Khady Baldé, Author at Journal du niger - Page 15 sur 31

Le Premier Ministre Brigi Rafini participe à une réunion du Conseil de Sécurité sur le climat

Le Premier Ministre Brigi Rafini a participé, hier, mardi 23 février par visioconférence, à une Réunion de haut niveau du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le climat.

Cette rencontre, qui a pour thème ‘’Faire face aux risques liés au climat pour la paix internationale’’, a porté sur la responsabilité collective de prendre en compte le défi existentiel visant à un changement de paradigme.

Dans le discours qu’il a lu, le Chef de gouvernement nigérien a déclaré qu’il est aujourd’hui indéniable que « les phénomènes climatiques inversent la trajectoire de développement, à travers plusieurs régions du monde, amplifiant des crises humanitaires et sécuritaires ».

En outre, selon M. Brigi Rafini, le changement climatique « pourrait augmenter la faim et la malnutrition de 20% d’ici 2050 et accroître la pauvreté, en particulier pour les 2,5 milliards de petits producteurs, dont les moyens de subsistance dépendent du climat et de son impact sur leurs conditions de production ».

Le changement climatique et la dégradation des terres ne se limitent plus à une question d’ordre environnemental, mais s’inscrit désormais dans une vision plus large, qui lie étroitement les objectifs environnementaux aux objectifs de développement économique et social.

« Tout comme nous l’avons fait avec le Covid-19, nous nous devons de consolider le changement climatique comme une menace à la paix et à la sécurité, et cela ne doit pas être source de division »,  a indiqué le Premier ministre, qui a saisi cette occasion pour lancer un appel à l’action à travers une approche intégrée et coordonnée.

Dans le cas des efforts des Nations Unies et du Conseil de Sécurité, « un investissement accru dans les actions de prévention et d’anticipation dans les Etats fragiles pourrait limiter les conséquences humanitaires combinées du changement climatique et des conflits armés », a-t-il affirmé.

Le Premier Ministre nigérien a ensuite porté un message sur l’importance de changer la perception sur les régions les plus affectées par les risques sécuritaires liés au climat, particulièrement le Sahel.

Il a aussi rappelé que pour son opérationnalisation, la Commission climat pour la région du Sahel, « s’est dotée d’un Plan d’Investissement Climatique d’un coût global d’environ 440 milliards de dollars avec pour objectif de contribuer à l’effort planétaire d’atténuation des émissions de Gaz à Effet de Serre et d’accroître les capacités d’adaptation et de résilience des populations Sahéliennes ».

Source : ANP

 

Election présidentielle 2éme tour : déclaré vainqueur, Bazoum Mohamed tend la main à Mahamane Ousmane

Déclaré vainqueur de la présidentielle du 21 février dernier avec 55,75%, Mohamed Bazoum a célébré l’évènement au siège de son parti en compagnie des membres du comité exécutif du PNDS, des présidents des partis alliés ainsi que des militants et sympathisants en liesse. Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le candidat du PNDS Tarrayya a rendu un hommage mérité au président Issoufou Mahamadou avant de féliciter le candidat de l’opposition, Mahamane Ousmane, à qui il tend la main. « Je voudrais enfin féliciter mon challenger, le président Mahamane Ousmane pour le score remarquable qu’il a réalisé. Connaissant sa sagesse je voudrais compter sur lui pour créer un nouveau climat entre le pouvoir et l’opposition, mettre fin aux tensions inutiles et nous donner la main sur l’essentiel par ces temps de grands défis terroristes », a déclaré Bazoum Mohamed.

