Ce 10 janvier 2024, dans un communiqué conjoint du ministère de l’Intérieur et de la Justice, le gouvernement nigérien a lancé une mise en garde sévère à l’encontre des individus impliqués dans des malversations financières. Ils sont sommés de mettre fin à leurs manœuvres frauduleuses visant à camoufler les preuves de leurs actes répréhensibles.
Le communiqué dénonce les tentatives persistantes d’échapper aux actions de lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite, la concussion, la gabegie et les passe-droits, depuis les événements du 26 juillet. Certains individus cherchent à contourner les mesures en organisant leur insolvabilité par des moyens frauduleux tels que la vente fictive, la simulation de ventes, les prêts douteux et d’autres actes destinés à dissimuler des biens souvent acquis de manière illicite.
Les ministres de l’Intérieur et de la Justice adressent un avertissement sans équivoque aux auteurs de ces pratiques, qualifiées d’infractions à la loi pénale. Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement de transition affirment leur détermination à combattre toutes les formes de malversations et de détournements, s’engageant ainsi à rétablir l’intégrité des droits de l’État du Niger.
Le communiqué souligne avec fermeté que ces manœuvres frauduleuses seront vaines face à une justice nigérienne intransigeante, faisant du respect du droit son principe directeur en tout lieu et à tout moment. Aucune tolérance envers les contrevenants ne sera admise dans la protection et la défense des intérêts sacrés du peuple nigérien.
Les ministres attirent l’attention des opérateurs libéraux intervenant dans les transactions immobilières, rappelant à ces acteurs privés leurs responsabilités professionnelles, personnelles et pénales. Ils insistent sur la nécessité de la traçabilité des biens publics, de la justice sociale et du respect du droit, appelant à une introspection quant au respect de leurs devoirs originels dans la protection des biens publics.
Dans un engagement sans faille, le CNSP et le gouvernement de transition utiliseront tous les moyens légaux à leur disposition pour garantir la connaissance, l’évaluation et la localisation rigoureuse de toutes les responsabilités. Cela permettra d’initier rapidement des poursuites conformément aux lois et règlements en vigueur dans la République du Niger, conclut le communiqué gouvernemental.