Khady Baldé, Author at Journal du niger

HALCIA appelle à des examens propres, débarrassés de corruption et de fraude

La haute autorité à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) a appelé les élèves et les acteurs intervenant dans l’organisation de la session 2021 du baccalauréat au Niger à œuvrer pour des examens propres, débarrassés de corruption et autres infractions assimilées comme la fraude, selon un communiqué de l’institution publié ce vendredi  30 juillet 2021.

Dans ce communiqué, l’autorité de lutte contre la corruption au Niger déclare ‘’compter beaucoup sur les candidats pour des examens propres, débarrassés de corruption et autres infractions assimilées, comme la fraude’’.

‘’La corruption en milieu scolaire constitue une menace grave pour le système éducatif de notre pays’’ relève le même communiqué dans lequel la HALCIA demande aux candidats de pas être ‘’auteurs, co-auteurs ou complices de cette descente aux enfers de l’école nigérienne’’.

Ainsi, rappelle-t-elle aux candidats, parents d’élèves, présidents, membres de jury, surveillants et autres acteurs impliqués dans l’organisation des examens du baccalauréat 2021 que ‘’toute fraude commise aux examens et concours qui ont pour objet l’accès à un emploi public ou un établissement public de formation ou l’obtention d’un diplôme délivré par l’Etat constitue un délit’’, et que toute personne prise sur la base de ces fautes encourt  ‘’un emprisonnement de un mois à trois ans et d’une amende de 100.000f CFA à 500.000f CFA ou de l’une de ces peines’’.

‘’La tentative de fraude sera punie comme le délit lui-même’’ avertit la HALCIA.

La HALCIA rappelle, par ailleurs, que le port de téléphone portable lors de ces examens du baccalauréat est ‘’strictement interdit en salle d’examen dans tous les centres’’.

Le gendarme de la lutte contre la corruption au Niger rassure, selon toujours le communiqué, de tout son soutien aux candidats à l’occasion de ces examens.

Rappelons que les épreuves de cette session du Baccalauréat étaient prévues débuter le 27 juillet dernier, mais reportées au 4 août prochain 2021 pour des raisons d’organisation.

ANP

Niger : 19 civils tués et plusieurs blessés à Dey-Koukou (Tillabéri)

Dans la nuit du mercredi 28 juillet 2021, des individus armés non identifiés venus à bord de motos ont mené une attaque terroriste à Deykoukou dans le département de Banibangou (Tillabéri). Selon un communiqué du ministre en charge de l’intérieur en date du 29 juillet, cette attaque a occasionné la mort de 19 civils ; 3 blessés et  1 porté disparu.

Le ministre rassure que ‘’les dispositions sécuritaires et sanitaires sont renforcées dans la zone et une enquête est ouverte pour retrouver et traduire devant les tribunaux les auteurs de cette attaque criminelle’’.

En cette douloureuse circonstance, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation adresse, au nom du président de la république et à son nom propre, ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Aussi, Le ministre en charge de l’intérieur lance un pressant appel à l’endroit de la population à ‘’redoubler de vigilance’’ avant de réaffirmer ‘’la ferme détermination du gouvernement à poursuivre la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes’’.

Célébration au Niger de la Journée Mondiale de la lutte contre les Hépatites virales

La première Dame, Mme Bazoum Hadiza a présidé, ce mercredi 28 juillet 2021 à l’hôtel Bravia de Niamey, la cérémonie de lancement des activités entrant dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre les hépatites virales, suivie de dépistage de l’hépatite virale B chez les femmes enceintes à la maternité Issaka Gazobi.

Le thème retenu pour cette année est « l’Hépatite ne peut pas attendre ». Ce thème vise à attirer l’attention de tous les pays sur l’urgence d’agir sur les hépatites, et cette célébration consacre aussi le lancement de la campagne de sensibilisation et de dépistage de l’hépatite chez les femmes enceintes dans la ville de Niamey.

Selon les estimations de l’organisation mondiale de la santé (OMS), en 2020 plus de 250 millions des personnes vivent avec une infection chronique causée par le virus de l’hépatite B.

