Khady Baldé, Author at Journal du niger - Page 24 sur 31

Le président de la république a assisté à la cérémonie de levée de corps de l’ancienne présidente de la Cour Constitutionnelle

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a assisté, mardi matin, 15 décembre 2020, dans la cour du Palais de la Présidence, à la cérémonie de levée de corps de Mme Abdoulaye Diori Khadidiatou Ly, ancienne Présidente de la Cour Constitutionnelle, décédée samedi dernier à Niamey.

La Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou, les plus hautes autorités civiles et militaires du Niger notamment les Présidents des Institutions, les membres du Gouvernement, les membres du Corps diplomatique accrédités au Niger, ainsi que les membres de la famille de l’illustre disparue, ont assisté à la levée de corps.

Née le 5 mars 1952 à Niamey, Mme Abdoulaye Diori Khadidiatou Ly était Conseiller à la Cour Constitutionnelle de 2006 à 2013, puis Présidente de cette institution de 2013 à 2019. Personnalité désignée par le Président de la République, elle a été élue en 2013 Présidente de la cour par ses pairs.

Tout comme ses pairs, les personnes qui l’ont connue louent ses nombreuses qualités humaines et professionnelles notamment son intégrité, sa droiture, sa compétence et sa sagesse.

Attaque à Toumour : le gouvernement décrète un deuil national de 72h

Dans un communiqué publié par son porte-parole le lundi 14 décembre, le gouvernement a annoncé que l’attaque perpétrée par des assaillants armés dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 décembre dernier à Toumour, département de Bosso dans la région de Diffa, a fait 28 morts et une centaine de blessés. Les mesures sécuritaires ont été renforcées et suite à cette attaque attribuée à Boko Harama, le gouvernement a décrété un deuil national de 72h à compter de ce mardi 15 décembre 2020.

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Au moins 27 morts dans une attaque de Boko Haram à Toumour (Diffa)

Des sources locales ont confirmé à l’AFP qu’au moins 27 personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche dans une attaque « d’une barbarie inouïe » attribuée aux djihadistes de Boko Haram dans le sud-est du Niger, quelques heures avant l’ouverture des scrutins municipaux et régionaux dans le pays.

 « Il y a officiellement eu 27 morts, des blessés et quelques disparus dans cette attaque qui est l’œuvre de Boko Haram », a affirmé à l’AFP un responsable du département de Bosso, dont relève le village de Toumour où a eu lieu l’attaque, dans la région de Diffa, près de la frontière avec le Nigeria.

Un élu local, qui a évoqué une « barbarie inouïe », a souligné que le village avait été détruit à « 60 % ».

Ce massacre est survenu au moment des élections municipales et régionales dans le pays et à deux semaines de la présidentielle du 27 décembre, qui verra le président Mahamadou Issoufou quitter le pouvoir après deux mandats.

Quelque 7,4 millions de Nigériens étaient appelés à élire leurs conseillers municipaux et régionaux dans les 266 communes du pays, pour ce double scrutin repoussé à plusieurs reprises depuis 2016.

Les bureaux ont fermé en fin de journée et le vote s’est bien déroulé dans l’ensemble du pays, selon la commission électorale nationale, qui a a commencé à centraliser dimanche soir à Niamey les résultats.

« Ces élections constituent une répétition avant les scrutins législatif et présidentiel du 27 décembre », censées donner lieu à la première transmission du pouvoir sans violence dans l’histoire de cette ancienne colonie française, a estimé le président Issoufou.

Mais de nombreux électeurs vivant dans des zones affectées par les attaques djihadistes qui frappent depuis 2015 l’Ouest et le Sud-Est du pays n’avaient pas pu être enregistrés.

Arrivés à la nage

Le vote n’a pu se tenir à Toumour en raison de l’attaque.

« Certaines victimes ont été tuées ou blessés par balles d’autres calcinées à l’intérieur des cases totalement consumées par les flammes d’un énorme incendie provoqué par les assaillants », a expliqué le responsable du département, qui a requis l’anonymat.

Il a précisé que près d’un millier de maisons avaient été incendiées, ainsi que le marché central de la ville.

