Khady Baldé, Author at Journal du niger - Page 7 sur 31

Le président Mohamed Bazoum rencontre les représentants des organisations de la Société civile

Le Président de la République Mohamed Bazoum a rencontré, le Lundi 7 Juin 2021, les représentants des organisations de la société civile nigérienne afin de mieux connaitre leurs préoccupations et leur demander leur contribution dans la protection des acquis de la démocratie et la promotion de la bonne gouvernance.

 La rédaction de journal du Niger vous propose l’intégralité du discours du président : 

« Je suis très heureux  d’avoir cette opportunité d’échanges avec le segment des forces vives de notre pays.

Je pensais qu’il était bon que nous nous retrouvions dans un format large comme c’est le cas. Je veux qu’à l’occasion de cette rencontre d’aujourd’hui, nous ayons un bon échange sur ce que doivent être les rapports entre le Gouvernement et la Société Civile. Je vais écouter ce que vous me direz sous forme des attentes qui sont les vôtres. Je vais vous dire aussi ce que sont nos attentes, à nous, vis-à-vis de la Société Civile.

Je conçois la Société Civile comme un acteur qui a un rôle très important pour la vitalité de notre démocratie, de par sa fonction qui consiste à alerter les pouvoirs publics et à les dénoncer, aussi, le cas échéant.

L’alerte est un moment important dans la le rôle de la Société Civile. La dénonciation est un autre moment important qui est aussi une forme, pour ainsi dire, de dialogue avec le Gouvernement.

La Société Civile doit alerter sur la gouvernance et doit dénoncer quand il y a un dérapage ou quelque chose qu’elle considère comme tel. Nous avons besoin d’acteurs qui jouent ce rôle de sentinelle parce qu’en effet, la tendance spontanée des humains, malgré toutes les mesures qu’ils peuvent prendre pour l’autocontrôle, c’est d’en faire fi et de passer des lignes que la Société Civile devrait être là pour les indiquer en disant attention, vous êtes en train de passer une ligne. Vous n’en avez pas le droit.

De même que le pouvoir est conçu devant être exercé dans le cadre d’un régime qui prévoit une opposition politique, de même la démocratie est inséparable du principe de l’existence d’acteurs dont la fonction est justement de rappeler à l’ordre. C’est une nécessité absolue qui est consubstantielle à l’exercice du pouvoir démocratique.

Nous ne concevrons jamais et nous n’avons jamais conçu la façon pour nous de gouverner comme n’étant pas compatible avec l’existence d’acteurs tels que vous êtes, tels que vous prétendez être. Bien au contraire, nous concevons, et ça depuis que nous sommes engagés dans le combat pour promouvoir la démocratie.

Nous concevons qu’il y a une place pour des acteurs comme vous, qui ne sont pas des acteurs politiques, qui n’ont pas vocation à conquérir le pouvoir et à l’exercer, mais qui ont une vocation très précise de sentinelle, pour critiquer et pour dire ce qui se fait , ce qui se fait en bien et ce qui se fait en mal.

Vous êtes aussi un acteur dans le combat pour la promotion de la liberté d’expression. Vous êtes aussi un acteur dans le combat pour la promotion de la bonne gouvernance, le respect de la justice, pour le respect des règles instituées par la constitution et l’état de droit.

Je voudrais avoir un bel échange avec vous.  Nous sommes tout à fait ouverts. Notre régime, en particulier sous l’égide du président Issoufou, avait pris un engagement important. Nous nous sommes efforcés de le respecter et nous le respecterons encore plus à mesure que nous apprenons, à mesure que nous exerçons le pouvoir. Cet engagement, vous vous souvenez, c’était celui de la dépénalisation du délit par voie de presse. Le Président Issoufou avait signé la Déclaration de la Table de la Montagne. Notre pays a fait des progrès dans le domaine de la liberté de la presse. Il a pu y avoir par moments des à-coups, mais je voudrais vous dire notre volonté de faire en sorte que ce genre d’engagement soit respecté et ferme-il était ferme déjà – et le sera davantage à l’avenir.

Je voudrais vous dire que tout ce que nous ferons, nous le ferons avec beaucoup de conviction.

Nous avons besoin de vous dans le combat contre la corruption, la concussion. Vous devez nous aider et votre aide doit pouvoir trouver le moyen de s’articuler de façon qu’elle soit efficace. Vraiment, je voudrais vous dire que  j’ai besoin que vous me donniez la main.

