Dialogue social au menu des hebdomadaires marocains - Journal du niger

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Dialogue social au menu des hebdomadaires marocains

L'accord signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux et les dépassements de gardiens de voitures, sont les principaux sujets…

L’accord signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux et les dépassements de gardiens de voitures, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ écrit que les acteurs sociaux, syndicats et patronat en tête, de concert avec le gouvernement, « n’ont pas manqué » le rendez-vous du 1er mai, fête historique du travail et des travailleurs à travers le monde, précisant qu’à l’occasion de ce round du dialogue social, plusieurs mesures ont été prises en faveur des travailleurs, notamment l’augmentation du SMIG dans le secteur public et les secteurs de l’industrie, du commerce et des services, la réduction de la condition de bénéficier de la pension de vieillesse de 3.240 jours d’affiliation à 1.320 jours, en plus de l’adoption des allocations familiales pour les 4ème, 5ème et 6ème enfants.

Même si chacun sait que le coût de la vie si élevé pour bon nombre de nos concitoyens ne saurait être résorbé par ces mesures, la reprise effective du dialogue social est “un pas vers l’avant qui est acté”, estime l’hebdomadaire.

Et, la signature du procès-verbal de l’accord social pour une période déterminée de 2022 à 2024, “laisse espérer une continuité” dans ce dialogue et des mesures complémentaires dans le temps.

D’autant que si la pression exigeait des concessions, les moyens limités de l’État marocain, en particulier dans le contexte économique mondiale, sont déjà fortement mobilisés, relève-t-il.

Par sa mécanique inclusive et sa contribution à résorber les attentes des Marocains, la reprise du dialogue social “va dans le bon sens, celui de l’apaisement, mais surtout de la considération”, ajoute-t-il.

+Le reporter+ note que toutes ces mesures réunies “ne compensent pas tout”, les deux années de pandémie et la crise mondiale due à la guerre d’Ukraine, avec leurs conséquences sur le coût de la vie, ayant drastiquement affaibli le pouvoir d’achat du citoyen, mais de telles mesures sont les bienvenues pour atténuer les effets combinés de ces crises.

Aussi, la Haute Commission du dialogue social suscite l’espoir pour plusieurs raisons: d’abord, l’accord tripartite signé le 30 avril fixe des objectifs datés et chiffrés, ce qui en renforce la crédibilité et donne à penser que les décisions sociales arrêtées par la Haute Commission ne sont pas de simples professions de foi, ou promesses de circonstance que dicte le 1er mai.

Ensuite, en même temps que la signature de cet accord, il y a eu celle d’une Charte nationale du dialogue social qui atteste du souci d’institutionnaliser le dialogue social et instaure un cadre pour ce faire, explique le journal.

Même cloche de son chez +La Vie éco+, qui estime que la “rapidité” avec laquelle le chef du gouvernement s’engage dans la phase opératoire peut s’expliquer par l’importance du sujet qui est l’accord social quant à l’instauration, dans les mois et années à venir, d’“une meilleure visibilité, d’un climat de confiance et d’un esprit de concertation”.

C’est un indice qui ne trompe pas : le mode de pilotage et d’exécution basé sur la rapidité et la réactivité sera “clairement” un des leviers “majeurs” pour “instaurer véritablement un changement de gouvernance, perceptible et effectif”, soutient la publication.

Car, l’impact difficilement appréciable des grands chantiers d’infrastructures et d’économie sur le quotidien des citoyens accélère ce phénomène d’érosion de la crédibilité de l’action de l’État, explique-t-il, soulignant qu’une politique publique n’a de sens que si le citoyen perçoit des changements palpables qui lui donneraient confiance.

+Le Matin+ fait remarquer que les dépassements de gardiens de voitures sont légion et de plus en plus dangereux. Non-respect des autorisations, comportements déplacés avec les clients, tarifs exagérés, agressions, mafia de location des espaces… Les exemples sont multiples et le désarroi des citoyens est grand, relève le quotidien.

L’assassinat dernièrement d’un jeune homme à Fès par un gardien de voitures est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, suscitant une réaction ferme des autorités concernées.

Les internautes expriment clairement leur mécontentement, leur colère et appellent à la suppression des «gilets jaunes». Les spécialistes contactés estiment qu’un contrôle rigoureux de cette activité, qui fonctionne dans l’anarchie absolue, est plus que nécessaire. Selon les experts, les mesures à prendre devraient permettre de sanctionner tous ceux qui s’autoproclament gardiens de voitures, souligne le journal.

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