Dans un élan de consternation nationale, le président du Sénat, Godswill Akpabio, a récemment mis en lumière une tragédie qui secoue les fondements de la paix civile. Lors d’une séance plénière, il a évoqué le massacre inhumain de dix-sept vaillants officiers et hommes du 181e bataillon amphibie à Okuama, dans la zone de gouvernement local d’Ughelli Sud. Avec une fermeté remarquable, il a rejeté l’idée que les auteurs de ce carnage soient des fils du delta du Niger, suggérant plutôt l’intervention de mercenaires étrangers à la région.
Une Quête de Justice du Sénat
Le Sénat, sous l’impulsion de deux motions convergentes présentées par les sénateurs Abdulaziz Yar’Adua et Edeh Dafinone, a pris l’initiative d’ouvrir une enquête exhaustive. Cette démarche vise à collaborer étroitement avec les autorités militaires pour démêler l’écheveau des causes profondes et immédiates de cet acte que l’on peut qualifier d’ignoble.
Hommage et Devoir de Mémoire
Dans un geste solennel, le Sénat a invité le gouvernement fédéral à déployer tous les efforts nécessaires pour capturer et traduire en justice les responsables de ce massacre. Un hommage poignant a été rendu aux disparus, matérialisé par une minute de silence observée en leur honneur, soulignant ainsi la gravité de la perte subie par la nation.
La haute assemblée a également plaidé pour un renforcement des effectifs policiers, afin de limiter l’implication des forces armées dans les affaires civiles, une mesure qui pourrait prévenir de futurs incidents de cette nature.
Cependant, une ombre plane sur cette journée de deuil national : le Sénat a choisi de ne pas étendre son empathie aux familles des civils innocents fauchés par cette vague de violence, laissant leurs meurtriers dans l’anonymat et sans justice.