Vous avez écouté mon discours d’investiture. Je sais qu’il y a un certain nombre de pratiques qui ne sont pas bien pour notre société. Nous les avons combattues comme nous avons pu, mais nous ne sommes pas satisfaits des résultats que nous avons atteints. Et nous voulons que vous nous aidiez à améliorer davantage notre gouvernance. Nous voulons que nous soyons cités parmi les pays d’Afrique qui promeuvent le plus la bonne gouvernance, qui sont efficaces dans leur lutte contre la corruption.

Ce combat n’est pas facile. Je puis vous le dire. Ça n’a jamais été notre volonté mais qui a pu être défaillante. Ce sont les moyens peut-être, qui n’ont pas été à la hauteur des exigences de ce combat-là.  Mais je voudrais, avec vous, désormais entretenir une relation sans que j’aie quelque préoccupation de type vraiment populiste juste pour vous faire plaisir ou pour abuser de l’opinion. Non. J’ai besoin d’acteurs qui nous aident pour que nous puissions extirper de notre administration tous les mauvais comportements. Si la Société Civile peut être utile dans ce combat, vraiment, je souhaiterais qu’elle nous aide également.

Nous allons au fur et à mesure définir les mécanismes à même de nous permettre d’atteindre de bons résultats.

Et si à l’occasion, vous, vous pouvez aussi être d’une certaine utilité, dans le cadre d’un certain rôle, volontiers, nous accepterons ce que vous pouvez nous suggérer,  ce que vous pouvez nous aider à faire.

Voilà donc, en guise d’introduction, ce que j’ai voulu vous dire, tout en vous remerciant une fois de plus, d’avoir accepté de venir à cette invitation que nous vous avons faite.

Merci beaucoup. »

La Suisse finance pour environ 4,9 milliards de Francs CFA la Gouvernance Démocratique au Niger

Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massaoudou et le Chef Adjoint de la Coopération Suisse au Niger, M. Basilio Ghisletta, ont procédé, ce lundi 7 juin 2021 à Niamey, à la signature d’un Accord de financement d’un montant d’environ 4,9 milliards de Francs CFA, relatif au Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD).

L’objectif de ce Programme est d’améliorer la participation politique au Niger, avec une gouvernance plus inclusive de tous les acteurs politiques et une paix sociale renforcée. Ce programme vient aussi renforcer les efforts du Gouvernement du Niger après l’alternance démocratique suite aux élections du 21 février 2021.

Dans son intervention, le Chef de la Diplomatie nigérienne a, au nom du Gouvernement du Niger, remercié la Confédération Suisse pour sa participation et son soutien remarquable au Niger, avant de s’attarder sur les réalisations de la coopération entre les deux pays.

La Coopération Suisse au Niger couvre tous les secteurs vitaux, notamment le domaine prioritaire de l’éducation où elle a toujours appuyé le Niger à travers divers projets et programmes comme le Programme d’Appui à la Qualité de l’Education  (PAQUE 2014-2019) qui visait à améliorer la qualité de l’éducation primaire formelle initiale et continue des instituteurs, le suivi et l’encadrement des services techniques et l’introduction des langues nationales dans l’enseignement, a-t-il cité en exemple.

Pour le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, la présente cérémonie traduit une fois encore la volonté des autorités suisses de soutenir le Niger dans son combat pour la construction d’un pays démocratique et bien gouverné, ce qui cadre parfaitement avec les objectifs du Programme politique du Président Mohamed Bazoum, a-t-il indiqué.

La mise en œuvre effective de cet accord contribuera sans nul doute à la réalisation des principaux objectifs de promotion de la bonne gouvernance que s’est fixé le Niger, a ensuite fait savoir le Ministre Hassoumi Massoudou, qui rappelle que certaines réalisations de la coopération entre la République du Niger et la Confédération Suisse vont dans le sens de la lutte contre la pauvreté et conséquemment l’amélioration des conditions de vie des populations.

Il a cité, entre autres, le Programme hydraulique rurale, appui au secteur eau et assainissement (PHRASEA phase I et II), l’accord d’un montant de 4,5 milliards de FCFA pour la mise en œuvre du PAOP Phase 4 ; l’appui au Dispositif National de Prévention et de Gestion des Catastrophes et Crises Alimentaires (DNPGCCA), le Programme d’appui à la production et à la valorisation des cultures irriguée (PAPI) développé dans les régions de Dosso et Maradi, le PASEL dans les régions de Dosso, Maradi et Tillabéry et le Programme d’appui à l’éducation alternative des jeunes (PEAJ).

Aussi, suite à l’important afflux des réfugiés maliens au Niger, la Suisse a contribué à la protection et à l’assistance humanitaire de ces personnes ainsi que des populations nigériennes vulnérables qui ont dû faire face à cet afflux. L’aide humanitaire a appuyé financièrement le CICR, le HCR et la PAM.