Ci-dessous l’intégralité de la déclaration du Président Bazoum Mohamed

Mes chers compatriotes,

Je voudrais en cet instant si singulier rendre grâce à Dieu le Tout puissant pour sa décision de me confier la charge la plus lourde dont il peut gratifier un homme. Nous venons, en effet, de terminer ce long cycle électoral par l’organisation le dimanche 21février 2021 du second tour de l’élection présidentielle. Les résultats provisoires publiés par la commission électorale nationale indépendante me créditent de 55,75% des suffrages exprimés et font ainsi de moi le Président de la République élu. C’est avec beaucoup d’émotion que je prends acte de cet état de fait. C’est aussi avec autant d’humilité que je rends hommage au peuple nigérien. Le calme remarquable qui a caractérisé la double campagne électorale de décembre 2020 et de février 2021 malgré les enjeux combinés de scrutins multiples est la preuve de l’adhésion totale de notre peuple au principe de la dévolution du pouvoir à travers ce mécanisme des élections. C’est aussi la preuve de sa confiance en la CENI qui aura travaillé comme d’habitude de façon totalement transparente et inclusive. Notre loi électorale en impliquant les partis politiques d’un bout à l’autre dans l’organisation des élections a créé les conditions de cette confiance que les Nigériens témoignent au travail accompli par la CENI. En effet, les partis politiques en complétion électorale en plus d’être représentés à la CENI au niveau national ont leurs représentants dans tous les démembrements de celle-ci au niveau local, départemental et régional. Qui plus est, chaque candidat du second tour de l’élection présidentielle désigne, à travers ses représentants locaux le président ou le secrétaire de chaque bureau de vote. En outre chaque candidat désigne un délégué dans chaque bureau de vote. Cette double représentation paritaire des candidats dans tous les bureaux de vote est un gage de transparence et un moyen efficace de lutte contre toute forme de fraude.

Mes chers compatriotes,

Si les élections se sont bien passées dans leur organisation et leur transparence, elles n’en ont pas moins été entachées par des actes terroristes qui ont profondément endeuillé notre pays. J’ai à cet égard une pensée pieuse pour les 7 agents électoraux décédés dans le département de Gothèye suite à l’exposition d’une mine posée par des terroristes. Je m’incline aussi devant la mémoire de l’agent électoral fauché par une roquette de BokoHaram dans le département de Diffa. Je pense également aux rescapés de ces deux actes odieux à qui je souhaite un prompt rétablissement. Je présente mes condoléances attristées aux parents des victimes.

Ces événements nous rappellent l’urgence et l’énormité du défi que constitue le combat contre le terrorisme. Ce combat je le mènerai avec méthode et détermination parce que pour avoir assidûment fréquenté durant ces 8 derniers mois les populations, je sais que partout où prévaut l’insécurité c’est le premier besoin qu’elles expriment et qu’elles nous demandent de régler. Aussi, dans la hiérarchie de mes actions futures la sécurité aura-t-elle une place prépondérante.

Une fois investi Président de la République, après le jugement de la cour constitutionnelle je m’appuierai sur ma majorité parlementaire forte de 129 députés pour former un gouvernement que je mettrai au travail de façon immédiate. Je consoliderai ainsi que le dit mon slogan de campagne le travail accompli pendant 10ans sous l’autorité du président Issoufou Mahamadou et j’avancerai dans le sens des objectifs que j’ai soumis au peuple dans le cadre de mon programme électoral.

La gouvernance que je mettrai en œuvre sera riche de l’expérience de nos succès mais aussi des leçons que j’ai tirées de nos échecs. Je connais parfaitement mon pays, j’ai une grande connaissance de l’Etat. Je me sens en état d’assumer cette fonction que le peuple a décidé de me confier. Je l’assumerai avec patriotisme, loyauté et probité. Je serai le Président de tous les Nigériens, sans distinction aucune.

Mes chers compatriotes,

Je voudrais pour terminer remercier le Président Issoufou pour le travail qu’il a accompli pour notre pays et surtout pour sa loyauté à son égard. Il vient de nous permettre de réaliser quelque chose d’inédit. Le Niger lui devra cela pour l’éternité. Il est définitivement rentré dans l’histoire et je suis fier des hommages que lui rend le monde entier.