‘’Notre pays continue à enregistrer des cas positifs en dépit de tous les efforts faits par le gouvernement et ses partenaires. Au regard de tout ce qui précède, nous sommes en droit de dire qu’au Niger aussi, l’hépatite ne peut plus attendre parce que la prévalence chez les femmes enceintes est de 15.8%, et 15% chez les personnes vivant avec le VIH sida. L’Hépatite B ne peut plus attendre. Ces chiffres préoccupants nous interpellent tous’’ a déclaré la première Dame Hadjia Hadiza Bazoum.

‘’Je vous exhorte, les uns et les autres, à vous impliquer fortement dans la riposte afin que le Niger arrive à faire disparaître ce fléau. Nous devrons mettre en œuvre, ensemble, des interventions dynamiques à travers les lesquelles les communautés vont renforcer leur participation au dépistage’’ a fait savoir la première Dame

Elle a, à cette occasion, tenu à remercier les partenaires techniques et financiers, et l’ensemble des acteurs de la lutte contre les hépatites virales pour tous les efforts et les sacrifices consentis.

‘’Je demande aux partenaires du Niger et aux acteurs de cette lutte de persévérer dans leurs actions pour nous approcher davantage de la victoire contre les virus des hépatites virales au Niger’’ a-t-elle lancé à l’endroit des participants à cette cérémonie.

Pour la représentante de l’OMS, Mme Aniya Blanche, ‘’le thème retenu pour cette 11e édition exprime l’urgence des efforts nécessaires pour éliminer l’hépatite en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030’’.

Car, a-t-elle expliqué, ‘’les personnes infectées par l’hépatite ne peuvent plus attendre les médicaments dont seuls 11% de ceux infectés par l’hépatite B sont diagnostiqués et parmi eux 30% sont sous traitement. Le diagnostic et le traitement de l’hépatite virale B chez les femmes enceintes ne peuvent plus attendre, nous pouvons prévenir la transmission mère enfant de cette infection en dépistant systématiquement toutes les mères et en instituant le vaccin à la naissance pour les enfants de celles diagnostiquées positives’’.

En 2019, seulement 42% des enfants dans les mondes nés de mères porteuses du virus de l’hépatite B ont bénéficié du vaccin à la naissance, selon Mme la représentante de l’OMS.

‘’Par ailleurs, les personnes infectées par l’hépatite, ne peuvent plus attendre d’être protéger contre la stigmatisation et la discrimination, des organisations communautaires ne peuvent plus attendre pour plus d’investissements dans la lutte contre les hépatites virales, celles-ci doivent se mobiliser davantage pour plus d’actions de sensibilisation sur les hépatites virales et de soutien aux personnes infectées et affectées’’ a insisté Mme Aniya Blanche.

Notons qu’auparavant, le gouverneur de la région de Niamey Niamey, Mr Oudou Ambouka a pris la parole pour rappeler qu’il est ‘’un devoir pour les autorités administratives, coutumières, agents de santé de tout mettre en œuvre pour une grande mobilisation de la population de Niamey au cours des journées consacrées à cette célébration afin que cette semaine Nationale de lutte contre l’Hépatite virale B soit une réussite’’.

Quant à la directrice adjointe de la maternité Gazobi, Mme Gao Zaharatou, elle a expliqué que ‘’la maladie peut être guérie si elle est traitée et si elle est dépistée’’.

Elle a, enfin, appelé la population à ‘’se faire vacciner’’, aux agents de santé de ‘’mener une large mobilisation pour que toutes les femmes, au niveau de chaque coin de leurs villages, puissent vraiment avoir l’information par rapport au dépistage de la femme enceinte’’.

ANP

L’opposition politique exige la libération de ses militants incarcérés

Déclaration de la Coalition pour une Alternance Politique (CAP20-21), de l’Alliance des Candidats pour le Changement (ACC), du Front Républicain pour le Changement (FRC) et Alliés du 27 juillet 2021

Nigériennes, Nigériens,

Cher(e)s Compatriotes,

Le 20 juillet 2021, la Oumah Islamique a célébré l’Aïd-El-Kébir. Nous implorons Allah, Le Très Miséricordieux, afin qu’Il accepte nos sacrifices, répande sa Grâce sur notre pays et nous gratifie d’un hivernage fécond. Amine !

