Khady Baldé, Author at Journal du niger - Page 4 sur 31

Une délégation d’investisseurs marocains reçue par le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, ce vendredi 2 juillet 2021, une délégation d’investisseurs marocains conduite par le Président du Groupe ‘’YMMY FINANCE HOLDING’, Monsieur Ahmed Lotfi.

Les investisseurs marocains  sont venus présenter au Chef du gouvernement nigérien les projets de « YMMY FINANCE HOLDING » introduits auprès du gouvernement.

Il s’agit du projet ‘’Smart City’’, ‘’un projet érigé sur 105 hectares au niveau de la corniche dans le cadre du Programme ‘’Niamey Nyala’’, qui sera une nouvelle ville composée d’appartements sociaux et économiques. Il  y a aussi le projet sur l’agro alimentation et d’autres projets que notre groupe compte réaliser sur la ville de Niamey’’ a précisé le Président Lotfi.

Ces projets sont une connotation fraternelle du gouvernement marocain, ‘’portés par le gouvernement marocain, basés sur un partenariat gagnant-gagnant’’ a-t-il affirmé.

Il y aura également le projet sur l’éducation nationale car ‘’nous avons écouté avec beaucoup d’attention le discours d’investiture du Président de la République Mohamed Bazoum qui parlait dans ses axes primordiaux de l’éducation’’ a-t-il fait savoir avant d’annoncer que ‘’le Groupe va introduire un projet pour la construction de 10.000 classes avec une technologie moderne beaucoup moins chère pour éradiquer le problème des classes en paillottes qui présentent des graves risques d’incendie’’.

‘’Nous sommes très contents de venir opérer au Niger sur haute instruction de sa Majesté le Roi Mohamed VI dans le cadre des relations séculaires qui existent entre le Maroc et le Niger. On va essayer  de développer tout cela dans les années à venir, et les premières pierres vont être posées incessamment pendant les premiers 100 jours du mandat du Président de la République’’ a-t-il conclu.

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ANP

Niger : Treize jihadistes de Boko Haram neutralisés et quatre civils tués dans une nouvelle attaque

Treize combattants de Boko Haram ont été neutralisés lors d’un accrochage mardi avec l’armée et quatre civils ont été tués par les jihadistes dans le sud-est du Niger, entre Mainé Soroa et Diffa.

Selon nos confrères d’actu Niger, les assaillants ont attaqué des véhicules dont  un bus d’une compagnie de transport SONEF ainsi que le véhicule de la députée nationale et présidente de la Haute cour de justice (HCJ) Mme Mariama Ali. La riposte des forces de défense et de sécurité a permis de repousser les tentatives d’assaut et de récupérer du matériel en plus des terroristes blessés ou neutralisés.

Dans un communiqué publié hier, jeudi, 1er juillet 2021, l’Etat-major du secteur 4 de la Force multinationale mixte (FMM), basé à Diffa, a annoncé que le mardi 29 juin 2021 aux environs de 18h00mn, des combattants de Boko Haram (branche de l’État Islamique en Afrique de l’Ouest) à bord de dix véhicules avaient tendu une embuscade à un élément miliaire sur l’axe Diffa-Mainé Soroa. « Cette attaque a été mise en échec grâce à la vaillance de nos forces terrestres et aériennes », a précisé la même source qui a également indiqué  qu’avant cette attaque, « ces lâches terroristes s’en sont pris à des véhicules civils (dont un bus de la société de transport SONEF) puis à des paisibles villageois lors de leur débâcle après la poursuite engagée par les militaires ».

Le  communiqué par les sources sécuritaires fait état coté ami de  six (06) militaires blessés ; deux (02) femmes blessées par balle évacuées vers des centres hospitaliers (Diffa et Mainé Soroa) ; quatre (04) civils exécutés par l’ennemi dont le chauffeur du bus de  SONEF, deux habitants ainsi que le chef de village de Bla Adambé.

Côté ennemi, treize (13) terroristes de Boko Haram ont été neutralisés ; un (01) véhicule Hilux récupéré ainsi que quatre (04) fusil AK-47 ; une (01) arme collective 12.7mm et un canon de rechange. Une (01) importante quantité de munitions 12.7mm ; et un(01) sac à main et le téléphone d’une passagère du bus SONEF ont été aussi recouvrés.

