Khady Baldé, Author at Journal du niger - Page 21 sur 31

Election présidentielle : Création d’un nouveau regroupement politique dénommé « Alliance des Candidats pour le Changement »

Dix (10) candidats à la présidentielle nigérienne du 27 décembre dernier ont décidé, lundi 11 janvier 2021, de la création d’un nouveau regroupement politique dénommé « Alliance des Candidats pour le Changement » (ACC).

Cette nouvelle coalition politique, née après la proclamation des résultats globaux provisoires du 1er Tour de l’élection présidentielle par la CENI, a pour objectif de « mettre en relief nos résultats électoraux qui représentent 8,97% et proposer notre vision de la gouvernance politique à tout candidat qui serait intéressé par notre contribution dans l’optique de conquérir et exercer conjointement le pouvoir au profit du peuple nigérien », ont expliqué les signataires dans le document de sa création.

Ils ajoutent, en outre, que « la création de ce cadre a été motivée par les réalités que nous signataires partageons », notamment « celles d’être des candidats issus des formations politiques, sans passé chargé, et qui aspirent à contribuer à la vraie alternance pour un Niger nouveau ».

Mettant en avant leurs résultats (8,97%), ces dix candidats à la présidentielle nigérienne disent vouloir incarner l’espoir pour une meilleure gouvernance du pays.

Pour le 2ème Tour de l’élection présidentielle prévu le 21 février prochain, l’Alliance des Candidats pour le Changement se propose d’apporter son soutien à un des deux candidats en tenant compte de la « qualité » de son programme de gouvernance, mais aussi sur « la garantie » qu’il peut engager une réforme profonde du cadre électoral nigérien et la « promesse ferme d’une gouvernance partagée respectueuse de tous »

Cette Alliance, note-t-on, a été créée par Djibo Salou, Garba Souleymane, Ousmane Idi Ango, Nassirou Nayoussa, Mamadou Abdou Hamidou, Kané Kadaouré Habibou, Abdourahamane Oumarou, Adolphe Sagbo, Souleymane Abdallah et Oumarou Ide Ismael.

Source : ANP

Elections générales : La CAP 2021 demande l’annulation et la reprise de certains votes

La Coalition pour l’Alternance Politique en 2021 (CAP 2021, regroupement de l’opposition politique), dans une déclaration rendue publique  lundi 11 janvier 2021 à Niamey, relative à la tenue des élections locales, législatives et présidentielles 1er tour de décembre 2020, a demandé l’annulation de certains résultats et la reprise des votes sous la surveillance de l’armée.

L’opposition politique a dénoncé et condamné le comportement de la CENI dont « la complicité est manifeste à travers le choix arbitraire des présidents des commissions et sa complaisance coupable dans le libre accès du PNDS aux documents électoraux ».

Pour la CAP 2021, « la CENI s’est donc montrée « partisane et malhonnête » et « les élections que nous venons de vivre sont, à l’évidence, les plus frauduleuses de l’histoire de notre démocratie ».

C’est prenant en compte ces accusations que « l’opposition politique exige que les résultats de certaines communes de la région de Tahoua et des Zones Nord Maradi, Nord Zinder et Diffa soient simplement annulés et repris sous la surveillance de l’armée », de même que « doivent être annulés les résultats de toutes les zones où les armes à feu ont été utilisées pour fabriquer et imposer de faux résultats », ainsi que ceux de toutes les localités où « des chefs de villages ont été embrigadés pour imposer aux électeurs le vote au profit du candidats du PNDS ».

Ci-dessous l’intégralité de la déclaration :

Nigériennes, Nigériens

Chers concitoyens

Les élections locales, législatives, ainsi que les élections présidentielles du 1er tour viennent de s’achever. Que retenons-nous comme leçons pour le second tour des élections présidentielles devant se dérouler en toute quiétude, transparence et responsabilité des citoyens ?

A l’occasion de ces élections le peuple nigérien a mis en échec la volonté irréaliste du camp présidentiel : noyer l’expression populaire et s’accaparer de la volonté du peuple et de sa souveraineté.

En effet, les nigériens se sont mobilisés massivement au taux inégalé de 69,67%.

