Khady Baldé, Author at Journal du niger - Page 5 sur 31

Diffa : une nouvelle attaque de Boko Haram repoussée à Bosso

 Dans un communiqué publié le 22 juin 2021, l’Etat-major du Secteur 4 de  la Force mixte multinationale (FMM) basée à Diffa, a annoncé que les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont repoussé une attaque des éléments de Boko Haram. Plusieurs terroristes ont été neutralisés, un véhicule détruit et de l’armement récupéré selon la même source.

D’après le communiqué  ce mardi 22 juin 2021 aux environs de 18h40 mn locales, les éléments des Forces de Défense et de sécurité (FDS) ont vaillamment repoussé une nouvelle attaque de Boko Haram à Bosso, situé à environ 100 km au nord-est de Diffa. « La combinaison d’actions menées en souplesse par les éléments de la position militaire et de la garde nationale a permis d’infliger de lourdes pertes à l’ennemi », a annoncé la même source.

Selon le bilan on ne déplore aucune victime coté ami. Côté ennemi : trois (03) assaillants ont été neutralisés ; un (01) véhicule détruit ; une (01) 12,7 mm récupérée ;  et trois (03) fusils AK47 récupérés. « Le restant de l’ennemi mis en déroute s’est échappé à bord de quatre véhicules vers le sud-est de la frontière en direction des îles du Lac Tchad », a ajouté la même source qui précise que « le ratissage se poursuit avec nos forces terrestres et aériennes ».

Il convient de noter qu’il s’agit de la deuxième attaque repoussée à Bosso après celle du 18 mai dernier. Le commandant du secteur 4 de la FMM a saisit cette opportunité pour féliciter les vaillantes FDS pour « ce résultat combien positif ». Enfin, il a appelé  « la population à rester calme et continuer d’apporter son soutien inlassable aux Forces de Défense et de Sécurité ».

Source : actuNiger

Le Gouvernement nigérien veut accélérer la réhabilitation de la Région de Diffa

Le Gouvernement du Niger veut accélérer la réhabilitation de la Région de Diffa, en proie au terrorisme armé depuis 2015. C’est dans ce sens que le Président de la République Mohamed Bazoum rencontre, ce mardi 22 juin à Niamey, les Ambassadeurs et chefs des missions des organisations internationales accrédités au Niger.

Cette rencontre de Niamey intervient 48 après le début entamé par les autorités de la Région de Diffa des opérations de retour des réfugiés et déplacés de la Région vers leurs localités respectives.

A la rencontre de Niamey, le Chef de l’Etat nigérien plaidera auprès des partenaires du Niger un accompagnement dans le cadre du retour des populations déplacées ou réfugiées dans leurs localités respectives, mais aussi l’appui dans le redémarrage des activités économiques de la région.

Les représentants des missions diplomatiques et des organisations internationales ont été également édifiés sur la stratégie pour la réhabilitation de la région.

La situation sécuritaire et humanitaire dans cette région, située à l’extrême Sud-Est du Niger, à plus de 1300 km de Niamey, rappelle-t-on, est marquée par une détérioration entretenue depuis 2015, plongeant les communautés dans une phase d’incertitude sans précédent.

En effet, Diffa compte actuellement 269 589 personnes déplacées réparties dans 74 621 ménages en provenance principalement du Nigeria et des autres villages des alentours.

Mais depuis le dimanche 20 Juin dernier, les autorités régionales entament les opérations de retour des populations déplacées.

La première vague a concerné près de 6000 personnes dont 2000 ménages.  Il convient de noter que les personnes en déplacement sont essentiellement des déplacés, des réfugiés et des retournés.

Pour mémoire, Diffa est depuis 2015 le théâtre des attaques sanglantes du Groupe extrémiste Boko Hara, affilié à l’organisation terroriste Etat Islamique. La situation sécuritaire dans la région, bien que relativement calme, demeure néanmoins imprévisible en ce début de l’année 2021.

« La tendance au maintien de la pression des éléments des GANE (qui ont subi d’énormes pertes) sur les populations civiles et les cibles et objectifs militaires observés déjà en fin d’année 2020 restent cependant d’actualité », souligne un communiqué de la Présidence nigérienne.

