Macky Sall appelle le secteur privé japonais à investir en Afrique - Journal du niger

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Macky Sall appelle le secteur privé japonais à investir en Afrique

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l'éventuelle et controversée candidature de Macky Sall pour la présidentielle…

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’éventuelle et controversée candidature de Macky Sall pour la présidentielle de 2024, son appel au secteur privé japonais pour investir en Afrique et les manœuvres de l’opposition sénégalaise pour présider l’Assemblée nationale.Walf Quotidien titre sur « les actes annonciateurs d’une candidature » de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024. « Entre sanctions ciblées, omerta et sorties partisanes de ses soutiens », le chef de l’Etat « roule manifestement vers une autre (troisième) candidature », « malgré la controverse », affirme le journal.

Mais pour l’ancien ministre Mame Mbaye Niang, le troisième mandat « est un problème déjà réglé constitutionnellement et juridiquement ». « Ceux qui posent ce problème, soit ils sont incultes, soit ils sont de mauvaise foi. Ils veulent nous imposer un bras de fer, il faut le faire et l’assumer. C’est un problème politique, il faut des réponses politiques », a dit le proche du président Macky Sall.

Mais le chef de l’Etat sénégalais semble préoccupé par d’autres sujets en ce moment, comme les investissements en Afrique, indique Le Soleil. Prenant part à la huitième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), ce week-end, Macky Sall a lancé un « appel » au secteur « privé japonais ». Ainsi, Tokyo a décidé de décaisser 30 milliards de dollars au cours des prochaines années, précise le quotidien national.

En outre, le président en exercice de l’Union africaine (UA) a « fait le lien » entre sécurité et développement lors de son intervention, note Le Quotidien. Pour Macky Sall, « on ne peut espérer développer les pays du continent si l’on ne leur assure pas la sécurité et la stabilité ». Ces deux questions doivent être garanties par la mise en œuvre « de mécanismes de développement », a-t-il ajouté.

Sur la présidence de l’Assemblée nationale sénégalaise, Le Quotidien se fait l’écho d’un « autre son de cloche » sur les candidats de l’opposition. Le journal note qu’Ousmane Sonko « serait en train de travailler à faire passer Lamine Thiam » de Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) de l’ex-président Abdoulaye Wade pour devenir le prochain président du Parlement sénégalais en lieu et place de Barthélémy Dias, l’actuel maire de Dakar qui convoiterait aussi le poste. Cette manœuvre de Sonko, d’après le journal, est motivée par « le souci de ne pas donner à un rival potentiel pour 2024 beaucoup de moyens pour se positionner ».

Outre Sonko, l’ex-président Abdoulaye « Wade vote Lamine Thiam » pour diriger l’Assemblée nationale, selon Bés Bi. Le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS) indique que « c’est le meilleur candidat ».

Par ailleurs, Sud Quotidien note que Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), les deux principales coalitions de l’opposition, sont « en manœuvre » pour mettre en place au moins deux groupes parlementaires au sein de l’opposition. « L’objectif est de gagner plus de temps de parole pour l’opposition lors de la 14ème législature », souligne Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre et membre de Wallu Sénégal.

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