« Le Commandant du secteur 4 de la Force Multinationale Mixte présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Il saisit cette opportunité pour féliciter ses vaillants soldats pour ce énième succès qui traduit leur volonté inébranlable face aux terroristes. Enfin, il appelle la population à rester calme et à continuer d’apporter son soutien indéfectible aux Forces de Défense et de Sécurité », souligne le communiqué.

Niger : La FAO lance le projet d’amélioration de la nutrition, de la sécurité alimentaire et de la résilience dans les régions de Maradi et Tillabéry

Le Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO)  a lancé, ce jeudi 1er juillet 2021 à Maradi, les activités du  projet ‘’Améliorer la nutrition, la sécurité alimentaire et la résilience des personnes touchées par la COVID-19, les inondations et les conflits à Maradi et Tillabéry’’.

Financé par le Canada pour un montant de 1,529 millions de dollars US, soit 822.554.000 FCFA, ce projet  a une durée de 18 mois et touchera les populations des 14 villages des départements de Gothèye dans la région de Tillabéry et de Guidan Roumdji dans la région de Maradi, tout en mettant un accent particulier sur les femmes et les jeunes.

Le Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) entend, à travers ce projet, soutenir le Gouvernement  du Niger dans ses efforts de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle en renforçant la résilience des communautés affectées par  les inondations, la COVID19 et les conflits.

Ce projet poursuit trois principaux résultats dont le premier porte sur le redressement et le renforcement rapide des moyens de subsistance des ménages les plus vulnérables et des personnes déplacées, principalement les ménages dirigés par des femmes et l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle grâce à des interventions d’urgence  et à une diversification des moyens de subsistance adaptés aux changements climatiques.

Le second résultat attendu est l’accroissement de la résilience aux chocs climatiques (sécheresse et inondations), l’amélioration de la productivité agricole en ‘’reconstruisant de meilleures infrastructures agricoles, en augmentant la gestion adaptative des ressources naturelles au changement climatique et en impliquant les populations dans la réhabilitation et la protection des terres.

Le troisième, enfin, renforcera les capacités des institutions locales et communales de Maradi et Tillabéry pour la réduction et la prévention des risques de catastrophes et conflits.

Dans son intervention, le chef sous bureau FAO Maradi, M. Adamou Mahamane a renouvelé ses sincères remerciements au gouvernement du Niger avec lequel son institution travaille sans relâche pour l’instauration d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable.

Pour le secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Soumana karimou, qui présidait la cérémonie, ‘’ce projet prend place au moment du démarrage de la campagne agro-sylvo-pastorale et halieutique, période favorable pour la mise en œuvre de la majorité des activités prévues’’.

‘’Dans cette optique, nous sommes déjà engagés dans une dynamique régionale visant à créer les conditions d’une résilience des populations touchées par la COVID-19, les inondations et conflits’’ a-t-il fait savoir.

Il a reconnu que ce projet permettra de soulager des ‘’milliers d’individus qui peinent à satisfaire leurs besoins vitaux’’.

Soumana Karimou s’est réjoui de constater que ‘’les interventions de la FAO correspondent parfaitement aux besoins réels de nos populations’’.

Il a, enfin, saisi l’opportunité pour remercier, au nom de SE Mohamed BAZOUM, Président de la République,  et du Gouvernement,  tous les partenaires de ce projet,  ‘’la FAO pour son appui constant en faveur des populations nigériennes et le  gouvernement Canadien pour avoir accepté de financer ce projet’’.

La FAO est un partenaire stratégique du Niger dans la lutte contre la famine et dans la mise en œuvre de ses politiques publiques en matière de recherche pour l’autosuffisance alimentaire, rappelle-t-on.

ANP

Le Président Mohamed Bazoum attendu à Diffa pour une visite axée sur la situation humanitaire

Le Président de la République Mohamed Bazoum effectuera, ce 1er Juillet 2021, une visite de travail dans la Région de Diffa (Extrême Sud-Est du Niger) pour constater de visu le déroulement des opérations de retour des populations déplacées dans leurs localités respectives.