Aussi, le Ministre Hassoumi Massoudou a-t-il voulu rassurer le diplomate suisse que la partie nigérienne ne ménagera aucun effort pour donner pleine vie à ce partenariat et répondre aux attentes de toutes les parties prenantes.

Le Chef Adjoint de la Coopération suisse au Niger a, pour sa part, indiqué que c’est un grand honneur pour lui de procéder à la signature de cet Accord qui représente une continuité dans l’engagement de son pays au Niger. Il a aussi précisé que la gouvernance démocratique a toujours été une priorité pour la Suisse, avant de remercier le Ministre des Affaires Etrangères pour avoir rappelé tous les engagements que la Suisse a pris avec le Gouvernement du Niger.

Source : ANP

Diffa : les forces mixtes repoussent une nouvelle attaque de Boko Haram

Un gendarme nigérien a été blessé et plusieurs terroristes ont été neutralisés, dans une attaque menée par Boko Haram à Diffa, au sud-est du Niger, a annoncé dimanche 06 juin 2021 une source militaire.

« Ce samedi 05 juin 2021, aux environs de 05h du matin, des éléments armés de l’État islamique en Afrique de l’ouest (EIAO) ont attaqué le poste de la gendarmerie, sis au niveau du dépôt de la Société nigérienne du pétrole (Sonidep) », a annoncé le commandement du secteur 4 de la Force multinationale mixte basé à Diffa, dans un communiqué.

Selon la même source, le bilan de l’attaque est le suivant :

Côté ami: on déplore

– Un (01) gendarme blessé léger;

– Un (01) véhicule de la gendarmerie emporté ;

– Deux (02) véhicules de la SONIDEP incendiés ;

– Une (01) cuve de carburant touchée par des tirs de l’ennemi.

Côté ennemi :

Un véhicule détruit et deux endommagés par l’aviation ;

– Plusieurs terroristes neutralisés.

Un ratissage par les troupes au sol est en cours.

Le commandant de secteur 4 de la FMM souhaite un prompt rétablissement au blessé et félicite les troupes pour leur bravoure. Il appelle la population à rester calme et continuer à soutenir les Forces de Défense et de Sécurité pour vaincre les forces du mal.

C’est la quatrième attaque attribuée à Boko Haram dans la région de Diffa en moins d’un mois.

Le vendredi 28 mai dernier, des hommes armés ont attaqué la ville de Diffa. Selon un bilan fourni par la Force multinationale mixte, quatre militaires et quatre civils ont été tués et quatorze blessés ont été enregistrés, dont neuf militaires et cinq civils.

 

La CEDEAO et la BAD veulent mutualiser leurs efforts de régulation des marchés en Afrique de l’Ouest (communiqué)

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Banque Africaine de Développement (BAD) entendent accorder leurs violons dans le cadre de la régulation des marchés en Afrique de l’Ouest, a annoncé ce jeudi 3 Juin la CEDEAO, un communiqué de l’institution communautaire.

L’organisation communautaire ouest-africaine s’engage à sceller ce partenariat à travers son département en charge du commerce, l’Autorité Régionale de la Concurrence de la CEDEAO (ARCC).

C’est dans ce cadre que l’Autorité Régionale de la Concurrence de la CEDEAO (ARCC/ERCA), Sous la coordination du Département de Commerce, des Douanes et de la Libre Circulation des Personnes de la Commission de la CEDEAO, a initié une réunion d’échanges par visioconférence avec la Banque Africaine de Développement (BAD), rapporte le communiqué.

‘’Cette réunion virtuelle avec la Banque Africaine de Développement, la première du genre depuis la mise en place de l’ARCC, aura lieu le vendredi 4 Juin 2021. Programmée pour se tenir en présentiel, cette réunion aura finalement lieu par visioconférence en raison de la situation sanitaire liée à la pandémie de la Covid 19’’, précise le même communiqué.

Selon la CEDEAO, la réunion du 04 juin 2021 découle de la nécessité pour l’ARCC de mobiliser des ressources auprès des partenaires techniques et financiers internationaux et de promouvoir la collaboration/coopération entre elle et ses partenaires.

Elle a pour objectif d’informer la BAD du démarrage effectif des activités de l’ARCC, et d’identifier, ensemble, les domaines de collaboration, ainsi que les pistes d’appuis techniques et financiers possibles à explorer.

