Niamey, Niger – Une équipe d’experts internationaux, composée de membres de l’ATAF (Forum Africain de l’Administration Fiscale) et d’Inspecteurs des impôts sans frontières, a séjourné à Niamey pour aider le Niger à optimiser ses recettes issues de l’exploitation pétrolière. Cette mission, qui s’est achevée la semaine dernière, marque en effet une étape cruciale dans la lutte contre l’évasion fiscale et l’optimisation agressive dans ce secteur.
Au cœur des discussions : la complexité de la chaîne de valeur pétrolière, les prix de transfert souvent opaques et les subtilités des contrats d’exploitation. En plus, les experts ont apporté leur savoir-faire pour aider les autorités fiscales nigériennes à démêler ces questions techniques et à identifier les éventuelles marges de manœuvre pour accroître les recettes fiscales.
Un enjeu de souveraineté
Pour le Niger, riche en ressources pétrolières, il s’agit d’un enjeu de souveraineté. En optimisant ses recettes fiscales, le pays pourra financer des projets de développement essentiels, améliorer les services publics et réduire sa dépendance à l’aide internationale.
Une collaboration fructueuse entre l’ATAF et le Niger
Cette mission est le fruit d’un partenariat entre l’ATAF et le Niger, avec le soutien des Inspecteurs des impôts sans frontières. Cette collaboration internationale démontre la nécessité d’une approche coordonnée pour lutter contre les pratiques fiscales abusives dans un secteur aussi complexe que celui du pétrole.
Les défis restent nombreux
Si cette mission représente une avancée significative, les défis restent nombreux. La lutte contre l’évasion fiscale est un combat de longue haleine qui nécessite une vigilance constante et une adaptation aux nouvelles stratégies mises en œuvre par les multinationales.
En somme,cette mission marque une étape cruciale dans la lutte contre l’évasion fiscale au Niger. Grâce à l’expertise apportée par l’ATAF et les Inspecteurs des impôts sans frontières, le pays est désormais mieux équipé pour optimiser ses recettes pétrolières et investir dans son développement. Cette collaboration fructueuse ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour une gestion plus transparente et plus équitable des ressources naturelles en Afrique.