Ces populations, rappelle-t-on, ont fui les attaques armées du groupe terroriste Boko Haram actif dans cette Région frontalière du Nigeria et riveraine du Lac Tchad, deux bastions du groupe terroriste affilié à l’organisation ‘’Etat Islamique’’.

La 1ère  attaque armée du groupe extrémiste à Diffa remonte à février 2015, rappelle-t-on. C’est aussi le début des mouvements de ces populations, recasées pour la plus part dans des centres de réfugiés avant les opérations de rapatriement.

Selon les informations fournies à l’ANP par les services d’information de la Présidence de la République, le Chef de l’Etat mettra  à profit son déplacement pour rassurer ces populations réinstallées des nouvelles mesures sécuritaires prises pour les mettre hors des attaques de Boko Haram et réaffirmer son engagement à relancer les activités socio-économiques dans toute la Région.

Notons qu’environ 8000  personnes ont déjà regagné, en deux vagues, leurs localités dans le cadre d’un programme de rapatriement de 130.000 personnes.

Le premier retour a concerné  le village de Baroua et 18 autres villages. Au cours cette opération, 5935 personnes réparties dans 1987 ménages ont été concernées.

La seconde vague, qui a eu lieu le mardi 29 Juin 2021, a quant à elle concerné environ 2000 personnes, réparties dans 450 foyers en destination du village de N’Gagam.

Outre le rapatriement des déplacés, les plus hautes autorités nigériennes ambitionnent de réhabiliter de façon globale la Région de Diffa.

C’est dans ce cadre que le Président de la République a rencontré, le mardi 22  juin dernier dans la capitale nigérienne, les diplomates et les Chefs des organisations internationales accrédités au Niger pour leur demander leur appui.

Dans la perspective de la réhabilitation, le Gouvernement nigérien prévoit aussi la relance des activités socio-économiques. Dans ce sens, apprend-on, des acquis sont déjà enregistrés. Ce sont notamment les investissements faits par l’État dans le cadre de Diffa N’Glaa, la construction d’un marché moderne de poisson, la reprise des activités agricoles, d’élevage et commerciales dans les zones abandonnées par les populations.

Les autorités centrales annoncent également la reprise incessante de la construction du tronçon bitumé de la route Diffa-N’guigmi qui va, selon elles, faciliter les échanges commerciaux pour les populations.

Selon des sources humanitaires, le Niger compte, à la fin février 2021, quelque 234 000 réfugiés repartis dans les régions de Diffa, Maradi, Tahoua et Tillabéry.

ANP

L’Ambassade des USA au Niger inaugure un nouveau bâtiment ultramoderne à Niamey

Dans un communiqué publié le 24 juin 2021, l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger, Eric P. Whitaker a annoncé l’inauguration d’un nouveau bâtiment durable et ultramoderne de l’Ambassade, preuve de l’engagement durable de son pays envers le Niger.

’’J’ai eu le plaisir de présider un évènement historique, en préparation depuis 61 ans : l’inauguration du nouveau bâtiment, durable et ultramoderne de notre Ambassade à Niamey’’ déclarait Eric P. Whitaker dans son communiqué.

Dans ce même communiqué l’Ambassadeur des USA au Niger a rappelé qu’ils sont au Niger depuis 61 ans et que ce ‘’magnifique nouveau bâtiment est la preuve que nous sommes là pour rester’’.

Selon P. Whitaker ce nouveau bâtiment ‘’reflète les nombreux paysages et cultures du Niger. Avec un budget de 288 millions de dollars américains et un impact de 53 millions de dollars américains sur l’économie locale, la nouvelle Ambassade représente le meilleur de l’architecture, de l’ingénierie et de la construction américaines’’.

Evoquant l’impact de la construction de ce nouveau bâtiment sur la vie socioéconomique des nigériens, le diplomate américain a indiqué que ‘’depuis 2012, nous avons dépensé plus de 500 millions de dollars pour former et équiper les Forces de Défense et de Sécurité du Niger afin qu’elles puissent mieux faire face aux défis de sécurité tels que les organisations extrémistes violentes et haineuses’’.

Eric P. Whitaker a expliqué que leurs actions ont consisté à renforcer les capacités aéronautiques, à aider le Niger dans la lutte antiterroriste, à professionnaliser les forces, à mener des opérations de maintien de la paix, à développer les techniques de lutte contre les engins explosifs improvisés et à intégrer un plus grand nombre de femmes dans les professions de la sécurité.