Ils l’ont fait avec enthousiasme et abnégation avec un sens élevé de civisme pour faire face à la fraude multiple et massive, le bourrage d’urnes, l’achat de conscience, l’abus de pouvoir, de confiance, la perversion de la conscience des responsables chargés des élections.

C’est avec la même détermination et enthousiasme que le peuple nigérien est prêt à faire face à toutes les manœuvres et autres obstacles tendant à pervertir son expression et détourner ses suffrages.

Toute chose qui a permis aux listes de l’Opposition politique d’obtenir des scores plus qu’honorables et de placer pour le second tour un de ses candidats aux élections présidentielles.

Ainsi, la fraude a été grossièrement étalée lorsque dans certaines contrées les armes à feu ont été utilisées contre des électeurs et le personnel électoral afin de procéder au bourrage des urnes.

De même la fraude grossière est visible avec les taux anormalement élevés de participation aux élections allant au-delà de 90% dans de nombreux cas dans des zones où en cette période de l’année les éleveurs sont au sud à la recherche de la vaine pâture.

La fraude se ressent, également lorsqu’à la différence des communes des zones urbaines ayant un pourcentage élevé de bulletins nuls, celles des zones pastorales n’ont presque pas enregistré de bulletins nuls.

Du reste la célérité avec laquelle l’opération dite de vote a été menée et la vitesse de transmission des résultats au niveau national révèlent qu’il y a anguille sous roche.

Bref ! Au vu et au su de tout ceci le bon sens, la chose du monde la mieux partagée chez les humains, ne peut admettre ni accepter de tels résultats comptabilisés par la CENI et transmis tels quels à la Cour Constitutionnelle.

Si par ailleurs, c’est le bourrage d’urnes par les procédés décrits plus haut qui a eu cours, là ce sont l’achat de conscience, l’abus de pouvoir et de confiance qui sont pratiqués.

S’estimant au-dessus de la loi, persuadés qu’ils resteront impunis, les partisans du régime ont été jusqu’à acheter des cartes d’électeurs pré-compostées à plus de 50.000 FCFA l’unité ; d’autres ont eu à leur disposition des bulletins, des urnes préremplies et des procès-verbaux vierges.

Certains autres ont terrorisé les délégués des partis politiques adverses en toute impunité. Ils ont menacé ou soudoyé des membres de bureaux de vote.

C’est certainement avec les rétro-commissions, fruits des scandales financiers qui ont jalonné la gouvernance du régime et la manne pétrolière fortement renforcée par les dons provenant des narcotrafiquants infiltrés dans les rouages de l’Etat, jusqu’à la Présidence de la République qui justifient que l’argent ne pouvait pas leur faire défaut.

Mais si cette fraude massive a été possible et rondement menée, c’est surtout parce qu’elle a bénéficié de la complicité manifeste de nombreux présidents de commissions électorales nommés à dessein. En effet, le recrutement et la nomination des présidents des CENI régionales et communales sont laissés à la seule discrétion du président de la CENI, premier complice de cette mascarade.

Ainsi de nombreux présidents de CENI, manipulés et corrompus, au mépris de leur serment, ont laissé la charge à des individus sans scrupule de bourrer des urnes, fabriquer de faux procès-verbaux et acheter des cartes de nos concitoyens plongés à dessein dans la misère devant les bureaux de vote. Ce sont donc ces faux suffrages que les présidents des commissions électorales locales ont validé et transmis sans états d’âme à Niamey pour être complaisamment proclamés par le Président de la CENI.

En conséquence de ce qui précède, l’Opposition politique dénonce et condamne la CENI dont la complicité est manifeste à travers le choix arbitraire des présidents des Commissions et sa complaisance coupable dans le libre accès du PNDS aux documents électoraux. La CENI s’est montrée partisane et malhonnête.

Pour tout dire les élections que nous venons de vivre sont, à l’évidence, les plus frauduleuses de l’histoire de notre démocratie, plus malhonnêtes même que celles de 2016, pourtant rentrées dans l’histoire des élections les plus honteuses à travers le monde et l’histoire. Mais, nous sommes sous la gouvernance de Issoufou Mahamadou. Il est sans conteste le maitre d’œuvre de cette parodie d’élection en violation de son serment et des engagements publics qu’il a pris devant le monde entier d’organiser des élections libres, transparentes et équitables.