Je voudrais saluer les leaders des partis qui m’ont apporté leur précieux soutien et qui ont facilité ma victoire. Je leur serai loyal et ce sera dans la loyauté commune vis-à-vis de notre pays que nous travaillerons ensemble pour assurer son progrès ainsi que la prospérité des populations.

Cela passe avant tout, ai-je besoin de le rappeler, de la promotion d’une gouvernance toute d’éthique en vue notamment de lutter contre la pauvreté, de réhabiliter notre système éducatif, de former les jeunes et de lutter contre le chômage.

Je voudrais enfin féliciter mon challenger, le président Mahamane Ousmane pour le score remarquable qu’il a réalisé. Connaissant sa sagesse je voudrais compter sur lui pour créer un nouveau climat entre le pouvoir et l’opposition, mettre fin aux tensions inutiles et nous donner la main sur l’essentiel par ces temps de grands défis terroristes.

Bazoum Mohamed reprend la tête du scrutin présidentiel après la proclamation des résultats provisoires de 210 communes

le candidat du parti au pouvoir, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) est toujours en tête du scrutin présidentiel deuxième tour du dimanche 21 février 2021, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) tard dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 février 2021.

En effet, en début de cette 3ème journée de proclamation des résultats et selon une synthèse des résultats provisoires de 210 communes sur les 266 que compte le Niger, c’est M. Bazoum Mohamed qui est largement en tête avec 2.020.590 voix contre 1.476.257 voix pour le candidat Mahamane Ousmane.

Il reprend ainsi la tête de ce scrutin après que le candidat de l’opposition l’a légèrement devancé en fin de la 2ème journée grâce notamment aux résultats de la région de Niamey, fief de l’opposant Hama Amadou qui le soutient depuis le 1er tour.

Ces consultations électorales, opposant les candidats Bazoum Mohamed du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya, au pouvoir) à l’ancien Président Mahamane Ousmane du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchanji, Opposition), ont été organisées le dimanche 21 février dernier. Elles devraient permettre le premier passage démocratique du pouvoir entre un Président démocratiquement élu et un autre.

Selon plusieurs observateurs, la tenue de ces élections dans des bonnes conditions fait du Niger un modèle pour les pays de la sous-région dans l’organisation des élections démocratiques, libres et apaisées.

Quelque 7,4 millions d’électeurs nigériens étaient appelés aux urnes pour choisir entre les deux candidats.

Source : ANP

Election présidentielle : Les Etats-Unis félicitent le peuple nigériens pour la tenue pacifique du second tour

A travers un communiqué, L’Ambassade des États-Unis à Niamey félicitent le peuple nigériens pour la tenue pacifique du second tour de la présidentielle du dimanche 21 février 2021.

Ci-dessous le communiqué

L’Ambassade des États-Unis a noté un taux de participation encourageant, et les observateurs électoraux de l’Ambassade ont constaté des conditions de vote calmes et pacifiques dans l’ensemble. Le matériel électoral requis est manifestement disponible dans les bureaux de vote qui, la plupart, ont ouvert à temps, ce qui constitue une amélioration par rapport aux dernières élections du 27 décembre.

Nous présentons nos condoléances aux membres des familles des victimes et des personnes impliquées dans l’incident où sept personnes ont été tuées par un engin explosif à Dargol. Nous condamnons toutes les attaques et tentatives visant à perturber le processus démocratique légitime du Niger. De telles attaques lâches n’ont pas leur place dans une société démocratique.

Nous encourageons tous les acteurs, quelle que soit leur identité politique, à travailler ensemble dans l’intérêt commun du peuple nigérien et à faire en sorte que le Niger réalise en avril son tout premier transfert démocratique et pacifique de pouvoir.

Nous exhortons tous les leaders politiques à utiliser les procédures judiciaires en place pour le règlement des différends électoraux et à faire en sorte que leurs partisans demeurent patients et calmes tout au long du processus de certification électorale, en exprimant leurs objections par des moyens pacifiques et légaux.