Dans le domaine du développement du Niger, l’Ambassade des USA au Niger a mené plusieurs activités, selon toujours Eric P. Whitaker.

C’est ainsi que, explique le communiqué, ‘’depuis 2018, le Millenium Challenge Compact (MCC), un partenariat quinquennal de 437 millions de dollars avec le Niger, a œuvré pour améliorer la vie des Nigériens en réhabilitant des infrastructures d’irrigation sur des milliers d’hectares et quelque 300 kilomètres de tronçons routiers importants pour élargir l’accès au marché, en particulier à l’intérieur du pays’’ précise le communiqué qui indique par ailleurs que qu’au cours ‘’des trois dernières années, ce programme a lancé des réformes qui amélioreront l’accès à d’importants intrants agricoles comme les engrais et les services vétérinaires, entretenir les ressources en eau souterraine et le réseau routier’’.

Dans cet élan d’aide au développement, l’USAID, qui est l’Agence des États-Unis pour le Développement International, investit ‘’près de 200 millions de dollars chaque année pour promouvoir la bonne gouvernance et améliorer l’agriculture et la sécurité alimentaire, la santé et l’éducation, ainsi que pour veiller à ce que les femmes et les jeunes aient de meilleures possibilités économiques et que les filles déscolarisées aient une seconde chance d’accéder à l’éducation’’.

‘’Notre nouveau bâtiment et tout notre travail prouvent que nous sommes là pour rester. Au sein de l’Ambassade, les diplomates américains et leurs collègues nigériens travaillent ensemble avec les représentants du gouvernement nigérien, les professionnels de la sécurité, les responsables de la société civile, les étudiants et les citoyens nigériens afin de bâtir ensemble un Niger stable, prospère et sécurisé’’  poursuit le même communiqué.

En 1960, rappelle-t-il,  les États-Unis ont été l’un des premiers pays à reconnaître le Niger comme un pays souverain.

‘’Construit sur un terrain de 11 ares à Koira Kano, ce bâtiment promeut une approche 4D de Diplomatie, Développement, Démocratie et Défense, afin de construire avec les Nigériens, une nation prospère, libre et sécurisée’’ conclut le communiqué.

Source : ANP

Ouverture à Niamey d’un séminaire régional sur la gestion des conflits locaux et communautaires dans le Liptako Gourma

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, ce lundi 28 juin 2021 à l’hôtel Bravia de Niamey, l’ouverture d’un séminaire régional sur la gestion des conflits locaux et communautaires dans la zone frontalière du Liptako Gourma.

A l’initiative du Médiateur de la République du Niger, en collaboration avec les Médiateurs du Bénin, du Burkina Faso et du Mali, ce séminaire se propose, trois (3) jours durant, « la recherche de solutions à l’insécurité que vit la région et le partage d’expériences et des bonnes pratiques des Médiateurs du Burkina Faso, du Mali et du Bénin dans le but d’une bonne collaboration dans la prévention et la gestion des conflits ».

Dans son intervention, le Chef du Gouvernement nigérien a indiqué que « cette initiative du Médiateur de la République est la bienvenue car elle vise à identifier les pistes de solutions à ces problèmes qui affectent sévèrement les populations de la région du Liptako Gourma ».

La présente rencontre se veut donc un cadre de concertation entre les différents acteurs de la région pour discuter de la problématique de l’instabilité dans le Liptako Gourma et un espace d’échanges libre, particulier, participatif et inclusif entre les participants afin qu’ils fassent part de leurs connaissances, expériences et suggestions, a-t-il ensuite laissé entendre.

Selon lui, c’est aussi le lieu où chacun, en ce qui le concerne, prendra conscience du rôle qu’il a à jouer dans le cadre de la stabilisation de cette zone importante pour l’économie du Niger et des autres pays qui la composent.

Situant le contexte de l’organisation de cette rencontre, le Premier Ministre Ouhoumoudou a fait remarquer qu’elle se tient à un moment où les Pays membres du G5-Sahel et les pays riverains du Lac Tchad font face à une insécurité grandissante du fait de l’activisme des groupes armés terroristes, des trafiquants et des bandits armés.