Il a imposé au peuple nigérien un candidat à la nationalité douteuse.

Il a refusé la tenue d’un dialogue politique, pourtant souhaité par tous les nigériens car susceptible de conduire la classe politique à des élections apaisées et inclusives.

Aussi exigeons nous que les résultats de certaines communes de la région de Tahoua et des zones Nord Maradi, Nord Zinder et Diffa soient simplement annulés et repris sous la surveillance de l’armée. L’armée parce que c’est un corps véritablement respectueux de la réserve que lui impose la loi et capable de sécuriser les électeurs et les délégués dans les territoires cités ci-avant.

De même doivent être annulés les résultats de toutes les zones où les armes à feu ont été utilisées pour fabriquer et imposer de faux résultats.

Doivent également être annulés les résultats de toutes les localités où des chefs de villages ont étés embrigadés pour imposer, aux électeurs, le vote au profit des candidats du PNDS Tarayya, à la présidentielle comme aux législatives notamment dans les régions de Magaria, Matameye etc.

Malgré toutes ces infractions graves, délibérément portées aux lois et règlements de la République, l’Opposition politique n’attend rien de la Cour Constitutionnelle qui a perdu toute crédibilité en violant les dispositions de l’article 47 de notre loi fondamentale.

Chers Concitoyens,

Soyez rassurés !

L’Opposition entend imposer l’alternance par une mobilisation sans précédent des nigériens soucieux du devenir du pays et de son salut.

Il s’agit de faire barrage aux efforts de Issoufou Mahamadou d’installer à la tête du Niger des grands acteurs de l’économie criminelle.

Aussi, le second tour de l’élection présidentielle devra-t-être transparent et honnête, sans bourrages d’urnes et usage d’armes à feu sous la surveillance de l’Armée ou verra ses résultats rejetés par l’opposition et le peuple.

C’est ici le lieu de rappeler Monsieur Issoufou Mahamadou à son serment, à son devoir de protecteur des citoyens, de leurs biens comme de leurs personnes. Il est plus que temps que Issoufou Mahamadou prouve qu’il peut joindre l’acte à la parole en mettant à disposition l’armée pour la sécurisation des votes dans certaines contrées et assurer la quiétude du vote dans d’autres.

Il y va de l’appréciation que les historiens feront de sa sortie.

Enfin, CAP 20/21 et Alliés lancent un appel de responsabilité civique à toutes les forces politiques du Niger, à toutes les associations, à tous les syndicats et à tous les nigériens jaloux de l’indépendance du Niger, de se joindre à ce combat ultime dont le noble objectif est la libération de notre pays des forces malfaisantes de tous genres qui ne visent ni plus ni moins que sa transformation en NO MAN’S LAND au profit de leurs activités criminelles.

Autant le coup KO a lamentablement échoué, autant le candidat en conflit avec l’article 47 de la Constitution ne sera accepté pour diriger notre pays le Niger.

L’alternance constitue pour le Niger, la solution alternative la plus souhaitable, autrement notre pays va vivre une fois de plus, les tragédies de l’instabilité et de la confrontation sans fin.

Aussi, appelons-nous les partis politiques et tous ceux qui se sont battus pour l’alternance, c’est-à-dire tous les candidats opposés à la candidature validée en violation de l’article 47 de la Constitution, de rallier le camp de l’alternance pour donner à notre peuple et à notre pays, les chances de renouer avec la paix et la sécurité intérieures ainsi que les perspectives d’un véritable renouveau économique et social.

Ce n’est pas un combat au profit d’un candidat, mais le combat pour un sursaut national destiné à sauver la nation nigérienne.

Nous n’accepterons jamais que l’argent volé et abondamment distribué, que les institutions inféodées par la corruption et le déni de leur serment, placent le Niger entre les mains d’un faussaire, doublé d’une origine nigérienne plus que douteuse.

La Coalition pour une Alternance Politique CAP 20/21 et Alliés en appellent donc au peuple nigérien de se mobiliser pour dire clairement un grand NON aux manœuvres de haute trahison de Monsieur Issoufou Mahamadou qui pour sa quiétude personnelle, semble résolu à vendre le Niger.