Donnés pour affaiblis dans le bassin du Lac Tchad au lendemain de l’opération Colère de Bohoma lancée par les forces de défense du Tchad en avril 2020, les GANE ont démontré malgré tout le contraire en s’adaptant et en renforçant leurs capacités de nuisance, multipliant les exactions contre les populations civiles. La levée de bouclier n’a laissé aucun répit aux populations civiles qui ont payé le lourd tribut à travers les assassinats, enlèvements, extorsions de biens.

La relative accalmie observée au cours du troisième trimestre de l’année 2020 aura été de courte durée. En effet, en quête perpétuelle de moyens financiers et matériels pour se maintenir, les GANE vont perpétrer pillages et diverses exactions.

À la situation sécuritaire aussi volatile qu’imprévisible, il faudra adjoindre la pandémie de la COVID-19 qui a impacté négativement sur les ressorts sociaux et le déploiement des acteurs humanitaires sur le terrain.

Certaines localités de la région de Diffa sont restées également inaccessibles du fait de l’impraticabilité des voies ou des restrictions sécuritaires.

« C’est fort de cette situation que le président MOHAMED BAZOUM a mis un point d’honneur dans sa promesse de campagne de rétablir la situation en donnant des consignes de retour des populations dans leur terroir d’attache : c’est le cas du retour (déjà entamé) des déplacés et réfugiés du village de Baroua, désertée depuis le 30 octobre 2015 du fait de la crise Boko Haram », rapporte le communiqué de la Présidence de la République.

Dans le cadre de la réhabilitation, le Gouvernement nigérien prévoit la relance des activités socio-économiques

En effet, cette région, comme l’ensemble du bassin du lac Tchad, a été fortement déstabilisée par les activités du groupe armé Boko Haram. Une bonne partie des populations de Diffa dépendait de la vente du poivron et du poisson au Nigéria pour nourrir leurs familles et subvenir à leurs autres besoins, et de nombreuses familles ont l’habitude de se déplacer vers le Nigéria lors de la période de soudure (mai-septembre) pour y exercer des activités génératrices de revenu.

Or, la présence de membres actifs de Boko Haram des deux côtés de la frontière perturbe les routes traditionnelles, accroissant la vulnérabilité des ménages et alimentant une certaine psychose au sein des communautés locales.

Les activités du groupe terroriste dans le Nord Nigéria ont fait fuir la population et les commerçants de sorte que les villages sont désormais vides empêchant tout échange, notamment économique. Boko Haram rançonnait les commerçants et imposait de lourdes taxes sur les exportations de poivrons dont une partie est écoulée au Nigeria.

A un certain moment, l’interdiction de la vente du poivron (interdiction levée en octobre 2017) et du poisson a été promulguée par les autorités car ces produits sont considérés comme source de revenus pour le groupe Boko Haram.

Avant la crise, la région de Diffa produisait près de 10 000 tonnes de poivrons chaque année, soit 80% de la production nationale.

Les échanges intercommunautaires démontrent que les principaux rapports qui existent entre les communautés transfrontalières sont de types sociaux et culturels. Ces types de rapports entre les communautés démontrent leur forte proximité au quotidien. En effet, ces communautés vivant à la frontière partagent la même histoire, la même culture (langue commune) et entretiennent des liens sociaux forts (principalement des attaches familiales importantes).

« En outre, on observe l’existence moindre d’échanges économiques qui s’explique par l’insécurité dans la région (incursions et activités de Boko Haram). Mais des dispositions sont en train d’être prises dans le sens de la normalisation des activités économiques », rapporte le communiqué de la présidence de la République.

« Le Président de la République SEM. Mohamed BAZOUM, conscient de cette situation ayant des répercussions sociales, veut relancer cette économie durement frappée par les agissements des groupes terroristes, mais aussi par les restrictions en raison de l’état d’urgence », peut-on lire dans le communiqué.