Les États-Unis sont déterminés à promouvoir et à renforcer les démocraties et les sociétés civiles. Nous encourageons le Niger à continuer de soutenir les processus démocratiques et les Droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

RDC : L’ambassadeur Luca Attanasio d’Italie tué dans une attaque

L’ambassadeur d’Italie à Kinshasa, Luca Attanasio, a été tué ce lundi par balles lors d’une attaque armée non loin de la ville de Goma.

Le ministère italien des Affaires étrangères a confirmé la mort de son ambassadeur, Luca Attanasio, en RDC. Selon ce dernier, M. Attanasio était en visite près de Goma avec un convoi des Nations unies dans l’Est du pays.

En effet, ces derniers auraient visé un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM). Mais, malheureusement cette attaque a coûté la vie à l’ambassadeur, au militaire italien Vittorio Iacovacci et à leur chauffeur.

Agé de 43 ans, Luca Attanasio était ambassadeur en RDC depuis octobre 2019, après être arrivé dans le pays deux ans plus tôt en tant que chef de mission. Il était entré dans la carrière diplomatique fin 2003, après des études de commerce à l’Université milanaise Luigi Bocconi.

Par ailleurs, notons qu’il a également été nommé chef de la section économique et commerciale auprès de l’ambassade de Berne de 2006 à 2010. Il devint consul général à Casablanca au Maroc de 2010 à 2013. Après un passage à Rome, il a été nommé conseiller à l’ambassade d’Italie au Nigeria en 2015.

Cependant, notons que Luca Attanasio est le deuxième ambassadeur européen en fonction tué par balles en RDC, après le Français Philipe Bernard. M. Bernand est mort le 28 janvier 1993 lors d’émeutes qui avaient conduit à des pillages à Kinshasa, sous le règne de l’ex-président Mobutu Sese Seko.

Présidentielle 2éme tour : Les missions d’observation font le point au Président de la République

Les différentes missions d’observation électorale, déployées dans le cadre du second tour de la présidentielle nigérienne, organisé le dimanche 21 février 2021, ont fait, ce lundi 22 février 2021, le point de leurs constats au Président de la République Issoufou Mahamadou.

Ces missions d’observation sont au nombre de sept (7). Il s’agit notamment des missions de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), du Conseil de l’Entente (CE), de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), de l’Union Africaine (UA) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à travers le Représentant spécial de son Secrétaire Général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mohamed Ibn Chambas.

C’est le Chef de la mission de la CEDEAO, l’ancien Vice-Président du Nigeria Mohammad Namadi Sambo qui a, au nom de toutes les missions d’observation, fait une déclaration à la presse.

« Nous sommes venus rendre compte au Président de la République de nos activités d’observation. Nous lui avons expliqué que nous avons déployé des équipes d’observateurs partout dans le pays et nous recevons régulièrement des rapports qui nous satisfont », a indiqué l’émissaire de la CEDEAO.

« Nous avons aussi remercié le Président de la République pour avoir pris la décision de faire de l’alternance démocratique une réalité au Niger. Nous sommes très contents. Ceci est une leçon pour tous les leaders africains, qui doivent aussi comprendre qu’un leader doit aussi penser à l’alternance », a-t-il poursuivi.

« Nous saisissons aussi cette opportunité pour présenter nos condoléances à tout le peuple du Niger suite à l’accident survenu hier (dimanche 21 février, une équipe de la CENI est tombé sur une mine dans la région de Tillabéry) et ayant causé la mort des agents électoraux. Nous prions aussi pour le repos de leurs âmes », a conclu l’observateur en chef de la CEDEAO.

Source : ANP

Niger : sept agents de la CENI tués dans une explosion sur une mine

Le dimanche 21 février 2021, sept agents de la CENI au Niger ont été tués dans une explosion causée par une mine dans la région de Tillabéri.

