groupes armés, soutenus par un large réseau et profitant d’un environnement favorable à leurs opérations clandestines, intensifient les guet-apens et les actes de terrorisme.

Bien que la riposte du Tchad soit indispensable, elle est insuffisante pour éliminer la violence. Combattre le terrorisme dans le Sahel exige une stratégie intégrée, qui passe par une coopération accrue entre les nations de la région et un appui constant de la communauté internationale.

Les enjeux d’une région instable

Les répercussions de l’attaque récente sont considérables et diversifiées. Non seulement elle a entraîné un lourd bilan humain, mais elle menace également de compromettre la sécurité régionale et d’entraver le progrès économique. Les civils, déjà durement touchés par des conflits antérieurs, se retrouvent en première ligne face à cette escalade de violence.

Cet événement tragique souligne la nécessité d’une stratégie concertée et pérenne face au terrorisme dans le Sahel. Il est impératif que la communauté internationale, en partenariat avec le Tchad, intensifie son soutien financier et logistique aux Nations affectées, tout en cherchant des solutions politiques aux crises qui nourrissent ces actes de violence. Par ailleurs, il est crucial de s’attaquer aux racines du problème en combattant la pauvreté, le chômage et l’exclusion sociale, qui sont des facteurs clés de l’insécurité dans la région.

En somme, la lutte contre le terrorisme au Sahel représente un défi majeur qui s’étend au-delà des frontières nationales. Les récentes attaques soulignent que la victoire sur le terrorisme dans cette région est encore loin d’être acquise. Face à une situation complexe et multiforme, il est crucial de continuer à œuvrer pour la stabilisation du Sahel et pour garantir un futur prospère à ses habitants. Le Tchad, en collaboration avec ses alliés internationaux, doit relever un défi considérable : trouver les moyens d’arrêter cette spirale de violence et de rétablir la paix et la sécurité dans le bassin du lac Tchad. La solution à ce problème déterminera le destin de toute la région.

 

Zinder : Une rentrée sous le signe de la citoyenneté

Zinder, le 29 octobre 2024 – C’est à l’école primaire Tanimoune de la ville de Zinder que le gouverneur de la région, Issoufou Labo, a procédé au lancement officiel de la rentrée scolaire 2024-2025. Cette cérémonie, marquée par une ambiance festive, a rassemblé les autorités administratives, académiques, les enseignants, les élèves et leurs parents.

Placée sous le thème « Citoyenneté et souveraineté », cette rentrée scolaire vise à inculquer aux élèves les valeurs de patriotisme et de citoyenneté. Le gouverneur, dans son discours, a souligné l’importance de l’éducation dans la construction d’un meilleur avenir pour le Niger. Il a aussi exhorté les élèves à travailler dur pour acquérir les connaissances nécessaires pour devenir des citoyens responsables et engagés.

Après avoir visité plusieurs établissements scolaires de la ville, le Gouverneur a félicité les enseignants pour leur implication et les a encouragés à redoubler d’efforts dans le suivi et la formation des enfants. Il a également appelé les parents à accompagner leurs enfants dans leur parcours scolaire.

Plus de 700.000 élèves reprennent le chemin de l’école avec les insignes de la citoyenneté.

Par ailleurs, dans la région de Zinder, plus de 700 000 élèves bénéficient des efforts considérables de l’État, qui a investi dans la rénovation des salles de classe et la distribution de matériel scolaire. Cet acte citoyen vise à offrir à la jeunesse les outils nécessaires pour construire un avenir meilleur et contribuer à la résilience du pays. La rentrée scolaire de cette année se déroule dans un cadre exceptionnel, confronté à des enjeux de sécurité et des défis socio-économiques majeurs. Face à ces défis, l’éducation est affirmée comme un pilier fondamental pour le progrès et le développement durable du Niger.

En plus, les autorités éducatives comptent sur cette nouvelle année scolaire pour améliorer les résultats scolaires, réduire le taux de déscolarisation et renforcer la qualité de l’enseignement. De nombreux défis restent à relever, tels que le manque d’enseignants qualifiés et l’insuffisance des infrastructures scolaires.