Source : ANP

Révision du Statut général de la Fonction publique : Les centrales syndicales dénoncent le non-respect du processus (Déclaration)

DECLARATION DES CENTRALES SYNDICALESREPRESENTATIVES ET DES SYNDICATS NON AFFILIÉS RELATIVE AU PROCESSUS DE REVISION DU STATUT GENERAL DE LA FONCTION PUBLIQUE DE L’ETAT

Réunis en session extraordinaire ce jour lundi 21 juin 2021, les centrales syndicales représentatives CDTN, CNT, CGSL-Niger, USTN, USPT et les syndicats non affiliés SYNPHAMED et SMES font la déclaration dont la teneur suit :

-Considérant la rencontre entre le Président de la République et les représentants des Centrales Syndicales représentatives du Niger ;

– Considérant le non-respect du processus de révision du Statut Général de la fonction publique ;

Considérant le mépris royal de la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative sur les principes élémentaires de partenariat avec les organisations syndicales en violation des conventions 98 et 135 respectivement sur la négociation collective et la protection des représentants des travailleurs et leur implication dans le processus d’élaboration et/ou de révision et d’adoption du Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat ;

– Considérant les correspondances des organisations syndicales adressées à la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative sur ledit processus ;

Considérant le caractère paritaire et la compétence du Conseil Consultatif de la Fonction Publique ;

-Constatant le caractère expéditif et la précipitation qui entourent la révision du Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat ;

Relevant la duperie et la machination qui entachent cette révision ;

Relevant le caractère insultant du laps de temps imposé aux organisations syndicales pour présenter leurs observations et amendements ;

Relevant l’esprit dictatorial et moyenâgeux affiché par la Ministre et ses collaborateurs à la réunion avortée du Conseil Consultatif de la Fonction Publique du 16 juin 2021 ;

Relevant que l’avant-projet soumis aux membres du Conseil Consultatif de la Fonction Publique remet en cause les acquis des fonctionnaires et des agents contractuels de l’Etat ;

Notant avec amertume et indignation que ledit document ne prend aucunement en compte les préoccupations légitimes exprimées par les organisations syndicales y compris celles ayant déjà fait l’objet d’accord avec le gouvernement ;

Conscients que ce document d’avant-projet n’est ni plus ni moins qu’un recul grave pour les fonctionnaires et des agents contractuels de l’Etat ;

Les Bureaux Exécutifs de la CDTN, de la CNT, de la CGSL-Niger, de l’USPT, de l’USTN, du SYNPHAMED et du SMES :

  1. Condamnent le manque d’intérêt et l’amateurisme dont fait preuve la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative dans la conduite du processus de révision du Statut Général de la Fonction Publique.
  2. Exigent la préservation des acquis et la prise en compte des préoccupations des fonctionnaires et des agents contractuels de l’Etat dans l’avant-projet du Statut Général de la Fonction Publique.
  3. Exigent la pleine implication des organisations syndicales dans le processus de révision.
  4. Mettent en garde la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative contre toute tentative de remise en cause des acquis des fonctionnaires et des agents contractuels de l’Etat.
  5. Prennent à témoins l’opinion nationale et internationale des agissements nuisibles et les intentions macabres de la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative du Niger.
  6. Tiennent la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative pour seule et unique responsable de la détérioration du climat social.

Lancent un appel pressant à l’ensemble des organisations syndicales et leurs militants pour une mobilisation générale afin de faire échec à toutes velléités de remise en cause des acquis.signatures centrales syndicales 21 06 2021

Fait à Niamey, le 21 juin 2021

 

Lutte traditionnelle : Issaka Issaka de Dosso remporte la coupe du Président de la République

Ouvertes le vendredi dernier, sous le haut patronage du Ministre de la jeunesse et des sports, M. Adamou Sékou Doro, les compétions entrant dans le cadre de la coupe du Président de la république ont pris fin hier dimanche 20 juin 2021 avec le sacre d’Issaka Issaka de Dosso face au détenteur actuel du sabre national, M. Ousmane Hassane de Tillabéri après 32 minutes de combat.

Issaka Issaka a remporté ainsi la coupe plus une enveloppe de 1 million de FCFA,  ousmane Hassane s’en est sorti avec une enveloppe de 750.000FCFA, tous les deux ont reçu divers cadeaux des particuliers.

Peu avant la finale, la troisième place est revenue à Noura Hassane de Dosso et la quatrième à Sabo Abdoulaye de Niamey qui ont reçu respectivement 500.000 et 300.000 FCFA.

Rappelons que pour cette coupe qui inaugure la toute nouvelle arène de lutte traditionnelle de Maradi, chacune des régions a aligné quatre (4) lutteurs, soit 32 lutteurs repartis en deux poules.