Cet évènement s’est produit dans la matinée après le dépouillement des votes du dimanche pour le second tour de l’élection présidentielle. En effet, sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ont été tués dans l’explosion de leur véhicule. L’engin de ces derniers a roulé sur une mine qui venait d’être posée dans la région de Tillabéri (ouest) proche du Mali.

Selon Tidjani Ibrahim Katiella, gouverneur de la région de Tillabéri, l’accident aurait causé trois blessés graves. Quant au président de la République sortant Issoufou Mahamadou, qui a adressé ses sincères condoléances aux familles des différentes victimes.

Rappelons cependant, que les électeurs sont allés hier dimanche aux urnes afin de choisir entre Mohamed Bazoum candidat du pouvoir, et l’opposant Mahamane Ousmane.

Cette présidentielle serait la première transition pacifique dans ce pays marqué par les coups d’Etat depuis son indépendance en 1960.

Le Président Issoufou inaugure le 3ème pont de Niamey dénommé ‘’Pont Général Seyni Kountché’’

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a procédé, ce jeudi 18 février 2021, à l’inauguration officielle du 3ème pont sur le fleuve Niger au niveau de la capitale Niamey dénommé ‘’Pont Général Seyni Kountché’’.

Cette cérémonie d’inauguration a vu la participation des membres du gouvernement, des présidents des institutions, les ambassadeurs et autres personnalités accréditées au Niger, et surtout celle de Zhang Lijun, Ambassadeur  de la République populaire de Chine au Niger.

‘’Je suis très heureux d’avoir procédé à l’inauguration du 3ème pont de la ville de Niamey dénommé ‘’Pont général Seyni kountche’’  s’est réjoui le Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou à la fin de la cérémonie d’inauguration.

Le Président Issoufou Mahamadou de faire savoir que ‘’Ce pont rend hommage  à un homme célèbre, un grand Chef militaire et grand Chef d’Etat qui a marqué l’histoire du Niger’’ avant d’indiquer qu’en même temps qu’il a voulu célébrer la mémoire du Général Seyni Kountché, il voulait que ‘’ce Pont soit le symbole de notre unité’’.

‘’Le Niger est un pays un et indivisible’’ a dit le Chef de l’Etat qui a appelé en cette veille des élections  ‘’tous les nigériennes et nigériens à ne jamais perdre de vue l’importance de leur unité’’.

Le Président Issoufou a, par la suite, saisi l’occasion pour remercier la République populaire de chine parce que ‘’ce pont a été construit par cette dernière’’.

‘’C’est le deuxième pont que la République populaire de chine nous construit en 10 ans’’  a-t-il rappelé tout en précisant que ‘’la Chine, dans le cadre de sa coopération, a eu à réaliser également d’autres infrastructures  aux bénéfices du peuple  nigérien comme l’hôpital de référence de Niamey, des châteaux d’eau et le pétrole à Zinder’’.

‘’Nous avons avec la République populaire de chine une coopération très dynamique, une coopération qui rentre dans le cadre des priorités qui nous sont fixées et qui correspondent aux besoins vitaux du peuple nigérien’’ a conclu le Chef de l’Etat.

D’un coût global de 44 milliards de francs CFA entièrement financé par la République populaire de Chine, ce pont permet de relier les deux rives du fleuve Niger fluidifiant ainsi la circulation dans cette zone, rappelle-t-on.

Source : ANP

La Haye : Karim Khan succède à Fatou Bensouda à la tête de la CPI

L’avocat britannique a été élu nouveau procureur général de la CPI dans un vote aux Nations unies. Il aura la tâche de redorer le blason de la CPI.

Karim Khan a été élu au second tour pour un mandat de neuf ans. 122 pays ont voté pour lui. Il devient le troisième procureur de l’histoire de la CPI et succède à l’Africaine Fatou Bensouda.