Pour le cas particulier du Niger, l’insécurité se développe sur plusieurs fronts, notamment dans la région du Lac Tchad avec les incursions meurtrières de Boko Haram, dans la zone des trois frontières (Burkina, Mali, Niger) incluant le Liptako Gourma, au sud de la Région de Maradi et au Nord de la Région d’Agadez.

« Si par le passé, ces groupes armés terroristes s’attaquaient aux cibles militaires, ce n’est plus le cas malheureusement à l’heure actuelle car les tueries en masse des populations civiles désormais, les assassinats ciblés des leaders communautaires et religieux, les enlèvements des personnes contre rançon, les raquettes, les vols des bétails, l’enrôlement forcé des enfants sont devenus monnaie courante », a fait savoir le Premier Ministre nigérien.

Selon M. Ouhoumoudou Mahamadou, « ces tueries et ces actes barbares ont pour conséquence de pousser les populations à l’auto-défense voire à la vendetta sur d’autres populations tout aussi civiles et innocentes du simple fait de l’appartenance de la majorité des éléments des groupes armés terroristes et bandits à ces communautés ».

Il a surtout regretté que « de vengeance en versage, les communautés, naguère paisibles, entrent dans un cycle infernal de conflits intercommunautaires », même si les conflits intercommunautaires et communautaires ont certes toujours existé mais autour des questions relatives à l’accès aux terres de cultures, à l’accès aux pâturages, à l’accès au point d’eau et aux foncés urbains.

Ces conflits étaient moins fréquents et moins violents du fait que les populations n’utilisaient que leurs poings où tout au plus des armes blanches. Mais, a déclaré le Chef du Gouvernement nigérien, « la prolifération des armes à feux de tout calibre rend ces conflits des plus meurtriers » en ce que les disputes s’expriment désormais en armes automatiques, très meurtrières et génératrices de conséquences économiques et sociales graves, notamment les déplacements des populations, la perturbation des circuits de productions et de commerce, ainsi que la perte du capital et du revenu des populations affectées.

Cette situation impacte négativement les efforts du Gouvernement et de ses démembrements dans leurs luttes pour la paix et le développement durables.

Aussi, a espéré le Premier Ministre Ouhoumoudou, le niveau de participation et la qualité des débats « vont nous démontrer l’intérêt particulier de vos Institutions pour la sécurité de tous », relevant déjà que, pour y faire face, « plusieurs actions ont été déjà menées par nos Etats et les partenaires au développement en termes d’offre de service et de sécurité pour ces populations victimes de représailles », reconnaissant tout de même que « beaucoup reste à faire ».

En réponse, le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, a assuré le Premier Ministre que « nous allons analyser en profondeur le sens de cette insécurité, partager les visions et les bonnes pratiques et jeter les bases d’un cadre permanent de suivi de cette situation ».

A ses collègues du Mali, du Burkina et du Bénin, il a indiqué que « c’est ensemble que nous pouvons éradiquer ce fléau. Unissons nos forces, car un Liptako sans djihadistes, un Liptako sans groupes armés, un Liptako sans  violences est possible ».

Durant les trois jours du séminaire, les participants auront à produire un diagnostic permettant de mieux appréhender les facteurs d’instabilités dans la région du Liptako Gourma.

Source : ANP

Election présidentielle 2021 : Mahamane Ousmane porte plainte à la Cour de Justice de la CEDEAO

L’avocat de Mahamane Ousmane, Me Lirwana Abdourhamane a porté à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale, qu’il a saisi la Cour de Justice de la CEDEAO, à son siège à Abuja sur le contentieux électoral du scrutin présidentielle du 21 février dernier. L’information a été donnée lors d’une conférence de presse qu’il a animée le samedi 26 juin 2021.

Près avoir épuisé toutes les voies de recours auprès de la Cour Constitutionnelle, Me Lirwana Abdouramane a indiqué face à la presse, qu’il a transporté l’affaire devant la Cour de Justice de la Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La plainte déposée par le conseil de Mahamane Ousmane porte sur les violations de droits de l’Homme par l’Etat du Niger lors des élections présidentielles 2020-2021.