SAUVONS DONC LE NIGER !!!

Fait à Niamey, le 11 janvier 2021

Vive la Coalition CAP 20/21 et Alliés !

Vive l’Opposition politique Nigérienne !

Vive la République !

Vive le Niger libre souverain et démocratique !

Je vous remercie !

 

L’UJPLA appelle Niamey à cesser toutes poursuites contre le journaliste Moussa Aksar

Dans un communiqué publié samedi, l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) appelle les autorités nigériennes à faire « cesser sans délai les actions » visant le journaliste Moussa Aksar dans l’affaire de malversation financière au ministère de la Défense.

Ci-dessous le communiqué :

L’Union des Journalistes de la Presse Libre Africaine suit de très près la situation du journaliste Moussa Aksar, convoqué le vendredi 8 janvier 2021 par la justice nigérienne suite à la plainte d’un citoyen nigérien établi à Bruxelles.

L’UJPLA apporte tout son soutien à Moussa Aksar, Directeur de publication de « L’Evenement », journaliste professionnel connu et reconnu par tous ses pairs. A titre de
preuve, la confiance à lui faite pour présider la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO).

L’UJPLA ne saurait rester sans réaction face à cette action contre ce journaliste connu pour son engagement dans le combat contre la mauvaise gouvernance.

Pour l’UJPLA, Moussa Aksar subit des pressions depuis que son enquête a mis au grand jour des malversations financières au ministère nigérien de la Défense. Notre confrère travaillait dans le cadre de l’enquête mondiale des FinCEN Files dont la CENOZO assurait le lead en Afrique.

L’Union des Journalistes de la Libre d’Afrique ne saurait laisser Moussa Aksar être le bouc émissaire ou la victime vite trouvée dans une situation dont les vrais fautifs sont à rechercher et identifier ailleurs

L’UJPLA en appelle à la sérénité des autorités nigériennes et à leur attachement à la liberté de la presse, en faisant cesser sans délai toutes les actions contre Moussa Aksar.

Fait à Dakar, le 9 janvier 2021
Pour l’UJPLA

Le Porte-parole : Souleymane Thiam

Le chef de la MINUSMA reçu par le Président de la République Issoufou Mahamadou

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a reçu, dimanche 10 janvier 2021, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, chef de la MINUSMA (Mission intégrée multidimensionnelle pour la stabilisation du Mali), Monsieur Mahamat Saleh Annadif.

A sa sortie d’audience, le diplomate onusien a rappelé à la presse le drame qui s’est produit dans le département d’Ouallam, à la suite des attaques de Tchombangou et de Zaroumdareye.

‘’Un drame que nous avons dénoncé et condamné. Je suis venu présenter mes condoléances d’abord, et au-delà de moi, des Nations Unies au Président Issoufou, et à travers lui, à tout le peuple du Niger, marquer aussi notre solidarité, leur rassurer que les Nations Unies sont engagées à ce qu’on mutualise nos efforts pour combattre ce terrorisme ’’ a déclaré Mahamat Saleh pour qui le ‘’terrorisme est devenu un mal, pas à l’échelle uniquement du Niger et du sahel, mais à l’échelle de tout le monde, et que nous devrons prendre conscience de cela’’.

Monsieur Mahamat Saleh a aussi indiqué avoir évoqué avec le Président Issoufou Mahamadou ‘’la situation au Mali’’.

‘’Vous savez que nous traversons une période de transition. Le Président Issoufou s’est beaucoup investi pour qu’on puisse mettre sur les rails cette transition. Nous sommes entrain de l’accompagner. C’est pourquoi je suis venu recueillir ses conseils, ses orientations pour que cette occasion, qui offre une fenêtre d’opportunité, ne puisse pas être ratée, et qu’on réussisse cette transition’’ a conclu le Chef de la MINUSMA.

L’audience s’est déroulée en présence du Ministre d’Etat Foumakoye Gado, par ailleurs, directeur de cabinet du Président de la République, rappelle-t-on.