Agé de 50 ans, Karim Khan connaît les couloirs et les moindres recoins des tribunaux internationaux. Tantôt avocat de la défense, tantôt des victimes, le Britannique a exercé dans à peu près tous les Tribunaux internationaux et spéciaux, que ce soit pour l’ex-Yougoslavie, pour le Rwanda, le Cambodge ou encore le Liban et la Sierra Leone, où il a été l’avocat pour un temps de l’ex-président Charles Taylor.

Devant la CPI, il a déjà représenté l’ancien vice-président du Kenya, William Ruto, le Congolais Jean Pierre Bemba, mais aussi Saïd al-Islam Khadafi, fils du dictateur libyen, lors de leur procès.

Mais la consécration pour ce spécialiste du droit pénal et des droits de l’homme arrive en 2018, lorsque le Secrétaire général de l’Onu le nomme à la tête d’une enquête spéciale sur les crimes du groupe Etat islamique.

Cette enquête réunit des preuves des massacres et des exactions commises par le groupe djihadiste en Irak, notamment contre la minorité yézidie. Un dossier colossal, vu l’ampleur des découvertes macabres jusqu’à présent. Les preuves doivent ensuite servir aux tribunaux irakiens de poursuivre les coupables.

Impartialité

A 50 ans, Karim Khan a donc déjà une longue carrière derrière lui.

Désormais, en succédant à Fatou Bensouda au poste de procureur général, il aura la tâche de redorer le blason de la CPI, souvent critiquée pour ne mettre en accusation que des Africains.

De ce point de vue, le premier dossier brûlant pourrait ainsi se trouver au Proche-Orient. Car la Cour s’est récemment déclarée compétente pour lancer une enquête dans les Territoires palestiniens sur de possibles crimes de guerre commis par les forces israéliennes et palestiniennes.

Ce sera donc à Karim Khan de décider si cette enquête doit être ouverte, malgré les objections d’Israël.

Source : DW

Présidentielle 2éme tour : Le CSC fait le point de la couverture médiatique des activités de campagne des deux candidats

Le conseil supérieur de la communication (CSC) du Niger a publié, Hier, lundi 15 février 2021, son rapport de monitoring des couvertures médiatiques  des activités des deux candidats pour le second tour de la présidentielle, à savoir Bazoum Mohamed du PNDS Tarayya et Mahamane Ousmane du RDR Tchandji.

Ce rapport, qui s’est focalisé sur la diffusion des messages de propagande et de publicité politique durant les  premiers jours de la campagne électorale par les médias publics et privés, fait ressortir un net déséquilibre sur le volume des messages et le temps d’antenne accordés aux deux challengers par les médias publics et privés.

Il porte sur la période du 31 janvier au 09 février 2021, et est le premier d’une série que s’est proposée de réaliser l’organe de régulation de la communication au Niger.

De façon globale, l’exercice du monitoring des médias audiovisuels a porté sur le suivi de 11 télévisions publiques et privées, 9 radios publiques et privées, 10 journaux de la presse écrite publique et privée dont 3 quotidiens (1 public et 2 privés) et 8 hebdomadaires (1 public et 7 privés), paraissant essentiellement à Niamey.

Ces médias sont ceux qui ont traité des activités politiques ainsi que l’information en lien avec les élections.

La synthèse des données de monitoring de la presse audiovisuelle, montre que, pour l’ensemble des formats d’émissions observées sur les télévisions, le candidat Bazoum Mohamed a bénéficié de 22 heures 47 minutes 53 secondes de diffusion, soit 57,68 % de temps d’antenne. Le candidat Mahamane Ousmane a bénéficié de 16 heures 43 minutes 33 secondes soit 42,32 % de temps d’antenne.

Pour les radios, le candidat Bazoum Mohamed a bénéficié de 13 heures 33 minutes 05 secondes de diffusion soit 62,90 % de temps d’antenne. Le candidat Mahamane Ousmane a bénéficié de 07 heures 59 minutes 35 secondes soit 37,10 % de temps d’antenne.