Nous comprenons aisément les inquiétudes suscitées auprès de nos militantes et militants par le silence observé par notre Coalition après le hold-up électoral perpétré par le régime ayant pour conséquences directes, le déni de démocratie, de justice et de l’Etat de droit dans notre cher pays.

Cher(e)s Concitoyen(ne)s,

Il vous souviendra que, le 18 avril 2021, notre coalition avait rendu publique une déclaration, à la teneur de laquelle, nous dénoncions des multiples pratiques de mauvaise gouvernance du régime de la renaissance.

La situation a hélas empiré avec l’accumulation des scandales financiers, des fautes diplomatiques graves et des choix hasardeux en matière sécuritaire pouvant mettre en péril la souveraineté de notre Nation.

Notre pays est en crise dans presque tous les domaines, et cette situation nous interpelle tous.

Nigériennes, Nigériens,

Cher(e)s Compatriotes,

Depuis le 2 avril 2021, date qui consacre le coup d’État électoral du 21 février 2021, quel bilan peut-on tirer de l’évolution de la situation ?

Au plan sécuritaire,

Les deuils et les épreuves imposés à nos populations n’ont jamais cessé dans toutes les régions touchées par l’insécurité. Cela se remarque malheureusement par les déplacements massifs et forcés des populations et l’intensification des tueries de masse de manière encore plus sauvage, pour cause d’absence de l’Etat dans les zones reculées.

Notre souveraineté, c’est notre liberté dans une justice rendue au nom du peuple, c’est la maîtrise par nous-mêmes de notre système de défense et de sécurité, c’est le mécanisme de protection de notre économie, c’est l’entière propriété sur nos ressources naturelles, c’est également une monnaie émancipée, propre à notre espace communautaire.

La coalition CAP20-21/ACC/FRC et Alliés, tient à rappeler à l’opinion nationale et internationale que seule une politique de défense et de sécurité conçue par les nigériens, acceptée par tous, serait en mesure de venir à bout de l’insécurité que nous vivons aujourd’hui. C’est l’occasion de rappeler que conformément à notre loi fondamentale, tout accord de défense doit au préalable passer par les mailles parlementaires.

Notre politique de défense et de sécurité tiendra compte de qui a un intérêt légitime et mutuellement respectueux avec nous. L’ère du « tutorat » sécuritaire est révolue !

Au plan éducatif,

Depuis plus de dix ans, le régime PNDS a lamentablement échoué dans l’identification des réels maux dont souffre l’éducation au Niger. La politique au même titre que l’éducation, est l’engendrement continu d’une Nation et d’un peuple. L’école publique nigérienne n’est plus le lieu où la Nation se reproduit, elle est plutôt devenue un lieu de business, un guichet parmi tant d’autres, ouverts par les usurpateurs.

Nous avions déjà dénoncé l’absence d’infrastructures scolaires décentes, l’absence de vision de l’éducation de nos enfants, les dysfonctionnements liés à l’insuffisance notoire des ressources pédagogiques et didactiques ainsi que la condition de l’enseignant. Le taux de performance globale au BEPC 2021, environ 20% alors qu’il était de 60% à la prise de pouvoir du PNDS, vient confirmer à ceux qui en doutaient encore, les nombreux témoignages séditieux de l’échec de ce régime.

La coalition CAP 20-21-ACC-FRC et Alliés s’engage à ce que tous ceux qui, à un moment ou à un autre, ont mal géré le système éducatif répondent de ce désastre national qu’est l’échec scolaire au niveau du secondaire.

Il nous faut rebâtir une nouvelle école nigérienne, un nouveau système éducatif, dans lequel, l’échec scolaire soit perçu comme l’échec des gestionnaires du système ; d’où la meilleure formule pour amener tous les acteurs à tirer les conséquences de leurs responsabilités respectives. C’est à ce prix seulement que nous pouvons bâtir une génération compétente pour le Niger de demain.