En bref, la réussite de cette rentrée scolaire est le fruit d’un engagement collectif des autorités, des enseignants, des parents d’élèves et de la communauté toute entière. Il est désormais essentiel de maintenir cet élan et de travailler ensemble pour offrir aux élèves les meilleures conditions d’apprentissage possibles. L’avenir de notre pays repose en grande partie sur l’éducation de notre jeunesse.

La Chine offre un nouveau visage à l’école Boukoki 1 de Niamey

Niamey, le 28 octobre 2024 – Un nouveau souffle vient d’être donné à l’école Boukoki 1 de Niamey grâce à la coopération sino-nigérienne. Le gouverneur de la région, le général de brigade Assoumane Abdou Harouna, a procédé ce lundi à la réception officielle de ces nouvelles infrastructures, entièrement réhabilitées et équipées grâce à un financement chinois.

Ces travaux, d’un coût total de 20 millions de francs CFA, ont couvert plusieurs aspects de l’école, incluant le rehaussement, l’enduit des murs et des classes, ainsi que la sécurisation de la cour avec une clôture de fil barbelé. Ils ont également comporté la réparation du portail principal et la remise en état des portes et fenêtres des classes.

Par ailleurs, l’équipement des salles de classe avec 50 table-bancs, des armoires et des chaises pour les enseignants fait aussi partie des améliorations. En outre, ces travaux ont permis la rénovation des tableaux noirs, des terrasses et des plafonds des classes, l’achat de fournitures scolaires pour les élèves, la réhabilitation et l’équipement du bureau de la direction, et la remise de cadeaux aux élèves les plus méritants.

Grâce à la coopération sino-nigérienne, l'école Boukoki 1 de Niamey bénéficie de nouvelles infrastructures modernes.Un partenariat fructueux pour l’école Boukoki 1

Le général de brigade Assoumane Abdou Harouna, gouverneur de la région de Niamey, a exprimé sa profonde gratitude à la Chine pour son geste de solidarité lors de la cérémonie d’inauguration, qui a vu la participation de la directrice de l’école, du directeur régional de l’éducation nationale et du maire de la commune 2.

« Durant les moments difficiles, alors que plusieurs de nos amis nous avaient tourné le dos, ce pays est resté à nos côtés, offrant la coopération franche et sincère dont nous avions besoin », a-t-il affirmé. Le général Abdou Harouna a également mis à l’honneur l’école de l’amitié Chine-Niger, ses élèves et ses enseignants, soulignant l’importance de ce partenariat pour le développement du Niger, notamment dans le domaine de l’éducation, et ce, en moins d’un an.

Grâce à la coopération sino-nigérienne, l'école Boukoki 1 de Niamey bénéficie de nouvelles infrastructures modernes.Un partenariat solide et durable

L’ambassadeur de Chine au Niger, M. Jiang Feng, a quant à lui rappelé la solidité des relations entre les deux pays. Il a souligné l’importance que la Chine accorde à l’éducation et à la jeunesse nigérienne. « Cette époque appelle la nouvelle génération à travailler dur et à lutter non seulement pour la réussite personnelle, mais aussi pour la construction du pays », a-t-il déclaré. L’ambassadeur a ainsi exhorté les élèves à travailler dur pour construire l’avenir de leur pays.

Un investissement pour l’avenir

Cette réhabilitation de l’école Boukoki 1 est bien plus qu’un simple projet de construction. C’est un symbole de l’amitié entre la Chine et le Niger, une amitié qui se traduit par des actions concrètes en faveur du développement du pays. En plus, ces nouvelles infrastructures scolaires sont un investissement pour l’avenir du Niger. Elles offriront aux élèves de meilleures conditions d’apprentissage et contribueront à améliorer la qualité de l’éducation dans le pays.

