Khady Baldé, Author at Journal du niger - Page 27 sur 31

Diplomatie : Issoufou Mahamadou a reçu le Secrétaire Permanent du G5-Sahel

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, s’est entretenu hier après midi, avec le  Secrétaire Permanent du G5 Sahel, M. Mamane Sambo Sidikou. A sa sortie d’audience, le Secrétaire Permanent du G5 Sahel a déclaré avoir eu l’honneur d’être reçu par le Chef d’Etat, qui est «un des éléments moteurs du G5-Sahel, dans ses dimensions sécuritaires, humanitaires et aussi de développement». Poursuivant, il précise que «Nous avons aussi évoqué les projets phares, que le G5-Sahel poursuit dans le cadre du Niger. Que ce soit les routes, les questions de résilience, de développement humain, de l’éducation, notamment avec la fermeture des écoles dans certaines zones. Il y a aussi la question de la sécurité alimentaire».

Le Secrétaire Permanent du G5 Sahel a ensuite indiqué, ces jours-ci il y a différentes activités que son Institution mène et projette d’organiser à Niamey avec les partenaires qui accompagnent le G5 Sahel, dont l’Union européenne, le Système des Nations Unies, le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme. «Je rencontrerai aussi les différents maires des frontières, pour parler de leurs attentes par rapport aux actions du G5-Sahel. Car ensemble, avec les collectivités territoriales, nous sommes en train de mettre en œuvre les actions prioritaires qu’ils nous ont soumises, sur financement de l’UEMOA et des avancées sont enregistrées. Nous comptons aussi rencontrer la Coalition pour le Sahel, avec des membres du gouvernement nigérien, ainsi que les représentants d’une soixantaine de pays, avec lesquels nous travaillons à mettre en place une grande coalition que les Chefs d’Etats souhaitent et veulent voir devenir une réalité», a ajouté le Secrétaire Permanent du G5-Sahel. M. Mamane Sambo Sidikou s’est enfin réjoui de constater que le Sahel n’est pas oublié et que les choses avancent certes lentement mais sûrement.

L’Assemblée Nationale Adopte un nouveau projet de loi

Les travaux de la séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2020, dite session Budgétaires de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Au cours de la séance plénière d’hier présidée par SE Ousseini Tinni, président de ladite Institution, les députés ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé de crédit et de subvention entre le gouvernement et l’Association Internationale de Développement AID pour le financement du projet de Gouvernement des Industries extractives pour le développement local et la réponse à la Covid-19 (GOLD) au Niger. La plénière s’est déroulée en présence du commissaire du gouvernement, M. Barkaï Issouf, ministre Chargé des Relation avec les Institutions.

Le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé du crédit n°6748-NE d’un montant de 45.000.000 Euros et de la subvention n° D697-NE d’un montant équivalent à  36.500.000 DTS, signé le 14 août 2020 à Niamey entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement AID pour le financement du projet de Gouvernement des Industries extractives pour le développement locale et la réponse à la Covid-19 (GOLD) au Niger est voté par les parlementaires avec 90 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention.

L’objectif global de ce projet est de renforcer la capacité des collectivités territoriales et du secteur extractif afin de permettre la prestation de services dans les régions ciblées qui sont Agadez, Diffa, Tillabéri et Zinder. Quant aux secteurs concernés, ils correspondent au secteur extractif, de l’eau, de l’enseignement primaire et de la santé. Ainsi le projet sera mis en œuvre à travers le  renforcement des capacités des collectivités territoriales dans l’utilisation des ressources humaines et financières ; l’amélioration de la Gestion du Secteur Extractif notamment par le renforcement du cadre réglementaire et de la capacité d’évaluation, de promotion et de gestion ; la gestion du projet.

Le Ministre des finances rassure sur le niveau d’endettement de l’Etat du Niger

Dans une sortie médiatique en date du jeudi 12 novembre, le ministre des Finances Mamadou Diop s’est voulu rassurant sur le niveau d’endettement de l’État du Niger. Suite à une série de publications et des sorties médiatiques de certains leaders d’opinions sur le niveau d’endettement de l’Etat du Niger, le ministre des Finances, Monsieur Mamadou Diop, réagit. « Comme tous les pays au monde, le Niger recourt à l’endettement pour financer son développement et le pays est loin, très loin d’être surendetté, comme certains s’échinent à le faire croire », assure-t-il.

