Niamey, le 7 décembre 2024 – Un nouveau drame vient endeuiller le Niger. Une attaque perpétrée par des membres de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) a coûté la vie à au moins 21 civils dans le village de Kourmey, situé dans la région de Tillabéri. Des individus armés ont froidement exécuté des civils innocents qui rentraient du marché hebdomadaire de Terra.
Ce tragique événement survient alors que les Forces de Défense et de Sécurité nigériennes (FDS) mènent une vaste opération militaire visant à neutraliser les groupes armés terroristes qui sèment la terreur dans la région. Ironie du sort, quelques jours seulement après cette attaque, une confrontation meurtrière entre les FDS et l’EIGS a coûté la vie à 43 soldats nigériens et à 14 terroristes à Terra de la région de Tillabéri.
La région de Tillabéry, en proie à l’insécurité depuis plusieurs années, est devenue un véritable champ de bataille entre les forces de l’ordre et les groupes terroristes. Ces derniers exploitent la porosité des frontières et le terrain accidenté pour mener leurs opérations. Les civils, pris en étau entre les deux, sont les premières victimes de cette violence.
Cette nouvelle attaque met en évidence l’ampleur du défi sécuritaire auquel fait face le Niger. Elle souligne également l’urgence de renforcer la coopération régionale pour lutter efficacement contre le terrorisme et protéger les populations civiles.
Cette nouvelle attaque vient une fois de plus rappeler l’urgence d’une réponse concertée et durable à la menace terroriste qui pèse sur le Niger et la région du Sahel. Si les opérations militaires sont indispensables pour neutraliser les groupes armés, il est tout aussi essentiel d’investir dans le développement économique, la bonne gouvernance et la réconciliation sociale pour s’attaquer aux racines du problème. L’avenir de la région se joue aujourd’hui.