En bref, cette inauguration marque une étape importante dans le renforcement de la coopération entre le Niger et la Chine. Elle démontre l’engagement des deux pays à investir dans l’avenir des jeunes générations. Il reste désormais à pérenniser ces acquis et à étendre ces initiatives à d’autres établissements scolaires.

Rentrée scolaire : les élèves de Dosso de retour sur les bancs

Dosso, le 28 octobre 2024 –C’est dans une ambiance festive et studieuse que s’est ouverte la rentrée scolaire 2024-2025 dans la région de Dosso. Plus de 542 000 élèves ont repris le chemin de l’école, marquant ainsi un nouveau départ pour le système éducatif nigérien.

Le Gouverneur de la région, le général de brigade Iro Oumarou, a donné le coup d’envoi officiel de cette rentrée au groupement d’écoles Garanké, en présence des autorités administratives, académiques et des partenaires de l’éducation. Au cours de sa tournée dans différents établissements scolaires (l’École normale d’instituteurs (ENI), le Centre de formation professionnelle et technique (CFPT), le CES Tondobon et le centre de formation professionnelle MAZAYAKI), il a pu constater la mobilisation générale des enseignants et des élèves.

Des conditions d’apprentissage améliorées

Le Gouverneur s’est réjoui du bon déroulement de la rentrée et a souligné les efforts déployés pour offrir aux élèves les meilleures conditions d’apprentissage. Les classes occupées par les sinistrés des récentes inondations ont été libérées et désinfectées, garantissant ainsi un environnement scolaire sain et sécurisé.

« Nous avons trouvé des corps enseignants engagés, déterminés et préparés pour que l’année débute dans des bonnes conditions, et des élèves qui sont prêts pour que l’année soit sereine, dans la paix, la cohésion sociale et couronnée de succès », a-t-il déclaré.

Un appel à la mobilisation

Le Général Iro Oumarou a lancé un appel à tous les acteurs de l’éducation pour un engagement renouvelé en faveur de la réussite scolaire. Il a notamment exhorté les élèves à faire preuve d’assiduité et de discipline, et les enseignants à mettre tout en œuvre pour transmettre leurs connaissances. Il a également remercié les partenaires de l’éducation pour leur soutien inestimable.

Le directeur régional de l’Éducation nationale de Dosso, M. Awaly Barmou, a souligné l’importance d’une bonne préparation de la rentrée scolaire. Il a précisé que toutes les dispositions avaient été prises pour assurer un bon déroulement des cours, particulièrement en matière de fournitures scolaires et de matériel didactique.

Le général de brigade Iro Oumarou a transmis les salutations du Président du CNSP, du Chef de l’État, du général de brigade Abdourahamane Tiani et du gouvernement à toute la communauté éducative. Il a réaffirmé l’engagement des autorités à soutenir le secteur de l’éducation et à offrir aux élèves les meilleures conditions d’apprentissage.

Dynamisme Éducatif à Dosso

La rentrée scolaire 2024-2025 à Dosso marque un tournant décisif, témoignant de l’engagement des autorités et des acteurs éducatifs à préparer la jeunesse nigérienne pour l’avenir. Le gouverneur de la région de Dosso a confirmé que la rentrée s’est effectuée sans encombre dans la commune urbaine, soulignant que le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement de cette rentrée scolaire.

Cette année, la rentrée à Dosso se distingue par une augmentation significative de la participation éducative. Avec un total de 542,709 élèves inscrits, répartis entre 21,899 en préscolaire, 361,223 en primaire, 36,831 en primaire franco-arabe, 95,248 en secondaire, 6,009 en secondaire franco-arabe, 2,788 dans les centres d’alphabétisation et 18,711 en formation professionnelle, ces chiffres reflètent l’importance accordée à l’éducation dans la région.

En bref, cette rentrée scolaire marque un nouveau départ pour l’éducation à Dosso. Malgré ces avancées, des défis persistent. La région de Dosso, comme d’autres régions du Niger, fait face à des problèmes d’accès à l’éducation, au manque d’infrastructures scolaires et à la pénurie d’enseignants qualifiés. Il est primordial de veiller à ce que tous les enfants, en particulier les filles et les enfants issus de milieux défavorisés, puissent bénéficier d’une éducation de qualité.