« L’encours de la dette publique du Niger à fin juin 2020 est évalué à 3.328,7 milliards de FCFA, soit 42,5% du PIB (Produit Intérieur Brut). Il est composé de 2.238,5 milliards de FCFA de dette extérieure, soit 67,2% de la dette totale, et de 1.090,2 milliards de FCFA de dette intérieure, soit 28,6% de l’encours. La dette extérieure représente 32,8% du PIB et la dette intérieure, 13,9% du PIB. Le taux d’intérêt moyen pondéré du portefeuille est de 2,9%, dont 1,7% pour la dette extérieure et 5,4% pour la dette intérieure ».

Il a rappelé que « l’évolution du profil d’endettement s’apprécie en fonction de certaines variables macroéconomiques ». Ajoutant « il est nécessaire de noter que le Niger est, à l’instar des autres pays de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine), soumis au respect des critères de convergence, indicateurs quantitatifs, et est sous-programme avec le FMI à travers certains critères et indicateurs qualitatifs ».

Poursuivant, le ministre a rappelé que « S’agissant de l’UEMOA, le critère prévoit un taux d’endettement (l’encours de la dette rapporté au PIB) inférieur à 70% du PIB. Pour cet indicateur, le Niger occupe la deuxième meilleure place pour le taux le plus bas de l’espace communautaire ».

Il a par ailleurs affirmé que « le Niger n’enregistre aucun arriéré de paiement aussi bien sur les instruments de la dette intérieure que sur les échéances de la dette extérieure. Ce qui rassure davantage nos partenaires financiers ».

Election présidentielle : la Cour Constitutionnelle valide 30 candidatures sur les 41 déposées

La liste des candidats à l’élection présidentielle au Niger est désormais connue. La Cour constitutionnelle a validé 30 dossiers sur les 41 déposées. La cour constitutionnelle a en effet communiqué le 13 novembre la liste des candidats considérés comme éligibles. Parmi les candidatures rejetées figure celui du principal opposant Hama Amadou, il est disqualifié en raison de son casier judiciaire et de sa condamnation en 2017. Le leader d’opposition écarté, son parti Moden Fa Lumana n’est « a priori » pas partant pour ces élections puisqu’il n’a pas d’alternative en dehors de Hama Amadou.

Les autres candidatures rejetées sont :

1. Abdou Issoufou Issa, «MPJD-Hasken Wata»;

2. Abdoul Salim Salim Mamadou Zanguina, «F.O.R.C.E.-Niger Jagoranci»,

3. Abou Oumarou, «PRDD-Tashin-Kassa»;

4. Boureima Abdou Daouda, «MDSR-Martaba»;

5. Hama Amadou, «MODEN-FA/LUMANA-AFRICA»;

6. Ibrahim Mahamane Massaoudou, «RAY-Yunkuri»;

7. Maman Sidien Ousmane, «APC-A-Zamna Taaré»;

8. Ousmane Elh. Alou Malam Souley, « RD-Tchéton Kasa» ;

9. Salou Gobi, « CNR-Gayya» ;

10. Sani Arzika Abdoulkader, «URS-Gimshiqi»;

11. Tahirou Guimba, «MODDEL MA’AYKATA»

Notons que, tous ces candidats ne sont pas parvenus à déposer le montant de la caution qui s’élève à 25 millions de francs CFA.

Déclaré éligible à l’élection présidentielle 1er tour du dimanche 27 décembre 2020 :

1. Abdallah Souleymane, «NIGERENA»;

2. Abdoul Kadri Oumarou Alpha, «Groupement Gayya Zabbé»;

3. Albadé Abouba, «MPR-Jamhuriya»;

4. Amadou Boubacar Cissé, «UDR-Tabbat»;

5 .Amadou Issoufou Saïdou, Candidat indépendant;