Cher(e)s Compatriotes,

Dans la déclaration du 18 avril 2021, notre coalition s’était déjà prononcée sur le coup d’État électoral du 21 février 2021 en ces termes, je cite : « La Coalition CAP20-21/ACC/FRC et Alliés ne reconnait pas l’élection de Bazoum MOHAMED à la Présidence de la République du Niger ».

Cette position, nous la maintenons sans ambiguïté aucune. Pour faire corps, le Conseil du Candidat Mahamane OUSMANE a introduit un recours auprès de la Cour de Justice de la CEDEAO aux fins de constater et condamner les multiples violations de ses droits dans le traitement du dossier des élections présidentielles du 21 février 2021, par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et la Cour Constitutionnelle. En dépit du contexte, nous avons foi dans l’issue favorable de cette requête.

En ce qui concerne particulièrement la situation des personnes injustement privées de leur liberté suite à la proclamation des résultats biaisés de l’élection présidentielle du 2eme tour du 21 février 2021, la coalition CAP20-21/ACC/FRC et Alliés a pu constater des manœuvres de diversion et de blocage dans les procédures judiciaires, retardant indûment la libération des détenus politiques. Nous avons à cet effet, saisi la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) de ces abus et dérives autoritaires.

Cher(e)s Compatriotes,

Au plan diplomatique, la Coalition CAP20-21/ACC/FRC et Alliés soutient les légitimes efforts du peuple frère du Mali visant à s’affranchir de toute pesanteur extérieure négative sur les questions de défense et de sécurité de leur pays.

La Coalition s’indigne que Monsieur Bazoum MOHAMED, en mal de légitimité, s’autorise à plaider l’illégitimité des courageux dirigeants actuels du Mali auprès de la communauté internationale, alors que lui-même est parvenu au pouvoir par un coup d’État électoral. Par la même occasion, la Coalition s’honore de la réaction diplomatiquement correcte et fraternelle des autorités maliennes qui replace au bon ton, les liens ancestraux entre nos deux peuples.

Cher(e)s Compatriotes,

Au regard de la gravité de la situation et aussi des faits dont vous avez connaissance,

la coalition CAP20-21/ACC/FRC et Alliés :

  1. Demande à ses militants de rester vigilants quant aux manœuvres de diversion menées par le sieur Bazoum Mohamed dans sa quête de légitimité. Il s’agit d’ubuesques opérations de charme et de communication, car comme le dit un proverbe de chez nous : « le séjour d’un tronc d’arbre dans une rivière, ne le transformera jamais en caïman » ;
  2. S’inquiète de la dégénérescence progressive du système éducatif nigérien, et prend à témoin l’opinion publique sur la responsabilité manifeste du régime de la renaissance dans la baisse drastique du niveau de nos enfants à l’école ;
  3. Exige la libération immédiate et sans conditions de tous les prisonniers politiques, à savoir : l’Autorité Morale du MODEN/FA/LUMANA-AFRICA SE Hama AMADOU, le Président Abdou Mamane Lokoko, le Général à la retraite Moumouni Boureima, Monsieur Seydou Tahirou Mayaki, Monsieur Anas Djibrilla de Debout-Niger-Debout et de toutes les personnes arbitrairement arrêtées dans le cadre de la crise postélectorale née du coup d’État électoral du 21 février 2021 ;
  4. Réaffirme son soutien ferme et indéfectible au Président élu, S.E. Elh Mahamane Ousmane. Dans ce cadre, elle prendra toutes initiatives tendant à restaurer la vérité sortie des urnes ;
  5. Invite ses militantes, militants, sympathisantes et sympathisants à se tenir prêts pour des mots d’ordre de mobilisation et de lutte à venir.

Vive le Niger !

Vive la République !

Vive la Démocratie !