Niamey fait peau neuve : Une journée de salubrité réussie

Niamey, le 28 octobre 2024 – La ville de Niamey a vibré au rythme du nettoyage général ce dimanche 27 octobre. Sous l’impulsion de l’Administrateur délégué, le Colonel Boubacar Soumana Garantché, les Niaméens se sont mobilisés en masse pour rendre leur ville plus propre et plus saine.

L’Administrateur délégué a effectué une tournée dans plusieurs quartiers de la capitale pour encourager les habitants et constater de visu les efforts déployés. De Issa Béri à Zongorzo, en passant par NY 2000 et Daressalam, les équipes de nettoyage ont œuvré sans relâche pour rendre la ville propre .

« Nous incitons la population à persévérer dans cette voie qui contribue à la propreté de la ville de Niamey », a déclaré l’Administrateur délégué. Il a souligné l’importance de maintenir ces efforts, surtout après la saison des pluies qui a laissé des traces dans la ville.

Au-delà du nettoyage, la municipalité a profité de cette journée pour mener d’autres actions d’amélioration de l’environnement urbain : réhabilitation de routes, assainissement des écoles, colmatage de voies et fabrication de pavés en plastique.

La société civile s’implique dans la journée de salubrité

Cette Journée de salubrité publique a été l’occasion de rappeler l’importance de l’engagement de chacun dans le maintien de la propreté de l’environnement. Le colonel Boubacar Soumana Garantché a salué l’implication des citoyens et des associations, notamment la Synergie des organisations de femmes pour la refondation et le Rotary Club Niamey Élite.

En effet, la Synergie des organisations de femmes pour la refondation et le Rotary Club Niamey Élite ont apporté leur contribution aux côtés des autorités municipales, jouant ainsi un rôle important dans cette journée de salubrité.

Mme Hajia Salamatou Coulibaly, présidente de la Synergie des organisations de femmes, a souligné l’importance de cette action pour la santé publique. Par la suite, elle a demandé aux autorités de prendre des mesures pour interdire les dépotoirs sauvages et à électrifier certaines zones.

De son côté, M. Moussa Mahamadou, membre du Rotary Club Niamey Élite, a rappelé l’importance de l’hygiène dans la lutte contre les maladies, en particulier la polio. « Le virus de la polio circule dans la saleté », a-t-il souligné.

En plus, il a exprimé sa gratitude envers l’Administrateur délégué de la ville de Niamey pour avoir initié ce projet. M. Moussa Mahamadou a souligné que le choix de nettoyer le site CSI DAR SALAM par son club démontre leur soutien à l’initiative et leur engagement envers un environnement sain, ce qui est crucial pour la santé publique.

Les obstacles à surmonter

Malgré ces efforts, de nombreux défis restent à relever pour assurer une gestion durable des déchets à Niamey. L’insuffisance des infrastructures de collecte et de traitement des déchets ainsi que le manque de sensibilisation d’une partie de la population sont autant d’obstacles à surmonter.

En somme, la Journée de salubrité publique du 27 octobre a été une réussite. Elle est une preuve de la prise de conscience des Niaméens quant à l’importance d’un environnement sain. Elle démontre également la volonté des autorités municipales de travailler en étroite collaboration avec la société civile pour améliorer le cadre de vie des populations.

 

Les flux d’armes en Afrique subsaharienne se réinventent

Les flux d’armes vers l’Afrique subsaharienne connaissent une transformation profonde. Tandis que la Russie et la Chine ont entre 2014 et 2018 dominé ce marché, de nouveaux acteurs émergent, modifiant ainsi les équilibres géopolitiques et les dynamiques régionales.