« Les assaillants dont le nombre est estimé à près de 70 sont arrivés à Toumour vers 18 h 45 locales (17 h 45 GMT) à pied, après avoir traversé à la nage (les eaux du lac Tchad) et ont sévi pendant trois heures », a-t-il raconté. « Ils ont d’abord attaqué la résidence du chef traditionnel qui a pu leur échapper in extremis ».

Le groupe djihadiste Boko Haram, né au Nigeria en 2009, a établi des bases sur certains des multiples îlots parsemant le lac Tchad, une vaste étendue marécageuse à la frontière entre le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun.

Depuis 2016, le groupe Boko Haram s’est divisé en deux factions : celle d’Abubakar Shekau, le chef historique du groupe, et l’État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), affilié à l’EI.

Les autorités nigériennes ne font pas la différence entre les membres de Boko Haram et de l’Iswap, qualifiant tous ces combattants djihadistes comme des éléments de Boko Haram.

300 000 déplacés et réfugiés

« Ils (les assaillants) ont fait irruption vers 19 heures en grand nombre en criant “Allah akbar” (Dieu est le plus grand), en tirant et en mettant le feu aux habitations », a témoigné sur Facebook un habitant de Toumour.

« Boko Haram a tout incendié, nous avons tout perdu, il ne me reste plus que la chemise que je porte et il y a eu beaucoup de pertes en vie humaine », crie un autre habitant dans une vidéo tournée sur des ruines d’habitations réduits en cendres.

Le gouverneur de Diffa, Issa Lémine, s’est rendu dimanche à Toumour pour assister aux funérailles des victimes, ont indiqué ses services à l’AFP.

La région de Diffa abrite selon l’ONU 300 000 réfugiés nigérians et déplacés nigériens, fuyant depuis 2015 les exactions des djihadistes.

Diffa, la capitale régionale de 200 000 habitants située à la frontière avec le Nigeria, a été attaquée à quatre reprises en mai.

Malgré les annonces récurrentes de victoires militaires, Boko Haram et l’Iswap continuent à sévir-les groupes sont responsables en onze années d’insurrection de la mort d’au moins 36 000 personnes et de quelque deux millions de déplacés, selon l’ONU.

Outre Boko Haram, le Niger doit faire face, dans l’Ouest, à ses frontières avec le Mali et le Burkina, à des attaques des groupes djihadistes sahéliens, dont l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).

 

Covid-19 : le gouvernement prend de nouvelles mesures

Face à la recrudescence des cas de la covid-19 au Niger, le gouvernement annonce de nouvelles mesures. Ainsi, les établissements scolaires du Niger seront fermés à compter du 17 décembre 2020 au 1er janvier 2021 inclus. Telle est l’une des décisions prises par le gouvernement lors du conseil des ministres tenu le vendredi 11 décembre 2020.

A travers cette décision, le gouvernement décide ainsi de ramener la date du départ des congés de Noël, initialement prévus à partir du 22 décembre prochain.

En outre, le gouvernement décide de rendre effective « l’obligation du port des masques » et de « prendre des sanctions à l’encontre des agents publics en cas de refus de port de masque ».

Tout en décidant de « renforcer le dispositif de lavage des mains au niveau de toutes les administrations publiques, privées et des grandes surfaces », le gouvernement décide de « suspendre la tenue des ateliers et des séminaires jusqu’à nouvel ordre ».

En vue d’inciter au respect des gestes barrières, il est prévu d’intensifier la communication sur la situation actuelle et les mesures de prévention à tous les niveaux, en utilisant tous les canaux de communication notamment, en associant les leaders religieux. Du reste, en cette période électorale, les leaders politiques sont invités à intégrer la sensibilisation sur la COVID-19 dans leurs messages de campagnes.

Rappelons qu’a la date du 11 décembre 2020,  les résultats des examens virologiques présentent 34 cas positifs dont 19 cas au niveau de la région de Niamey ; 7 cas au niveau de la région de Tillabéri ; 1 cas au niveau de la région d’Agadez ; 2 cas au niveau de la région de Tahoua ; 6 cas au niveau de la région de Maradi.

Elections locales du 13 décembre 2020 : le président de la république félicite la CENI qui a tenu ce pari

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a voté dimanche 13 décembre 2020 dans le cadre des élections des conseillers de ville et d’arrondissements communaux de Niamey.