Faite à Niamey, le 27 juillet 2021

 

Gestion de la riposte à la pandémie du Covid-19 au Niger : Aucun cas de la variante Delta du COVID-19 dans le pays (Ministre)

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le lundi 26 juillet 2021, la 29ème session du comité interministériel de gestion de la riposte à la pandémie du Covid-19 au Niger au cours de laquelle le Ministre de la santé publique a annoncé qu’aucun cas de la variante Delta du virus n’a été détecté au Niger.

En faisant le point de cette rencontre, le Ministre de la santé publique, de la population et des Affaires Sociales, Dr. Idi Illiassou Mainassara a rappelé que l’objectif est de faire la situation épidémiologique ; du déroulement de la vaccination, et de discuter surtout de l’avènement de la problématique du variant Delta qui sévit dans beaucoup de pays au monde, et dans certains pays limitrophes du Niger.

Le Ministre en charge de la santé de souligner que ‘’cette variante est la principale cause de la montée des cas de la maladie et aussi la principale cause de la mortalité liée au Covid-19’’.

Dr. Idi Illiassou Mainassara d’expliquer, par ailleurs, que ‘’cette situation va être proposée au conseil des ministres afin de prendre des nouvelles mesures ou d’améliorer les directives qui sont en vigueur’’.

Tout en attirant l’attention de la population, le Ministre de la santé publique d’indiquer que ‘’cette situation est préoccupante pour tous les pays africains, en particulier, pour le Niger, même si par ailleurs le Niger n’a pas enregistré de cas de variante Delta, d’où la nécessité de prendre des mesures pour faire face à l’arrivée prochaine de cette variante’’.

En conséquence, le Ministre de la santé publique d’annoncer que ‘’le dispositif est entrain d’être mis en place pour que le risque soit minimisé. Par ailleurs, de nouvelles directives sanitaires sont proposées au conseil interministériel d’orientation’’.

Idi Illiassou Mainassara a, en outre, fait comprendre que ‘’la seule arme qui permet de faire face à la propagation du virus est la vaccination’’.

Sur ce point, a-t-il dit, le Niger est à près de 4% du taux de vaccination pour un objectif, d’ici fin septembre, de 10%, ‘’ce qui signifie que beaucoup reste à faire’’.

Le Ministre en charge de la santé a, enfin, indiqué que ‘’le taux d’utilisation, pour le Sinopharm, est près de 97%  et  pour  l’Astrazeneca à environ  98%’’.

A la date du 25 juillet 2021, le Niger a enregistré 5 599 cas confirmés dont 5300 sortis guéris et 195 décès enregistrés, indique –t-on.

ANP

Education nationale : les examens du baccalauréat 2021 reportés au 04 août pour des raisons d’ordre technique et financier (Ministère)

Prévus initialement pour débuter le 27 Juillet 2021, les examens du baccalauréat session 2021 sont reportés pour le 04 Août 2021. L’annonce a été faite par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche Pr Mamoudou DJIBO, lors d’une conférence de presse, le vendredi 23 juillet. Selon le ministre, les raisons du report sont entre autres d’ordre technique et financier.

Dans le point de presse qu’il a animé à son cabinet en présences des cadres du ministère ainsi que ceux de l’Office national du Baccalauréat, le ministre a indiqué que  «  c’est dans le souci d’organiser un Bac propre et accepté de tous, un Bac donc crédible que  le gouvernement a décidé de ce report ». Le ministre a avancé comme raison du report,  « des raisons d’ordre technique et financier »  avec, par exemple, un retard accusé dans la formation des présidents du jury.

« La décision a été prise de concert avec les différents syndicats du secteur », a  précisé le ministre Mamoudou Djibo qui a également ajouté que « les syndicats du secteur ont salué cette décision de reporter les examens du Baccalauréat ».

Comme pour la dernière session du BEPC, c’est à quelques jours du début des épreuves que le gouvernement à travers le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, décide du report des examens du baccalauréat.

