Syrie, le 9 décembre 2024 – Dans la nuit sombre de samedi à dimanche, un chapitre de l’histoire syrienne s’est clos de manière mélancolique. En effet, après 24 ans de règne, Bachar al-Assad a fui la Syrie, laissant derrière lui un pays en ruines et un peuple en quête de paix. Son départ précipité est le résultat d’une offensive fulgurante menée par la coalition rebelle, dirigée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC).
En seulement dix jours, les forces rebelles ont conquis plusieurs villes stratégiques, avant de pénétrer dans la capitale, Damas. Les rebelles ont annoncé la chute de Bachar al-Assad dans une déclaration télévisée, ainsi que la libération de prisonniers injustement détenus selon eux. Cette annonce a résonné comme un coup de tonnerre à travers la région, marquant la fin d’une ère de pouvoir autoritaire.
Le Premier ministre Mohammad Ghazi al-Jalali a exprimé sa volonté de collaborer avec le futur leadership choisi par le peuple syrien. Les dirigeants rebelles ont insisté sur l’importance de ne pas interférer avec les institutions publiques, soulignant leur engagement à maintenir l’ordre et à instaurer une nouvelle ère de justice et de coexistence pacifique.
Les leaders de HTC ont promis une Syrie réformée dans une déclaration publique, où ils honoreront chaque citoyen et protégeront leur dignité. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a confirmé que Bachar al-Assad a quitté le pays via l’aéroport de Damas, consolidant ainsi la victoire des rebelles et soulevant des questions sur l’avenir de la Syrie.
En somme, la chute du régime d’Assad représente un moment charnière pour la région. Les Syriens, sous les yeux du monde entier, doivent maintenant reconstruire leur nation marquée par des décennies de conflit et de souffrance. Ce tournant historique, empreint de mélancolie, prépare le pays à écrire un nouveau chapitre de son histoire.