La Commission électorale indépendante a démarré mardi la constitution du fichier électoral en vue des prochains scrutins.
Alors que la commission électorale nationale indépendante vient de démarrer la constitution du fichier électoral, l’opposition crie au scandale. Le gouvernement assure que cela ne changera rien au processus.
Au Niger, la Commission électorale nationale indépendante a démarré ce mardi 1er octobre, la constitution du fichier électoral en vue des élections générale de 2020. Un processus sans l’opposition qui continue de dénoncer le nouveau code électoral. Le point de discorde est l’article 8 qui disqualifie pour une élection toute personne ayant été condamnée à au moins un an de prison. L’opposition refuse donc de siéger au sein de la Céni.
S’exprimant ce mercredi sur la Deutsche Welle, le porte-parole du gouvernement, Abdourahaman Zakaria, s’est montré on ne peut plus clair : le processus électoral se poursuivra avec ou sans l’opposition. « L’article 8 est ainsi, l’opposition est bien représentée dans la commission mais refuse de prendre sa place« , estime-t-il. Et d’insister : les réclamations de l’opposition ne changeront rien dans le processus en cours.
Avec Deutsche Welle