Après avoir rappelé les différents recours qu’il a introduits au niveau de la Cour Constitutionnelle avant et après  le 1er tour de l’élection présidentielle, le conseil de Mahamane Ousmane de dire qu’il est persuadé que c’est fort possible que la Cour leur donnera raison sur au moins une des preuves  sur les violations des droits de l’Homme, qu’il a versé dans le dossier.

Il a d’ailleurs exhibé le document attestant que sa plainte a été reçue  par la Cour de justice de la CEDEAO et les cinq (5) juges qui l’a composent  ont été déjà saisis du dossier.

Mieux, Me Lirwana  Abdoudourahamne d’affirmer que le gouvernement nigérien a  été officiellement saisi par la Cour afin de réagir dans un délai d’un mois. A défaut, l’institution judiciaire communautaire peut commencer son jugement sans la partie adverse, c’est-à-dire, l’Etat du Niger, a-t-il poursuivi.

Le procès qui oppose son client Mahamane Ousmane à  l’Etat du Niger démarrera aux prochaines assises de la Cour qui débuteront entre les mois de Novembre ou Décembre lorsque les juges  reviendront de leurs vacances.

Interrogé sur l’aboutissement de sa plainte, l’avocat de Mahamane Ousmane s’est dit optimiste dans le combat qu’il est en train de mener et qu’il affirme êre sûr de remporter : « il y aura au moins une preuve qui va conduire à l’annulation de la victoire du président Mohamed Bazoum », a-t-il laissé entendre.

Le conseil de Mahamane Ousmane d’aller plus loin, en disant qu’en cas de victoire, le président de la République  Mohamed Bazoum doit démissionner, si réellement il est un homme de parole.

En cas de refus d’obtempérer à la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO par le gouvernement, le dernier mot reviendra au peuple qui jugera,  s’il va se  laisser faire ou pas, comme ça été  les cas en 1996 et 2009 avec des élections contestées, a-t-il conclut.

Pour rappel, depuis la proclamation des résultats globaux provisoires du second tour de l’élection présidentielle par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et leur validation par la Cour Constitutionnelle, le 21 mars 2021, Mahamane Osumane est resté droit dans ses bottes et continue à revendiquer sa victoire.

Moussa Ibrahim

Le Président Mohamed Bazoum assiste à la levée du corps du Conseiller Spécial à la Présidence Mohamed Boucha

Le Président de la République Mohamed Bazoum a assisté, ce vendredi 25 juin 2021 au Palais de la présidence, à la levée du corps du Conseiller à la présidence Mohamed Boucha, décédé le 24 juin à l’Hôpital de référence de Niamey.

En présence des officiels, des membres de la famille du défunt et des leaders religieux, le Président de la République a assisté au salut du placement de la dépouille par les éléments des Sapeurs-pompiers et  la lecture de l’oraison funèbre faite par Issoufou Bako, un proche de la famille du défunt, et lui aussi ancien ministre et Conseiller à la présidence.

Le Président de l’Association islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaïla Karanta a  pris ensuite la parole pour lire la Fatiha à l’endroit du défunt.

Le Président Mohamed Bazoum a procédé à la décoration, à titre posthume, de l’ancien Conseiller Spécial, au Grade de Grand Officier dans l’Ordre National du Niger, ‘’en témoignage des sacrifices consentis dans les différentes missions à lui confiées par les Hautes Autorités de la nation, et au nom de la République du Niger’’.

Le Chef de l’Etat a, ensuite, présenté ses condoléances aux membres de la famille de Feu Mohamed Boucha.

Mohamed Boucha est né en 1966 à Tigidennagra (région d’Agadez),  il obtint son  BEPC au CEG d’Agadez en 1985.

Il fréquenta l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) entre 1990 et 1993 où il obtint le DAP option gestion et comptabilité des entreprises.

Il fréquenta également le niveau supérieur de l’ENA de 1997 à 2001 où il obtint son diplôme d’Inspecteur central du Trésor, option finance trésor. De 2010 à 2011 il intègre l’université de Ouagadougou pour son troisième cycle où il obtient son Master 2 en audit et contrôle de gestion.

Sur le plan politique, il a occupé plusieurs postes dans les hautes fonctions publiques du Niger. Ainsi de 2013 à 2020 il occupa successivement les postes de ministre Délégué au Budget, de ministre Délégué à l’Agriculture et à l’Elevage et de ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale.

