Ouagadougou, 13 janvier 2025 – Dans une ambiance solennelle, Bassolma Bazié a officiellement pris ce lundi les rênes de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette institution stratégique, regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est appelée à jouer un rôle clé dans la coopération et le développement de la région sahélienne.
Une nomination présidentielle significative
La nomination de Bassolma Bazié, annoncée par décret présidentiel du capitaine Ibrahim Traoré le 9 décembre 2024, marque une étape cruciale dans la consolidation des liens entre les États membres de l’AES. En plus, la cérémonie d’installation, dirigée par le capitaine Alexandre Medah, directeur de cabinet de la présidence du Faso, a mis en lumière l’importance de cette institution dans le paysage géopolitique du Sahel.
Les défis d’une région en mutation
En tant que premier président de la Commission nationale de l’AES, Bazié se voit confier la mission de renforcer la coopération entre les trois pays membres. Le contexte régional, marqué par des défis sécuritaires, économiques et sociaux, requiert une approche concertée et innovante.
Les pays de l’alliance des États du Sahel, confrontés à des menaces communes telles que le terrorisme, le changement climatique et l’insécurité alimentaire, ont tout à gagner d’une coordination renforcée. Ainsi, la Commission nationale de l’AES est conçue pour être le moteur de cette collaboration, en mettant en œuvre des politiques harmonisées et en promouvant des initiatives de développement durable.
Le rôle clé de Bassolma Bazié
Avec une riche expérience dans la gestion des affaires publiques et une profonde connaissance des enjeux régionaux, Bassolma Bazié apporte aussi une vision stratégique à cette nouvelle fonction. Son leadership sera déterminant pour orienter les efforts de la Commission vers des résultats concrets.
Dans son discours d’installation, Bazié a souligné l’importance de l’unité et de la coopération : La Confédération des États du Sahel est plus qu’une simple alliance ; elle est un symbole de notre volonté commune de bâtir un avenir meilleur pour nos populations. « Nous devons travailler ensemble pour relever les défis qui se dressent devant nous. »
Par ailleurs, sous la direction de Bazié, la Commission nationale de l’AES est appelée à devenir un pilier de la stabilité et du développement régional. Les initiatives à venir devraient inclure des projets communs en matière d’infrastructure, de sécurité, d’agriculture et d’éducation, visant à améliorer les conditions de vie des populations sahéliennes.
D’ailleurs, le succès de cette institution dépendra de la capacité des trois États membres à surmonter leurs différences et à collaborer de manière efficace. La vision de Bazié, axée sur le dialogue et l’action concertée, sera essentielle pour faire de la Confédération des États du Sahel un modèle de coopération régionale.
En conclusion, l’installation de Bassolma Bazié à la tête de la Commission nationale de l’AES ouvre une nouvelle page dans l’histoire de la coopération sahélienne. Dans un monde en constante évolution, la région du Sahel a besoin d’institutions fortes et de leaders engagés pour construire un avenir de paix et de prospérité. Bassolma Bazié semble prêt à relever ce défi avec détermination et vision.