Dimanche 13 décembre 2020, jour des élections locales, les Nigériens et Nigériennes en âge de voter étaient sortis massivement pour le choix des conseillers qui les représenteront à la tête des collectivités décentralisées. Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou a voté au bureau 001 de Niamey, sis à l’Hôtel de Ville de Niamey en compagnie du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Issaka Souna, de plusieurs membres du gouvernement parmi lesquels le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, M. Alkache Alhada et de plusieurs personnalités.

Répondant à la presse après avoir voté, le  Chef de l’Etat a félicité la CENI qui a tenu ce pari, car, a-t-il souligné,  l’organisation de ces élections était un « pari difficile à tenir.

« Ces élections constituent une répétition dans la perspective des scrutins législatif et présidentiel du 27 décembre prochain », a dit le Président de la République avant de demander « à tous les électeurs de sortir massivement accomplir leur devoir dans le calme. »

SEM Issoufou Mahamadou a salué et félicité «  tous les partis politiques qui ont mené une campagne électorale apaisée » et leur a demandé de « maintenir cette bonne conduite tout au long de la campagne des élections législative et présidentielle. »

Le Chef de l’Etat a aussi lancé un appel à la CENI et à toutes les institutions chargées des élections pour qu’elles assurent la transparence et la sincérité de tous les scrutins.

Ces élections sont aussi un test grandeur nature pour certaines formations politiques qui veulent connaître leur vrai poids électoral avant les grandes élections législatives et présidentielle du 27 décembre 2020.

 

Processus électoral : le NDI renforce les capacités des partis politiques en matière de prévention de la violence électorale

Dans le cadre de son appui au processus électoral au Niger, le National Democratic Institute (NDI) a organisé, mercredi 9 décembre 2020 à Niamey, un atelier de renforcement des capacités des partis politiques en matière de prévention de la violence électorale. Organisé en collaboration avec la Fondation Internationale pour les Systèmes électoraux (IFES), cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme « Promouvoir une alternance démocratique pacifique à travers des élections libres, pacifiques, transparentes et inclusives au Niger ». Cette rencontre financée par l’Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID) a permis aux représentants des différents partis politiques de discuter sur la prévention des conflits en période électorale.

Dans son allocution, le chargé de Programme au NDI Niger, Koumedjina Dovi a rappelé les motivations qui ont poussé son organisation à initier cet atelier. « Nous n’avons pas de doute qu’au sortir de cette activité, vos formations politiques seront outillées pour une meilleure compréhension des mécanismes de prévention, de gestion et de résolution des violences électorales au Niger afin de garantir des élections apaisées. Nous sommes convaincus que les acteurs politiques nigériens sauront préserver le pays des violences comme toujours », a-t-il déclaré.

En se basant sur l’exemple du Ghana qui vient une fois encore cette semaine de connaître une élection apaisée, le Directeur IFES au Niger Théophile Dowetin a rappelé l’importance de préserver la paix.

« Il n’y a pas d’élection parfaite dans le monde entier, mais ce que nous devons comprendre c’est qu’il n’y a pas de parti politique qui est plus important que le pays. Nous souhaitons donc qu’il y ait une alternance pacifique au Niger et ce serait un grand honneur pour l’image du pays. Vous avez donc la lourde responsabilité et le devoir de faire en sorte que cela se réalise. C’est bien possible, les autres pays ont réussi à le faire », a-t-il affirmé à ce propos.

Rappelons que le 13 décembre prochain, les 7,5 millions d’électeurs seront appelés aux urnes pour élire leurs délégués municipaux et régionaux. Ils y retourneront le 27 décembre pour choisir leur prochain président et les futurs députés de l’Assemblée nationale.

Celebration à Niamey de la 72eme journée internationale des droits de l’homme

Il y a 72 ans, le 10 décembre 1948 exactement, l’Assemblée Générale des Nations Unies dans sa résolution 217 adoptait la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). Cette date du 10 décembre est instituée Journée Internationale des Droits de l’Homme que la communauté internationale célèbre chaque année. Au Niger, la célébration de cette Journée a pour thème, «Reconstruire en mieux ». A cette occasion, le ministre de la Justice Garde des Sceaux M Marou Amadou a rendu public un message, dans lequel il a rappelé certains principes de ladite déclaration et mis en exergue les progrès réalisés au Niger en matière des droits humains.