6. Amadou Ousmane, «ADEN-Karkara»;

7. Djibrilla Baré Maïnassara, «UDFP-Sawaba»;

8. Hamidou Mamadou Abdou, «RANAA»;

9. Hassane Barazé Moussa, «ANDP-Zaman Lahiya»;

10. Ibrahim Gado, «CRPD-SULHU»;

11. Ibrahim Yacoubou, «MPN-Kiichin Kassa»;

12. Idi Ango Ousmane, «ADR-Mahita»;

13. Idrissa Issoufou, «MCD-Jarumin Talakawa»;

14. Intinicar Alhassane, «PNPD-Akal-kassa»;

15. Ismael Oumarou Idé, «FANN-Niger Kama Kanka»;

16. Kané Kadaouré Habibou, «SDR-Sabuwa»;

17. Mahaman Hamissou Moumouni, «PJD-Hakika»;

18. Mahamane Ousmane, «RDR-Tchanji»;

19. Mamadou Talata Doulla, «RSP-A’Adili»;

20. Mohamed Bazoum, «PNDS-TARAYYA»;

21. Mounkaila Issa, «RNDP Aneima Banizoumbou»;

22. Moustapha Mamadou Moustapha, «PRPN-Haskin Gari»;

23. Nayoussa Nassirou, «CDPS-Cigaban Kassa»;

24. Omar Hamidou Tchiana, «AMEN-Amin»;

25. Oumarou Abdourahamane, «UNPP-Incin Africa»;

26. Oumarou Malam Alma, «RPP-Farilla»;

27. Sagbo Adolphe, «P.S. Imani» ;

28. Salou Djibo, «PJP-Génération Doubara» ;

29. Seini Oumarou, «MNSD-Nassara»;

30. Souleymane Garba, «PNC-Mulura».

Infrastructure : le Président de la République inaugure le Pont Djibo Bakary à Gothèye

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé hier matin à l’inauguration du pont Djibo Bakary. Situé à une soixantaine de Km de Niamey dans le département de Gothèye, ce pont d’une longueur de 640 mètres assure la liaison de part et d’autre du fleuve, de la route transsaharienne au corridor ouest, Niamey-Téra-Frontière Burkina Faso. En effet, la réalisation de ce joyau marque la fin du calvaire lié à la mobilité des populations. Le coût global de la construction de ce pont s’élève à 13 milliards de francs CFA (HT-HD). C’est l’entreprise CGC international qui a exécuté ce bel ouvrage.

Etaient présents à la cérémonie d’inauguration, le président de l’Assemblée Nationale, M. Ousseini Tinni, le Premier ministre Brigi Rafini, le représentant de la Banque Africaine de Développement, M. Nouridine Kan-Dia, le ministre de l’équipement, M. Kadi Abdoulaye, le Gouverneur de la Région de Tillabéry, M. Ibrahim Katiala, de nombreux chefs traditionnels et coutumiers, les représentants du corps diplomatique, les membres de la famille de feu Djibo Bakary, etc.

Durant et après la cérémonie d’inauguration, les populations environnantes sorties en masse pour la circonstance sont enthousiastes et curieuses de voir l’artisan du programme de Renaissance. Pour exprimer cette joie et se comporter en vrai ‘’Maiga’’, le Chef de canton de Dargol, Alhaji Boureima Hama Gaydou, a offert au Président de la République un cheval de race ‘’Frison Arabe’’ très bien harnaché.

Peu après la rupture symbolique du ruban, marquant l’inauguration de ce joyau, le Président de la République SE. Issoufou Mahamadou a visité de fond en comble tous les compartiments de ce pont, qui constitue un motif de satisfaction pour toute la communauté.

Présent à cette cérémonie d’inauguration, le représentant de la Banque Africaine de Développement a précisé que son institution est fière et heureuse d’avoir financé le pont Djibo Bakary. Les responsables de la BAD sont fiers d’avoir le nom de leur banque associé à celui d’une grande figure historique nigérienne qui a joué un rôle important pour l’indépendance du Niger.

Notons que, le projet de construction de ce pont, qui porte désormais le nom du feu Djibo Bakary, a été  lancé le 16 mai 2015, pour une durée de 46 mois. Cependant, il a fallu le 3 juin 2016 pour que les travaux commencent.

 

Processus électoral : la CENI rencontre les partis politiques

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, le mercredi 11 novembre, une rencontre d’information et d’échange avec les partis politiques sur le processus électoral. Il s’agit pour la CENI de faire l’état de lieu du processus électoral, son évolution et de recueillir les propositions et suggestions des partis politiques. La rencontre a été présidée par Me Issaka Souna, président de la CENI, en présence des partenaires techniques et financiers et des responsables des Forces de Défense et de Sécurité.

