Dans une déclaration solennelle, la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) a exprimé sa profonde affliction face aux coupures d’électricité récurrentes qui sévissent depuis le 26 mars dernier. Ces interruptions de service, qui plongent le pays dans l’obscurité, sont une source de désarroi non seulement pour les citoyens mais également pour la société elle-même.
Monsieur Souleymane Ouédraogo, à la tête de la SONABEL, a publiquement admis la gravité de la situation, la qualifiant de “très difficile” et de “pénible”. Cependant, Il a rassuré la population en affirmant que l’ensemble des équipes de la SONABEL s’investissent dans la recherche de solutions pérennes.
L’origine de ces délestages est attribuée à un rationnement sévère de l’approvisionnement en énergie, notamment les 200 mégawatts que le Ghana, confronté à un problème d’approvisionnement en gaz, ne peut plus fournir. Face à cette épreuve, M. Ouédraogo a insisté sur l’impératif d’accroître la production d’énergie interne pour pallier à de telles carences.
Il a également évoqué la vétusté de l’équipement de la SONABEL, avec près de 30 % des groupes électrogènes nécessitant un remplacement, rendant la prévention des pannes particulièrement ardue en cette période de canicule.
Dans un élan de soutien, le gouvernement du Burkina Faso a octroyé des facilités à la SONABEL et a mis en œuvre des projets majeurs destinés à atténuer ces difficultés. En parallèle, M. Ouédraogo encourage vivement ceux qui en ont la capacité à se tourner vers l’énergie solaire, alternative prometteuse pour l’avenir énergétique du pays.
Cet appel à l’action souligne la nécessité d’une transition énergétique vers des sources plus durables et autonomes, un défi que la SONABEL et le Burkina Faso semblent prêts à relever avec détermination.