Les autorités régionales n’ont pas caché leur satisfaction quant à la réussite de ce tournoi et l’inauguration de ce joyau qui a coûté un peu plus de 2 milliards de CFA et donnera, à coup sûr, un nouveau souffle à la lutte traditionnelle dans la région de Maradi.

Source : ANP

Lutte contre le terrorisme : l’ancien Président Mahamadou Issoufou nommé champion de la CEDEAO pour la mobilisation des fonds

Les Chef d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme qui frappe plusieurs Etats membres de l’Organisation (Burkina Faso, Mali, Niger, Nigeria), de nommer l’ancien Président Mahamadou Issoufou du Niger comme Champion de la mobilisation du fonds dédié à la mise en œuvre du Plan d’actions 2020-2024 pour l’éradication du terrorisme dans la région. La décision a été prise à l’issue du 59e Sommet ordinaire de l’organisation communautaire qui s’est tenu le samedi 19 juin 2021 à Accra, au Ghana.

Pour cette nouvelle mission, l’ancien chef de l’Etat nigérien va faire tandem avec le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao.

La situation sécuritaire dans la région a été, en effet, un des sujets à l’ordre du jour du Sommet d’Accra. « La Conférence reste préoccupée par la situation sécuritaire dans la région. La Conférence réaffirme sa détermination à lutter sans relâche contre le fléau du terrorisme, et condamne fermement la récurrence des attaques terroristes dans les pays de la ligne de front, à savoir le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Nigeria. Elle exprime sa solidarité avec les Etats membres et les populations touchés », ont noté les chefs d’Etat dans le communiqué final ayant sanctionné la 59é session ordinaire. A cet effet, la Conférence a réitéré « ses appels urgents aux Etats membres pour qu’ils accélèrent le paiement de leurs contributions volontaires au Fonds dédié à la mise en œuvre du Plan d’actions 2020 -2024 pour l’éradication du terrorisme dans la région ». A cet effet, indique le document, « elle donne des instructions à la Commission de la CEDEAO aux fins de renforcer les efforts de mobilisation des ressources, notamment en mettant à profit les nominations par la Conférence de S.E. Mahamadou Issoufou, ancien Président de la République du Niger et de S.E. Nana ADDO DANKWA Akufo-ADDO, Président de la République du Ghana comme champions de la mobilisation des ressources pour le Plan d’Actions ».

Par ailleurs, indique toujours le communiqué final, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a exprimé sa préoccupation quant aux effets déstabilisateurs des opérations des groupes de mercenaires venant de Libye et appelle à une action internationale concertée en vue de la résolution urgente de cette question, impliquant le désarmement des groupes de mercenaires.

« La Conférence exprime le besoin de renforcer l’optimisation des synergies entre les différentes agences de sécurité, de défense et de renseignement dans l’espace CEDEAO afin de faciliter des réponses rapides et appropriées aux menaces existantes et émergentes », poursuit le document dans lequel il est également annoncé, « la création d’un Forum permanent des Conseillers nationaux de sécurité de l’Afrique de l’Ouest et charge le Président de la Commission d’assurer un fonctionnement efficace, une coordination adéquate et une complémentarité avec les comités de défense et de sécurité existants de la CEDEAO ».

 

Niger : la date des examens du BEPC session 2021 reportée au 6 juillet au lieu du 22 juin 2021

Le gouvernement, à travers le Ministère de l’éducation nationale, vient d’annoncer, ce vendredi 18 juin 2021, le report du début des épreuves écrites des examens, session 2021, du brevet d’études du premier cycle (BEPC) au 6 juillet 2021.

Le gouvernement a fait cette annonce par arrêté du Ministre de l’éducation nationale pris et publié ce vendredi 18 juin 2021.

Ces examens, initialement prévus pour se dérouler à partir du 22 juin 2021, sont donc reportés au 6 juillet 2021 sur toute l’étendue du territoire national.

‘’La date du début des épreuves écrites des examens du brevet d’études du premier cycle (BEPC), prévue initialement à la date du 22 juin est reportée au 6 juillet 2021’’ indique le document de l’arrêté du Ministre de l’éducation nationale, Dr Rabiou Ousmane.