Face à la ferme détermination du Président de la République,  Issoufou Mahamadou, de créer toutes les conditions pour qu’une alternance démocratique se réalise pour la 1ère fois au Niger à l’issue d’élections libres et transparentes, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’investit pour la concrétisation de ce vœu ardent du Chef de l’Etat. Au cours de cette rencontre, Me Issaka Souna a demandé aux représentants des formations politiques de poser toutes les questions possibles sur le processus et de faire des propositions pertinentes pour la réussite des échéances électorales au Niger.

Dans son mot introductif, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a tout d’abord fait l’état des lieux du processus et l’évolution en cours. Selon Me Issaka Souna, la CENI a récemment procédé à la nomination des présidents régionaux et communaux. Il a aussi souligné que tous les documents électoraux pour les scrutins 2020-2021 ont été acheminés dans les régions. «La CENI déploie les moyens humains et matériels pour assumer sa mission. Pour les cartes d’électeurs, la distribution continue. Notre souhait est de voir que les 7.446.556 électeurs recensés retirent leurs carte et au cas contraire, connaitre combien de cartes n’ont pas été retirées», a-t-il martelé.

Me Issaka Souna a parlé aussi de l’arrivée du premier lot de matériel. «Le reste suivra. La programmation de l’arrivée du matériel lourd est déjà faite avec un coût global de un milliard six cent millions FCFA, financé par le PNUD. Pour ce processus électoral, la CENI compte sur la collaboration de tous les acteurs. « J’exhorte tous les acteurs à garder l’esprit de l’élection apaisée», a déclaré le président de la CENI.

Au cours de la rencontre, le responsable chargé de la cartographie à la CENI a présenté pour rappel, les travaux de l’élaboration de la liste électorale. Dans son exposition, M. Salou Harouna Moussa a édifié les participants sur la méthodologie d’enrôlement, le recrutement du personnel qui est de 7.500 personnes dotées de 3000 kits tablettes. Il a aussi fait cas des difficultés sécuritaires rencontrées à savoir les attaques des bandits armés ayant occasionné le vol de kits d’enrôlement. Malgré tout, la CENI a obtenu un résultat satisfaisant avec un fichier moderne et fiable pour l’organisation des élections crédibles, un fichier audité par des experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de la CEDEAO. «Il ne reste plus qu’à l’ensemble de la classe politique nigérienne et aux citoyens de s’engager résolument à faire des prochaines consultations.

Election présidentielle : le comité des sages appelle à œuvrer pour un climat d’apaisement

En prélude aux élections présidentielle, le Comité des Sages institué par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a appelé le 10 octobre l’ensemble des citoyens nigériens, particulièrement les leaders politiques à œuvrer pour l’instauration d’un climat d’apaisement dans l’intérêt supérieur de la nation.

Dans la déclaration lue par le Rapporteur Général de la Commission nationale des droits humains (CNDH), Dr Talibi Hamidou Moussa, membre du comité des sages, le conseil indique avoir entrepris des démarches auprès des parties prenantes pour des échéances apaisées. Le Conseil des Sages a ainsi rencontré le président de le CENI, le président du Conseil National du Dialogue Politique (CNDP), les responsables des partis membres de l’opposition, le ministre de l’Intérieur, les responsables des partis membres de la majorité. Cependant il n’a pas pu rencontrer les responsables des partis non affiliés, bien que des correspondances leurs aient été envoyées.

Aussi, eu égard aux propos haineux véhiculés à travers les médias et les réseaux sociaux par toutes tendances confondues, le comité des sages lance des appels à l’endroit de l’ensemble des citoyens à créer un climat d’apaisement dans l’intérêt supérieur du Niger. Le comité leur demande de créer les conditions d’un dialogue politique sincère en vue de parvenir à un consensus sur le processus électoral en cours, de créer les conditions d’un rapprochement entre les différentes parties en vue de parvenir à des élections apaisées, consensuelles, crédibles et transparentes. En plus le comité des sages a lancé un appel à toutes les institutions de la République impliquées dans l’organisation de ces élections  et les structures de la société civile pour qu’elles jouent leurs partitions conformément à leur mission.

Présidentielle 2020 : 41 candidats ont déposé leur dossier au ministère de l’intérieur

41 dossiers de candidature pour l’élection présidentielle de décembre prochain ont été déposés au ministère de l’Intérieur. C’est la première fois qu’il y a un si grand nombre de candidats potentiels pour le scrutin du 27 décembre prochain. Lors de la dernière élection, ils étaient 16. Le président Issoufou, en fin de mandat, espère réaliser la première alternance au Niger : un civil qui passe le flambeau a un autre.