Puis le 10 mai 2021, le Président de la République Mohamed Bazoum le nomma Conseiller Spécial à la présidence de la République. Il laisse une femme et trois enfants.

Source : ANP

Lutte contre la Covid-19 au Niger : Environ 300.000 personnes vaccinées

Elles sont environ 300.000 personnes qui ont été vaccinées contre la maladie de la Covid-19 au Niger, a annoncé hier, mercredi 23 juin 2021, le Ministre en charge de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara, à l’issue de la réunion du Comité interministériel de lutte contre la pandémie.

Cette réunion, dirigée par le Premier Ministre par intérim, le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar, a eu à discuter de l’état des lieux de la riposte après une campagne de vaccination de masse lancée en mars dernier et l’ouverture récente des frontières terrestres.

Faisant le point de la situation de la pandémie au Niger, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a souligné une évolution satisfaisante de la propagation du virus avec un Ro qui s’établit à 0,200 et qui signifie une baisse importante du nombre des cas ces derniers temps.

En matière de vaccination, « nous pouvons dire qu’il y’a une avancée importante, parce qu’à la date d’aujourd’hui (23 juin, ndlr), nous sommes autour de 300.000 personnes vaccinées dont 250.000 pour leurs premières doses sur l’ensemble du pays », a annoncé Dr Idi Illiassou Maïnassara, tout en soulignant la poursuite de la campagne systématique contre la pandémie.

Evoquant le nombre des cas d’effets secondaires observés au niveau des vaccinés, le Ministre en charge de la Santé de faire comprendre qu’il a été enregistré 265 cas (céphalée, maux de tête, fièvre, douleur articulaire) dont 2 cas majeurs (avec des saignements de gencives et difficultés respiratoires) au niveau du camp de la Gendarmerie qui ont été suivis et promptement pris en charge », a-t-il assuré.

Selon lui, l’objectif du Gouvernement est de vacciner 10% de la cible d’ici fin septembre et d’atteindre 30% d’ici la fin de l’année 2021.

Le Ministre de la Santé Publique a rassuré quant à la disponibilité du vaccin, le Niger disposant actuellement d’environ 82.000 doses d’Astra Zeneca et 220.000 doses de Sinopharm dans le stock et 280.000 autres doses d’Astra Zeneca attendues.

La session a, par ailleurs, débattu des points relatifs, entre autres, au  cas de refus de certains pays européens contre le vaccin Sinopharm ; d’amener les voyageurs à se faire non seulement tester, mais aussi à se faire vacciner au niveau des gares et points d’entrée ; de soumettre au Conseil des Ministres la recommandation d’élargir « l’exigence » de se faire vacciner au-delà des Ministères et Institutions publiques, mais aussi pour accès aux cérémonies et rencontres officielles (forums, séminaires, conférences etc.).

A la date du 23 juin 2021, note-t-on, le Niger a enregistré 5.472 cas positifs à la Covid-19 dont 193 décès et 80 cas actifs.

Source : ANP

 

Le Niger se dote d’un schéma national d’aménagement de territoire

Le Niger veut se doter d’un schéma national d’aménagement du territoire (SNAT). Pour concrétiser cette ambition, qui est aussi une promesse du Président de la République Mohamed Bazoum, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a procédé, ce mercredi 23 juin à Niamey, au lancement officiel du processus  d’élaboration  dudit schéma.

C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence notamment du Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement communautaire, Maman Ibrahim Mahaman, du Ministre du Plan M. Abdou Rabiou et du Représentant de la commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), M. Omar Maïga.

Cette cérémonie de lancement vise à matérialiser la politique  de l’aménagement du territoire, une politique perçue comme une harmonisation des politiques de développement local contenues dans le programme de ‘’Renaissance III’’ du Président de la République Mohamed Bazoum, a  expliqué,  à l’ouverture des travaux,  le Premier Ministre, par ailleurs, président du comité interministériel de l’aménagement territorial.

Selon cette autorité nigérienne, le schéma national d’aménagement du territoire est l’outil principal de mise en œuvre de la politique nationale d’aménagement du territoire.