‘’Cette concertation sera marquée par une cérémonie d’ouverture animée par le Directeur Exécutif p.i. de l’ARCC, la Coordinatrice de l’Intégration Régionale de la BAD, puis le Commissaire en charge du Commerce, des Douanes et de la Libre Circulation des Personnes de la Commission de la CEDEAO’’ annonce la commission de la CEDEAO, ajoutant que ‘’les discussions seront, par la suite, axées sur les modalités de collaboration entre le Département de Commerce, des Douanes et de la Libre Circulation des Personnes, l’ARCC et la BAD, auxquelles prendront aussi part les experts respectifs des 3 entités’’.

‘’A l’issue des échanges, il est attendu que la BAD prenne mieux connaissance de l’ARCC et de ses activités, que les espaces et domaines de collaboration puissent être identifiés et que les prochaines étapes en vue de cette collaboration puissent être ébauchées’’ explique toujours la CEDEAO.

30 milliards 194 millions de FCFA, coût total de trois conventions signées entre le Niger et l’AFD

Le Ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud, l’Ambassadeur de France au Niger, M. Alexandre Garcia et le directeur de l’AFD au Niger, Jean Christophe Maurin, ont procédé, le mardi 1er juin 2021, à la signature de trois conventions d’un coût total de l’ordre de 30 milliards 194 millions de FCFA.

Selon  le ministre des Finances, la première convention, d’un montant de 26,2 milliards FCFA, sous forme de prêt concessionnel, est destinée au financement du Projet de renforcement de l’alimentation en eau de la ville de Niamey (3ème usine de traitement d’eau potable de Karey Gorou).

‘’ L’objectif de ce projet est d’améliorer les conditions de vie des populations de la ville de Niamey et son développement économique et social’’, a indiqué le Ministre Jidoud.

De manière spécifique, a-t-il précisé,  ‘’le projet vise à satisfaire la demande en eau potable de la ville de Niamey à l’horizon 2030 ; à améliorer le taux de desserte de la population de Niamey ; à prioriser les ménages vulnérables et les femmes cheffes de foyers pour l’accès aux branchements sociaux subventionnés ; à sécuriser l’alimentation en eau de Niamey et à améliorer la qualité du service’’.

La mise en œuvre du projet aura, entre autres impacts, l’accès à l’eau potable pour 450.000 personnes dans les quartiers défavorisés et la sécurisation de l’alimentation en eau potable pour 1.600.000 personnes à l’horizon 2030», a-t-il poursuivi.

Quant à la deuxième convention, d’un montant de près de 394.000.000 FCFA, elle est destinée au financement d’études techniques et d’impact environnemental et social en vue d’apprécier la faisabilité du Projet d’amélioration du drainage des eaux pluviales et d’assainissement à Niamey.

La troisième convention, quant à elle, d’un montant de 3.600.000 FCFA, est accordée par le Partenariat Mondial pour l’Education et déléguée à l’AFD.

Cette convention est destinée à soutenir la stratégie nationale de réduction des vulnérabilités dans le système éducatif, avec comme objectif d’atténuer l’impact des crises récurrentes sur le système éducatif, en particulier pour les élèves les plus fragiles, à travers l’appui aux établissements scolaires dans la mise en œuvre de leurs plans de préparation, de gestion et de réponse aux crises.

‘’Connaissant la place de choix de l’éducation, en particulier celle de la jeune fille dans les priorités du Président de la République, ce projet vient à point nommé pour accompagner le gouvernement dans la réalisation de ses objectifs dans ce secteur’’  a estimé le ministre des Finances.

L’ambassadeur de France au Niger M. Alexandre Garcia a, pour sa part, expliqué que pour tous les financements qu’elle apporte ou qui lui sont délégués par un partenaire, la France à travers l’AFD s’inscrit dans la dynamique d’alignement des appuis extérieurs aux procédures et programmes de l’Etat voulue par le gouvernement du Niger depuis plusieurs années.

‘’Ainsi, tous les financements reçus par l’AFD dans ce secteur sont versés au Fonds commun sectoriel de l’éducation. Ce fonds créé en 2017 et intégré au trésor public nigérien est sécurisé pour être complémentaire du budget de l’Etat’’ a noté M. Garcia.

Ce fonds, a-t-il expliqué, finance la programmation de l’ensemble des entités publiques qui travaillent dans ce secteur et transfère 80% de ses ressources en région aux services déconcentrés et décentralisés.

Il est financé par l’AFD et d’autres partenaires comme le Luxembourg, la Suisse, la Norvège et l’UNICEF. Il a déjà permis de mettre à la disposition des acteurs publics de ce secteur plus de 30 milliards FCFA, en complémentarité avec le budget de l’Etat pour améliorer l’accès à l’éducation, la qualité des enseignements mais aussi le pilotage du système.