Notons que le Ministre de l’éducation nationale n’a pas donné les raisons qui ont présidé à la prise de cette décision de report des examens du BEPC dans tout le pays.

Source : ANP

Niger : réouverture des frontières terrestres à compter du 17 juin 2021

Le gouvernement nigérien a décidé, à l’issue du Conseil des ministres qui s’est tenu le jeudi 17 juin 2021, de la réouverture des frontières terrestres à compter de ce même jour.

Rappelons que les frontières aériennes et terrestres du Niger avaient été fermées depuis le 17 mars 2020 en raison de la pandémie de la Covid-19.

La situation étant sous contrôle, et avec le lancement d’une vaste campagne de vaccination des populations nigériennes du 15 au 22 juin sur l’ensemble du territoire, le gouvernement a jugé nécessaire de prendre cette décision afin de relancer les activités économiques et permettre aux populations de s’adonner à leurs activités quotidiennes.

Les différentes compagnies de transport terrestre ont déjà annoncé la reprise des voyages à l’international à partir de ce 18 juin 2021.

30éme édition de la JEA : les députés nigériens édifiés sur la charte africaine des droits de l’enfant

La 2ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mme Hadiza Seyni a présidé, ce jeudi 17 Juin 2021 dans la matinée, la cérémonie d’ouverture de la journée parlementaire d’information sur la célébration de la Journée de l’Enfant Africain, Édition 2021 qui a pour thème, cette année,  ‘’30 ans après l’adoption de la charte : accélérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique Digne des enfants’’.

Cette journée parlementaire d’information permettra d’édifier les députés sur l’état de mise en œuvre des engagements internationaux souscrits par le Niger, les efforts déployés en matière des droits des enfants, et les défis qui restent à relever.

Au terme de cette  journée, les parlementaires auront effectivement internalisé ces engagements  internationaux dans l’arsenal juridique national, trouvé les moyens d’amélioration substantielle du financement des budgets et programmes des secteurs sociaux de base, et  enfin promu une culture de la participation active des enfants.

Pour aboutir  à l’objectif assigné à cette journée, la 2ème vice-présidente de l’Assemblée nationale  Mme Hadiza Seyni a exhorté les parlementaires à ‘’prendre part activement aux débats pour qu’ensemble, nous puissions apporter notre contribution à la création de conditions optimales de bien–être de nos chers enfants’’.

Elle a, à cette occasion, remercié les Enfants et les organisateurs pour avoir retenu la présente activité parmi les manifestations commémoratives de la 30ème édition de la  journée de l’Enfant Africain dont le thème retenu est ’’30 ans après l’adoption de la charte : accélérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants’’.

Selon Nana Firdaoussou Tanimoune, représentant les enfants, du point de vue législatif et institutionnel, de ‘’nombreux efforts ont été fournis par l’Etat en matière de protection de l’enfant dont entre autres l’adoption du document de protection de l’enfant, de la Politique Nationale du Développement Intégré du jeune Enfant (PENDUE), et de la politique de Protection Juridique Juvénile (PJJ).

Cependant, en dépit de tous ces efforts fournis par l’Etat ‘’beaucoup de défis restent à relever, les politiques nationales en faveur des enfants peinent à répondre aux réelles aspiration par une insuffisance notoire des ressources humaines, les allocation budgétaires dans les secteur de la protection de l’enfants ne correspondent pas aux engagements pris et aux attentes, le nombre d’enfants en situation de rue s’accroît, l’insécurité fait et multiplie le nombre d’enfants vulnérables, la précarité dans laquelle de nombreuses familles se trouvent met en danger le devenir des enfants’’ a constaté Yasser Arafat, un des enfants participant à cette rencontre.

Pour cela, et en tant qu’enfants ‘’nous lançons un appel pressant à votre endroit pour créer les conditions pour une harmonisation du cadre législatif nigérien afin d’avoir une définition consensuelle de l’enfant, l’adoption du projet du code de l’enfant, le recrutement d’assistants sociaux suffisants pour animer les services de protection de proximité dans toutes les communes’’ a recommandé Chamsiya Bizo, une autre des filles participant à cette rencontre.

Pour répondre aux enfants, les parlementaires, dans leurs interventions, ont exhorté les enfants ‘’à aller à l’école, à rester à l’école et à apprendre à l’école’’ avant de leur promettre ‘’d’initier des lois et de les votées pour le bien-être des enfants ».