Source : ANP

Elections générales : la HALCIA fait le point

Le Niger a organisé le dimanche 27 décembre 2020 les élections législatives et présidentielle premier tour. A cette occasion, la Haute Autorité de lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), conformément à la Loi N°2016-44 du 06 décembre 2016, portant création, missions, attributions, composition, organisation et fonctionnement de la HALCIA, a mis en place un observatoire des élections en partenariat avec les organisations de la société civile, les médias, les organisations des jeunes et des femmes.

Au total 80 observateurs ont été déployés dans les chefs lieu des huit régions du Niger et dans les arrondissements de Doutchi, Dakoro, Mirriah et Illéla non seulement pour observer les élections le jour du scrutin, mais aussi pour sensibiliser les membres des bureaux de vote sur la corruption et la fraude électorale lors des différentes séances de formation. :

A l’issue de la mission d’observation,   couverts. Elle se félicite de la forte mobilisation des électeurs, notamment les femmes et les jeunes, de la mise en place des matériels et documents électoraux et du déploiement des agents des forces de défense et de sécurité qui ont assuré avec professionnalisme la sécurisation des opérations de vote.

Toutefois, la mission d’observation des élections de la HALCIA a relevé les insuffisantes et les irrégularités suivantes :

  • l’absence des agents des forces de défense et de sécurité dans certains centres de vote ;
  • l’absence de représentants des candidats et partis politiques dans certains bureaux de vote ;
  • le refus de certains chefs de quartier de distribuer le reliquat des cartes d’électeurs ;
  • des menaces proférées à l’encontre de certains électeurs et observateurs;
  • la tentative de bourrage des urnes au niveau de certains bureaux de vote ;
  • des consignes de vote données par des représentants des candidats dans certains centres de vote.
  • la présence de véhicules portant des photos des candidats aux élections devant certains centres de vote
  • des difficultés d’établissement des procès-verbaux par certains membres de bureaux de vote ;
  • la proclamation des résultats en l’absence de certains membres de bureaux dans quelques bureaux de vote ;
  • le vote sans procuration dans quelques bureaux de vote.

Sur la base des constatations de fraudes et/ou achats des consciences, la HALCIA a constaté et dénoncé les mis en cause pour une prise en charge par les autorités judiciaires territorialement compétentes.

Au regard de ce qui précède, la HALCIA fait les recommandations suivantes :

  • à l’endroit de la CENI:

– organiser des sessions de formation appropriée aux membres de bureaux de vote afin qu’ils puissent mener a bien leurs missions ;

– prendre des dispositions pour une meilleure installation des bureaux de vote.

  • à l’endroit des partis politiques :

– sensibiliser les militants sur les procédures et l’importance du vote ;

– former leurs délégués sur les procédures de vote ;

– respecter les dispositions du code électoral en matière de campagne.

  • Aux acteurs des organes étatiques et non étatiques :

– sensibiliser les citoyens sur les enjeux des élections.

Tous unis pour des élections crédibles au Niger.

Fait à Niamey, le 07 janvier 2021

Le Président de la Halcia

GOUSMANE Abdourahamane

Décès d’Inoussa Ousséïni, ambassadeur, délégué permanent du Niger auprès de l’UNESCO

L’homme de culture, Ambassadeur, Délégué permanent du Niger auprès de l’UNESCO, Inoussa Ousséïni est décédé le 5 janvier à Paris en France, à l’âge de 72 ans.

Ambassadeur et représentant permanent du Niger auprès de l’UNESCO depuis 2004, après avoir été ministre dans son pays, feu Inoussa Ousseini fut un des compagnons de route de Jean Rouch qui disait-il l’avait «pris sous ses épaules». On lui doit le festival Forum africain du film documentaire de Niamey lancé en décembre 2006 à Niamey. Ce cadre a été le lieu d’éclosion de jeunes réalisateurs nigériens, de révélation de talents qui expriment leur reconnaissance à l’illustre disparu.

Sa passion pour le cinéma l’amena à réaliser plusieurs films documentaires dont notamment « Paris, c’est joli » et « wassan kara ».

Inoussa Ousseini fut également acteur dans de nombreux films. En 1993, il obtient un siège à l’Assemblée nationale avant de devenir ministre de la Culture, de la Communication et de la Jeunesse et sports.