«La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme s’adresse à l’ensemble des membres de la famille  humaine et lui impose d’agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité et d’humanité» a dit indiqué le ministre. En outre, elle fait obligation aux Etats membres de la communauté internationale de respecter, dans leurs rapports avec les individus, un certain nombre de règles comme la justice, la liberté et l’intimité de la vie privée, les droits civils et politiques, les droits à la sécurité économique et sociale, le droit à l’épanouissement. Par son caractère universel, la DUDH entend «protéger tous les êtres humains sans discrimination en tous territoires ou lieux de la terre, quel que soit le régime du pays où ils vivent, quels que soient leur sexe, leur origine, leur condition sociale, leur religion, leurs langues ou leurs convictions politiques» a expliqué le ministre de la Justice.

Evoquant le thème de l’édition 2020, le ministre de la Justice a indiqué que le choix est justifié à plus d’un titre mais qu’il l’est encore plus du fait de la Covid-19, cette crise sanitaire mondiale n’ayant épargné aucun pays et dont les conséquences sont incalculables. Le Thème est un appel à l’Etat  à faire face à tous ces défis qui constituent un frein à l’épanouissement des Droits humains. En impactant négativement l’économie mondiale, la Covid-19 a mis à mal tous les autres secteurs sociaux. Au Niger, indique le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, cette crise sanitaire a «fragilisé davantage notre économie et par conséquent la vie de nos concitoyens surtout les plus vulnérables alors que parallèlement notre pays fait face à une crise sécuritaire sans précédent». Le Niger a élaboré et mis en œuvre le plan de riposte dans le cadre de la gestion de la Covid-19. Ce plan vise à garantir le droit à la santé à tous et à préserver les autres catégories de droits. «Ce plan d’un coût estimé à 1400 milliards de francs CFA s’articule autour de cinq composantes que sont la gestion sanitaire de la pandémie, l’appui à la résilience du système éducatif, le soutien aux personnes vulnérables, l’atténuation de l’impact économique et financier et le renforcement de la résilience des producteurs du secteur agro-pastoral», a détaillé le ministre de la Justice pour souligner que pays est déjà engagé dans les actions de relèvement post pandémie.

Le ministre de la Justice a ensuite indiqué que le combat pour les Droits humains,  qui est une quête perpétuelle, ne doit pas être l’apanage des seuls Etats. Il doit impliquer aussi les organismes non étatiques qui s’appliquent à dépasser les clivages politiques, et à faire prévaloir les exigences de l’action sur celle de l’idéologie. «Au Niger, des mesures sont adoptées, visant à combattre la discrimination et à assurer aux citoyens un traitement égal, égalitaire et équitable fondé sur les critères de compétence et de mérite» a souligné M. Marou Amadou tout en rendant hommage aux hommes, femmes, jeunes et organismes qui œuvrent à promouvoir une société de justice et d’égalité, extirpée de toutes les formes de discrimination à travers leurs actions de sensibilisation, de formation, et même d’éducation dans notre pays.

 

Election présidentielle : le comité des sages réitère son appel à des élections apaisées

Le Comité des sages mis en place par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), a livré le samedi 05 décembre 2020, un message dans lequel il appelle toutes les parties prenantes à œuvrer pour des élections apaisées au Niger. A travers ce message lu par le président de la CNDH, également président dudit comité, Pr. Khalid Ikiri, le comité des sages a rappelé que le pays traverse une période difficile caractérisée notamment par les questions sécuritaires, l’impact de la pandémie de la Covid-19 et des inondations.

« C’est dans ce contexte que nous cheminons vers un processus électoral partiellement consensuel dont l’issue semble incertaine » a fait remarquer le président du CNDH dans un communiqué publié par son institution.

Le Comité des Sages d’annoncer qu’après avoir rencontré toutes les parties prenantes à savoir le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le président du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), les partis politiques de la majorité et de l’opposition , le Ministre de l’intérieur et à leur demande les Centrales Syndicales représentatives ,‘‘ en appelle à la conscience de tous ,afin que chacun à sa manière contribue directement ou indirectement à la tenue des élections inclusives, transparentes ,justes et apaisées ’’.