Source : ANP

Cycle d’inondations au Niger : Le comité d’orientation du mécanisme de réponse immédiate fait le point de mise en œuvre du programme de secours

Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, ce mardi 1er juin 2021, à son cabinet, la deuxième Réunion du Comité d’Orientation du Mécanisme de Réponse Immédiate pour faire le point de l’état de mise en œuvre du programme d’urgence de secours.

Il s’agit d’un comité qui découle de la mise en œuvre du Plan d’urgence qui a été mis en place par le gouvernement du Niger à la suite des inondations que le Niger a  connues en 2020.

A la suite des inondations de 2020,  ‘’le gouvernement du Niger a lancé un appel, avec une réaction positive de la Banque mondiale qui a accordé un financement de 21 milliards 940 millions de francs CFA qui devraient couvrir un certain nombre de volets du Programme d’urgence’’ a déclaré le Chef de gouvernement.

Il s’agit notamment de l’appui aux personnes sinistrées, l’appui au relèvement des travaux d’infrastructures et la coordination de l’ensemble des activités de secours.

‘’Dans le cadre de cette coordination, un comité a été mis en place, qui a tenu un certain nombre de réunions dont celle d’aujourd’hui qui consiste à faire le point de l’état d’avancement  du programme’’ a rappelé Ouhoumoudou Mahamadou.

Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes Laouan Magagi a précisé que   ‘’nous sommes à la deuxième réunion du comité d’orientation du Mécanisme de Réponse Immédiate. La dernière a eu lieu le10 mars 2021 où il a été demandé dans quelle mesure on pourra prolonger au-delà des 12 mois initialement prévus’’.

‘’Quelques mois ont été rallongés avec l’accord de la Banque mondiale, c’est pourquoi nous sommes venus échanger à travers ce comité dont une partie du financement est déjà disponible dans le compte du projet depuis février-mars’’ a indiqué le ministre Laouan.

Par rapport à cela, il sera fait la situation pour voir où  en est-on,  et quelle décision  prendre avec la campagne hivernale qui est imminente, ‘’quelle orientation on peut faire pour permettre à la population exposée, avant, puisse avoir moins de risques cette année’’ a-t-il poursuivi.

Il sera revu également les blocages et les difficultés afin de pouvoir trouver la solution rapidement du côté des services techniques ou du côté du projet.

‘’Nous sommes disposés à répondre à toutes les questions avec tous les ministères responsables directs de la mise en œuvre des actions dont nous assurons la coordination’’ a-t-il ajouté.

Cette rencontre s’est déroulée en présence du Gouverneur de la région de Niamey Oudou Ambouka, du Maire central de la ville de Niamey Oumarou Moumouni Dogari et  de tous les services étatiques impliqués dans le processus de riposte aux conséquences des inondations au Niger.

 

Niger : La CENI évalue le cycle électoral 2017-2021

Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Maître Issaka Souna a présidé, ce mardi 1er juin 2021 à l’Hôtel Bravia de Niamey, un atelier d’évaluation du cycle électoral du Niger pour la période 2017-2021.

Ces assises, qui vont durer trois jours, sont organisées avec l’appui financier de la Coopération Suisse à travers le Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD) et de l’Union Européenne à travers l’Institut Africain pour la Consolidation de la Démocratie (EISA).

L’objectif de cet atelier est de procéder à une évaluation des élections locales et générales de 2020-2021 et de proposer les réformes et solutions idoines, tout en analysant les rôles, missions et responsabilités de la CENI et des différents acteurs nationaux impliqués dans ce processus.

Il s’agira aussi de revisiter les dispositions légales et règlementaires du système électoral, notamment le code électoral et les autres textes régissant le statut et le fonctionnement des autres institutions impliquées dans les élections.

Cet atelier procédera également à une critique de l’organisation matérielle des élections locales et générales par la CENI, et redynamiser puis renforcer le rôle des médias, de la société civile et des autres acteurs institutionnels permettant de préserver la paix et la cohésion sociale durant toute la période du cycle électoral.

Enfin, la rencontre aura à susciter une réflexion constructive sur la fiabilité et les techniques d’élaboration du fichier électoral biométrique.

Dans son discours d’ouverture, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a rappelé que le Niger vient de boucler une série de scrutins, à savoir les élections municipales, les élections des conseillers régionaux, les élections  législatives et présidentielles.