A travers ce rapport, le CSC a rappelé  que pour le 2ème tour de la présidentielle ses ‘’directives octroient la diffusion de 10 déclarations de soutien de 3 minutes chacune respectivement pour chaque candidat sur Télé Sahel (télévision) et sur la Voix du Sahel (radio)’’.

A la date du 09 février 2021, le monitoring relève la diffusion sur Télé Sahel, de 10 déclarations de soutien et 2 meetings (Tillabéry et Dosso) en faveur du candidat Bazoum Mohamed, soit 80,66% de temps d’antenne, contre 01 déclaration de soutien et 1 meeting (Tillabéry), soit 19,34% de temps d’antenne pour le candidat Mahamane Ousmane.

Les meetings des deux candidats à Tillabéry ont été rediffusés une fois pour chaque candidat, rapporte le document.

Le nombre limite de diffusion gratuite de déclarations de soutien au candidat Bazoum Mohamed a été atteint pour la diffusion sur Télé Sahel.  Sur la Voix du Sahel, de 5 déclarations de soutien et 1 meeting (Tillabéry) en faveur du candidat Bazoum Mohamed soit 84,03% de temps d’antenne, contre Zéro (0) déclaration de soutien et 1 meeting (Tillabéry) pour le candidat Mahamane Ousmane, soit 15.97 % de temps d’antenne.

En termes de publicité politique payante, le candidat Mahamane Ousmane a bénéficié de 2 heures 20 minutes 19 secondes soit 59,63% de temps d’antenne et le candidat Bazoum Mohamed 1 heure 35 minutes soit 40,37% de temps d’antenne.

Le suivi relève aussi que le candidat Mahamane Ousmane a utilisé uniquement les médias privés pour sa publicité politique tandis que le candidat Bazoum Mohamed a utilisé les médias privés et publics.

En termes de publicité politique radio, Il n’a pas été constaté de diffusion avec la mention ‘’Publi-reportage’’.

S’agissant de la Presse écrite, sur les 11 journaux publics et privés monitorés, le rapport de monitoring indique que deux (2) journaux (dont le quotidien Le Sahel) ont respecté l’équilibre dans le traitement de l’information relative aux deux candidats et 9 ne l’ont pas respecté. De même neuf (9) ont respecté le pluralisme politique (dont le quotidien Le Sahel) et 2 ne l’ont pas respecté.

Le candidat Bazoum Mohamed a bénéficié de 82% de couverture dans l’ensemble des journaux monitorés contre 18% pour le candidat Mahamane Ousmane.

Les déclarations de soutien ont été également monitorées dans le quotidien Le Sahel. Huit (8) ont été publiées pour le compte du candidat Bazoum Mohamed et deux (2) pour le compte du candidat Mahamane Ousmane. Le candidat Mahamane Ousmane a utilisé la publicité politique dans la presse écrite et non le candidat Bazoum Mohamed, souligne le document du CSC.

‘’Il faut préciser que les messages et déclarations de soutien ne sont diffusés que quand ils sont transmis au CSC par les Directions de campagne des candidats’’ indique-t-on.

En ce qui concerne la presse écrite, le journal Le SAHEL a publié dans l’égal accès tous les messages transmis par lesdites directions de campagne et validés par le CSC.

‘’A ce stade, les disparités des temps d’antenne et d’espaces presse écrite entre les deux candidats sont essentiellement liées au retard accusé par les directions de campagne dans la transmission de certains formats au CSC et à l’indisponibilité des candidats ou des mandataires pour la réalisation de certains enregistrements’’ précise le CSC, qui rappelle que ‘’les formats de communication des candidats doivent lui être transmis pour diffusion sur les médias publics’’.

7,4 millions de nigériens sont appelés aux urnes le 21 février 2021 pour choisir entre Bazoum Mohamed du PNDS Tarraya et Mahamane Ousmane du RDR Tchadji  pour présider aux destinées du pays, rappelle-t-on.

Source : ANP