Une étude récente de l’Institut italien d’études politiques internationales (ISPI), s’appuyant sur les données du SIPRI, révèle une baisse significative des exportations d’armes russes de 44 % et chinoises de 23 % vers la région entre 2019 et 2023. Cette tendance est attribuable à plusieurs facteurs : les contraintes économiques liées à la guerre en Ukraine, les changements dans les relations internationales et les problèmes de chaîne d’approvisionnement.

La Chine, malgré cette baisse, reste le principal fournisseur d’armes de la région, dépassant la Russie depuis 2019. Son offre se diversifie, allant des armes légères aux technologies plus avancées comme les drones de combat. Toutefois, Pékin maintient un contrôle strict sur ses exportations d’armes les plus protégées, préservant ainsi son avantage militaire.

La Russie, quant à elle, voit ses exportations fortement réduites, en partie à cause de l’invasion de l’Ukraine qui a considérablement affaibli la position de Moscou. Des pays comme l’Angola, autrefois principal importateur d’armements russes en Afrique, l’Angola, sous la présidence de João Lourenço, a initié la production locale d’armes russes en 2019.

Cependant, en 2022, le pays a manifesté son intention de réduire sa dépendance aux armes russes, tout en désirant renforcer ses relations avec les États-Unis. Lourenço a exprimé cette volonté en invitant les États-Unis à collaborer sur le programme militaire angolais, marquant un écart avec la traditionnelle influence soviétique sur l’équipement militaire angolais. Pendant ce temps, malgré le retrait de certains pays, la Russie continue de fournir des armements dans des régions en conflit, comme au Soudan, au Mali et à l’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar.

Transferts d’armes: de nouveaux acteurs sur la scène

Face à ce recul des deux géants, d’autres pays renforcent leur présence sur le marché africain des armes. L’Italie, les Émirats Arabes Unis et les États-Unis sont particulièrement actifs.

L’Italie, par exemple, de 2019 à 2023, a représenté 4,9 % des exportations d’armes vers la région. Il a conclu un important contrat avec le Nigeria, notamment pour la livraison de 24 avions de combat légers. Cette commande, combinée à des achats plus modestes par d’autres pays, pourrait faire de l’Italie le plus grand fournisseur d’armes du Nigeria et renforcer son classement en tant que fournisseur d’armes dans la région.

Il est aussi prévu que le Nigeria accroisse ses importations d’armements en provenance des États-Unis, particulièrement avec l’arrivée de douze hélicoptères de combat de pointe dans les années à venir. Cette expansion fait suite à l’assouplissement par les États-Unis des contraintes régissant les importations d’armes vers ce pays.

Les Émirats arabes unis, quant à eux, se sont positionnés comme un fournisseur de choix pour les pays d’Afrique de l’Est, en leur fournissant des véhicules blindés et d’autres équipements militaires. C’est le car du groupe Streit, un constructeur privé de véhicules blindés émirati disposant d’une usine en Ouganda, fournissant des véhicules à la République démocratique du Congo, au Mali, au Nigeria, au Soudan du Sud et au Soudan. Un autre constructeur émirati de véhicules blindés livre des armes au Tchad, à la RDC, à l’Éthiopie, à la Mauritanie, au Mozambique, au Rwanda et au Soudan.

Les conséquences de cette évolution sont multiples. 

L’évolution du marché des armes a des répercussions significatives sur la dynamique géopolitique, en particulier en Afrique. Avec une diversification des fournisseurs d’armes, les pays africains bénéficient désormais d’une autonomie accrue, leur permettant de négocier des accords plus avantageux et de s’adapter aux changements rapides des besoins sécuritaires.

Cette indépendance vis-à-vis d’un unique fournisseur contribue à une meilleure capacité de réponse face aux défis tels que le terrorisme et la criminalité organisée. Par ailleurs, les accords d’armement ne sont pas seulement des transactions commerciales ; ils peuvent aussi tisser des liens politiques et économiques plus étroits entre les nations.