Ces consultations électorales réalisées il y a trois mois « ont été jugées crédibles et acceptables par les acteurs tant nationaux qu’internationaux », a estimé Me Issaka Souna, selon qui, « la CENI enregistre ces observations et messages comme une reconnaissance de la réalisation professionnelle de sa mission et un encouragement à toujours mieux faire ».

Cependant, a-t-il souligné, le succès des activités passées ne doit pas « nous faire perdre de vue la nécessité pour la CENI, en tant qu’institution permanente, d’achever le déroulement des opérations électorales pour les trois communes de Chétimari, N’Gourti et Kanembakaché ».

Selon toujours Me Issaka Souna, « la CENI a le devoir de poursuivre l’enrôlement biométrique en vue de l’organisation du vote pour les cinq sièges de la Diaspora devant compléter l’effectif de notre parlement ».

De même, la révision annuelle de la liste électorale biométrique est une tâche très importante attendue de la CENI et la loi prévoit qu’elle soit réalisée du  1er octobre au 31 décembre chaque année.

Au titre des partenaires techniques et financiers, l’Ambassadrice de l’Union Européenne pour le Niger, Mme Elena Denisa Ionete a adressé les félicitations des partenaires à la CENI qui a accompli, avec succès, le processus électoral ayant « abouti à la mise en place des nouvelles autorités, rendant encore possible le premier passage de témoin entre deux présidents démocratiquement élus par le peuple nigérien ».

Avec la réussite de ce processus, « le Niger confirme son engagement dans la continuité du processus démocratique et s’engage davantage dans le renforcement de ses institutions », a indiqué la Représentante de l’Union Européenne.

Mme Elena Denisa Ionete a ensuite exprimé toute son émotion à « l’Assemblée nationale et ses cinquante femmes présentes en son sein », soulignant que « plus que jamais dans l’histoire du Niger  cet état de fait n’a eu lieu ».

Le Chef adjoint de la Coopération Suisse, Ghisletta Basilio, a lui aussi rappelé l’engagement de son pays « à accompagner le Niger à travers l’appui à la gouvernance démocratique ».

Il a réitéré l’assurance de la Suisse à être aux côtés du Niger dans tout le processus électoral.

Cet atelier s’est ouvert en présence les représentants des Institutions de la République, des membres du Gouvernement, ainsi que les partenaires de la Commission électorale nationale indépendante.

Source : ANP

Diffa : L’ONG WHH lance l’initiative cash transfert en faveur de 5O7 ménages de Chétimari et de Gagamari

La  cérémonie  s’est  déroulée  le  Jeudi  dernier  dans l’enceinte  de  la  Commune  de  Chetimari   sous  la  présidence  de  Malam Ari Boulama,  Vice-Maire,  en  présence  du  Chef  de  Base  Moussa Moustapha,  du  Représentant  du  Chef  de  Canton  Madou Koura  Bollo  et  des  chefs  de  quartiers .

En lançant les activités de cash transfert, le  Vice-Maire a souhaité  la  bienvenue  aux  invités  avant  de  dire  que  ‘’l’ONG  WHH  constitue  un  partenaire  privilégié  pour  son  entité  car  elle  est  toujours  présente   et  disponible  pour  un  appui  multiforme   de  bonne  qualité   dans  la  recherche  du  bien-être  de  la   Communauté .

Malam Ari Boulama a adressé,  au  nom  des  bénéficiaires,  sa  profonde  gratitude  à  l’ONG  WHH  et  au  partenaire  financier  START  Fund .

Quant au Chef  de  Base, il  a  situé  clairement  l’objectif  de  l’activité.  Pour  Moussa Moustapha  a  rappelé  que  l’ONG  WHH a  obtenu   un  financement  de  Start  fun  pour  apporter  une  assistance  alimentaire  de  deux  mois  à  travers  la  modalité  de  Cash  transfert   inconditionnel  et  la  promotion  des  bonnes  pratiques  d’hygiènes,  Assainissement  en  faveur  des  populations  refugiées,  retournées,  et  communautés  hôtes  affectées  par  la  récente  crise  sécuritaire  dans  la  région  de  Diffa  principalement  dans  les  villages  de  Chétimari  et  de  Gagamari.

‘’Pour  réaliser,  cet  objectif,  ledit  projet  se  fixe  deux  grands  résultats’’,  a-t-il  poursuivi.  il  s’agit  d’un  accès  immédiat,  adéquat  et  sécurisé  à  la  nourriture  pour  les  populations  refugiées,  retournées  et  populations  hôtes  les  plus  vulnérables  à  travers  la  distribution  du  cash  pour  deux  mois ; et des  bonnes  pratiques  d’hygiène,  d’assainissement  ainsi  que  les  méthodes  de  prévention  de  la  COVID 19  par  le  biais  des  campagnes  de  sensibilisation.