Il occupa au cours des futures années le poste de conseiller auprès des différents présidents de la République avant d’être dépêché comme ambassadeur auprès de l’UNESCO.

Sa disparition représente une grande perte pour le monde culturel nigérien et africain.

Au Conseil des ministres : le Gouvernement décide en raison de la persistance de la COVID-19 de la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de trois (03) mois à compter du 08 janvier 2021

En application de l’article 73 de la Constitution, le Premier Ministre a reçu du Président de la République, une délégation de pouvoirs pour la présidence d’un Conseil des Ministres.

C’est ainsi que Son Excellence, Monsieur BRIGI RAFINI, Premier Ministre, Chef du Gouvernement a présidé, ce jour mardi 05 janvier 2021, un Conseil des Ministres.

Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES.

Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :

1.1. Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger.

La pandémie de la Covid-19 a conduit le Gouvernement à recourir aux mesures prévues par l’article 68 de la Constitution et la loi n°98-024 du 11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence.

En effet, l’article 1er de la loi susmentionnée dispose : « L’état d’urgence peut être déclaré sur tout ou partie du territoire national, soit en cas de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire et à l’ordre public, soit en cas d’événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique ».

C’est ainsi que par décret en date du 27 mars 2020, le Gouvernement a proclamé l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger pour faire face à cette menace pour la santé de la population et aux conséquences  socio-économiques qui en découlent.

En raison de la persistance et du caractère éminemment pathogène et contagieux de la Covid-19, le Gouvernement a décidé de la prorogation de l’état d’urgence pour une nouvelle période de trois (03) mois à compter 08 janvier 2021.

1.2. Projet d’ordonnance portant proclamation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).

Depuis l’avènement de la secte Boko Haram, la région de Diffa est exposée à une menace terroriste qui revêt désormais un caractère durable.

Le phénomène d’insécurité s’est également exacerbé dans la Région de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et dans la Région de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).

Face à cette situation, le Gouvernement a fait recours aux mesures prévues en période de crise par la Constitution et la loi n°98-24 du

11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence, modifiée et complétée par la loi n°2015-07 du 10 avril 2015, en proclamant l’état d’urgence.

La situation sécuritaire dans les localités concernées demeurant toujours fragile, le présent projet de loi est pris pour proroger à nouveau cette mesure pour une période de trois (03) mois, à compter du 09 janvier 2021 inclus.

Ces mesures exceptionnelles visent à permettre aux Forces de Défense et de Sécurité déployées dans ces zones de disposer des moyens juridiques nécessaires pour rétablir et maintenir l’ordre et la sécurité publics.

  1. SITUATION DE LA PANDEMIE DE LA COVID-19.

A la date du 03 janvier 2021, le Ro est de 0,273. L’évolution de la Pandémie de la COVID-19 se présente comme suit :

  1. STRATEGIE DE LA RIPOSTE
  2. Confinement

– Total cas confinés : 20 473

– Total cas sortis de confinement : 19 575

– Total cas en cours d’auto confinement : 898

  1. Situation particulière du point d’entrée d’Ayérou (Région de Tillabéri).

Il faut noter la particularité de la situation du point d’entrée d’Ayérou qui se caractérise par :

– une baisse significative des cas de la COVID-19 enregistrés cette semaine ;

– l’ouverture d’un site de prise en charge des cas à la frontière du Mali ;

– une réduction du trafic au niveau de la frontière en aller et retour ;

– un accompagnement des autorités locales dans la gestion de la situation.

Les actions menées sont les suivantes :

– la supervision du Point d’Entrée d’Ayérou par le niveau central ;

– la mise en place d’un site de dépistage systématique avec les PCR ;

– la création d’un nouveau site de prise en charge des cas ;

– la poursuite de la mission de l’équipe multidisciplinaire d’appui à la gestion de la COVID-19 au niveau de la région de Tillabéri pour 3 semaines.

  1. STRATEGIES DE PRISE EN CHARGE

Au total 63.573 tests sont réalisés au 04 janvier 2021, à l’issue desquels on dénombre :

1) 3.500 cas confirmés positifs ;

2) 2.061 cas sortis guéris ;

3) 110 décès enregistrés ;

4) 1.329 patients actifs ;

5) 112 patients en hospitalisation dont trois (03) en réanimation.