COVID et insécurité au Niger : 400.000 personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté dans le pays

NIAMEY, 26 juil (ANP) – Le rapport annuel de la Banque Mondiale, sur la situation de l’économie et de la pauvreté, et les perspectives à court et moyen terme pour la période 2020-21 au Niger présenté, ce lundi 26 juillet 2021 au niveau de sa representation de Niamey, fait ressortir que 400 000 personnes supplémentaires ont basculé dans une extreme pauvreté due au ralentissement de l’économie, consécutivement à la COVID-19 et à l’insécurité dans le pays.

Le rapport indique que la crise provoquée par la pandémie de la Covid-19 ainsi que la situation sécuritaire continuent de plomber l’économie nigérienne, ‘’balayant au passage des années de gains durement acquis dans la lutte contre la pauvreté’’. ‘’Le pays dispose, toutefois, de plusieurs options de politique budgétaire pour améliorer l’efficience de ses dépenses publiques et gagner ainsi jusqu’à 2 % du PIB’’ relève le même rapport. Intitulé «Maximiser l’efficacité des dépenses publiques pour mieux reconstruire», le rapport analyse l’impact des crises sanitaire et sécuritaire sur l’économie nigérienne.

‘’Après avoir affiché une croissance de 5,9 % en 2019, l’économie a ralenti à 3,6 % en 2020 sous l’effet combiné de ces crises. Ce ralentissement brutal s’est traduit par une augmentation de la pauvreté avec 400 000 personnes supplémentaires qui ont basculé dans la pauvreté extrême’’ annonce le rapport qui note que ‘’les investissements devront être accompagnés de réformes structurelles et sectorielles ambitieuses visant, entre autres, à mobiliser davantage les ressources intérieures, à moderniser l’administration, y compris la fonction publique, et à promouvoir une gestion saine, prudente et transparente des dépenses de l’État’’.

Les projections pour 2021, selon toujours le rapport de la Banque mondiale, sont néanmoins positives et tablent sur un rebond de l’économie de 5,5 %. ‘’Cette croissance devrait être portée par la réouverture de la frontière avec le Nigéria, la reprise des grands projets d’investissement et la normalisation de nombreuses chaînes d’approvisionnement’’ précise la Banque mondiale. Cependant, note-t-elle, ‘’ces prévisions restent sensibles à la durée de la pandémie et de la disponibilité des vaccins ainsi que des aléas climatiques et de leurs répercussions sur la production agricole et les moyens de subsistance des populations’’.

Pour que le Niger connaisse une forte reprise économique, les auteurs du rapport préconisent une redéfinition des priorités autour de quelques secteurs d’activité clés. Ainsi, ‘’ces recommandations visent à réorienter les recettes de l’État vers les services sociaux de base et les infrastructures publiques essentielles, afin de maximiser les opportunités de croissance et de bien-être social’’ indique la banque mondiale. Ce rapport a été présenté par Paolo Di Lorenzo, économiste principal à la Banque mondiale et co-auteur du rapport qui a fait l’objet de plusieurs interrogations de la part des participants, sur les bases de son élaboration ainsi que sur les méthodes utilisées. SML/AS/ANP 0148 juillet 2021

Niger : Remise des prix d’excellence aux lauréats du concours organisé par l’Ambassade de Chine

Le Chargé d’Affaires de l’Ambassade de Chine au Niger, Guo Xueli a présidé, le jeudi 22 juillet 2021 dans l’enceinte de la représentation diplomatique Chinoise, la cérémonie de remise des prix aux trois lauréats, dont un journaliste de l’Agence nigérienne de presse (ANP), du concours du meilleur article.

Il s’agit d’un concours organisé par l’Ambassade de Chine au Niger, à l’occasion du 100e anniversaire de la fondation du Parti Communiste Chinois (PCC).

Au cours de cette cérémonie, le Chargé d’Affaire de l’Ambassade a rappelé que les participants ont mis leurs ‘’émotions sincères dans la rédaction et ont utilisé leurs stylos pour écrire la Chine, le Parti communiste chinois et la coopération sino-nigérienne à leurs propres yeux, transmettant ainsi la profonde amitié entre nos deux pays et nos deux peuples’’.

