Niamey, le 2 octobre 2024 –Le Niger, riche en ressources minières, entend désormais les exploiter de manière responsable et transparente. C’est ce qu’a souligné le ministre des Mines, le commissaire colonel Ousmane Abarchi, à l’ouverture d’un atelier de formation sur les thèmes éthique, intégrité et déontologie professionnelle et leadership, communication et management à l’intention des cadres du ministère.
En effet, dans son discours, le Ministre a insisté sur l’importance de placer l’éthique, l’intégrité et la bonne gouvernance au cœur des activités minières. « Il ne suffit plus de posséder des ressources naturelles ». Nous devons les gérer avec sagesse, compétence et responsabilité», a-t-il martelé.
Un nouveau départ pour le secteur minier nigérien
Par ailleurs, cet atelier, organisé dans un contexte de transition politique, marque une nouvelle étape dans la gestion des ressources minières du Niger. Le ministre a rappelé que « depuis les événements du 26 juillet dernier, notre pays a emprunté une nouvelle voie, celle de la liberté véritable ». Cette nouvelle orientation se traduit également par une volonté de mettre fin aux pratiques opaques et de garantir que les richesses du pays profitent à l’ensemble de la population.
L’orpaillage artisanal, un défi majeur
L’orpaillage artisanal, bien qu’étant une source de revenu pour de nombreuses familles, pose de nombreux problèmes environnementaux et sociaux. Le ministre a reconnu aussi que cette activité devait être mieux régulée et encadrée. « L’or du Niger, comme toutes nos ressources minières, doit être exploité de manière responsable », a-t-il affirmé.
Un appel à la responsabilité
S’adressant aux participants, le Ministre a souligné leur rôle clé dans la transformation du secteur minier. « Vous êtes les bâtisseurs du Niger de demain », a-t-il déclaré. Il les a appelés ainsi à incarner les valeurs d’intégrité, de compétence et de leadership, et à placer l’intérêt général au-dessus de tout.
Une vision ambitieuse pour le futur
Le ministre a présenté une vision ambitieuse pour le secteur minier nigérien, visant à faire un modèle de bonne gouvernance pour toute la région. Il a également souligné que la souveraineté du Niger passait par une maîtrise totale de ses ressources naturelles.
En conclusion, cet atelier marque un tournant dans la gestion des ressources minières du Niger. En mettant l’accent sur l’éthique, l’intégrité et la bonne gouvernance, le gouvernement nigérien entend assurer un développement durable et équitable de ce secteur vital pour l’économie du pays. Cette nouvelle approche réussira-t-elle à concilier les enjeux économiques, sociaux et environnementaux liés à l’exploitation des ressources minières ? Est-ce que les communautés locales s’associeront véritablement à cette nouvelle dynamique ?