Une attaque terroriste a entraîné par des militants du JNIM a fait 46 morts parmi les forces de sécurité et 7 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) près de Ouargaye.
Kogo, Burkina Faso – 29 mai 2024
Des hommes armés du groupe Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimeen (JNIM), affilié à Al-Qaïda, ont attaqué un camp de gendarmerie près du village de Kogo, situé à seulement 8 kilomètres au sud de Ouargaye, dans la région du Centre-Est du Burkina Faso.
L’attaque, qui a débuté aux environs de 10 heures du matin, a été d’une rare violence. Les assaillants ont attaqué le camp avec des armes lourdes et légères, avant de s’engager dans un combat intense avec les gendarmes.
Le bilan de cette attaque terroriste est lourd :
- 46 gendarmes ont perdu la vie, parmi lesquels des membres d’unités d’élite comme l’USIGN, le GSIGN et l’ESRI.
- 7 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ont également été tués.
- On dénombre de nombreux blessés, des disparus et des pertes civiles.
Les terroristes ont pillé l’intégralité du camp.
Les forces de sécurité ont combattu avec courage et détermination pendant plus de quatre heures, mais l’absence de renforts a finalement scellé leur sort. Les forces de sécurité ont neutralisé un total de 67 terroristes lors de l’affrontement.
Parmi les victimes se trouve le lieutenant Sanou Sogo Issa, commandant de l’unité, qui a perdu la vie dans l’attaque. Sa disparition est d’autant plus tragique qu’il venait de se marier il y a quelques semaines à peine.
La gendarmerie nationale burkinabè, malgré ce drame, reste déterminée à poursuivre sa lutte contre le terrorisme. Cette attaque meurtrière souligne une fois de plus la menace persistante qui représente les groupes armés islamistes dans la région.
Elle met également en lumière la nécessité d’une réponse coordonnée et résolue de la part des autorités burkinabè et de l’Alliance des Etats du Sahel pour contrer la violence et protéger les populations civiles.