Le Premier ministre burkinabè, M. Appolinaire Kyelem de Tambèla, a rencontré lundi 12 février les représentants du secteur privé pour les rassurer sur les conséquences du retrait du pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), annoncé il y a deux semaines.
Il a affirmé que cette décision n’affectera pas le développement économique du Burkina Faso, mais au contraire, lui permettra de nouer des partenariats bilatéraux plus avantageux et plus respectueux de sa souveraineté.
Le chef du gouvernement a expliqué que la volonté du Burkina Faso de se consacrer à son intégration avec le Mali et le Niger, au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), une organisation régionale qui vise à créer une confédération entre les trois pays du Liptako Gourma, confrontés aux mêmes défis sécuritaires, économiques et sociaux, est le motif de son retrait de la CEDEAO.
Il a assuré que le Burkina Faso n’a pas de problème avec les autres pays membres de la CEDEAO, mais qu’il ne peut plus accepter les ingérences et les pressions de certaines puissances extérieures.
Le Premier ministre a également promis au secteur privé que le gouvernement mettra tout en œuvre pour créer un climat des affaires propice à l’investissement et à la croissance. Il a invité les acteurs économiques à accompagner le Burkina Faso dans cette nouvelle étape de son histoire, qu’il a qualifiée de « nouveau départ ».