Le  Chef  de  Base  de  l’ONG  WHH  de  préciser  que  ‘’la  distribution  de  cash  WHH  et  CWW  prévoit  de  toucher  dans  un  premier  temps  5O7  ménages  dont  141 ménages  refugiés,  44  ménages  des  retournés  et  322  ménages  d’accueils .

Chaque  ménage  recevra  au  total  65.OOO FRS  pendant  deux  tours  de  distribution. Aussi,  Moustapha Moussa  de  souligner  que  ‘’ces  bénéficiaires  ont  été  sélectionnés  selon  des  critères  rigoureux  et  en  collaboration  avec  les  autorités  locales  et  les  Représentants  des  Communautés  concernées’’.

Source : ANP

La CEDEAO suspend le Mali de ses institutions et demande la nomination immédiate d’un nouveau Premier ministre civil

Les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) réunis lors d’un sommet régional extraordinaire, ont décidé, le dimanche 30 mai 2021, de suspendre le Mali de leurs institutions  communes en réponse au récent double putsch des militaires maliens et appellent à la nomination immédiate d’un Premier ministre issu de la société civile. 

Communiqué du sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali.

  1. À l’invitation de Son Excellence Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana et actuel Président de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Autorité de la CEDEAO Les chefs d’État et de gouvernement ont tenu un sommet extraordinaire sur la situation politique au Mali le 30 mai 2021, à Accra, au Ghana.
  2. Les chefs d’État et de gouvernement sous-répertoriés ont participé au Sommet extraordinaire ou leurs représentants dûment mandatés:

– IL. Roch-Marc Christian KABORE, Président du Burkina Faso;

– IL. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire;

– IL. Adama BARROW, Président de la République de Gambie ;

– IL. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Présidente de la République du Ghana;

– IL. Umaro Sissoco EMBALÓ, président de la République de Guinée Bissau;

– IL. George WEAH, président de la République du Libéria;

– IL. Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger;

– IL. Muhammadu BUHARI, président de la République fédérale du Nigéria;

– IL. Julius Maada BIO, Président de la République de Sierra Leone;

– IL. Faure Essozimna GNASSINGBE, président de la République togolaise.

– M. Aurelien AGBENONCI, Ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration de la République du Bénin;

– M. Rui SOARES, Ministre des Affaires étrangères et des Communautés de la République du Cabo Verde;

– Mme Aissata TALL SALL, Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’étranger de la République du Sénégal ;

– Mme Moussoukoro SANGARE, Chargée d’Affaires a. je. de l’Ambassade de la République de Guinée au Ghana.

  1. Les personnalités de haut rang ci-après ont également participé au Sommet extraordinaire:

– IL. Goodluck Ebele JONATHAN, ancien président de la République fédérale du Nigéria, envoyé spécial et médiateur de la CEDEAO au Mali;

– IL. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO; IL. El-Ghassim WANE, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali, Chef de la Mission multidimensionnelle de stabilisation au Mali (MINUSMA); et

  1. Le Sommet extraordinaire a été convoqué pour faire le point sur la crise sociopolitique qui prévaut au Mali à la suite de l’arrestation, de la détention et des démissions subséquentes du Président et du Premier Ministre de la transition le 26 mai 2021, ainsi que pour déterminer la prochaine ligne d’action pour la transition.
  2. Après la présentation du rapport par S.E. Goodluck Ebele JONATHAN, ancien président de la République fédérale du Nigéria et envoyé spécial et médiateur de la CEDEAO au Mali, les chefs d’État ont exprimé de vives et profondes inquiétudes face à la crise actuelle au Mali, qui arrive à mi-chemin de la fin de la période de transition convenue, dans le contexte des défis de sécurité liés aux attaques terroristes incessantes et à la pandémie de Covid-19 avec ses conséquences socio-économiques désastreuses.
  3. Les chefs d’État demandent la libération immédiate de l’ancien président et premier ministre de la transition, assignés à résidence.
  4. Les chefs d’État condamnent fermement ce récent coup d’État, qui est une violation des décisions prises lors du sommet extraordinaire tenu au Peduase Lodge, Aburi, Ghana, le 15 septembre 2020 et une violation de la Charte de transition.
  5. Après de longues discussions sur la situation au Mali, les chefs d’État et de gouvernement ont pris les décisions suivantes:

Réaffirmons l’importance et la nécessité de respecter le processus démocratique d’accession au pouvoir, conformément au Protocole de 2001 de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Ils condamnent en particulier toutes les actions qui ont conduit à l’instabilité persistante au Mali et ses conséquences dans la région;