Il faut, par ailleurs, noter que tous les hôpitaux nationaux et régionaux ont intégré la prise en charge des cas de Covid-19 dans l’organisation des soins afin d’augmenter l’accès et l’amélioration de la qualité de la prise en charge à travers :

– la mise en place du système de tri des patients ;

– le dépistage sur place des cas avec les GeneXperts ;

– la prise en charge des cas positifs.

En outre, dans le cadre de la stratégie de prise en charge de la Covid-19, il a été envisagé :

– la mise en place d’un Genexpert au village chinois pour faciliter l’accès au diagnostic des cas suspects ;

– l’intégration du dépistage à travers les TDR au niveau de six (06) CSI pilotes de la région de Niamey ;

On constate de plus en plus, une prise de conscience de la maladie suite à la réactivité de la communauté surtout au niveau de la région de Niamey (forte demande de test, demande de désinfection des cas, port de masque, …).

  1. DEFIS ET DIFFICULTES
  • ­La difficulté du suivi de l’application de certaines mesures notamment au niveau des administrations publiques et privées et des transports en commun relativement au respect des mesures barrières ;
  • L’inobservation de la mesure relative au regroupement de personnes.
  1. DECISION

Le Conseil des Ministres a décidé de la reconduction de la mesure de fermeture des bars, des boites de nuits et des lieux de spectacle qui expire le 06 janvier 2021.

L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre a levé la séance.

Fait à Niamey, le 05 janvier 2021

Le Secrétaire Général du Gouvernement

ABDOU DANGALADIMA

La coalition « Bazoum 2021 » appelle au soutien de tous les partis de la mouvance présidentielle au 2ème tour de la présidentielle

Les partis membres de la Coalition « Bazoum 2021 », regroupement de partis politiques ayant soutenu la candidature de Mohamed Bazoum du PNDS Tarayya dès le 1er Tour de la présidentielle nigérienne du 27 décembre 2020, ont appelé,  lundi 04 janvier 2021 dans une déclaration, les autres partis de la Mouvance présidentielle à soutenir leur candidat lors du 2ème Tour prévu le 21 février prochain.

Dans cette déclaration lue par M. Alkassoum Saley, le président du parti PPN/RDA, ladite Coalition, après avoir rendu un vibrant hommage au peuple nigérien, à la CENI et au Président de la République Issoufou Mahamadou pour l’organisation réussie des scrutins des 13 et 27 décembre 2020, a remercié ses militants et tous les Nigériens qui ont accordés leurs voix à son candidat BAZOUM MOHAMED qui arrive largement en tête avec un taux de 39,33%, selon les résultats globaux provisoires proclamés par la CENI le samedi 02 janvier dernier.

C’est après avoir rappelé que le 21 février 2021 le peuple nigérien retournera aux urnes pour élire le Président de la République que les partis membres de la Coalition « Bazoum 2021″ ont voulu lancer un appel à tous les membres de la Mouvance présidentielle (MRN) à se joindre à eux « pour une victoire éclatante du camarade Bazoum Mohamed afin de poursuivre les œuvres salvatrices de son excellence, le Président de la République, Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou ».

Selon M. Alkassoum Saley, « la Coalition « Bazoum 2021″ reste ouverte à tous les Nigériens épris de paix, de solidarité et de progrès pour se joindre à elle dans l’intérêt de notre pays ».

Enfin et tenant compte de l’actualité, la Coalition a condamné avec fermeté l’attaque terroriste survenue dans le département de Ouallam le 02 janvier 2021 et qui a fait une centaine de civils tués, tout en se disant convaincue que le Niger viendra à bout de tous ces actes grâce à la détermination et au professionnalisme de ses forces de défense et de sécurité.

Notons que le deuxième tour de la présidentielle du 21 février 2021 mettra face à face le candidat du parti au pouvoir, M. Mohamed Bazoum, à celui de la Coalition pour l’Alternance Politique (CAP 2021, Opposition), l’ancien Président Mahamane Ousmane.