Le comité a, par ailleurs, précisé que doivent s’investir dans cette noble mission, le Président de la République; l’institution judiciaire, les chefs traditionnels et les leaders religieux, les partis politiques de tous bords confondus, les centrales syndicales et toutes les corporations, les femmes et jeunes et de manière générale tout citoyen en âge de voter.

La célébration du 62eme anniversaire du Diffa N’Glaa reportée à une date ultérieure

Les retards enregistrés dans l’exécution des travaux ont eu raison du report de la célébration du 62e anniversaire de la proclamation de la République. Initialement prévu le 18 décembre, Diffa N’Glaa a été reportée à une date ultérieure.

La décision a été prise à l’issue d’une mission de supervision à Diffa conduite par le ministre d’État et du pétrole, Foumakoye Gado, représentant le Premier ministre. Tous les acteurs se sont en effet accordés sur le report à une date ultérieure des festivités entrant dans le cadre de Diffa N’Glaa.

Certaines infrastructures ont certes été déjà achevées à l’image de la tribune officielle, du stade régional ou de la villa présidentielle. Toutefois, les travaux de voiries urbaines notamment le bitumage des principales artères ont accusé un sérieux retard. Pour sauver la situation le chef du gouvernement Brigi Rafini avait proposé il y a quelques jours, une célébration dans la simplicité, mais au regard de l’état d’avancement des travaux d’aménagement de l’axe principal sur lequel se déroulera l’évènement, cette solution a été elle aussi écartée.

Ville frontalière du Nigéria, Diffa et la région éponyme dont elle est la capitale ont essuyé sur les dernières années de nombreuses attaques menées par les insurgés du groupe islamiste Boko Haram. Les habitants de la vile attendaient cette célébration comme le début d’un renouveau.

Rappelons que cette fête tournante du 18 décembre 2020 était la dernière du programme de modernisation des principales villes du pays qui a été initié par le président Issoufou dans le cadre du programme de Renaissance.

Communiqué du Gouvernement : Précision sur les autorisations de reportage ou de réalisation de documentaire de type journalistique

Depuis un certain temps, une certaine presse entretient sciemment la confusion à propos des autorisations de reportage ou de réalisation de documentaires de type journalistique au Niger.

En vérité, de quoi s’agit-il ?

Dans le souci d’encadrer la couverture médiatique, à l’image de ce qui se passe dans d’autres pays, le gouvernement a fait adopter, le 8 mai 2020, un décret fixant les conditions de réalisation, de reportage ou de tournage de documentaires de type journalistique au Niger. Un arrêté d’application a également été pris, en date du 08 juillet 2020.

Contrairement aux affirmations de cette presse, les deux textes ne concernent pas que la presse étrangère. Ils concernent également la presse nationale, les ONGs et associations internationales représentées au Niger, les agences de communication et agences de voyage.

Il convient de préciser que les reportages relatifs à l’actualité ou à tout autre évènement digne d’intérêt, à l’exemple des élections qui se préparent dans notre pays, ne font l’objet d’aucun paiement, surtout que ces évènements ne sont pas organisés à l’initiative des journalistes. Pour preuve, deux autorisations de reportage pour couvrir les élections au Niger ont déjà été délivrées, le jeudi 03 décembre, l’une à RFI et l’autre au journal français Libération.

Cependant, lorsqu’un journaliste, un réalisateur ou un producteur d’émission, à sa propre initiative, introduit une demande d’autorisation de tournage d’un documentaire ou d’un reportage sur, par exemple, la faune et la flore au Niger, les réalisations d’une ONG, ou sur une institution quelconque au Niger, des frais sont requis. Les montants perçus sont presque intégralement reversés au trésor public à hauteur de 90%, les 10% revenant au Ministère de la Communication au titre de frais de traitement de dossier. Il faut mentionner que ces types de tournage sont souvent revendus à des chaînes internationales. Par conséquent, il est tout à fait normal et même légitime que notre pays en tire des droits.

Je vous remercie

Fait à Niamey le 7 Décembre 2020

Le Ministre Porte-Parole du Gouvernement