Dans la quiétude trompeuse de la soirée du 26 mars, la localité de Sanaba, située dans la province de Banwa, a été le théâtre d’une attaque d’une brutalité inouïe. Plus de soixante-dix assaillants affiliés à Ansarul Islam, une faction du Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), ont lancé une offensive contre une position des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Cette attaque, d’une violence inédite, a malheureusement coûté la vie à onze membres des FDS et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), y compris le chef du détachement.
La riposte ne s’est pas fait attendre. Alors que les assaillants battaient en retraite vers leur bastion, les vecteurs aériens des FDS ont été déployés avec précision pour les traquer et les frapper sans merci. Cette contre-attaque a été d’une efficacité redoutable, neutralisant plus de vingt terroristes et récupérant un arsenal considérable : armes, munitions, équipements de communication et véhicules.
Sanaba, libérée de l’emprise terroriste depuis la mi-mars, témoigne de la résilience de ses habitants et de la détermination des forces armées. La demande croissante des populations locales pour l’intégration de davantage de VDP souligne l’urgence d’une solidarité nationale face à la menace persistante.
En somme, cet affrontement souligne la complexité du contexte sécuritaire au Burkina Faso, où Ansarul Islam a joué un rôle majeur dans la déstabilisation du nord du pays. La lutte contre le terrorisme reste un défi de taille, nécessitant une approche coordonnée et soutenue pour assurer la sécurité et la paix dans la région.