  1. Décider de suspendre le Mali des institutions de la CEDEAO conformément aux dispositions de la CEDEAO;
  2. Demander la nomination immédiate d’un nouveau Premier ministre civil;

Un nouveau gouvernement inclusif devrait être formé pour poursuivre le programme de transition;

  1. Réaffirmons la nécessité de respecter la période de transition de 18 mois décidée à Accra. Dans ce contexte, la date du 27 février 2022 déjà annoncée pour l’élection présidentielle doit être absolument maintenue. Un mécanisme de suivi sera mis en place à cet effet;
  2. Réitèrent les décisions antérieures selon lesquelles le chef de la transition, le vice-président et le premier ministre de la transition ne devraient en aucun cas être candidats à la prochaine élection présidentielle;
  3. Réaffirmons le soutien de la CEDEAO pour accompagner le processus de transition au Mali.
  4. Exhorter tous les partenaires internationaux (l’Union africaine, les Nations Unies et l’Union européenne) à continuer à soutenir le Mali dans la mise en œuvre réussie de la transition ;
  5. Félicitez et encouragez le Médiateur à persévérer dans ses efforts de médiation et à rester saisi de la situation au Mali à travers le Comité Local de Suivi.
  6. Les chefs d’État appellent à la mise en œuvre immédiate de toutes ces décisions conformément au calendrier de transition défini. À cette fin, ils exhortent le Médiateur à retourner au Mali dans un délai d’une semaine pour impliquer les parties prenantes sur ces décisions.
  7. Les chefs d’État expriment leur gratitude à Son Excellence Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana et actuel Président de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour la convocation de ce Sommet extraordinaire sur la situation politique au Mali et pour les moyens mis à disposition pour assurer le bon déroulement du Sommet extraordinaire.

Fait à Accra, le 30 mai 2021.

Tillabéri : Le Médiateur de la République fait don de 2 tonnes de riz et 500 kits de nourriture aux déplacés d’Anzourou

Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga qu’accompagne une forte délégation, a rendu visite, le jeudi 20 Mai 2021 à Tillabéri, aux populations déplacées de la commune d’Anzourou à qui il a fait un don de 2 tonnes de riz et 500 kits de nourriture aux déplacés d’Anzourou.

Notez que, ce don composé de deux (2) tonnes de riz et 500 kits de nourriture, est destiné aux plus vulnérables notamment les enfants et les malades.

Prenant la parole à cette occasion, le Médiateur de la République a déclaré être venu compatir de tout ce qui s’est passé dans les villages d’Anzourou, aussi, pour s’enquérir des conditions d’accueil et d’hébergement des populations principalement composées de femmes et de jeunes.

‘’Nous sommes venus, ma délégation et moi, pour réconforter et recueillir les propositions et les préoccupations des populations déplacées’’ a ajouté Me. Ali Sirfi Maïga .

Il a, en sa qualité de Médiateur, lancé un appel à l’endroit des pouvoirs publics afin que l’engagement pris par le Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum, notamment la sécurisation des villages d’Anzourou, et le raccompagnement de ces populations jusque dans leurs villages par les forces de défense et de sécurité (FDS), ne puisse souffrir d’aucune tergiversions.

‘’C’est un engagement qui a une valeur divine venant du prince’’ a-t-il ajouté tout en les rassurant que son séjour à Tillabéri est pour ‘’quelques jours et en tant que Médiateur j’y veillerai aussi’’.

Le Médiateur de la République a également appelé les communautés d’accueil, notamment les populations de Tillabéri, à la solidarité, l’entraide, et surtout à développer le vivre ensemble face à cette situation et envers ces 12.000 personnes déplacées, et aux ressortissants de la zone vivant à Niamey ou ailleurs  de ne pas ‘’mettre de l’huile sur le feu’’.

Me Ali Sirfi Maiga a, enfin, appelé les déplacés à retourner dans leurs villages respectifs étant donné que les FDS sont présentes sur les lieux.

Le Gouverneur de la région M. Ibrahim Tidjani Katiella a, auparavant pris la parole pour réitérer au Médiateur de la République, sa reconnaissance et sa gratitude pour ‘’non seulement avoir effectué ce déplacement, mais aussi pour cette remise officielle de cette assistance alimentaire’’.

M. Ibrahim Tidjani Katiella a également informé les déplacés que ‘’des bus et des camions seront disponibles dès ce vendredi 21 mai 2021 pour ceux qui sont disposés à rejoindre leurs villages respectifs’’.

Source : ANP