Niamey, 9 décembre 2024 – Le Niger franchit une nouvelle étape dans sa mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). En effet, le ministère du Commerce et de l’Industrie a officiellement ouvert, ce jour, un atelier de renforcement des capacités à l’intention des membres des groupes de travail techniques sur la ZLECAf. Cet événement, qui se tiendra jusqu’au 12 décembre, est soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et d’autres partenaires.
Renforcer les capacités pour une intégration économique réussie : l’objectif de l’atelier sur la ZLECAf
Placé sous le thème « Stratégie nationale pour la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine », cet atelier a pour objectif de doter les participants des outils et des connaissances nécessaires pour une mise en œuvre efficace de la ZLECAf au niveau national. Ainsi, les travaux de ces quatre jours viseront à approfondir les mécanismes de la ZLECAf, à réduire les obstacles commerciaux et à harmoniser les politiques commerciales.
« Cet atelier est une étape cruciale dans nos efforts pour tirer pleinement parti des opportunités offertes par la ZLECAf », a déclaré le représentant du ministère du Commerce. « Il nous permettra de renforcer nos capacités et de mieux coordonner nos actions pour une intégration économique réussie du continent. »
Les participants, provenant de différentes industries, auront la possibilité de discuter des meilleures méthodes et des défis spécifiques auxquels le Niger fait face dans la mise en place de cet accord continental. En plus, des experts nationaux et internationaux apporteront leur expertise pour éclairer les débats et proposer des solutions concrètes.
En somme, la ZLECAf, entrée en vigueur en mai 2019, représente une opportunité historique pour le développement économique de l’Afrique. Par ailleurs, en éliminant les droits de douane sur 90 % des produits, elle vise à créer le plus grand marché libre au monde. Le Niger, en organisant cet atelier, démontre son engagement à saisir cette opportunité et à contribuer à la construction d’une Afrique prospère et intégrée.