Lors du 1er tour, plusieurs candidats issus de la Mouvance présidentielle sont arrivés parmi les plus qui ont engrangé des voix, notamment le candidat du MNSD Nassara Seyni Oumarou (3ème avec 8,95% des suffrages), le candidat du MPR Jamhuriya Albadé Abouba (4ème avec 7,07% des suffrages), ou encore le candidat du RPP Farilla Malam Alma Oumarou (6ème avec 2,47% des suffrages).

Source : ANP

La CNDH condamne les attaques de Tchombangou et de Zaroumadareye

La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a appris avec stupéfaction les attaques criminelles et lâches perpétrées à l’encontre des populations paisibles de Zaroumadareye et de Tchombangou, villages séparés de 2 km et situés à  28 km de Mangueize  et  68 km de  Ouallam.

Signalons sans fierté,  que la commune de  Ouallam est située au cœur de la zone d’intervention de l’Opération Almahaou et d’autres partenaires stratégiques  du  Niger.

Selon nos sources au niveau local, cette attaque serait perpétrée, le samedi  02 janvier 2021 entre 9 heures et 10 heures, par un groupe de bandits armés  sur une centaine de motos. Elle a eu pour conséquences de graves violations de droits humains.

En effet, selon des informations officielles, on dénombre cent (100) morts dont soixante-dix (70)  à Tchiomabangou et trente (30)  à  Zaroumadareye.

Il faut noter également vingt-cinq  (25) blessés au niveau des deux villages,  dont certains sont soignés à Ouallam et d’autres évacués sur Niamey.

La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH),  très préoccupée et indignée, condamne avec la plus grande fermeté ces attaques barbares menées par des criminels sans foi ni loi.

En outre la CNDH  présente ses condoléances les plus émues  aux familles des victimes et à l’ensemble du peuple nigérien, elle souhaite un prompt rétablissement aux blessés et apporte sa compassion aux populations éprouvées.

Au nom des principes sacrés de protection des droits de l’Homme et des peuples, la Commission Nationale des Droits Humains  (CNDH) insiste pour qu’une enquête indépendante soit diligentée afin que les responsabilités soient situées autant sur les carnages qui se sont passés à Zaroumadareye  et  à Tchiomabangou (région de Tillabéri), que sur ceux perpétrés  à Toumour dans la région de Diffa.

Que Dieu bénisse  le Niger et son peuple.  AMINE.

Fait à Niamey, 04 janvier 2021.

Pour la CNDH

Le Président.

Pr. Émérite Khalid Ikhiri

Attaque terroriste de Tchombangou et Zaroumdarèye : le gouvernement décrète trois jours de deuil national

Le gouvernement a annoncé lundi 4 janvier, qu’un deuil national de trois (3) jours à compter du mardi 5 janvier est décrété suite au massacre d’une centaine de civils le samedi dernier à Tchombangou et Zaroumdarèye, dans la Région de Tillabéri. Le gouvernement a également décidé de renforcer la sécurité dans la zone et d’apporter un appui aux populations.

Ci-dessous le communiqué

Dans la journée du samedi 02 janvier 2021, les villages de Tchambangou et de Zaroumdareye situés dans le Département de Ouallam (Région de Tillabéri), ont fait l’objet d’une attaque armée. L’attaque qui a ciblé des populations civiles a entraîné la mort de 100 personnes, dont 70 à Tchambangou, 30 à Zaroumdareye et de nombreux blessés.

Des mesures sécuritaires et sanitaires renforcées ont été prises dans la zone et une enquête est ouverte pour retrouver et traduire devant les tribunaux les auteurs de ces actes lâches et criminels.

En cette douloureuse circonstance, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées et le Gouvernement adressent leurs condoléances les plus attristées aux familles des victimes et souhaitent un prompt rétablissement aux blessés.

Un deuil national de trois jours est décrété à compter du mardi 05 janvier 2021. Les drapeaux seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national.

Le Gouvernement appelle la population à plus de vigilance tout en réaffirmant sa détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme jusqu’à la victoire finale.

Que Dieu bénisse le Niger et son peuple !

Je vous remercie.

Fait à Niamey, le 04 Janvier 2021

Le Ministre porte-parole du Gouvernement

Zakaria Abdourahaman