Tous les grands noms de la politique nigérienne figurent parmi les quarante et un dossiers de candidatures déposés au ministère de l’Intérieur.

Parmi ces prétendants figurent notamment l’ancien ministre d’Etat en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique, M. Bazoum Mohamed du Parti nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-TARAYYA, au pouvoir), le chef de file de l’opposition Hama Amadou, adversaire du président Mahamadou Issoufou au second tour de la présidentielle du 20 mars 2016, au titre du Mouvement démocratique nigérien pour une Fédération africaine (MODEN-FA), et M. Mahamane Ousmane, ancien président de la République (1993-1996), investi par le Renouveau démocratique et républicain (RDR Tchanji).

M. Seini Oumarou du Mouvement national pour la société du développement (MNSD-NASSARA),et M. Salou Djibo, ancien président de la transition nigérienne (2010-2011), investi par le parti Paix, justice, progrès (PJP-Génération Doubara), sont également en lice dans la course au fauteuil présidentiel.

Rappelons que le président sortant, Issoufou Mahamadou a décidé de ne pas se représenter.

Diplomatie : le président de la république a reçu le gouverneur de l’Etat fédéré de Sokoto au Nigéria

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou a reçu hier matin en audience, le Gouverneur de l’Etat fédéré de Sokoto au Nigéria, M. Aminu Waziri Tambuwal. Cet entretien a porté sur la coopération existant entre le Niger et le Nigéria en général, mais aussi et surtout entre les localités frontalières avec l’Etat de Sokoto et sur la question de la paix et de la sécurité.

«Nous avons profité de cette occasion pour présenter, au nom des populations de l’Etat fédéré de Sokoto, nos remerciements et notre gratitude aux autorités nigériennes pour la disponibilité et les facilités que le Niger fait montre dans nos relations sur le plan sécuritaire, économique et de la quiétude sociale», a déclaré M. Aminu Waziri Tambuwal.  A cet effet, le gouverneur de Sokoto a affirmé que le Chef de l’Etat les a rassurés quant au maintien et à la poursuite de ces excellentes relations qui existent entre les deux pays.

Enfin, le gouverneur de Sokoto a remercié le Président Issoufou Mahamadou tout en lui renouvelant sa reconnaissance pour le soutien et l’écoute qu’il accorde à son homologue Muhammadu Buhari pour renforcer la sécurité et rétablir la paix dans la région Afrique de l’Ouest.

Table-ronde sur l’énergie au Sahel : le Niger obtient 640 millions de dollars pour l’électrification

Le gouvernement du Niger a obtenu de ses partenaires de l’Alliance Sahel, la mobilisation dans l’immédiat de quelques 640 millions de dollars pour appuyer ses efforts destinés à accélérer le taux d’accès à l’électricité dans le pays. 

En effet, la table ronde initiée par le gouvernement, avec ses partenaires de l’alliance Sahel, la semaine dernière a porté ces fruits. C’est 640 millions de dollars, soit environ 353 milliards de FCFA qui seront débloqués pour renforcer l’accès à l’électricité au Niger.

Ces engagements ont été annoncés à l’occasion de la tenue, les 4 et 5 novembre à Niamey, de la première Table-ronde sur l’accès à l’énergie dans le Sahel et les financements annoncés devaient atteindre 1,1 milliards de dollars dans les prochains mois, ce qui permettra de doubler le taux d’accès à l’électricité au Niger à l’horizon 2025 et ainsi, améliorer significativement les conditions de vie des nigériens conformément aux objectifs de la Stratégie nationale d’accès à l’électricité (SNAE). En ligne de mire pour la première phase de la Stratégie dont le financement vient ainsi d’être bouclé, connecter un plus grand nombre de ménages aux réseaux électriques.

Cette table ronde a aussi servi de cadre d’échanges entre le gouvernement, les partenaires techniques et financiers et le secteur privé afin de faire l’état des lieux du secteur et d’évaluer le cadre réglementaire et les réformes.

À la suite de ce premier financement (de 640 millions $), les partenaires ont annoncé au cours de la table ronde le déblocage d’autres fonds dans les prochains mois.