‘’Il a vocation à traduire l’engagement du Gouvernement, à fixer les conditions d’un développement durable, spécialement équilibré de notre pays. Il permettra aussi de favoriser une coordination efficace, à la fois  dans le temps et dans l’espace, des actions structurantes  que l’Etat, les collectivités territoriales et le secteur privé seront amenés à entreprendre à fin d’assurer une utilisation optimale du territoire et de ses ressources à long terme’’ a indiqué le Premier Ministre Ouhoumoudou.

‘’Notre objectif est de disposer d’une vision prescriptive et globale pour favoriser une meilleure intégration du territoire, une plus grande cohérence spatiale du développement qui résorbe les disparités inter et intra régionales en vue d’une exploitation rationnelle de nos potentialités économiques’’ a jouté le Premier Ministre.

Le plan de développement économique et social (PDES), couvrant la période 2022-2026, qui sera élaborée  pour opérationnaliser  la déclaration de politique générale déclinera les investissements prévus pour chacune des huit (8) Régions du pays, pour contribuer aux efforts d’aménagement du territoire, a expliqué le Premier Ministre.

Il a, à cet effet, rappelé que ‘’l’engagement est de consolider les acquis que nous avons enregistrés, notamment ceux de la politique nationale de l’aménagement du territoire adoptés en 2014. Ce qui nous permettra d’avancer, de réaliser de nouveaux bonds  en avant avec l’élaboration du schéma national  d’aménagement du territoire, objet de la présente rencontre’’.

Le Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement communautaire, Maman Ibrahim Mahaman a, quant à lui, indiqué que le schéma national de l’aménagement du territoire est en effet une composante de la politique globale de l’aménagement du territoire.

Car, a-t-il expliqué, outre cet élément important, cette politique sera mise en œuvre  à travers l’opérationnalisation  d’autres outils, dont le schéma de l’aménagement foncier,  le schéma  national  d’urbanisation et d’autres schémas spécifiques et sectoriels.

Selon lui,  le démarrage de cette activité s’inscrit dans le cadre ‘’du renouveau  de l’aménagement du territoire  impulsé par les autorités de la 7ème République  et soutenu par la Commission de l’UEMOA’’.
‘’Ce  renouveau  se traduit  par la volonté  du Président  de la République  et de son Gouvernement  exprimée dans la  Déclaration  de Politique  Générale du Premier Ministre de faire de l’aménagement du territoire  un véritable outil  de planification’’ a-t-il souligné.

Lors de son élaboration, le SNAT, dont l’horizon temporel est de trente (ans) ans, prendra, selon le Ministre Mahaman Ibrahim Maman, ‘’les orientations  de tous les ministères  sectoriels, les collectivités territoriales, le secteur privé et les partenaires  techniques et financiers notamment le Schéma de Développement de l’espace régional (SDER) de l’UEMOA’’.

Il a, par ailleurs, promis que son département ministériel  s’activera,  avec la participation  active  de tous  les acteurs concernés, ‘’à l’organisation  d’une table ronde de mobilisation  des ressources nécessaires à la conduite de ce processus d’élaboration  de notre  schéma national d’aménagement du Territoire’’.

Présent à la cérémonie, le Représentant de la Commission de l’UEMOA au Niger, M Omar Maiga a salué les efforts du Gouvernement de la République du Niger de se doter de ce schéma.

M. Maiga a aussi souligné que ces efforts sont en parfaite harmonie avec l’une de préoccupation majeure de l’UEMOA, qui consiste à ‘’rechercher  la meilleure  articulation possible  des politiques de développement  territorial  et d’aménagement  entre  le niveau national et  le niveau  communautaire’’.

Estimant que ‘’le lancement du SNAT du Niger ouvre une nouvelle ère  pour l’aménagement  du territoire dans le pays’’,  le Représentant de l’UEMOA a soutenu que ‘’l’appui  de l’UEMOA à ce projet  ne fera pas défaut  et illustre, si besoin  en était,  notre engagement  à soutenir  le développement  des outils de planification  des Etats membres, conformément  aux orientations  du schéma  de développement  de l’espace régional’’.

Le Niger est un pays continental  de l’Afrique de l’Ouest, couvrant  une superficie de 1  267 000 km2. Il est subdivisé en huit (8) régions avec une population estimée à plus de 21 millions de personnes.

Source : ANP