La CAP 21, créée ce mercredi 2 septembre en vue des élections générales de décembre prochain, compte 18 partis politiques.
Cette nouvelle coalition regroupe en particulier les quatre principaux fronts de l’opposition : le Front pour la démocratie et la République (FDR), le Front de l’opposition indépendante (FOI), le Front patriotique (FPI), le Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR). L’un de ces fronts avait d’ailleurs déjà été créé dans le sillage des dernières élections de 2016.
Fin juillet, ils ont publié un livre blanc pour dénoncer une série d’irrégularités dans le processus électoral. Aujourd’hui, tous les mouvements y compris le principal parti Lumana, ont décidé de passer à une étape supérieures.
« Nous avons voulu dire que l’opposition est en rangs serrés, en ordre de bataille, pour qu’il n’y ait pas de hold-up électoral. C’est une étape de plus pour sauver notre pays des différentes crises, pour en tout cas éviter d’aggraver la fragilité de notre pays. Nous ne nous battons pas pour avoir des strapontins, nous nous battons pour que l’on respecte la loi et que ce soit elle qui régisse les règles du jeu », estime Mariama Gamatié Bayard, une des porte-paroles de l’opposition.
Concrètement, les signataires prévoient une direction de campagne commune, des alliances pour les scrutins locaux, mais aussi un soutien à l’opposant qui arriverait au second tour de la présidentielle. Mais pour que l’alternance soit possible, Mariama Gamatié Bayard insiste : « Le jeu doit être réellement démocratique. »