Ouagadougou, 10 janvier 2024 – L’ancien Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Alassane Bala Sakandé, ainsi que cinq autres personnes font face à des poursuites judiciaires pour plusieurs chefs d’accusation graves. Parmi les charges retenues figure le détournement de deniers publics, l’octroi d’avantages injustifiés, le blanchiment de capitaux et l’enrichissement illicite.
Ces accusations surviennent alors que M. Sakandé, qui a occupé le poste de président de l’Assemblée nationale sous le régime de Roch Marc Christian Kaboré, est actuellement hors du territoire burkinabé. Selon des sources officielles, il se trouverait à l’étranger pour des raisons de santé.
Les enquêtes en cours visent à faire la lumière sur des actes présumés de corruption et de mauvaise gestion des fonds publics, des pratiques qui auraient contribué à l’enrichissement personnel de plusieurs anciens hauts responsables de l’État. Le cas de M. Sakandé attire particulièrement l’attention en raison de son statut politique et de son rôle clé dans l’ancien gouvernement.
Les autorités burkinabées n’ont pour l’instant pas fourni de détails supplémentaires sur les démarches entreprises pour le retour de l’ex-président de l’Assemblée nationale au pays, ni sur l’identité des cinq autres personnes impliquées dans cette affaire.
Cette affaire de corruption, si elle est avérée, pourrait marquer un tournant significatif dans la lutte contre l’impunité et la mauvaise gouvernance au Burkina Faso. Elle intervient dans un contexte de fortes attentes de la population quant à la transparence et à la reddition de comptes des responsables publics.
En somme, cette affaire, dont les conséquences potentielles pourraient affecter la stabilité politique et la confiance des citoyens dans leurs institutions, sera dans le viseur des observateurs tant sur le plan national qu’international.