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 Le Niger est la 25e puissance militaire d’Afrique

Le Nigeria occupe la 25e position dans le classement 2019 des plus grandes puissances militaires du continent, publié par le site américain Global Fire Power.

Le Niger est la 26e puissance militaire d’Afrique, devant le Congo, la Mauritanie, le Libéria et Le Gabon. Il occupe la 116e position sur 136 à l’échelle mondiale.  Le Niger est en régression par rapport à l’année 2018 où il détenait les 21e et 109e places.

Le Cameroun et le Mali que le Niger devançait en 2018 le précèdent désormais, selon le site américain Global fire power.

Le Global fire power se fonde sur une cinquantaine de critère, notamment : le nombre de militaires actifs, la force navale, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique. L’armée nigérienne possède une force vive d’environ 5300 têtes, sept hélicoptères, 182 véhicules de combat, entre autres.

Migration irrégulière : le Niger lance son projet de monitoring des flux migratoires

Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a lancé mardi, à Niamey, les activités du projet de monitoring des flux migratoires aux frontières du pays afin de prévenir la migration irrégulière.

Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Ider Adamou, a présidé mardi la cérémonie officielle du démarrage du monitoring des flux migratoires aux frontières du Niger. Ce projet, d’une durée d’un an, vise à mettre en place un mécanisme d’identification des personnes en besoin de protection internationale à partir des postes de police frontaliers, a-t-il fait savoir. Objectifs : leur permettre de bénéficier de tous les droits liés au statut de migrant.

Il est surtout question de prévenir la migration clandestine. Un phénomène qui touche fortement le Niger, pays de transit pour les ressortissants africains en route vers la Lybie et l’Algérie.

« Il permettra de disposer de davantage de données sur les personnes se trouvant dans les flux migratoires qui traversent nos frontières afin de mieux préparer les réponses nécessaires », a souligné Ider Adamou en marge de la cérémonie.

Le projet de monitoring des flux migratoires sera implémenté dans les régions de Niamey, de Tillabéry, de Dosso, de Tahoua, de Maradi, de Zinder et de Diffa, avec l’appui du Comité international pour l’aide d’urgence et le développement (CIAUD-Canada).

 

Grève des enseignants d’université : l’USN prône le dialogue

L’USN a condamné mercredi le bras de fer entre le gouvernement nigérien et les enseignants d’universités, causant une paralysie des activités académiques.

L’Union des scolaires nigériens (USN) s’est exprimée mercredi sur la grève des enseignants chercheurs qui perdure depuis le mois de septembre 2018. Les enseignants frondeurs réclament une couverture médicale, le versement de leurs arriérés de primes et des élections pour choisir les recteurs, entre autres.

Aucun accord n’a jusqu’ici été trouvé entre le gouvernement et le Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (Snecs). Une situation que le l’USN critique. Dans un communiqué, l’Usn a décrit avec « amertume » « l’incapacité du gouvernement et du SNECS à s’entendre à travers le dialogue et déplore le radicalisme et les positions figées de ces derniers sur l’avenir de l’enseignement supérieur pourtant seul gage d’un dénouement heureux de la situation puisque même dans les guerres mondiales ».

L’USN appelle au dialogue : « la finalité reste toujours le dialogue et la compréhension à plus forte raison lorsque deux copains complices de la prise en otage de l’enseignement supérieur divertissent l’opinion à travers des scenarii ridicules car la nomination ou l’élection des recteurs n’a jamais été le vrai débat de l’enseignement supérieur au Niger, en lieu et place de se soucier des véritables maux qui minent nos universités publiques, cela prouve à suffisance l’insouciance et le manque de patriotisme de ces derniers à l’égard de la République qui les a pourtant tous gâtés », soulignne  le communiqué.

L’Union exhorte par ailleurs le gouvernement à convoquer les états-généraux de l’enseignement supérieur dans les plus brefs délais.

Assassinat du président Baré Maïnassara: la famille attend toujours la vérité

Le général Ibrahim Baré Maïnassara a été tué par les éléments de garde rapprochée le 9 avril 1999. 20 ans après les faits, l’enquête reste bloquée.

9 avril 1999-9 avril 2019. 20 ans que l’ex-président nigérien Ibrahim Baré Maïnassara, arrivé à la tête du pays en 1996 par un coup d’Etat, était tué. Les proches attendent toujours d’en connaitre les commanditaires.

« Ce que l’on attend est très simple. Nous voulons l’ouverture de l’enquête afin de connaître exactement les circonstances dans lesquelles cela s’est déroulé et les personnes impliquées, les têtes pensantes, les personnes qui ont commandité. Quatre chefs de l’État se sont succédé. Rien n’a été fait. Chaque fois, on nous renvoie à cette amnistie de manière obstinée, sans justifier, alors que nous savons clairement que rien n’empêche l’ouverture de cette enquête. Judiciairement, légalement, rien ne l’empêche » a déclaré sur RFI Alia Rayana Baré, la fille du défunt.

L’enquête sur la mort de Ibrahim Baré Maïnassara est bloquée, selon les autorités nigériennes, par une amnistie accordée aux auteurs, co-auteurs et complices.

La Cour de justice de la Cédéao avait reconnu, en 2015, une violation du droit des proches de l’ex-président à avoir accès à la justice. Ladite juridiction avait par ailleurs ordonné le versement de 435 millions de francs CFA à sa famille, à titre d’indemnisation.