Cependant, cette situation alimente également une compétition stratégique entre grandes puissances désireuses d’étendre leur influence en Afrique, souvent par le biais de contrats d’armement. Cette compétition peut avoir des implications profondes, non seulement pour la sécurité régionale, mais aussi pour l’équilibre des pouvoirs au niveau international.

Les enjeux pour la stabilité régionale

Les flux d’armes entraînent des changements aux implications importantes pour la stabilité régionale. La prolifération des armes légères et de petit calibre ainsi que la présence de groupes armés non étatiques demeurent une menace sérieuse pour la sécurité en Afrique. Il est crucial d’instaurer des mécanismes efficaces de contrôle et de suivi des transferts d’armes pour prévenir les conflits et réduire les violences. Ces mesures sont essentielles pour maintenir la paix et la sécurité sur le continent.

En conclusion, le marché des armes en Afrique subsaharienne est en pleine mutation. La baisse des exportations russes et chinoises ouvre de nouvelles perspectives pour d’autres acteurs, mais aussi de nouveaux défis pour la stabilité régionale. Il est essentiel de suivre de près ces évolutions pour comprendre les enjeux géopolitiques et sécuritaires qui en découlent.

 

Le SIAO 2024, un rayon de soleil sur le Burkina Faso

Ouagadougou, 25 octobre 2024 – Malgré un contexte sécuritaire complexe, le Burkina Faso a choisi de célébrer sa culture et son artisanat en ouvrant les portes de la 17e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Un événement qui, au-delà de son aspect commercial, est une véritable affirmation de l’identité nationale et un symbole de résilience.

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé cette cérémonie d’ouverture, soulignant l’importance de cet événement pour le peuple burkinabè. « Le SIAO est plus qu’une simple exposition, c’est un témoignage de notre détermination à préserver notre patrimoine culturel », a-t-il déclaré.

Le Capitaine Ibrahim Traoré inaugure la 17ème édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou(SIAO)SIAO : Un rendez-vous incontournable pour l’artisanat africain

Par ailleurs, Le SIAO, reconnu comme l’un des plus grands salons d’artisanat en Afrique, rassemble chaque année des milliers de visiteurs et d’exposants. Cette année, le Niger, pays invité d’honneur, est particulièrement mis à l’honneur. Les artisans nigériens présenteront leurs plus belles créations aux côtés de leurs homologues burkinabè.

« C’est un honneur pour le Niger d’être invité d’honneur de cette édition », a déclaré la ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Sofiane Agaichata Guichene. « Ce salon est une opportunité pour nous de renforcer les liens culturels et économiques entre nos deux pays. »

En plus, le SIAO offre un espace unique aux artisans pour valoriser leur savoir-faire et aux visiteurs pour découvrir la richesse des traditions burkinabè. La participation enthousiaste des professionnels de l’artisanat souligne l’importance de cet événement comme une vitrine internationale pour les œuvres indigènes et un moteur de développement économique.

Un moteur pour l’économie locale

Au-delà de son aspect culturel, le SIAO joue un rôle essentiel dans le développement économique du Burkina Faso. En effet, il permet aux artisans de trouver de nouveaux marchés, de valoriser leurs produits et de générer des revenus.

Le Président TRAORÉ a souligné l’importance de cet événement, affirmant que le SIAO est plus qu’une simple exposition ; « c’est une affirmation de l’identité burkinabè et une preuve de la capacité du pays à surmonter les adversités ».

Il a également exprimé sa gratitude envers les pays participants, en particulier les Républiques sœurs du Mali et du Niger, invitées d’honneur de cette édition. Cela renforce ainsi les liens de solidarité et de fraternité entre les Nations.

En bref, l’engagement du Burkina Faso à promouvoir ses valeurs culturelles et son artisanat est clair, et le SIAO 2024 promet d’être un événement mémorable qui mettra en lumière la diversité et la créativité africaine. Le Président a conclu en souhaitant un bon salon et un séjour fructueux à tous les exposants, professionnels de l’artisanat et visiteurs, marquant le début d’une célébration de l’artisanat qui résonnera bien au-delà des frontières du Burkina Faso.