Il a tenu à féliciter les trois lauréats, tout en espérant que ceux-ci continueront ‘’à approfondir leurs connaissances sur la Chine et le PCC, à contribuer davantage au développement des relations amicales entre nos deux pays’’.

L’Ambassade de Chine au Niger ‘’continuera à promouvoir la coopération pragmatique sino-nigérienne dans divers domaines ainsi que les échanges humains et culturels, afin que nos deux peuples puissent devenir des participants, des promoteurs et des bénéficiaires de la coopération sino-nigérienne’’ a rassuré Guo Xueli.

L’Ambassade de Chine a lancé avec ‘’Niger Inter’’, un concours du meilleur article intitulé ‘’la Chine à mes yeux’’ ou ‘’le Parti Communiste Chinois à mes yeux’’. Le concours a attiré une large participation de journalistes des médias nigériens, d’employés d’entreprises chinoises au Niger et d’étudiants nigériens qui ont fait leurs études en Chine.

Les trois lauréats au prix d’excellence sont par ordre de mérite Tahirou Sirifo Adamou Rachid, Zada Hassane Badjé et Sani Maman Lawan.

La Chine et le Niger entretiennent des relations de coopération dans divers domaines dont les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, l’éducation, le commerce, le pétrole, rappelle-t-on.

ANP

L’UNICEF réaffirme son soutien pour la réalisation des droits de l’enfant au Niger (COMMUNIQUE DE PRESSE)

NIAMEY (Niger), le 22 Juillet 2021 – Le nouveau Représentant de l’UNICEF au Niger, M. Stefano Savi, a présenté la copie de sa lettre d’accréditation ce jour à Son Excellence Monsieur Hassoumi Massoudou, Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération. Il a saisi cette occasion pour réaffirmer l’engagement de l’UNICEF à soutenir le Gouvernement dans ses efforts de promotion et de protection des droits de l’enfant au Niger.

« D’importantes avancées ont été enregistrées au cours des dernières années en faveur des droits de l’enfant – malgré les urgences récurrentes et simultanées auxquelles le pays est confronté. L’UNICEF se tient au côté du Gouvernement pour accélérer ces efforts » a déclaré Stefano Savi, au cours de cette rencontre. « L’UNICEF se félicite de l’engagement personnel du Président de la République à placer l’éducation des enfants au premier rang des priorités du Niger. »

« Le Niger est un pays plein de potentiel. Le pays possède la population la plus jeune au monde. Il est impératif de maximiser les opportunités pour cette population et d’investir dans le capital humain, composé majoritairement d’enfants et de jeunes. C’est de cette façon que nous pouvons transformer l’avenir du pays, des familles et des générations dont les rêves n’ont d’égal que la volonté qu’elles ont de les réaliser » a-t-il déclaré.

« L’UNICEF continuera en amont à concentrer ses efforts pour appuyer le Gouvernement à créer un environnement politique national et législatif favorisant les droits des enfants, et en aval à prioriser les zones où les populations les plus vulnérables et désavantagées sont moins bien desservies par les services sociaux essentiels ».

« La malnutrition continue de représenter une menace majeure pour la santé et le développement des enfants au Niger » a-t-il également déclaré. Malgré les efforts récents, les taux et le fardeau de la malnutrition aiguë sévère restent extrêmement élevés dans le pays. On estime que 2,2 millions de personnes ont besoin d’une assistance nutritionnelle dans le pays et que plus de 1,6 million d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition, dont plus de 450 000 sévèrement.

« Pour lutter contre la malnutrition, nous savons qu’il faut investir dans la prévention en premier lieu et être capable de répondre en même temps aux cas de malnutrition aiguë. Nous voulons attirer l’attention sur la nécessité de mettre l’accent et d’investir dans la prévention en tant que solution durable, même au milieu de l’action d’urgence » a-t-il poursuivi.

Au Niger, la vision de l’UNICEF est d’aider le Gouvernement à faire en sorte que tous les enfants, en particulier les plus vulnérables, jouissent de leurs droits ; les adolescents et les jeunes sont autonomes ; les communautés et les systèmes sont renforcés et résilients ; et l’aide humanitaire et le secteur du développement répondent aux causes structurelles de la fragilité et de la vulnérabilité.