Rappelons que la journée de l’Enfant Africain est célébrée chaque 16 juin et nous sommes à la 30eme édition.

Source : ANP

Session 2021 du BEPC : La HALCIA appelle les candidats à éviter la fraude et la corruption

La Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées  (HALCIA) a, dans un communiqué publié le 15 juin 2021, appelé les candidats aux Epreuves des examens du Brevet d’Etudes du Premier Cycle du Second Degré (BEPC), session 2021, à éviter la fraude et  la corruption.

Dans ce communiqué, la HALCIA appelle l’ensemble des acteurs à s’impliquer  ‘’pour des examens propres, débarrassés de corruption et autres infractions assimilées, comme la fraude’’.

‘’La corruption en milieu scolaire constitue une menace grave pour le système éducatif de notre pays. En effet, l’enquête conduite dans le cadre du processus d’élaboration de la Stratégie Nationale de Lutte contre la corruption a révélé que 78,16% des répondants perçoivent  que les services éducatifs sont fortement affectés par la corruption’’ relève le communiqué de l’institution de lutte contre la corruption.

Elle demande, à cet effet, aux candidats de ne pas être ’’auteur, co-auteur ou complice de cette descente aux enfers de l’école nigérienne’’.

En plus, la HALCIA rappelle à tous les Candidats, Parents d’élèves, Directeurs régionaux et Départementaux de l’Education Nationale, Présidents des jurys, Correcteurs, Surveillants et autres acteurs impliqués dans l’organisation des examens du BEPC, session 2021, que, selon l’ordonnance  du 6 juin 1996, déterminant et réprimant les fraudes aux examens et concours, ‘’toute fraude commise aux examens et concours qui ont fait l’objet d’accès à un emploi public ou un établissement public de formation ou l’obtention d’un diplôme délivré par l’Etat, constitue un délit’’.

‘’L’article 2 de la même ordonnance dispose que  ‘’sera puni d’un emprisonnement d’un mois à trois ans et d’une amende de 100.000 à 500.000 francs CFA ou de l’une de ces peines seulement, tout individu qui sera auteur ou complice de l’un des actes énoncés à l’article premier’’ a, encore, averti le gendarme de la lutte contre la corruption au Niger.

Cette même ordonnance précise, enfin, que ‘’la tentative de fraude sera punie comme le délit lui-même’’.

La HALCIA indique, par ailleurs, que le téléphone portable constitue ces derniers temps aussi,  un moyen de fraude et de tricherie lors des examens et concours.

Par conséquent, elle ‘’attire  l’attention et  rappelle que le port du téléphone portable pendant le déroulement des examens est interdit par la Circulaire  du 1er février 2012 du Ministère de l’Education Nationale’’.

La HALCIA rassure, enfin, de tout son soutien et  réitère ses vœux de pleins succès aux examens du BEPC à tous les candidats.

Les épreuves écrites du BEPC débuteront le mardi 22 juin prochain sur toute l’étendue du territoire du Niger, indique-t-on.

Un soldat nigérien tué dans une embuscade au Mali

Un  soldat nigérien a été tué et plusieurs autres blessés dans une embuscade, hier mardi 15 juin à Timatène, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Menaka, près de la frontière nigérienne. L’attaque a visé une patrouille de militaires nigériens et de soldats français de la force Barkhane et  une dizaine de terroristes ont été neutralisés.

Selon des sources sécuritaires, c’est vers 13h, le mardi 15 juin à Timatène au sud-ouest de Ménaka, qu’une patrouille composée de militaires nigériens et de soldats français de l’opération Barkhane, a été visée par une attaque complexe. Les assaillants, des présumés membres de l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS), ont fait d’abord exploser un EID (engin explosif improvisé) suivis de tirs nourris sur le convoi militaire.

La riposte des soldats a été vigoureuse et l’aviation est par la suite intervenue pour appuyer les troupes au sol. Au moins un (1) soldat nigérien a été tué et plusieurs autres dont des soldats nigériens et français ont été blessés selon  un bilan encore provisoire.

Plus de quinze (15) terroristes ont également été neutralisés au cours de violents combats et suite à l’intervention de l’aviation, ont indiqué les mêmes sources.

Source : actu niger