« Tout en étant conscient de l’ampleur des défis auxquels font face les enfants, nous pouvons tirer avantage des acquis de ces dernières années pour avancer ensemble, en faisant preuve de solidarité, d’ambition et de confiance dans l’avenir » a-t-il déclaré.

Avant de rejoindre son poste au Niger, M. Savi, en qualité de Représentant Adjoint, a piloté les programmes de l’UNICEF en Afghanistan, au Bengladesh et en Haïti et a été chef du bureau de zone de Balochistan, au Pakistan. Depuis 2006, M. Savi a fourni son assistance technique à l’UNICEF dans les domaines des urgences humanitaires et de la protection de l’enfant en République Démocratique de Congo, au Népal, au Cameroun et au Sri Lanka.

Avant de rejoindre l’UNICEF, M. Savi a servi les organisations internationales Médecins Sans Frontières, en qualité de Directeur General, de Chef de Mission ou de Coordinateur de Projet en Afghanistan et au Sierra Leone, et COOPI en République Démocratique de Congo.

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son action au Niger, veuillez consulter le site : www.unicef.org/niger

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Lalaina F. Andriamasinoro, +227 80 06 60 18, lfandriamasinoro@unicef.org, UNICEF Niger

Binta Saley Souley, +227 90 39 19 28, bsaleysouley@unicef.org, UNICEF Niger

 

Biographie de M. Stefano Savi, Représentant de l’UNICEF au Niger

  1. Stefano Savi a rejoint le Niger en qualité de Représentant de l’UNICEF en juillet 2021.
  2. Savi est un professionnel du développement international et un fervent défenseur des droits des enfants avec plus de 25 années d’expériences avec les agences des Nations Unies et les organisations internationales, avec un accent sur la gestion des programmes de pays et une expérience approfondie dans une variété de domaines dont notamment la réponse aux urgences humanitaires. M. Savi a servi l’UNICEF depuis plus de 19 ans.

Avant de rejoindre son poste au Niger, M. Savi, en qualité de Représentant Adjoint, a piloté les programmes de l’UNICEF en Afghanistan (depuis 2017), au Bengladesh (en 2016) et en Haïti (2012-2015) et a été chef du bureau de zone de Balochistan, Quetta de l’UNICEF au Pakistan (2010-2012). Depuis 2003, M. Savi a fourni son assistance technique à l’UNICEF dans les domaines des urgences humanitaires et de la protection de l’enfant en République Démocratique de Congo, au Népal, au Cameroun et au Sri Lanka.

Avant de rejoindre l’UNICEF, M. Savi a servi les organisations internationales Médecins Sans Frontières, en qualité de Directeur General, de Chef de Mission ou de Coordinateur de Projet en Afghanistan et au Sierra Leone, et avec COOPI en République Démocratique de Congo.

M. Savi, titulaire d’un Master en Coopération et Développement de l’Université de Pavia (Italie) a concentré ses études pendant 3 ans en psychomotricité et 3 ans en éducation physique et pédagogie.

De nationalité italienne, M. Savi parle aisément le français, l’anglais, l’italien, est marié et père d’un enfant.

Jeux Olympiques de Tokyo : le gouvernement guinéen revient sur sa décision

Dans un communiqué de presse rendu public le mercredi  21 juillet 2021, le ministre des Sports, Sanoussy Bantama Sow, annonçait qu’en raison de la recrudescence de variants du Covid, le gouvernement guinéen, qui se dit soucieux de préserver la santé des athlètes guinéens, a décidé avec ‘’regret l’annulation de la participation de la Guinée’’.

Après le tollé que cette décision a suscité, le gouvernement guinéen est finalement revenu sur sa décision. Après avoir, dit-on, obtenu des garanties des autorités sanitaires. Il a donné son accord pour la participation des sportifs guinéens  aux 32è jeux olympiques de Tokyo qui s’ouvrent officiellement ce vendredi 23 juillet 2021.

Lire ci-dessous le communiqué :